Pourquoi les végés veulent-ils que tout le monde devienne végé?

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Foxy Fox":1am80rrs a dit:
ça, c'est dans l'idée.

Après, si on l'applique, quand on voit déjà le nombre de problèmes qu'il y a avec un pouvoir et une "justice" en place, on se dit quand même que ça va peut être une pointe dégénérer en cas d'anarchie (vu que l'homme sait trèèèèèès bien se retenir et respecte les autres tout naturellement, ahah. Oui, c'est ironique).
C'est gentil de critiquer une idéologie qui est écrasée depuis longtemps en disant "si on l'applique ...". Tu peux regarder un peu ce qui s'est passé pendant la commune ou la guerre d'Espagne, ça avait l'air mieux que ce qu'on nous sert actuellement.
 
Foxy bonjour
Nicollas a, au moins en partie, raison. On constate que le pouvoir totalitaire noblesse/religion est passé aux mains de la bourgeoisie commerciale et de la "science". Ce n'est donc qu'un déplacement dans la forme et non le fond (les politiques ne sont que des marionnettes entre les mains de ces derniers).
 
Nicollas":1be3gm4h a dit:
Foxy Fox":1be3gm4h a dit:
ça, c'est dans l'idée.

Après, si on l'applique, quand on voit déjà le nombre de problèmes qu'il y a avec un pouvoir et une "justice" en place, on se dit quand même que ça va peut être une pointe dégénérer en cas d'anarchie (vu que l'homme sait trèèèèèès bien se retenir et respecte les autres tout naturellement, ahah. Oui, c'est ironique).
C'est gentil de critiquer une idéologie qui est écrasée depuis longtemps en disant "si on l'applique ...". Tu peux regarder un peu ce qui s'est passé pendant la commune ou la guerre d'Espagne, ça avait l'air mieux que ce qu'on nous sert actuellement.
T'inquiètes, je connais le principe, ayant eu une connaissance anarchiste.

Mais le truc, c'est qu'il s'agit de considérer dés le départ que l'homme sait se gérer par lui même et est capable naturellement de se retenir des actions qu'il sait négatives pour l'autre. Donc, l'homme doit savoir ne pas faire d'actions qu'il sait comme étant "mauvaises" puisque si on instaure une justice, on instaure un pouvoir (et donc une régence).

Et comme je le disais, pour l'instant, quand on voit que l'humanité a du mal à se contrôler, même les pays "civilisés", je continue à penser que l'anarchie ne peut marcher qu'à petite échelle (et encore, ça dépend avec qui) mais qu'à un niveau national, ça serait tout de même un problème monstre. Pour le moment ou non, si on part du principe que l'homme peut évoluer (enfin, vu le niveau de sonnerie globale, je doute :><:), l'anarchie n'est que peu applicable.
 
IV":jhds04y3 a dit:
Sujet libre .

A vous!
'tain tu te fais pas chier quand même... :p

akkana":jhds04y3 a dit:
Tous les végés ne veulent pas que le monde soit végé... Malheureusement on est encore trop conditionnés par rapport au fait qu'on est une minorité donc c'est déjà bien quand on nous tolère, on se fait déjà traiter d'extrémisme et de propagande rien qu'en étant nous-mêmes vg sans rien dire aux autres, et surtout cette notion de "liberté individuelle" qu'on nous sort à toutes les sauces, argument préféré des omnis, et repris par pas mal de vg... avec la "tolérance" bien sûr... Ou comment justifier tout et n'importe quoi en utilisant des concepts que personne ne va contredire.

Un végé qui défend la liberté des omnis à bouffer de la viande, pour moi c'est quelqu'un qui n'a pas encore compris ou est le problème, ou qui ne veut pas, parce que c'est quand même plus simple d'être le gentil vg tolérant que le méchant vg qui voudrait abolir l'esclavage, la torture et le meurtre et priver ainsi les autres de leur plaisir personnel.

Pourquoi vouloir que tout le monde soit vg? Tout simplement parce que le respect du droit de vivre tranquillement devrait être universel, parce qu'on ne peut pas dire "je ne tue pas car je trouve cela mal" mais accepter que d'autres tuent.
Manger ou non de la viande, ce n'est pas un choix personnel, ce n'est pas se marier ou non, vouloir faire tel boulot ou tel autre. Manger de la viande, c'est s'approprier un droit de vie ou de mort sur un autre être sensible, c'est se sentir supérieur et se donner des droits sur cet autre être, c'est causer la souffrance chez de nombreux animaux humains et non-humains. Donc non, on ne peut pas justifier ça par la liberté individuelle de faire ses choix et mener sa vie comme on l'entend. Nos droits s'arrêtent à partir du moment où on fait du mal à autrui.

D'ailleurs tout le monde est d'accord avec cela quand il s'agit uniquement d'humains, on est tous d'accord pour interdire le meurtre d'humains et vouloir que tout le monde soit d'accord avec cela. On est tous d'accord pour interdire le viol d'humains, la torture d'humains, l'esclavage d'humains, etc... Mais dès qu'il s'agit d'autres animaux, alors là il faudrait l'autoriser sous prétexte de tolérance des libertés individuelles des autres... (C'est cela qui me fait dire que les vg défendant le droit des omnis à manger de la viande sont encore dans une logique omni).

Dire: "Je ne mange pas de viande car je suis contre pour des raisons éthiques, mais les autres ont le droit de le faire car c'est leur vie privée, et c'est à eux de réfléchir et prendre la décision" c'est exactement pareil que de dire "Je ne viole pas mon gamin car je suis contre pour des raisons éthiques, mais les autres ont le droit de violer les leurs car leur vie privée, et c'est à eux de réfléchir et de prendre leur décision". Pareil que de dire qu'on ne tape pas sa femme parce qu'on est contre la violence conjugale, mais que les autres peuvent le faire s'ils le veulent. Soyons tolérants voyons.

Donc non, la consommation d'animaux n'a rien d'une décision personnelle, elle implique la souffrance et la mort d'autres êtres qui n'ont rien demandé. Par conséquent on ne peut pas l'autoriser.
Tout à fait d'accord avec toi.
 
Celestia":2n5j1qbv a dit:
Sans législation, donc domination, les gens se lâcheraient volontier (viols, meurtres, tortures...).
En plus, beaucoup de choses nécessaires sont une forme de domination "positive" : l'éducation et la justice notamment.
Une chose est sûr, sous l'emprise des diverses dominations, les gens peuvent être barbares. Sans aucune domination, qui a essayé ? Où trouver la réponse ? Tous ce que tu peux connaitre sur la nature humaine, c'est en toi que tu peux le trouver, nul part ailleurs. Sans domination irais-tu violer, tuer, torturer ? Pose toi la question sérieusement, et trouve la réponse.
Qu'est-ce que se libérer ? Tu t'es déjà réellement poser la question dans le but de la résoudre ? as-tu progressé vers la résolution ? Es-tu consciente de l'ampleur des dominations dont tu es victime, au point ou ta pensée la plupart du temps ne t'appartient même pas ?

Qu'y a-t-il de positif dans l'éducation actuelle ? d'apprendre que la hiérarchie et le pouvoir sont inévitables, que le monde est une compétition, qu'il y a les perdants et les gagnants et que si tu veut faire partie des gagnants il faut te conformer, en d'autres termes renoncer à ta propre personne au profit d'une norme... et écraser les autres. N'est-il pas possible d'éduquer à l'accomplissement de soi-même dans la société et non plus à l'accomplissement de la société en soi-même ?

Celestia":2n5j1qbv a dit:
Quel utopie as-tu en tête en fait ? Plutôt le style liberté totale de l'individu ou encadrement modéré ?
Je n'ai pas d'utopie en tête. Et oui je suis pour une liberté totale idéalement, je l'ai dit quelques messages plus haut déjà, c'est d'après moi une condition nécessaire à une vie en paix.
 
En fait, quand j'y pense, on parle beaucoup de pouvoirs et souveraineté...

Mais, au final, la domination n'est-elle pas spécifique à l'être humain? Quand on regarde que certains dominent les femmes par simple plaisirs (à travers "l'esclavage" féminin de la mode, des gosses, de la vaisselle qu'elle seule doit faire, etc, le viol, ou le simple fait de considérer une femme comme des objets), les animaux (ce ne sont que des bêtes), les autres humains (pour les homosexuels c'est flagrants, certains ne les considèrent pas comme nous, donc inférieurs; les personnes de couleurs, de croyances différentes, etc), on se rend compte qu'il y a tout de même le désir de dominer l'autre.

La construction d'un état basé sur la domination d'un "couple dominant" (bien que ça soit surtout le "mâle dominant" chez les humains) remontent tout de même à l'époque des hommes des cavernes, qui dominaient les femmes et faisaient des guerres de clans. Dans l'histoire, cette domination s'est toujours renforcé, avec les clans et leur chefs, puis les empires et leur souverain, l'ordre religieux et l'empereur germains, les rois, un simulâcre de démocratie, un autre empereur bien connus, etc...


Pour prendre un seul exemple, il suffit de voir la démocratie, qui se veut comme étant la suppression d'une souveraineté d'un individu pour une souveraineté populaire. Pourtant, nous en revenons à une souveraineté qui contrôle le peuple afin de pouvoir le régir et "faire marcher le pays" (normalement) en prélevant de l'argent, faisant des lois, stimulant l'économie, etc.



Donc, au final, on en revient à une affirmation de Rousseau que je tourne en question: "L'homme est-il bon de nature, où est-ce la société (ici le système de pouvoir) qui le pourrit?"

Personnellement, le bon sauvage, je n'y croit pas...
(Au fait, on s'éloignerait pas un peu du sujet là?)
 
Barbux bonjour
N'est-il pas possible d'éduquer à l'accomplissement de soi-même dans la société et non plus à l'accomplissement de la société en soi-même ?
+2
Notre société actuelle est basée sur la compétition où le plus fort, le plus rusé, le plus diplomé, le plus conformé est reconnu par celle-ci et l'on en voit les résultats.
 
Foxy Fox":hm10rwtt a dit:
En fait, quand j'y pense, on parle beaucoup de pouvoirs et souveraineté...
Mais, au final, la domination n'est-elle pas spécifique à l'être humain?
Je pense qu'on peut en trouver des exemples chez d'autre animaux, mais il est sûr que seul l'humain l'a élevé au rang "d'art".

Donc, au final, on en revient à une affirmation de Rousseau que je tourne en question: "L'homme est-il bon de nature, où est-ce la société (ici le système de pouvoir) qui le pourrit?"
Y'a un problème dans ta citation, la question est absurde ;) c'est pas plutôt "L'homme est-il mauvais de nature, ou est-ce la société (ici le système de pouvoir) qui le pourrit?" ?

Quoi qu'il en soit, je ne pense pas que l'on puisse dissocier comme ça l'homme et la société. Après tout c'est l'homme qui construit la société et si c'est la société qui le pourrit ça veux dire qu'il se pourrit lui-même. Mais pourquoi aussi se raccrocher à une nature sauvage ? Enfin d'un côté comme de l'autre (que l'on préconise ou non un pouvoir nécessaire) on se justifie par une fatalité : l'humain est mauvais, ou l'humain est bon. Sommes-nous vraiment aussi statiques que ça ? n'a t-on pas la possibilité d'évoluer ?
 
Foxy Fox":1u1ehx8a a dit:
La construction d'un état basé sur la domination d'un "couple dominant" (bien que ça soit surtout le "mâle dominant" chez les humains) remontent tout de même à l'époque des hommes des cavernes, qui dominaient les femmes et faisaient des guerres de clans.
Je te conseille de te renseigner sur les peuples primitifs, tu y trouveras un exemple de société anarchiste et égalitaire, où en règle générale les femmes ne sont pas dominées par les hommes. Il n'y a d'ailleurs pas plus de "couple dominant" que de mâle dominant.

Sur l'anarchie, le pouvoir et les sociétés primitives : http://1libertaire.free.fr/Clastres01.html
 
Barbux, je partage complètement ce que tu dis dans ce sujet (enfin, tu le sais, mais j'avais envie de le dire, et même de te faire un grooos bisou !)


Pour arriver sur ce qui a été dis en dernier dans ce sujet : je pense qu'il faut absolument sortir des clivages bon/mauvais. C'est complètement absurde (dans la définition même du terme) que de mettre des valeurs humaines sur ce genre de sujet, et souvent sur toute sorte de sujet.
Je pense sincèrement qu'il n'y a rien de mal ou de bien, fondamentalement. Au plus, et sans réduire le sens de ce terme, je pense qu'il y a des actions face auxquelles je dis : C'est dommage.
Dommage, parce que c'est une occasion de réflexion et d'évolution manquée, et que je le ressens comme triste.
Je pense que l'être humain n'est ni bon, ni mauvais, et que quelque part, ce n'est pas la question.
S'il devait il y avoir une question sur ce sujet, je pense que la plus appropriée serait : dans quelle mesure l'être humain est-il évolué ? et à l'échelle de l'individu ?
Attention, il n'y a pas de jugement de valeur dans le fait de dire : aparemment, Untel est plus évolué que Untel : est-ce qu'il y a une jugement de valeur dans le fait de dire : Untel est en primaire, et Untel est au lycée ?

Bref, ceci est ma simple réflexion, basée sur mes sentiments et constatations personnels. :)
 
Pas tout a fait d'accord avec toi.

nasha":3f9jpy53 a dit:
S'il devait il y avoir une question sur ce sujet, je pense que la plus appropriée serait : dans quelle mesure l'être humain est-il évolué ? et à l'échelle de l'individu ? Attention, il n'y a pas de jugement de valeur dans le fait de dire : aparemment, Untel est plus évolué que Untel
Mouais, pas convaincu qu'on ai besoin de comparaisons entre les individus. C'est clair que l'on évolue de plusieurs manières, en temps qu'espèce, en temps que société, en temps qu'individu.
Mais on ne peut pas dire telle espèce est plus évoluée que celle là, par rapport à quoi ? y a t-il une échelle de référence pour mesurer l'évolution d'une espèce ? Toutes les espèces vivant actuellement sont au même stade d'évolution. Certaines on subit de nombreuses évolutions pour en arriver là alors que d'autres on été plus précoces et ont trouvée leur forme rapidement.

C'est certes un peu différent pour les individus, mais on ne peut pas mesurer l'évolution de quelqu'un sur une échelle extérieur à lui, je ne pense pas. Il est plus évolué qu'hier et moins que demain ; mais par rapport à son voisin, pas de comparaison possible, il n'ont pas le même cheminement évolutif et sur leur chemin ils en sont les deux au stade "maintenant" : ce qu'il ont trouvé jusqu'à aujourd'hui de mieux pour s'adapter à ce qu'ils savent de la réalité d'aujourd'hui.

Donc dans l'absolu je pense que l'on ne peut pas comparer... Sauf si l'on considère qu'il y a un but à toute évolution, alors on peut dire si quelqu'un est plus ou moins proche de ce but que quelqu'un d'autre (si leur évolution à tout les deux a ce but là, évidemment).

nasha":3f9jpy53 a dit:
est-ce qu'il y a une jugement de valeur dans le fait de dire : Untel est en primaire, et Untel est au lycée ?
S'ils ont le même age c'est très possible.
 
Foxy Fox":261hwrk0 a dit:
En fait, quand j'y pense, on parle beaucoup de pouvoirs et souveraineté...

Mais, au final, la domination n'est-elle pas spécifique à l'être humain? Quand on regarde que certains dominent les femmes par simple plaisirs (à travers "l'esclavage" féminin de la mode, des gosses, de la vaisselle qu'elle seule doit faire, etc, le viol, ou le simple fait de considérer une femme comme des objets), les animaux (ce ne sont que des bêtes), les autres humains (pour les homosexuels c'est flagrants, certains ne les considèrent pas comme nous, donc inférieurs; les personnes de couleurs, de croyances différentes, etc), on se rend compte qu'il y a tout de même le désir de dominer l'autre.

La construction d'un état basé sur la domination d'un "couple dominant" (bien que ça soit surtout le "mâle dominant" chez les humains) remontent tout de même à l'époque des hommes des cavernes, qui dominaient les femmes et faisaient des guerres de clans. Dans l'histoire, cette domination s'est toujours renforcé, avec les clans et leur chefs, puis les empires et leur souverain, l'ordre religieux et l'empereur germains, les rois, un simulâcre de démocratie, un autre empereur bien connus, etc...


Pour prendre un seul exemple, il suffit de voir la démocratie, qui se veut comme étant la suppression d'une souveraineté d'un individu pour une souveraineté populaire. Pourtant, nous en revenons à une souveraineté qui contrôle le peuple afin de pouvoir le régir et "faire marcher le pays" (normalement) en prélevant de l'argent, faisant des lois, stimulant l'économie, etc.



Donc, au final, on en revient à une affirmation de Rousseau que je tourne en question: "L'homme est-il bon de nature, où est-ce la société (ici le système de pouvoir) qui le pourrit?"

Personnellement, le bon sauvage, je n'y croit pas...
(Au fait, on s'éloignerait pas un peu du sujet là?)
La domination n'est absolument pas spécifique à l'espèce humaine humaine, bien au contraire. Quasiment toutes les espèces vivantes animales ont dans leurs sociétés des fondements de domination, c'est même grâce à cela qu'elles survivent. Que serait une meute de loups sans un dominant?

Les rapports de dominant-dominé ne sont pas quelque chose de néfaste dans la nature car il ne faut pas omettre qu'il y a aussi une notion de protection (je suis dominé mais je ne suis pas exclu, donc je suis protégé).

J'irais même plus loin en disant que l'homme n'a rien inventé: Les fleurs exercent une sorte d'élevage sur les insectes qui les pollinisent, les fourmis aussi font l'élevage des pucerons pour en extraire leur miellat, en échange elles les protègent des prédateurs, les lavent et les mettent à l'abri. Elles pratiquent même l'esclavage sous plusieurs formes.
 
Quand je voulais dire domination spécifique, j'entendais plus que c'était dans les "gênes" de l'être humain.

J'ai du mal à parler la langue de vous qu'employer.

(Comment ça ça marche pas de me faire passer pour une roumaine (private joke familial) adoptée? Zut alors...)
 
Barbux, je ne répondais pas spécialement à ton message, même si je l'ai lu et pris en compte.

Et là où je ne suis pas d'accord avec toi, c'est que tu dis bien que tu voudrais que chacun soit libre de ses choix, et en conscience avec lui-même, et que tu penses qu'il en découlerait comme une évidence qu'on respecterait tous les autres, les animaux, la vie.

Sauf que tu n'as aucune preuve de cela aurait cette conséquence(au contraire ce qu'on observe chez l'être humain actuellement pointerait plutôt vers l'inverse). Si une personne se sent totalement en harmonie avec elle-même et le monde, tout en continuant à exploiter les animaux, tu fais quoi? Tu ne dis rien parce qu'elle a trouvé sa liberté et que ce n'est pas à toi de vouloir pour elle? (Parce que si tu te relis, c'est ça que tu dis, tu ne "veux" rien pour les autres, tu ne "veux" pas qu'ils soient vg)

De plus, même si cette utopie était réalisable, il n'empêche que pour l'instant ce n'est pas le cas, et que ça prendrait longtemps à se mettre en place. Et pendant ce temps, ces personnes font de nouvelles victimes... On ne peut pas laisser les gens cheminer à leur rythme quand pendant ce temps leurs actes causent autant de souffrances.

Moi aussi j'aimerais que les gens prennent conscience par eux même de leurs actes, et sachent tout seuls agir dans le respect des droits des autres, qu'il n'y ait plus de haine, de supériorité, de sentiments destructeurs... Pour faire le lien avec l'anarchie dont certains viennent de parler, plus jeune j'ai beaucoup rêvé d'un monde où nous n'aurions pas besoin de lois, de gouvernement, car les gens seraient tous en capacité de respecter les autres, de se contrôler, de communiquer,... bref qu'ils puissent se comporter comme il le faut pour vivre tous en harmonie.
Seulement ce n'est pas le cas. On peut faire de son mieux pour tendre vers cela (par l'éducation des enfants par exemple, en leur apprenant le respect de soi et des autres plutôt que la domination/soumission et la peur de la sanction), mais c'est du long terme. Et en étant réaliste on sait que ce ne sera jamais comme ça à 100%.

Ce qui fait qu'en attendant, je suis désolée de cela mais le seul moyen de faire cesser le massacre c'est en faisant en sorte que ça ne soit pas possible, c'est en interdisant ces actes. Aujourd'hui, il y a des victimes qui se font torturer, abattre, et on ne peut pas les considérer comme des victimes collatérales nécessaires pour arriver à l'objectif que tu décris.

Donc c'est pour cela que je tiens cette position, je veux que tout le monde soit vg et n'exploite pas les animaux; que ce soit volontairement, heureux, libres (dans le sens où tu l'entend, et dans ce cas tant mieux), ou que ce soit parce qu'ils y sont obligés.

Je veux que les animaux soient respectés dans leur droit de vivre tranquillement, et cela passe obligatoirement par vouloir que personne ne les traitent comme c'est la cas actuellement. Les deux sont indissociables.
 
akkana":3uiq4rf6 a dit:
Et là où je ne suis pas d'accord avec toi, c'est que tu dis bien que tu voudrais que chacun soit libre de ses choix, et en conscience avec lui-même, et que tu penses qu'il en découlerait comme une évidence qu'on respecterait tous les autres, les animaux, la vie.

Sauf que tu n'as aucune preuve de cela aurait cette conséquence(au contraire ce qu'on observe chez l'être humain actuellement pointerait plutôt vers l'inverse).
Au contraire, il me semble que c'est dans les sociétés ou les gens on le moins de libertés qu'il y a le plus de barbarie.

akkana":3uiq4rf6 a dit:
Si une personne se sent totalement en harmonie avec elle-même et le monde, tout en continuant à exploiter les animaux, tu fais quoi? Tu ne dis rien parce qu'elle a trouvé sa liberté et que ce n'est pas à toi de vouloir pour elle? (Parce que si tu te relis, c'est ça que tu dis, tu ne "veux" rien pour les autres, tu ne "veux" pas qu'ils soient vg)
Il ne s'agit pas de se sentir quoi que ce soit, il s'agit d'être. Et être en harmonie ça veut bien dire ce que ça veut dire. Est-ce que c'est possible, ça c'est une autre question.

akkana":3uiq4rf6 a dit:
De plus, même si cette utopie était réalisable, il n'empêche que pour l'instant ce n'est pas le cas, et que ça prendrait longtemps à se mettre en place. Et pendant ce temps, ces personnes font de nouvelles victimes... On ne peut pas laisser les gens cheminer à leur rythme quand pendant ce temps leurs actes causent autant de souffrances.
Et abolir l'exploitation des animaux ça peut se faire du jour au lendemain ? Et sans prise de conscience tu crois que c'est réaliste ? Je pense pas. Comment tu veux t'y prendre pour l'interdire ? Très sincèrement en l'état actuel des choses je pense pas que ce soit possible. Et je pense que la prise de conscience est indispensable si on veut aboutir à ça.

PS : là où je suis d'accord avec toi c'est que quelle qu'en soit la raison, pas d'exploitation des animaux est très largement préférable à la situation actuelle je veux pas discuter de ça, c'est souhaitable, j'en serai heureux le jour où ça arrivera. Mais si c'est fait par la force, ce ne sera pas encore une situation satisfaisante.
 
On peut abolir l'exploitation des animaux sans qu'il y ait une prise de conscience de tout le monde. C'est ce que je disais à propos de la peine de mort: il suffit qu'il y ait une certaine proportion de la population qui soit contre, ça devient une loi, qui s'impose à tout le monde, qu'ils soient d'accord ou pas avec.
La question est : quelle proportion? (elle peut être minoritaire, certaines lois sont passées contre l'avis de la majorité de la population).

Le fait de vivre sans exploiter les animaux (être vegan) est tellement simple, que l'imposer à une population qui n'est pas d'accord à la base n'est pas une restriction de liberté très traumatisante!
 
IV":2gbrbwmf a dit:
La question est : quelle proportion? (elle peut être minoritaire, certaines lois sont passées contre l'avis de la majorité de la population).
En effet, ce qui compte, c'est pas d'avoir la majorité de la population qui soit pour, c'est d'avoir la majorité des votants du Parlement qui soient pour, ce qui n'a rien à voir !

Le nucléaire, le gvt est pour, la majorité des français est contre (srtt en ce moment).
Le mariage gay, une courte majorité des français sont pour, si je me souviens bien des derniers sondages sur le sujet, mais le gvt est contre.
Hadopi, français contre, gvt pour (ya fallu la voter 2 fois pour qu'elle passe; le gvt allait qd mm pas rester sur un échec).
Constitution européenne, français contre, donc on la fait voter au parlement, qui lui est pour.
Loppsi, bon, là, on a carrément évité de mettre trop au courant les gens pour la faire passer, histoire de gagner du temps. Mais sinon, ça aurait été pareil, gvt pour, peuple contre.
Contre-réforme des retraites, peuple contre, gvt pour.
Et je suis sûr qu'on pourrait trouver plein d'autres exemples où les lois importantes passent contre l'avis du peuple (sauf quand l'avis du peuple va dans le sens de l'avis des gouvernants, of course)
 
Si seulement Sarko avait un frère ou une épouse VG, ya longtemps que la viande serait interdite ! ^^
 
IV":vml9xamk a dit:
On peut abolir l'exploitation des animaux sans qu'il y ait une prise de conscience de tout le monde. C'est ce que je disais à propos de la peine de mort: il suffit qu'il y ait une certaine proportion de la population qui soit contre, ça devient une loi, qui s'impose à tout le monde, qu'ils soient d'accord ou pas avec.
La question est : quelle proportion? (elle peut être minoritaire, certaines lois sont passées contre l'avis de la majorité de la population).

Le fait de vivre sans exploiter les animaux (être vegan) est tellement simple, que l'imposer à une population qui n'est pas d'accord à la base n'est pas une restriction de liberté très traumatisante!
Il faut surtout voir tout ce que ça implique au niveau culturel et au niveau sociétaire. La peine de mort ne touchait que quelques individus en France. La consommation de viande c'est toute la population! Autant dire que ça ne se fera pas du jour au lendemain. Sans compter les conséquences économiques et sociales. Non il ne suffira pas d'une proportion minoritaire. Tout au plus elle réussirait à faire voter des lois pour améliorer les conditions de vie des animaux. A mon sens il faudrait une écrasante majorité de gens qui arrêtent de manger de la viande par conviction éthique, et ce dans plusieurs pays.
 
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