Jezebel
Évéganéliste
Mais on parle de nous, c'est ça qui compte!
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Morceaux choisis
On a pas encore conquis le monde, mais en 2012/2013 on aura au moins conquis les media (ce qui en notre ère est une excellente façon de procéder). > >
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Morceaux choisis
Un foyer végan moyen (deux parents, deux enfants, un plant de tomates) dans lequel le tofu était adoré peut soudainement décider de la nocivité de ce dernier, après avoir lu par exemple un article dans une revue publiée par un obscur institut de bio-diététique, et le remplacer par du bambou. L’environnement ne s’en porte pas plus mal, la couche d’ozone n’en souffre pas, le tofu non plus, le schisme ne concerne qu’une infime partie des croyants, les divisions ne sont perceptibles que par la minorité des hérétiques, mais surtout, avant tout, le dogme végétal central n’est pas remis en cause, le courroux des autres adeptes est tout relatif, voire inexistant, nul besoin de concile, de débats sans fin sur la consubstantialité de la courgette ou encore de périple à Canossa en guise d’expiation.
Le premier supermarché européen 100% Vegan[1] a ouvert ses portes il y a deux ans à Prenzlauer Berg, roulements de tambours en peau végétale et fanions en fibres synthétiques* étaient de rigueur, le gérant de l’échoppe annonçait sa volonté, dans l’article imprimé du TAZ dont le lien est ci-dessus laissé, de convertir l’humanité dans son ensemble aux vertus de la chlorophylle et des beignets de fleurs d’acacias. Ni plus ni moins. Convertir l’humanité dans son ensemble à ses lubies monomaniaques, voilà le but affiché par ce vendeur de bolets.
On a pas encore conquis le monde, mais en 2012/2013 on aura au moins conquis les media (ce qui en notre ère est une excellente façon de procéder). > >