V3nom
Moulin à graines
J'ai hésité à en faire un simple post dans le fil d'actualité, mais comme c'est une question bien plus importante qu'un soubresaut dans l'histoire des médias, je pense qu'avoir une trace plus facile à retrouver pour la consulter peut-être intéressante.
Voici l'organigramme des plus importants médias français et de leurs conflits d'intérêt, des groupes et grandes fortunes qui les possèdent, et les collusions qui en découlent plus ou moins fatalement... (un peu sur le même style que l'organigramme des grands groupes alimentaires)
http://www.monde-diplomatique.fr/cartes/ppa
Évidemment qu’au sein de ces médias il y a des journalistes qui sont de bonne foi, mais ils ont un poids tout relatif face à leurs patrons et lignes éditoriales eux-même soumis aux idées politiques et convictions de leurs propres grands patrons.
Et quand ton journal est possédé par un fabriquant de béton, un fabriquant de centrales nucléaires ou un trafiquant d'armes, tu peux envisager qu'au delà même du contenu des articles et spots d'info présenté, le choix même des infos présentés seront pas tellement neutres...
La première question à se poser dans une information de média, ce n'est pas de savoir si c'est objectif ou biaisé (je dirais que c'est la 2ème ça), c'est ce qu'on a, en creux, "choisit" de ne pas montrer.
Même quand tu es de bonne foi, quand tu te concentre sur un point, tu tend à rendre le reste invisible, et c'est d'autant plus vrai concernant la télévision et l'opinion publique.
Et cette question d'indépendance ne suffit pas à nous garantir de l'information non biaisée. Radio-France, pourtant service publique, passe son temps à faire de la propagande patronale, alors que depuis le changement du dirigeant, la dernière émission un tant soi peu "éducation populaire" qu'était Là-bas si j'y suis, de Daniel Mermet, a été supprimée.
Et concernant un service public payé par les impôts de tous, avoir de la propagande non neutre, ça fait chier.
Sur cette question, les documentaires de Pierre Carles sont, depuis ses premiers travaux à Strip-Tease en 1994 et 95, une mine d'or de remise en question de ce problème tellement global que tout le monde est aussi concerné qu'il est difficile d'en lever le voile.
Voici l'organigramme des plus importants médias français et de leurs conflits d'intérêt, des groupes et grandes fortunes qui les possèdent, et les collusions qui en découlent plus ou moins fatalement... (un peu sur le même style que l'organigramme des grands groupes alimentaires)
http://www.monde-diplomatique.fr/cartes/ppa
Évidemment qu’au sein de ces médias il y a des journalistes qui sont de bonne foi, mais ils ont un poids tout relatif face à leurs patrons et lignes éditoriales eux-même soumis aux idées politiques et convictions de leurs propres grands patrons.
Et quand ton journal est possédé par un fabriquant de béton, un fabriquant de centrales nucléaires ou un trafiquant d'armes, tu peux envisager qu'au delà même du contenu des articles et spots d'info présenté, le choix même des infos présentés seront pas tellement neutres...
La première question à se poser dans une information de média, ce n'est pas de savoir si c'est objectif ou biaisé (je dirais que c'est la 2ème ça), c'est ce qu'on a, en creux, "choisit" de ne pas montrer.
Même quand tu es de bonne foi, quand tu te concentre sur un point, tu tend à rendre le reste invisible, et c'est d'autant plus vrai concernant la télévision et l'opinion publique.
Et cette question d'indépendance ne suffit pas à nous garantir de l'information non biaisée. Radio-France, pourtant service publique, passe son temps à faire de la propagande patronale, alors que depuis le changement du dirigeant, la dernière émission un tant soi peu "éducation populaire" qu'était Là-bas si j'y suis, de Daniel Mermet, a été supprimée.
Et concernant un service public payé par les impôts de tous, avoir de la propagande non neutre, ça fait chier.
Sur cette question, les documentaires de Pierre Carles sont, depuis ses premiers travaux à Strip-Tease en 1994 et 95, une mine d'or de remise en question de ce problème tellement global que tout le monde est aussi concerné qu'il est difficile d'en lever le voile.