Pourquoi je n'arrive pas à avoir un mode de vie végane

J'ai passé trois heures à réfléchir à la place de ce sujet et j'ai finalement cliqué au hasard.

Je ne veux pas écrire ici un plaidoyer visant à prouver qu'il est absolument impossible d'être végane. Au contraire, mon but est de montrer les difficultés que je rencontre à passer d'un mode de vie végétarien à un mode de vie végane et pourquoi je n'y suis pas (encore) arrivé, dans le but de recevoir des conseils / aides pour passer le cap et, accessoirement, pour avoir une communication de promotion du véganisme plus efficace car ayant pris en compte les difficultés "réelles" qu'on peut rencontrer quand on cherche à sauter le pas.

Pour le contexte, je suis végétarienne depuis un peu plus de deux ans, vivant avec une personne omnivore et n'ayant plus aucune personne végétarienne dans mon entourage direct (ce n'était pas le cas quand j'ai commencé mon végétarisme). Je suis devenue "flexi" pour l'environnement/les humains/les sous, et une fois que je ne mangeais de la viande plus qu'une fois par semaine, j'ai pu avoir le courage de regarder Earthlings et j'ai donc décidé d'arrêter la viande et le poisson définitivement pour les animaux. Très rapidement, (merci vegeweb ) j'ai eu conscience que le végétarisme n'avait pas de cohérence morale et que je "devrai" passer au véganisme.

Comme "stratégie de conversion", je ne lis plus que des blogs de cuisine végétalienne et vais faire mes courses au maximum dans des magasins bios plutôt qu'au supermarché.

Ma première difficulté est qu'autant la viande et le poisson me dégoûtent dans 98% des cas, autant les autres sous-produits animaux me donnent envie. Je commence à être dégoûtée par les immenses rayons de crème fraîche/beurre/yaourts (je ne mange que des yaourts végétaux), mais d'autres me font terriblement envie et c'est encore un effort conscient que je fais pour les éviter, quand j'y arrive.

La seconde, c'est que comme c'est un effort conscient, j'arrive plus ou moins bien à éviter les fromages (seul produit animal "presque brut" qu'il m'arrive d'acheter), c'est très, très difficile pour moi d'aller regarder toutes les boîtes de céréales pour savoir lesquelles contiennent des protéines de lait ou du miel. Quasiment tous les produits animaux que je consomme viennent de produits tout préparés, parce que j'arrive pas encore à m'organiser pour pouvoir faire toute la cuisine moi-même.

La troisième, et c'est le coeur du problème, c'est que si j'achète des plats préparés, c'est aussi pour faire plaisir à mon +1. Quand on fait les courses ensemble, je sais (je m'imagine que ?) il est frustré de ne pas acheter de charcutailles ou autre, alors une fois passé le rayon viande (où je sais que je le prive), le rayon surgelés (idem), le rayon laitages (où je le prive et je me prive moi-même), quand on arrive au rayon chocolat et qu'il me propose une tablette, je n'ai plus d'énergie/volonté pour dire "non, je préférerais une au chocolat noir". Pareil quand on mange entre amis, j'ai tendance à me "sacrifier" en ne proposant pas de remplacer le lait par du lait de soja ou autre dans une recette, pour ne pas "imposer mes idées aux autres" (et aussi pour ne pas être "the crazy vegan", étant déjà LaFemme, LaGrosse, LaGauchère, LaBi, bref LAnormale alors que je voudrais être LaNormale.

Avec ceci arrive la quatrième raison : dans mes cercles sociaux (amis et collègues et amoureux et...), on va souvent au restaurant. Je SAIS que j'impose mon végétarisme et que je les "prive" d'aller dans des restos avec 0 option végé, et je sais que régulièrement je me tape l'explication "je vais être chiante mais...". Dans ce contexte, où dans le resto je n'ai qu'une salade de chèvre comme option, je n'arrive pas à demander "juste une laitue en entrée, des pommes de terre en plat et pas de dessert". J'ai pendant un temps cru qu'il me serait possible d'avoir un mode de vie végétalien sauf tolérance resto, mais le fromage mangé au resto un jour rend d'autant plus dur (et bizarre ?) le refus d'en acheter le lendemain.

Voila, j'espère que mon post n'était pas trop bizarre

Hello,

C'est tout à ton honneur de demander de l'aide pour résoudre ces soucis.

Pour le +1 je n'ai pas trop de solution, à part le laisser acheter ce qui lui plait et ne pas le manger toi-même. Mais peut-être que ça te frustre de voir du fromage dans le frigo ?

Par contre pour tous les produits type céréales, biscuits ... tu peux nous faire une listes de ceux dont tu as l'habitude et on essayera de te trouver des équivalents véganes.

Concernant les restau, je n'hésite pas à demander un assortiments de tous les accompagnements qu'ils ont. Je n'ai jamais eu de refus et le plus souvent j'ai le droit à une grande assiette riz (les pâtes sont souvent aux oeufs) avec plein de légumes (dont souvent des lentilles). Et dans le pire des cas, des friiiiiiites ! Et il'y a presque tout le temps une salade de fruits sur la carte des dessert.

Mais je pense que quoiqu'on te dise, cela ne viendra pas avec des techniques. Pour ne pas être frustrée, je pense qu'il faut "voir" la souffrance à travers les produits animaux. La vidéo à la fin du discours de Yourofsky est très bien pour ça. Peut-être te la repasser en boucle quand tu sens une baisse de régime ...


Et les gauchers, c'est les meilleurs ! Surtout les gauchères d'ailleurs !

J'apprécie beaucoup ton message Léna, d'autant plus que je m'y retrouve en partie. C'était pour dire ça, si si.

C'est paradoxal, mais ça me fait plaisir ton message, parce que je m'y retrouve en grande partie, entre autre pour le compagnon omni et pour les concessions sociales...

Par contre, il y a une partie de ton message qui m'a rendue triste :

étant déjà LaFemme, LaGrosse, LaGauchère, LaBi, bref LAnormale alors que je voudrais être LaNormale.

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Tu n'aurais pas hasard un léger problème de confiance en toi ?

Si ça peut te rassurer :
1. la normalité ça ne veut rien dire, tout est question de référentiel.
2. la normalité, c'est chiant. C'est nos différences qui nous rendent intéressants.

y a surement aussi des points 3, 4, 5,... mais mon esprit commence à être embrumé de sommeil, donc si d'autres personnes voulaient bien m'aider, ça serait cool. Merci.

C'est pas forcément un pb de confiance en soi, ça peut être aussi que vivre 24h/24, 7j/7 à contre-courant de tout le monde, c'est parfois fatigant, et que se sentir "normal" de temps en temps, ça fait du bien, ça repose.

Ah, j'ai les même problèmes pour franchir le pas végan. La difficulté c'est de se trouver des routines vegan, des magasins habituels dans lesquels on sait que ça sera pas trop cher, et qu'on pourra se faire plaisir, etc. Après, pour se "priver" de produits laitiers, c'est moins problématique à mon avis : il y a d'abord le plaisir immense de se sentir lavé d'une tache sur la conscience, et puis bon, les goûts alimentaires, on peut les changer du tout au tout en quelques mois d'un régime différent, c'est ce que j'ai découvert en devenant végétarien.
Pour les exceptions, j'entends beaucoup de végétaliens en parler (anniversaires, restos, etc). Je trouve ça bizarre : quand on a changé ses goûts de manière à être végétarien, on ne se "permet" pas un steack à chaque anniversaire, si ?

amis végétaliens c' est tout a votre honneur !
Perso, je pense que l'on cotionne de toute façon tous un ensemble.
Si l'on voullait pousser les choses jusqu' au bout on ne devrait même pas acheter dans les magasins Bio (car indirectement ils cotionnent l' abatage des animaux...mangez la viande, la charcutaï bio !!)...Ces mêmes personnes vous disent - ma maison est écologique...et vous avez juste a côté le saucisson qui traîne sur la table et un canapé en cuir flambant neuf !!
On ne devrait pas faire ceci, cela..certes demain je décide de ne pas cotionner l' énergie nucléaire..donc j' arrête mes connexions (cette même énergie cause des dégats sur l' ensemble de l' environnememnt mondial ...humains, animal, végétal, minéral...
On ne peut pas non plus mener tous les combats en même temps, on s' adapte le mieux possible et avec les moyens dont nous disposons.

Je dois dire aussi et surtout que je n' ai pas envie de vivre les contraintes d' une alimentation végétalienne ! Je mène déja suffisamment bien des combats ... alors


Néanmoins j' admire la démarche des végétaliens. cordialement
(je découvre depuis peu ce site, il est intéressant, ça tombe bien j'ai quelques jours de congés en ce moment ! )

Je préfère vivre la « contrainte » de ne plus manger de gâteaux dans les restau et de passer pour un chieur quand je suis invité que de cautionner la production d'oeufs avec toutes ses atrocités dont le broyage de la moitié des poussins éclos (les mâles) et la production de produits laitiers avec le retrait du veau de sa mère et toutes les conditions atroces d'élevage/production. Mon petit inconfort est d'un coup d'une grande facilité à vivre.
Et c'est un combat qui me demande pas plus de temps qu'un combat végétarien, soit dit en passant.

Hello !

Je vais essayer de me mettre à votre place, car perso, je ne trouve pas ça du tout contraignant ^^', aussi parce-que je consomme peu de produits industriels, genre rarement de céréales et je ne vais jamais au restaurant.
Aussi parce que mon entourage est 3/4 végé.
J'habite une ville de 5000 habitants accolée à une ville anti-végé de 60000 habitants.
La fois où je suis allée au restaurant il y a un an et demi, il y avait une pizza végétarienne sur la carte, j'ai veillé à ce qu'elle soit sans produits animaux.

Si vous aimez la lecture, niveau éthique, il y a ceci qui peut aider :
http://fr.abolitionistapproach.com/
http://www.lait-vache.info/
http://spiritcompassion.blogspot.com/20 ... vules.html
http://dl.dropbox.com/u/7998417/vegane_02.pdf

Pour les céréales :
http://manger.vegan.fr/categories.php?cat_id=33
Les gâteaux :
http://manger.vegan.fr/categories.php?cat_id=13
Le site référence énormément de produits vegan et un certain pourcentage des produits se trouve en supermarché.
Sinon, si vous avez un Intermarché près de chez vous, ben celui près de chez moi, il y a un rayon bio, et les produits préparés Jardin Bio, Bjorg, Céréal Bio sont pour pas mal vegan.
Je pense qu'il y a un rayon diététique ou bio dans pas mal d'enseignes, même le petit casino du coin.
Il y a aussi http://manger.vegan.fr/details.php?imag ... ode=search qui serait vegan.

Après, les industriels s'amusent des fois à changer les compositions et mettre des produits animaux, donc à vérifier.

Pour du chocolat blanc ou au lait de riz, faudra passer par le net genre UnMondeVegan.
Sinon, il y a ce chocolat, cher par contre (3 euros 20 dans mon magasin bio), qui a un goût de "lait" :
http://www.eco-sapiens.com/images/produ ... 126216.jpg
en magasin bio.
A côté de ça, en supermarché, il y a du chocolat noir bio à environ 99 centimes :
http://manger.vegan.fr/details.php?imag ... ode=search

Les restaurants :
http://www.restovege.fr/

Restaurants et magasins bio à Lyon :
http://www.vegetarisme.info/vegetarien230.html
Restaurants et magasins bio à Toulouse :
http://www.vegetarisme.info/vegetarien199.html

A Lena : pourquoi ne pas proposer une sortie resto dans ton entourage dans un des restos au dessus ?

Pour se sentir moins seule, l'idée est aussi d'organiser des sorties entre végés/vegan. Pour ça, il y a le forum Végéweb et sinon, le site OVS :
http://www.onvasortir.com/

Salut Lena,

Comme d'autres, je me reconnais dans ton message!
Alors, pas du côté boyfriend omni, parce que malheureusement/heureusement, je suis seule (mais quand j'y réfléchi, avec mon ex, je n'avais aucun soucis, il a été très curieux de découvrir la cuisine végé). Pas de soucis du côté des restos, mais je n'y vais pas si souvent que ça, et mes amis sont très végé-friendly!

Mais par contre, je me reconnais complètement sur le fait que certains sous-produits animaux me font encore envie. Autant devenir végé ne m'a posé aucun problème, et je n'ai pas eu l'impression de devoir réapprendre à manger, autant, j'ai l'impression qu'être vegan implique un peu plus de "réeducation du palais", et j'ai du mal à me dire que si j'étais vegan, je devrais me "priver". Je dis ça très mal, je suis désoléee, les vegans qui me lisent doivent avoir les cheveux qui se dressent sur la tête... Bien sur, je suis consciente que le fromage est une ignominie, mais je n'arrive pas à franchir le pas de m'en passer (je suis assidument le post qui en parle).
C'est pourquoi je n'ai pas décidé d'être vegan, mais j'y tends de plus en plus à la maison. Je végétalise mes recettes au maximum. Par contre, en "société", je ne suis que végétarienne. Ca ne me pose pas de problèmes de culpabilité interne car pour moi même, je ne suis que végétarienne, donc, je ne renie pas mon veganisme en société (je sais pas si c'est clair...)

Donc, Lena, je n'ai pas de solutions, sauf peut-être de ne pas te mettre trop de pression... Chacun va à son rythme, fait comme il peut. Tu as déjà franchis un grand pas en étant végé (ça fait pas si longtemps que ça!), mais ne te mets pas la pression à vouloir rentrer à tous prix et rapidement et sans en dépasser dans la case vegan!
Parce que là, ça a l'air d'une torture mentale... Entre culpabilité de trop en faire d'un côté, et de ne pas en faire assez de l'autre...

Bref, pour conclure, Lena, nous vivons dans la même ville, n'hésite pas à me contacter par mp si tu veux qu'on aille se faire un p'tit resto végé!!! (on s'était croisées quand je bossais chez Lush)

Mon conseil c'est de ne pas se prendre la tête. Mais d'essayer d'être honnête : une exception (fromage de chèvre au resto) n'en excuse pas une autre (fromage à la maison).

Après il faut penser aux animaux. Se demander ci nos petits problèmes sociaux ne sont pas dérisoires par rapport à ce qu'ils vivent, eux. Enfin, il faut apprendre à se détacher du regard des autres et oser affirmer sa fierté de ne pas vouloir participer aux meurtres et à l'esclavage des animaux.

Si l'on voullait pousser les choses jusqu' au bout on ne devrait même pas acheter dans les magasins Bio (car indirectement ils cotionnent l' abatage des animaux...mangez la viande, la charcutaï bio !!)

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Ou alors, on pourrait se dire qu'il faut acheter un maximum de produits non issus de l'exploitation animale pour montrer le poids économique des aliments végétaux.

Pour ma part, pas de difficultés à être vegan, à part bien entendu, la connerie de certains.

Bonsoir Léna,
Plusieurs choses me viennent à l'esprit.
Il est sans doute plus simple d'être vegan en fonction du lieu géographique où on vit, je pense aux relations sociales, sorties restos.
Tu penses priver ton ami, je pense qu'il est libre de dire non si il le veut vraiment. Penser que tu es la ch***se de service lors de sorties est un peu trop négatif. Bon, tu le ressens comme ça mais c'est pas non plus comme si vous mangiez tous les jours dehors et qu'à chaque fois les autres devaient accepter d'aller manger dans un établissement de ton choix vg friendly.
Tu n'imposes rien mets-toi ça bien dans la tête si je peux me permettre, tu es végéta*ienne et tu es aussi plein d'autres choses... et il n'y a pas que la bouffe dans le vie !
Ce qui m'interpelle, et ce n'est pas une critique je te rassure, c'est comme si le véganisme était une contrainte
Ceci étant je pense que tu as besoin de temps encore, peu importe combien chacun(e) fait son chemin, il n'y pas de règles.
Peut-être aussi penser d'avantage à ce que tu veux TOI et pas à ce que les autres peuvent penser. Si ton épanouissement personnel dépend de ce choix tu arriveras à voir le côté positif bien plus qu'aujourd'hui je crois.
Pour le côté "pratique", la lecture des ingrédients, tout ça, devient un automatisme tellement naturel qu'on finit par devenir super performant ça peut être une source d'amusement aussi
De toute façon en magasin bio, une fois que tu as tes habitudes rapport aux produits que tu utilises, il y a très peu de chances que tu ais de mauvaises surprises.
Tu as bien sûr toujours la possibilité de commander chez UMV et là pas de prises de tête, c'est vegan d'office.
Cela peut être un bon compromis pour toi dans un premier temps ou simplement histoire de tester des produits qu'on ne trouve pas en magasin, tu pourrais même surprendre ton ami ou tes invités à l'occasion.
Je t'encourage à prendre les choses avec plus de "zénitude"

Bonjour Léna,
Je suis rapidement passée de végétarienne à végétalienne en ce début d'année. Je suis pleine de bonne volonté, mais ça n'est pas toujours facile. Déjà parce que je n'oblige pas ma famille à manger comme moi même si c'est principalement moi qui cuisine : s'ils veulent rajouter jambon, lait ou autres dans leur alimentation, ils le font eux-mêmes mais je n'y participe pas et n'en mange pas.
En ce qui concerne les achats de produits végans, je tâtonne mais apprends rapidement à m'y reconnaître dans les compositions d'aliments, ça devient un bon réflexe. Surtout que j'achète principalement des produits frais ou en vrac, pour ça au moins il n'y a pas de prise de tête. J'ai même trouvé une bonne marque de bière qui n'est pas filtrée à la gélatine !
Le seul gros problème que je peux encore rencontrer, c'est la sortie au restau. Dans les restaus asiatiques, la pizzeria près de chez moi (pizzas maison géniales), j'arrive à trouver de quoi manger végétalien sans aucun problème et les restaurateurs ont l'esprit ouvert. Dès qu'on arrive à la cuisine française, ce n'est plus pareil.
Alors je me suis dit que je me permettrais quelques écarts avec mon amoureux parce qu'après tout, lui a aussi fait des concessions envers moi. Si je peux bidouiller avec la carte et m'en tirer en mangeant végétalien, je le fais ! Si je dois, deux fois par an, manger un bout de fromage que je ne pourrai pas trier dans l'assiette ou quelque chose du même genre, ma foi, je ferai avec.
Par contre, je n'estime pas que je suis chiante parce que je ne veux pas manger tel ou tel aliment, mais j'estime que les restaus sont chiants de ne pas nous proposer plus de choix !

D'accord avec toi, Iza : les restos sont parfois pas malins. Ils ont pas toujours conscience qu'ils s'attireraient des clients en proposant des plats végé. Un groupe de clients dans lequel y a 1 végétarien va en tenir compte pour son choix, et ça pourra être un critère déterminant. Peut-être qu'il faudrait leur dire...
Pour l'entourage et l'avis familial, comme le dit ce cher Jean-Jacques, le sens du ridicule est le principal ennemi de la vertu ^^

Personnellement ce n' est pas au niveau relationnel famillial, social, ou encore professionnel, que ça me gène.
Je n'ai tout simplement pas envie de me passer des oeufs de mes "poulettes" ainsi que du fromage de "chèvre par exemple".
Il faut tout de même savoir qu' il éxiste (certes c' est encore rare) des gens qui élèvent des animaux et qui utilisent leur lait, leur oeufs, mais aussi "chose importante" ses éleveurs assument la vieillesse des ces animaux. Petite précision néanmoins, ce sont des personnes que je connais (elles sont d' ailleurs végétariennes).

Comme quoi y a de l' espoir pour accorder dans l' avenir le droit de consommer des produits laitiers et des oeufs sans se sentir coupable de participer indirectement a la tueries de ces espèces.
Mais je vous accorde le fait qu' encore aujourd'hui ce n' est pas une généralité !

Il faut tout de même savoir qu' il éxiste (certes c' est encore rare) des gens qui élèvent des animaux et qui utilisent leur lait, leur oeufs, mais aussi "chose importante" ses éleveurs assument la vieillesse des ces animaux.

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Je connais quelques personnes qui font ça, mais JAMAIS je n'ai vu autant de mâles que de femelles dans ces "petits élevages respectueux". On ne garde que les femelles, parce que ce sont elles qui assurent la production, et un ou deux mâles pour la reproduction. Les autres sont tués, ou vendus.

bonsoir IV,
Ah ! par contre ceux que je connais ont je dois dire quelques bon moyens (petite aisance financière et du terrain) alors ça aide beaucoup. Par conséquent ce sont des petits éleveurs pas trés intéressés par la productivité. Les mâles ont donc leur place et sont traité aussi bien que ces dames 'dites productrices'( Par contre ça oblige a créer plusieurs secteurs afin d' éviter les rivalités entre mâles).
Il y a donc de la place libre en priorité a l' amour pour ces animaux, puisque les ressources financières leur viennent par d' autres moyens.
Ceci fait peut-être toute la différence aussi !

Cela reste donc un produit élitiste.

Et quand bien même, ces animaux là ne sont pas libres.