janic
Fait crier les carottes
Fushicho bonjour
Que voila donc une bonne question !
Il faut donc prendre le problème sous un autre angle et revenir historiquement à la « découverte de l’homéopathie » qui, contrairement à des rumeurs, n’a pas été inventée par Hahnemann mais était déjà plus ou moins pratiquée par les médecins de son époque. Ce qui fait sa spécificité, c’est « l’invention » des dilutions qui existaient aussi à partir de teintures mères. Seulement son « génie » c’est d’avoir continué de diluer jusqu’à des niveaux impossibles à accepter à son époque et d’avoir expérimenté sur lui même et d’autres volontaires ces dilutions à partir de tout et n’importe quoi. On lui fait ce reproche d’ailleurs (justifié ou pas) mais il ne faut pas oublier qu’il découvre, expérimente à tâtons (comme Pasteur par ailleurs dans d’autres domaines).
Comme toute nouvelle thérapeutique quelques fois ça marchera, d’autres fois pas, comme n’importe quelle autre thérapie, aucune n’y échappe. Donc :
L’homéopathie prend donc une voie en opposition totale puisqu’il s’agit de réduire le produit actif à sa dose minimale tout en lui conservant une efficacité suffisante.
Pour reprendre un exemple que j’ai utilisé par ailleurs: dans le domaine de l’optique, il y a un instrument commun à l’astronomie et à la microbiologie : un instrument d’optique (en médecine un médicament). Sauf que chacun explore un domaine en opposition complète avec l’autre. Donc le protocole de l’astronomie peut-il être appliqué à la microbiologie ? Non ! Aucun télescope ne pourra jamais observer les microbes, virus et autres infiniment petits. De même aucun microscope ne pourra jamais observer les étoiles et les galaxies.
C’est donc aux astronomes de fixer les protocoles les concernant et aux biologistes de fixer les leurs. Ca n’évitera jamais des dérives possibles dans chaque domaine pour des raisons humaines, mais pas sur le plan de l’optique où chacun à son domaine de prédilection.
Pour revenir au conflit allo/homéo, les allo reprochent aux homéos de ne pas correspondre aux critères de LEUR domaine qui est celui du médicament à dose maximale(domaine privilégié, chasse gardée). Si la législation était faite autrement il suffirait de donner une autre désignation au système homéopathique pour résoudre la question. L’acupuncture n’est pas un médicament et pourtant est une méthode thérapeutique au même titre que l’allopathie, mais la confusion ne peut pas être faite puisqu’elle n’existe pas sous forme de médicament. De même pour l’hydrothérapie, interne ou externe, et surtout externe qui n’est pas non plus un médicament tout en étant une thérapie.
Enfin (je fais toujours très, très, court) l’homéopathie est essentiellement holistique (globale) où ce n’est pas le symptôme qui est traité mais l’individu dans sa totalité (le patient n’est plus un foie, un poumon ou une vésicule, ni un microbe ou un virus) avec de effets qui ne se mesurent que sur le long terme et d’autres fois instantanément.
Pour ce qu’il en est des dilutions supposées impossibles à dépasser le nombre d’Avogadro, il est probable que c’est la physique quantique qui apportera (peut-être) la réponse. Mais on s’en fout, ce n’est pas l’explication rationnelle qui compte, mais les résultats. Or la plupart des opposants à l’homéopathie (mais c’est valable pour le VG où ce sont ceux qui en parle le « mieux » qui ne l’on jamais expérimenté) n’y connaissent rien.
Que voila donc une bonne question !
Effectivement, c’est ce qui peut paraitre sauf que les protocoles sont établis par des allopathes et donc : « Ce qui laisse largement à penser que le résultat à atteindre va être contenu dans le protocole en lui-même ». Donc on tourne en rond !En te lisant, j'ai l'impression, mais j'ai peut-être pas compris, que le seul moyen de prouver que l'homéopathie marche, c'est des protocoles faits par les homéopathes pour l'homéopathie. Ce qui laisse largement à penser que le résultat à atteindre va être contenu dans le protocole en lui-même. Bref, un truc aussi fiable que les études sur les téléphones portables faites par bouygues et autres...
Il faut donc prendre le problème sous un autre angle et revenir historiquement à la « découverte de l’homéopathie » qui, contrairement à des rumeurs, n’a pas été inventée par Hahnemann mais était déjà plus ou moins pratiquée par les médecins de son époque. Ce qui fait sa spécificité, c’est « l’invention » des dilutions qui existaient aussi à partir de teintures mères. Seulement son « génie » c’est d’avoir continué de diluer jusqu’à des niveaux impossibles à accepter à son époque et d’avoir expérimenté sur lui même et d’autres volontaires ces dilutions à partir de tout et n’importe quoi. On lui fait ce reproche d’ailleurs (justifié ou pas) mais il ne faut pas oublier qu’il découvre, expérimente à tâtons (comme Pasteur par ailleurs dans d’autres domaines).
Comme toute nouvelle thérapeutique quelques fois ça marchera, d’autres fois pas, comme n’importe quelle autre thérapie, aucune n’y échappe. Donc :
L’homéopathie va donc prendre une orientation en rupture avec la méthode moderne consistant à chercher l’efficacité maximale du médicament par une dose maximale dit létale, avec un coefficient de sécurité (totalement subjectif) pour éviter une intoxication dite mortelle. Le médicament est donc dangereux, mais pour autant efficace.Janic, pourquoi les protocoles de test ne peuvent pas s'appliquer à l'homéopathie ? Pourquoi le double aveugle que propose PapaVG ne peut pas s'appliquer à l'homéopathie ?
L’homéopathie prend donc une voie en opposition totale puisqu’il s’agit de réduire le produit actif à sa dose minimale tout en lui conservant une efficacité suffisante.
Pour reprendre un exemple que j’ai utilisé par ailleurs: dans le domaine de l’optique, il y a un instrument commun à l’astronomie et à la microbiologie : un instrument d’optique (en médecine un médicament). Sauf que chacun explore un domaine en opposition complète avec l’autre. Donc le protocole de l’astronomie peut-il être appliqué à la microbiologie ? Non ! Aucun télescope ne pourra jamais observer les microbes, virus et autres infiniment petits. De même aucun microscope ne pourra jamais observer les étoiles et les galaxies.
C’est donc aux astronomes de fixer les protocoles les concernant et aux biologistes de fixer les leurs. Ca n’évitera jamais des dérives possibles dans chaque domaine pour des raisons humaines, mais pas sur le plan de l’optique où chacun à son domaine de prédilection.
Pour revenir au conflit allo/homéo, les allo reprochent aux homéos de ne pas correspondre aux critères de LEUR domaine qui est celui du médicament à dose maximale(domaine privilégié, chasse gardée). Si la législation était faite autrement il suffirait de donner une autre désignation au système homéopathique pour résoudre la question. L’acupuncture n’est pas un médicament et pourtant est une méthode thérapeutique au même titre que l’allopathie, mais la confusion ne peut pas être faite puisqu’elle n’existe pas sous forme de médicament. De même pour l’hydrothérapie, interne ou externe, et surtout externe qui n’est pas non plus un médicament tout en étant une thérapie.
Enfin (je fais toujours très, très, court) l’homéopathie est essentiellement holistique (globale) où ce n’est pas le symptôme qui est traité mais l’individu dans sa totalité (le patient n’est plus un foie, un poumon ou une vésicule, ni un microbe ou un virus) avec de effets qui ne se mesurent que sur le long terme et d’autres fois instantanément.
Pour ce qu’il en est des dilutions supposées impossibles à dépasser le nombre d’Avogadro, il est probable que c’est la physique quantique qui apportera (peut-être) la réponse. Mais on s’en fout, ce n’est pas l’explication rationnelle qui compte, mais les résultats. Or la plupart des opposants à l’homéopathie (mais c’est valable pour le VG où ce sont ceux qui en parle le « mieux » qui ne l’on jamais expérimenté) n’y connaissent rien.