Polémique autour du livre Faire des enfants tue

jujube

Mange de la salade
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ce livre au titre volontairement provocateur qui parle de décroissance démographique fait scandale en ce moment, peut-être en avez-vous déjà entendu parler.
je ne l'ai pas lu, à part cet extrait que je mets ici, et je ne sais donc pas encore à quoi j'adhère et n'adhère pas (je veux pas me faire insulter, car ce livre apparement dérange beaucoup, comme les religieux, conservateurs et umpistes), mais c'est clair qu'il y a à ce sujet, un débat qui mérite d'être débattu (justement :)), mais c'est tabou!


"Ne dites pas dénatalité !



Vivre moins nombreux pour que tout le monde puisse tout simplement vivre.



Il n’y a qu’une raison légitime de ne pas avoir d’enfant, c’est de ne pas surpeupler davantage la seule planète dont nous disposions. Si on aime les enfants, il ne faut pas en faire.



On parle beaucoup d’une inéluctable faillite de l’humanité par l’effondrement des écosystèmes bien avant la fin de ce millénaire, et des pires difficultés planétaires par un déclin des ressources naturelles avant la fin de ce siècle. L’espèce humaine va devoir affronter d’insurmontables obstacles résultant de l’évidente inéquation entre la surpopulation et l’environnement. Même si le taux mondial de fécondité tend à se stabiliser, notre conduite constante et irrépressible du gâchis et de l’appropriation forcenée, véritable addiction à la mauvaise gouvernance écologique, a déjà induit une dégradation précipitée du capital vital. C’est ainsi que notre futur se voit irrémédiablement hypothéqué à court terme, les ressources seront insuffisantes d’ici quelques décennies. La multitude de réfugiés de l’environnement qui frappent déjà à la porte des nations les plus nanties est significative des milliards d’affamés et d’assoiffés de demain. Nous n’avons donc qu’un ennemi : notre prolificité. Doublé d’une tare : une redoutable iniquité au nom d’un irrespect congénital.

De l’atome au génie génétique, voici plus d’un siècle que l’humanité joue à la roulette russe en usant aveuglement d’un progrès très contestable. Mais pour l’instant, si l’on veut bien être impartial dans le tri des horreurs héritées de nos audaces, nos principaux problèmes ne sont finalement ni les affres d’Hiroshima et de Tchernobyl, ni les résidus chimiques et médicamenteux présents dans nos aliments, mais bel et bien les excès de la surpopulation. Même pour les plus altruistes d’entre-nous, aptes à aimer le genre humain autant qu’ils s’aiment eux-mêmes, il est grand temps de quitter nos œillères anthropocentristes.



Qui vivra ne verra pas, parce que nos vies sont – bien heureusement – trop courtes. D’où notre repli sur l’après-moi-le-déluge. Mais qui se reproduira verra. Tel l’insecte à métamorphose qui finalement ne meurt jamais, tel le papillon qui se pérennise dans son cycle d’œuf en larve, de chenille en nymphe, puis en nouvel imago, en nouveau papillon, l’âme de nos descendants pourrait être la même que celle de leurs aïeux. Ainsi, ce serait nous dans un ou deux siècles, nous qui ririons bien en riant les derniers… ! Ah, cette fois ça nous fait peur, ça nous fait réfléchir, et sauve qui peut la Terre si c’est nous qui risquons de connaître les affres de la vie invivable que nous concoctons pour demain ! Les lâches que nous sommes ! Nous brûlons tout parce nous ne nous sentons pas concernés et avons la stupidité de croire que le seul legs dû à nos enfant est le magot de pognon, joint à une très discutable éducation.



L’autre jour, dans un supermarché, un vieil homme bougon invectivait une jeune femme effrayée par ses propos : « Vous n’avez pas honte, Madame ? Avec des gens comme vous, nous serions déjà 25 milliards sur cette pauvre Terre ! ». Elle poussait un cadi chargé de victuailles, elle tirait un landau dans lequel braillaient des jumeaux, un garçonnet de 3 ou 4 ans s’accrochait à ses jupes et… elle était enceinte.


Les partants pour la procréation ne pensent que rarement au-delà de l’enfant auquel ils vont donner le jour. Le stade de l’enfance, au charmant balbutiement pour les uns et insupportables criaillements pour les autres, bloque toute la psychologie parentale. En se perpétuant, maman et papa ne vont pas ensemencer qu’un enfant, ils vont surtout créer un nouvel Être humain. Pire que l'impact des couches-culottes sur l'environnement sera celui d’une vie dédiée à la consommation. Le problème n'est donc pas tant d'avoir des enfants que d'avoir subséquemment des adultes !



En dépit des précautions exprimées dans ce préliminaire, nous vous le disons pour couper court à tout anathème, à toutes injures, ce livre n’est pas conforme à la pensée unique nataliste. Voilà, c’est fait ! Faute avouée… ne sera jamais pardonnée. Au mieux, la bourgeoisie douillette et bornée dira que cet ouvrage n’est qu’une provoc’ à deux balles.



Certaines vérités ne dérangent plus parce qu’avec le temps elles sont devenues des tabous de Polichinelle. Parmi celles qui dérangent encore et vraiment, qui mettent mal à l’aise et gênent aux entournures, figure l’ineffable choix antinataliste. Contrairement à toute logique, la décroissance démographique reste un problème épineux, un énorme tabou qui n’ose pas dire son nom, un scandale qui provoque tous les courroux ! C’est à peine si on peut l’ouvrir à propos de la décroissance économique ! Suggérer de modérer la démographie d’un Monde en proie à la surpopulation semble relever de l’outrage, de l’infamie, tant le thème appartient à la langue de bois. C’est du domaine de l’indicible, personne ne veut entendre que nous ne devons plus faire autant de petits. On nous donne la preuve par neuf que la Planète ne pourra pas nourrir 9 milliards de Terriens en 2050 ou 17 milliards en 2100, mais en cyniques populationnistes nous voulons continuer à nous multiplier pour atteindre ces 9 ou 17 milliards de Terriens en 2050 et en 2100 ! Et l’on s’inquiète même des nations qui, en Europe, ne montrent plus la même ardeur à procréer !

Toute vérité n’est pas bonne à dire. Celle qui dérange en ne parlant que d’un réchauffement global qu’on pourrait, qu’il faudrait éviter, est désormais bonne à dire, nobélisable, nobélisée. Le changement climatique et plus généralement l’écologisme (nommé écologie par analphabétisme ambiant) ont été dérobés et sont entrés dans le business, dans le show-business. Leur écologie est un label de plus de la propagande et du commerce ordinaire. Détroussés mais flattés, les écologistes n’en sont pas revenus, et le système s’est dégotté une porte de secours inespérée. Avec la dénatalité comme hochet, c’est tout autre. Les gens biens (parce que de bien) ne nous inviteront pas pour crédibiliser un Grenelle de quoi que ce soit, on ne nous recevra même pas à l’éco-table du Fouquet’s pour déguster à la louche le caviar de l’esturgeon en voie d’extinction. C’en est fini avant d’en avoir commencé de notre aura. Ces lignes, loin d’être assassines puisqu’elles se veulent salvatrices, seront pourtant jugées contraire aux bonnes mœurs par bien des lecteurs, gardiens d’une culture qui relève sans nul doute de l’inconscient collectif. Ce n’est pas pour autant que nous irons rejoindre le club des malthusiens ou néo-malthusiens. Les théorisations malthusiennes de réduction de la population n’étaient pas animées d’un esprit fraternel de respect et de partage, mais l’objectif était de lutter contre la prolifération humaine pour que tout au contraire une élite puisse conserver suffisamment de confort. L’objection de croissance démographique tout comme économique n’est pas égoïste, c’est un voeu légitime et écologique. Si malthusien nous devons être, éco-malthusiens nous sommes. Apprécier la nuance n’est peut-être pas à la portée de tous, il faut penser. Il est à espérer que certains sauront ne pas nous diaboliser sans réfléchir.

Il y a dénatalité lorsque le taux des naissances est suffisamment modeste pour faire en sorte que la population vieillit et ne se renouvelle pas. Fait historique, c’est pour la première fois dans la seconde moitié du XIXe siècle que les couples français et européens entendent restreindre leur descendance. Compte tenu de notre incapacité à une justice planétaire, à une plus juste répartition des ressources et des richesses, recourir à la double décroissance, tant de la natalité que de l’économie, serait pourtant l’unique voie que la raison commande.

Qu’il s’agisse de la pouponnière ou du tiroir-caisse, le vocable décroissance qu’on veut y associer n’est qu’un mot-obus (dixit Paul Aries) pour venir à bout d’une idéologie de la croissance pour la croissance, une formule infrarouge pour tenter de faire du sujet-citoyen allongé, somnolent sous les effets soporifiques de la dangereuse bien-pensance, un écocitoyen debout, en éveil et qui voit plus loin que le bout du nez de sa seule génération. La performance de la lucidité est évidemment irréalisable pour le personnel politique plébiscité que sont nos gouvernants, l’électoralisme les contraignant ipso facto au charlatanisme. La décroissance n’est ni la récession, ni une retraite aux flambeaux. Le mouvement décroissant vise à alléger notre empreinte écologique en sortant de la prolifération nataliste et de la quête à la performance, pour retrouver les traces d’un chemin qui ne mette plus en péril la biosphère, qui ne rompe pas les équilibres salutaires. Mettre un terme au fléau démographique humain pour alléger la pression anthropique qui s’exerce sans commune mesure sur les ressources et redonner leur place aux autres espèces est une solution à adopter dans la plus grande urgence. Elle doit être doublée d’une décroissance économique sélective : identifier et favoriser les activités utiles, à faible pression environnementale et organiser simultanément un recul inconditionnel de celles qui conduisent à des désastres écologiques et humains. Il nous faut quitter nos grosses chaussures calamiteuses et adopter une conduite terrienne consistant davantage à marcher sur des œufs. Vivre et non détruire. Liberté, égalité, biodiversité. Et que vienne alors l’âge d’or de l’a-croissance !

Le bricolage du développement durable, tout comme la dernière malignité dénommée économie positive, cherchent à faire accroire à l’impossible accord entre croissance économique et souci écologique. Il ne s’agit que d’OPA manifestes sur la cause écologique, une surenchère de duplicité pour cautionner la poursuite du pillage de l’impérialisme en place. Tout au contraire, le postulat dissident de la décroissance considère et proclame que la démographie et la croissance économique sont les facteurs majeurs d’un développement coupable et de la destruction environnementale. Tout pacte écologique sous-tend l’idée d’un pacte antinataliste. Si nos écologistes politiques ne s’y réfèrent pas ou seulement entre les lignes, c’est parce qu’ils ont le devoir de plaire. Dire aux gens qu’ils peuvent contribuer à sauver la Planète par le tri de leurs ordures est une idée sympathique. Les inciter à renoncer à mettre au monde l’enfant qui leur ressemble ne l’est pas. Écologiquement, la surpopulation est une menace bien pire que le nucléaire. Seul l’écologiste radical qui ne brigue pas l’urne peut parler vrai et se permettre le grand luxe de déplaire. Mais sachez-le bien, ce qui semble radical aujourd’hui revêtira demain toute normalité. Les négationniste de tout poil sont toujours là pour hypothéqué toute avancée en son temps. Pour être en avance, une idée doit être retardataire. Nous payons chaque jour les pots cassés de notre manque de courage intellectuel.



Le monstre capable d’envisager un seul instant que la dénatalité représente une alternative lucide à la sauvegarde et au devenir d’une Planète accueillante, ne peut que détester les enfants, les sales gosses des autres s’entend ! Tartuffes, nous sommes davantage enclins à prêcher pour la fin des disparités, pour une plus équitable répartition des richesses. Vœu pieu qui ne mange pas de pain et n’empêche personne de partir en week-end et en vacances. Le seul vrai terrorisme est celui alimentaire, mis en place par le système capitaliste et ses complices des multinationales maîtres du Monde. Laisser les populations les plus défavorisées se reproduire sur une grande échelle, pour ensuite les blâmer et les affamer, semble correspondre à un simple jeu de société.


Une démographie exponentielle adjointe d’un développement économique infini dans un Monde fini, aux ressources non renouvelables pour l’essentiel, en tout cas ne se régénérant pas au rythme de notre folle croissance, telle est l’effarante formule à laquelle nous sommes ancrés. Nous feignons d’ignorer la finitude d’un Monde dans laquelle notre multitude puise allègrement et sans relâche. Nous n’avons nul besoin d’une descendance qui ne recevra en héritage que des lambeaux et des restes. Il y aura toujours suffisamment de candidats pour perpétrer un minimum d’humanité. Nous lançons un appel au bon sens, au nom des goujats que nous sommes et qui avons tout zigouillé.



Quelqu’un a dit que prétendre mettre en route un embryon humain dans ce Monde, c’est comme vendre des couchettes dans un bateau qui coule. Faire des enfants en connaissance du sinistre enjeu planétaire, c’est refuser de porter assistance à une humanité en danger parce que déjà surnuméraire. Tant que la flore et la faune poursuivront leur rythme effréné d’extinction conférée, toute création supplémentaire d'un d'entre nous reste injustifiable. La femelle Homo sapiens ressentirait-elle encore le désir basique, l’instinct biologique de faire un nid, de mettre bas, de pondre son oeuf ? Le mâle celui de promouvoir une descendance à sa noble vie ? Le couple de mettre au monde un otage dont l’existence déjà pourrie aujourd’hui aura toutes les malchances d’être un parcours du combattant, sur une Terre encombrée, en proie à des guerres d’appropriations pour des ressources taries ? Confier son petit à un Monde très probablement hostile : quelle magnifique preuve de générosité, quel gage de parentalité ! Pour n’importe quelle démarche, n’importe quel projet futile, l’Être humain cherche et exige des garanties sérieuses, et lit le contrat jusqu’entre les lignes. S’il y a embûche ou risque trop prononcé, le conseil est la sécurité par l’abstention. « Non, désolé, je ne signe pas ! ». Le risque encouru n’est alors que financier et le jeu celui du quitte ou double. Mais avant de donner la vie à un bout-de-chou, on ne pèse pas le pour et le contre, on ne mesure pas l’enjeu, on s’en lave les mains. Ressembler à sa mère ou à son père n’est pas une assurance-vie. Il faut quelque chose de plus qu’un couple pour faire un enfant, il faut au moins une Planète viable. La sexualité humaine est trop souvent contreproductive d’amour. Au nom du principe de précaution dont on nous rebat les oreilles, s’abstenir semblerait pour le moins raisonnable. Mais qu’il y a-t-il de raisonnable dans notre conduite ?

Et nous doutons aussi que cet instinct procréatif soit encore de mise pour une espèce tant dénaturée que la nôtre et qui « accoucha » il y a déjà belle lurette du contrôle de ses naissances. Jouir sans entraves et sans reproduire, n’est-ce pas le vœu orgasmique et cardinal d’une société existentielle et accomplie ? Mais quand nous constatons que les couples homosexuels rêvent aussi d’un embryon (et pendant qu’on y est de convoler à la sainte église qui les bannit !), les bras nous en tombent. Un enfant peut-il naître de l’union de deux femmes ou de deux hommes : non, mais les expériences se poursuivent ! L’adoption existe.



Seront-elles donc un jour bonnes à proclamer ces quatre vérités sur le lapinisme humain ? Pourra t’on un jour jeter l’enfant avec l’eau du bain ? Probablement, mais trop tard. Pour l’immédiat, nous en sommes au secourisme et voir mourir l’humain est insupportable, inhumain. C’est peut-être pourquoi il faudrait dissuader l’humain de trop faire d’autres humains. Ce qui ne nous est nullement insupportable, par contre, c’est voir souffrir et mourir les autres espèces, et notamment nos « mammifrères », sacrifiés pour servir et nourrir la cause humaine. Il n’y a pour ainsi dire pas de fraternité interspécifique positive (commensalisme, mutualisme, symbiose…), mais strictement négatives (prédation, parasitisme, pathogénie, antibiose…). C’est aussi dans cet égoïsme écologique, dans cette couverture outrancièrement tirée à nous, que réside l’une des raisons majeures du grand déclin annoncé. Malheur à ceux qui ne savent pas partager ! Parce qu’on le sait maintenant, il sera inutile de patienter 4 milliards d’années pour que le soleil dysfonctionne. D'ici là, l'homme n’aura pas été remplacé par un surhomme mais par une mouche. Ou bien la vie en tant que telle aura fatalement disparu du fait de nos géniales erreurs.

Pas de panique, on percute ! Rendez-vous dans un siècle ?"


Faire des enfants tue
de Tarrier père et fille

SOMMAIRE
PROLOGUE

Ne dites pas dénatalité !

LA BOMBE DÉMOGRAPHIQUE

L’heureux évènement en débat

« 700 millions de petits Chinois… »

La bombe H, comme habitants

La grande marée humaine : brève saga en quelques dates

L’indésirable fourmilière et ses misères

Petite histoire des inégalités et des souffrances

Ce qu’il reste de nous

« Casser la baraque » ou l’allégorie de Rapanui

Pour quelques milliards de plus

Un pétard pas mouillé pour tout le monde

Comment la surpopulation détruit la Terre : cas des riches et cas des pauvres

Laisser souffler la planète ? Même pas !

Appel au coïtus interruptus planetarius !

L’homme, cet immortel

Vous avez dit « Malthus » ?

Un mot sur le darwinisme social

Le Club des sages

Fermons les pouponnières !

Imaginons un autre monde

LE NOMBRIL DU MONDE

L’instinct de reproduction dans la déraison écologique

De la demande, contre toute attente !

Un instinct paradoxal de survie de l’espèce

La propagande des vertueux

1-2-3-4-5-6… enfants : assassinons la Planète !

« Laissez les vivre » : une funeste croisade

PAR ICI LA SORTIE !

« Plutôt crever que partager ! »

Demandons faiseuses d’anges

LE CHEMIN OUBLIÉ

ouf!!
 
Une réaction critique à ce livre de Michel Tarrier :confus:

Ce n'est pas tant le nombre que le mode de vie qui est le critère limitatif

Un Américain consomme 200 x fois d'énergie qu'un Africain par exemple

Le mode de vie occidental actuel n'est pas soutenable pour la planète : il ne peut pas être généralisé à tous ses habitants actuels et à venir.

Seul un mode de vie réellement sobre ou éco-efficace permettrait de vivre de manière équitable et solidaire...

"I had a dream, that one day..."
 
Je n'ai pas lu la totalité de l'extrait, mais à première vue, ce livre m'interpelle et j'ai très envie de le lire! Je n'ai pas d'opinion tranchée sur la question mais de j'ai envie de dire que le thème de ce livre ne me choque pas outre mesure car je me pose beaucoup de questions sur le fait d'être parent ou non un jour...
 
Mouhahaha alors la je me marre ...
La bonne pensée occidentale ... Salops de pauvres !!! Arrêtez de faire des gosses les miens n'ont que 12 burgers par repas ...
Pourquoi pas non plus butter tous les vieux ... Place aux jeunes que diable !
 
pas mieux shadowcat, meme si par ailleurs faire des enfants n'a rien d'annodin, et qu'il parait aujourd'hui complètement inconscient d'en faire des tripotées...
 
Bon moi jsuis d'accord avec l'ensemble du premier post, mais j'ai pas envie de developper. :)
 
J'ai pas tout lu non plus... Mais si on répartissait mieux les victuailles de première nécessité on pourrait nourrir la planète. Toujours les mêmes débats. Je n'aime pas beaucoup les livres qui trouvent leur argumentaire sur la peur. Comme à la fin de chaque millénaire. On ne peut pas continuer comme ça, mais de quoi avons-nous peur ? De la mort de la Terre ? Elle se débrouillera bien mieux sans nous. De notre propre mort et du jugement de nos descendants ? Peut-être... Les ressources sont inéquitables et les densités humaines très différentes suivant les endroits, donc comme le terme "réchauffement global", je pense que le terme "augmentation globale de la population" est inapproprié. Je parie que les occidentaux sont déjà en train de prévoir les zones où il fera mieux vivre dans cent ans pour mettre le grappin dessus.

N'empêche... Je ne comprends pas pourquoi les Hommes préfèrent se garder la meilleure part alors qu'en distribuant équitablement ils éviteraient les guerres. Je ne comprends pas pourquoi ils se prennent la tête à inventer tout un tas de théories compliquées pour se montrer en public alors que la vie est si courte et qu'il est si simple d'y prendre un peu de bonheur... ?!!
 
tom":2nzqzhc4 a dit:
Je n'aime pas beaucoup les livres qui trouvent leur argumentaire sur la peur. Comme à la fin de chaque millénaire. On ne peut pas continuer comme ça, mais de quoi avons-nous peur ? De la mort de la Terre ? Elle se débrouillera bien mieux sans nous. De notre propre mort et du jugement de nos descendants ? Peut-être...
Cela joue en effet sur le registre de la peur mais en même temps il serait temps d'avoir peur, non?

"Confier son petit à un Monde très probablement hostile : quelle magnifique preuve de générosité, quel gage de parentalité ! Pour n’importe quelle démarche, n’importe quel projet futile, l’Être humain cherche et exige des garanties sérieuses, et lit le contrat jusqu’entre les lignes. S’il y a embûche ou risque trop prononcé, le conseil est la sécurité par l’abstention. « Non, désolé, je ne signe pas ! ». Le risque encouru n’est alors que financier et le jeu celui du quitte ou double. Mais avant de donner la vie à un bout-de-chou, on ne pèse pas le pour et le contre, on ne mesure pas l’enjeu, on s’en lave les mains. Ressembler à sa mère ou à son père n’est pas une assurance-vie. Il faut quelque chose de plus qu’un couple pour faire un enfant, il faut au moins une Planète viable. La sexualité humaine est trop souvent contreproductive d’amour. Au nom du principe de précaution dont on nous rebat les oreilles, s’abstenir semblerait pour le moins raisonnable. Mais qu’il y a-t-il de raisonnable dans notre conduite ?"

Je suis assez d'accord avec ça. J'ai toujours pensé que les gens pensaient d'abord à eux lorsqu'ils décidaient d'être parents, à leur bonheur à eux, à leur situation. J'ai l'impression que la plupart des gens font des enfants parce qu'il faut en faire, parce que c'est dans l'ordre des choses sans aborder les questions existentielles relatives à la création d'un être humain.

Dans cet extrait, l'auteur explique que procréer dans la perspective d'un avenir incertain est irraisonnable. Cela sous-entend que les hommes ne changeront jamais, il n'y a aucun espoir là-dedans. C'est vrai que c'est assez négatif mais pour le coup, assez réaliste. J'ai peu d'espoir que les consciences évoluent un jour. Je crois que le partage des richesses et des ressources naturelles est une utopie. Tant qu'il y aura du pouvoir et de l'argent en jeu, rien ne sera jamais équitable.
Alors, dans cette conception, peut-être que freiner la croissance démographique est une des solutions de demain...
 
Sujet polémique ?
J'avais pas entendu parler mais merci pour l'info Jujube, j'espère que bon nombre de personnes auront envie de polémiquer sur le sujet car il est d'une importance capitale.

J'avoue être un peu triste de voir le peu de remarques sur ce fil ... et je mettrai un petit carton rouge à ceux qui ont légèrement critiqué l'ouvrage sans l'avoir lu et me semble t il sans avoir lu tout l'extrait que jujube a eu la primeur de nous livrer.

sylv1p se dit critique en confrontant le problème de la surpopulation au modes de vie occidental, shadowcat76 se marre en suivant la même idée et Kerloen suit timidement dans leur sillage ...
Mais les gars on dirait que vous n'avez pas lu tout l'extrait, ça ne vous dis rien ça ?
sur le premier paragraphe ! :
notre conduite constante et irrépressible du gâchis et de l’appropriation forcenée, véritable addiction à la mauvaise gouvernance écologique, a déjà induit une dégradation précipitée du capital vital. C’est ainsi que notre futur se voit irrémédiablement hypothéqué à court terme, les ressources seront insuffisantes d’ici quelques décennies.
La multitude de réfugiés de l’environnement qui frappent déjà à la porte des nations les plus nanties est significative des milliards d’affamés et d’assoiffés de demain.
Nous n’avons donc qu’un ennemi : notre prolificité. Doublé d’une tare : une redoutable iniquité au nom d’un irrespect congénital.

Pire que l'impact des couches-culottes sur l'environnement sera celui d’une vie dédiée à la consommation.
Le problème n'est donc pas tant d'avoir des enfants que d'avoir subséquemment des adultes !

La décroissance n’est ni la récession, ni une retraite aux flambeaux.
Mettre un terme au fléau démographique humain pour alléger la pression anthropique qui s’exerce sans commune mesure sur les ressources et redonner leur place aux autres espèces est une solution à adopter dans la plus grande urgence.
Elle doit être doublée d’une décroissance économique sélective : identifier et favoriser les activités utiles, à faible pression environnementale et organiser simultanément un recul inconditionnel de celles qui conduisent à des désastres écologiques et humains.
Il nous faut quitter nos grosses chaussures calamiteuses et adopter une conduite terrienne consistant davantage à marcher sur des œufs. Vivre et non détruire. Liberté, égalité, biodiversité. Et que vienne alors l’âge d’or de l’a-croissance !

mettre au monde un otage dont l’existence déjà pourrie aujourd’hui aura toutes les malchances d’être un parcours du combattant, sur une Terre encombrée, en proie à des guerres d’appropriations pour des ressources taries ? Confier son petit à un Monde très probablement hostile
Je crois que ça en dit long non ?
Dans cet extrait l'auteur évoque une future pénurie des ressources (liée à la surproduction et le gâchis écologique), il n'y a pas d'exemple concret ou de comparaison explicite sur les modes de vie mais on le comprend de façon implicite (vie dédiée à la consommation, décroissance économique, redonner l'espace aux autres espèces ...)

Tom aussi remet sur le tapis les modes de vie (mais au moins avoue ne pas avoir tout lu) et donc de la répartition des richesses.

Mais que ce passe-t-il ?
Comme l'auteur le dit, quand on évoque l'idée de décroissance démographique passons nous pour des tarés ?
Mettez vous de côté, prenez de la distance, regardez le problème d'un peu plus loin (pour mieux le saisir), oubliez que vous avez des enfants et/ou que vous souhaiteriez en avoir ...
On a quoi ?
Un grand problème
Quelle solution la plus rapide et à la portée de tous ?
La décroissance démographique
(comme pour la viande les amis)
 
Bah oui et pis ? ...
Toi aussi tu as un point du vue et donc une position ...
Facile de dire aux autres de prendre du recule ...
La solution la plus rapide ?
Tuons les vieux ou les sales pauvres ...
Pourquoi la décroissance ? Pourquoi pas plutôt le renouvellement ?
Provocation bien sûr ...
La solution la plus rapide est souvent la moins bonne ...
"Il ne faut pas céder à la facilité !
Oui mais c'est plus facile ..."
 
hopopop
j'ai pas tout lu l'extrait mais j'ai bien envie de lire le livre entier

Et la solution la plus rapide et je rajouterais la plus respectueuse est bien la décroissance démographique... tuer les ptits vieux c'est tentant n'est ce pas ? mais pas vraiment sympa, on ne tue pas les animaux, bien que l'Homme soit plus con il a le droit tout de meme de finir sa vie sans qu'on y mette fin de nous meme...

Moi clairement je pense qu'il est totalement inconscient actuellement de faire des enfants en ce moment... mais bon, j'emmerde personne avec ca...

On avait vu paser dans un autre post le VHEMT*, qui est visiblement pris pour une secte...
J'ai lu rapidement le truc, il parle de juste décider de ne pas se reproduire, et de vivre sa vie normalement, il parle pas de dons a un grand gourou etc... enfin bref ca doit etre comme le vegetarisme, une secte !!!


*VHEMT = Voluntary Human Exctinction MovemenT
 
Attention ici on parle pas de l'extinction de la race mas de sa régulation (je suppose tu l'as compris Oringot) mais je le rappelle pour ceux qui suivent pas ou qui ont envie de polémiquer par l'absurde.

shadowcat":itmgaeqe a dit:
Toi aussi tu as un point du vue et donc une position ...
Facile de dire aux autres de prendre du recule ...
Prendre du recul est plus facile que tu ne sembles le laisser entendre, il suffit juste de le vouloir.
Mon point de vue et position, découlent justement de ces réflexions prises avec du recul, car comme bon nombre d'entre vous il m'est arrivé de penser à procréer, mes parents (surtout ma mère) n'arrête pas de m'y encourager, ma compagne l'espère aussi ... bref, ce qui n'est pas facile et de se rendre à l'évidence et prendre la décision de faire en fonction des conclusions qu'on en tire.

Ce sujet doit prêter à polémique car il "bouscule" des habitudes, des automatismes, des traditions, la pensée établie mais pas à la polémique du "chacun son point de vue".
Je le répète : la surpopulation (liée à notre mode de vie, système mondial inégalitaire et spéciste etc ...) EST UN PROBLÈME MAJEUR
Quand on fonce droit au mur que doit on faire ? Freiner, s'arrêter non ?
Là c'est pareil.

Imaginez seulement que l'on cesse de se reproduire juste pendant quelques années.
Que pendant ce temps on se bouge le derch' en nous attelant à remédier certains problèmes, changer ce merdier dans lequel nous sommes en train de nous noyer.
Une fois les vrais progrès effectués, on peut re-procréer avec parcimonie
Voilà tout.

Mais soyez en certains d'une chose, soit on prend notre responsabilité (car ce sont nos gonades é ovules qui sont incriminés) soit le système le fera à notre place.
Remarquez déjà la tendance, les pays pauvres et les classes populaires sont les plus prolifiques ... le système ne demande pas mieux (peu de riches et beaucoup d'esclaves, youpi !)

Maintenant si vous prenez que arrêter de procréer ne sert qu'à profiter plus de ce qui n'est pas pris par d'autres ... alors là vous feriez bien de vous sonder plus profondément car c'est votre propre conception de la vie qui est en cause.

Réfléchissez aussi à autre chose, on pense qu'en répartissant équitablement les richesses dans le monde, on pourrait tous bien vivre ...
Pas sûr du tout, manger oui, mais les ressources sont insuffisantes pour permettre à tous de vivre "confortablement à l'occidentale", sans compter que c'est trop polluant !
De nos jours un tiers de la population mondiale vit en dessous du seuil de pauvreté absolue (selon des calculs fort contestés) sans compter que plein d'autres n'entrent pas dans cette catégorie sans pour autant être nantis (loin de là)
Bref, si on veut que tous les humains puissent avoir une vie décente, il faudra beaucoup de courage et d'efforts pour y parvenir car les richesses monétaires ne pourront pas "créer" plus de ce que la terre nous offre. Regardez seulement comment le développement urbain entre la Chine et l'Inde absorbent les matières premières, pourtant ils n'étaient pas à la rue ...

Regardez large !
 
oh bah vi j'ai bien compris qu'on visait pas l'extinction :p

mais clairement il faut qu'on arrete de se reproduire autant, qu'on s'occupe de nos problemes, que construise un mode de vie qui permette de supporter la population actuelle et future...

T'facon c'est ca ou un moment ou un autre ca va péter, déja la avec le pétrole ca deviens chaud... :s
 
Mouhahaha ... Soyons réaliste deux secondes et laissons de côté les affects pour plus de pragmatisme ... La dénalité ne fera qu'amplifier les problemes économiques et sociaux déjà existant ... Toute l'économie et toute la structure sociale des pays "développés" mais aussi des pays les plus pauvres reposent sur la natalité ...
Prôner le dénatalisme c'est vouloir provoquer plus vite la déliquescence des liens économiques et sociaux déjà fragiles ...
En outre, par exemple chez nous, qui va s'occuper de nos vieux s'il n'y a plus de jeunes ? (aussi bien au sens propre (pour changer les couches) comme au figuré (pour payer les retraites) ? Une classe creuse ou "une pose" comme le propose Soya est un suicide social et économique ...
Le baby Crash d'après 1978 en est la marque la plus prégnante ...
Mais en même temps il est vrai que c'est un bon argument pour ne pas avoir d'enfants et qui peut éviter bien des débats sur soi même et avec les autres ...
 
Il est à mon avis d'autant plus temps de resserrer les liens sociaux et de réapprendre à vivre autrement et ensemble : moins de monnaie pour consommer, moins de distance pour aller travailler, moins de barrières technologiques entre les êtres vivants... Une vie moins remplie quantitativement mais de bien meilleure qualité. J'ai toujours pensé que c'était une vie simple qui était la plus propice à un esprit heureux et serein. Mais malheureusement je pense que le mouvement actuelle d'hyper-consommation est appelé à continuer jusqu'à s'effondrer sur lui-même avant que puisse surgir une nouvelle façon de voir les choses... S'il reste encore des Hommes...

D'un autre côté je refuse qu'on m'ôte le bonheur d'avoir un enfant, de m'accomplir entièrement en tant qu'être humain. Il y a bien sûr toujours une part de doute et d'incertitude, de risques et d'inconscience, mais j'estime que ce n'est pas à nous de payer tous les pots cassés par les générations actuelles. Ni à eux, les suivants, on est d'accord. On fait ce qu'on peut pour réparer, mais beaucoup d'autres travaillent à continnuer à pouvoir profiter de ce Système... tumoral à beaucoup d'égards.
 
;)

100% avec toi Tom nous sommes sur la même longueur d'ondes ... 0:)
 
moi je suis pas d'accord, dans notre mode de conso actuel il est impossible de continuer a se reproduire autant sans provoquer des prbms terrible...

Et puis pour le systeme des retraites etc, plus on se reproduit, plus on aura de retraites a payer et plus on devra se reproduire et plus....

En plus de ca on vit de plus en plus vieux a cause (oui pas "grace") des progres de la médecine... vivre mieux grace au progres de la médecine oui, mais plus lgtps... j'en vois pas l'interet... surtt pour les ptit vieux qui sont seuls qui ont besoin d'etre assisté etc.. en tout cas moi j'aimerais pas et je prefere mourrir assez jeune...

Alors qu'avec un mode de vie moins acces sur la consommation et en étant moins nombreux puisque ca va avec la conso de masse, bah on fera moins de dégats et on aura moins de retraite a payé, moins de chose a s'occuper...
 
Il faut influer sur les deux points : mode de consommation et taux de reproduction. C'est sûr que si on est dans une logique de croissance, la surpopulation nous guette. Mais comment décider du nombre d'enfants à faire ? Pour les pays dont la population correspond à ses possibilités alimentaires, il faudrait faire au maximum deux enfants par couple ; et dans les pays qui dépassent ces capacités, il faudrait n'en faire qu'un (pour éviter que les pays voisins ne nous envahissent attention on va aussi nous faire peur avec ça) ?? Et les gouvernements qui sont censés apporter le confort aux citoyens ont-ils le droit de brider leur bonheur (comme il le fait dans bien des pays, et aussi avec nous dans une certaine mesure d'ailleurs) ???

J'ai encore cette envie de partir dans une île déserte qui me reprend tout à coup... Sauf qu'il n'y a plus d'endroits qui reste...
 
tom":27t2e3sl a dit:
Il est à mon avis d'autant plus temps de resserrer les liens sociaux et de réapprendre à vivre autrement et ensemble : moins de monnaie pour consommer, moins de distance pour aller travailler, moins de barrières technologiques entre les êtres vivants... Une vie moins remplie quantitativement mais de bien meilleure qualité. J'ai toujours pensé que c'était une vie simple qui était la plus propice à un esprit heureux et serein. Mais malheureusement je pense que le mouvement actuelle d'hyper-consommation est appelé à continuer jusqu'à s'effondrer sur lui-même avant que puisse surgir une nouvelle façon de voir les choses... S'il reste encore des Hommes...
Oui, mais tu aspires là à une vie très différente à ce qui est proposé à l'heure actuelle et t'en est bien conscient.
Alors que faire en attendant que le système s'écroule sur lui même ?
Continuer à vivre "normalement" (càd comme les autres), à ce moment là faut se remettre à manger comme les autres, ne plus "se coincer", se "faire plaisir" en attendant la fin.
Supposons que le système change, devienne ce que tu espères, penses tu que pour autant on pourrait continuer à "proliférer" de la sorte ?
La nature se charge de réguler les animaux par bien des moyens, quid de l'humain, seul être à "lutter farouchement" contre la mort ?
Tu vois que le système soit pourri ou meilleur n'empêchera pas le problème de surpopulation et tôt ou tard nous serions trop nombreux pour une seule planète.

Tom":27t2e3sl a dit:
D'un autre côté je refuse qu'on m'ôte le bonheur d'avoir un enfant, de m'accomplir entièrement en tant qu'être humain.
Merci pour la perche.
A ce sujet voici ce que dit l'auteur du livre :
Nous n’avons donc qu’un ennemi : notre prolificité. Doublé d’une tare : une redoutable iniquité au nom d’un irrespect congénital.
Ce que tu dis là est l'obstacle majeur à un quelconque changement sur cette terre ...
Chacun regarde son bonheur passager ... chacun ses intérêts, ses priorités, tout ça dépend de votre perception de la vie (hélas)
Pour éviter de confronter les multiples sources de bonheur de tout un chacun, le plus simple est d'agir en fonction des besoins et pas des envies.
Encore une fois, je sent une peur, mais laquelle ?
Décroissance démographique ne veut pas dire 0 procréation, mais ralentissement et contrôle de celle-ci.
 
shadowcat":2d0bsvew a dit:
Soyons réaliste deux secondes et laissons de côté les affects pour plus de pragmatisme ... La dénalité ne fera qu'amplifier les problemes économiques et sociaux déjà existant ... Toute l'économie et toute la structure sociale des pays "développés" mais aussi des pays les plus pauvres reposent sur la natalité ...
Prôner le dénatalisme c'est vouloir provoquer plus vite la déliquescence des liens économiques et sociaux déjà fragiles ...
En outre, par exemple chez nous, qui va s'occuper de nos vieux s'il n'y a plus de jeunes ? (aussi bien au sens propre (pour changer les couches) comme au figuré (pour payer les retraites) ?
Une classe creuse ou "une pose" comme le propose Soya est un suicide social et économique ...
Le baby Crash d'après 1978 en est la marque la plus prégnante ...
Oulàlà ...
Essayes-tu de défendre le système social et économique actuel (source de tous nos problèmes) ?
De plus tu dis bien que ce système des pays "développés" est basé sur la natalité, saches que c'est le cas que des pays qui fonctionnent par le système de répartition (cas dans bon nombre de pays Européens et des pays "social-communistes" comme la Chine) mais aux USA c'est chacun paye sa retraite le système repose sur le financier (fond de pension) comme bon nombre d'autres pays (majorité) ...
Tu défends donc ce système des pays "riches Européens" alors que 2 post plus bas tu crachais justement sur cette pensée occidentale :
La bonne pensée occidentale ... Salops de pauvres !
Il faut savoir ce que tu veux ...
De plus dans ces systèmes que tu sembles vouloir défendre, il y a 2 catégories (salarié et non salarié) et saches que le non salarié paye sa propre retraite.
Bref, tu me donnes l'impression de ne pas trop connaître la leçon pour pouvoir "défendre" tes idées, ton point de vue est très salarié Franco Français limite Européen et encore ... car là aussi la tendance est au chacun pour soi car le système de répartition ne suffit plus pas par manque de personnes pour combler le baby boom mais par le taux de chômage élevé et de salaires trop bas (et ça c'est le marché qui le veut !)

Donc la fragilité déjà existante des liens économiques et sociaux ne s'agrandira pas avec une politique de décroissance de la natalité, enfin oui mais non car ce phénomène accompagné par la décroissance économique nous OBLIGERAIT au changement du système économique actuel.
L'important n'est pas d'entretenir coûte que coûte un système pourri qui fait de nous des esclaves mais de le changer.
En devenant décroissants (natalité et consommation), VG*, écolos et tout ce qui est à notre portée, nous créerons les conditions pour un changement.

Shadowcat, tu sembles réfuter cette idée par "pragmatisme économique", je pense que la lecture de ce bouquin t'apporterai plus de précisions surtout je suppose sur les chapitres : Un mot sur le darwinisme social et Imaginons un autre monde



Le changement est possible, il suffit de le vouloir et de s'y atteler.
 
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