MP répondu aussi neutralement que pragmatiquement que possible
Sinon pour la prise de conscience, il y a un autre point de vue (pas nécessairement opposé à la simplification ni la pédagogie) qui veut qu'on ne peut concevoir (et donc accepter) une notion que si elle porte un nom.
C'est ainsi par exemple qu'en France nous avons adopté que très récemment un terme anglais qui exprime une notion absente de la languie française (et la façon dont la langue est construite est plus révélatrice d'une nation que ça en a l'air) : la sentience. Un être sentient, c'est un être considéré comme capable d'être le foyer d'une vie émotionnelle, cognitive, de réflexions et de désirs allant de l'envie la plus basique et spontanée à des projets à plus ou moins long terme. (et on peut y intégrer l'envie de rester en vie apr exemple)
A priori il n'y avait qu'en france qu'une telle notion n'était représentée par aucun terme de la langue (et donc par extension, comme souvent, une notion simplement inconnue et/ou ignorée de la quasi majorité des gens)
Du coup, et même si ce sont des termes inconnus aux néophytes et aux allures barbares, certains (dont moi) estiment important de parler (mais pas sans explications évidemment, ne soyons pas rustres ni des élites débilitantes) de sentience, d'anti-spécisme (et donc de spécisme), de carnisme, d'empathie, d'abolitionnisme (au moins par soucis d'information, que les gens sachent de quoi ça parle), des différents vég*ismes (végéR, végéL, végane), de mentaphobie, de behaviorisme (et donc d'existentialisme), de libre arbitre, etc... (selon les discours, les situations, les occasions et les publics visés évidemment)
Ne serait-ce que pour prouver et habituer les gens à l'existence de ces notions par le fait de les nommer et d'en parler comme des choses concrètes, mais cette simple légitimité d'existence est encore loin d'être acquise pour tous...