En fait, quand j'y pense, on parle beaucoup de pouvoirs et souveraineté...
Mais, au final, la domination n'est-elle pas spécifique à l'être humain? Quand on regarde que certains dominent les femmes par simple plaisirs (à travers "l'esclavage" féminin de la mode, des gosses, de la vaisselle qu'elle seule doit faire, etc, le viol, ou le simple fait de considérer une femme comme des objets), les animaux (ce ne sont que des bêtes), les autres humains (pour les homosexuels c'est flagrants, certains ne les considèrent pas comme nous, donc inférieurs; les personnes de couleurs, de croyances différentes, etc), on se rend compte qu'il y a tout de même le désir de dominer l'autre.
La construction d'un état basé sur la domination d'un "couple dominant" (bien que ça soit surtout le "mâle dominant" chez les humains) remontent tout de même à l'époque des hommes des cavernes, qui dominaient les femmes et faisaient des guerres de clans. Dans l'histoire, cette domination s'est toujours renforcé, avec les clans et leur chefs, puis les empires et leur souverain, l'ordre religieux et l'empereur germains, les rois, un simulâcre de démocratie, un autre empereur bien connus, etc...
Pour prendre un seul exemple, il suffit de voir la démocratie, qui se veut comme étant la suppression d'une souveraineté d'un individu pour une souveraineté populaire. Pourtant, nous en revenons à une souveraineté qui contrôle le peuple afin de pouvoir le régir et "faire marcher le pays" (normalement) en prélevant de l'argent, faisant des lois, stimulant l'économie, etc.
Donc, au final, on en revient à une affirmation de Rousseau que je tourne en question: "L'homme est-il bon de nature, où est-ce la société (ici le système de pouvoir) qui le pourrit?"
Personnellement, le bon sauvage, je n'y croit pas...
(Au fait, on s'éloignerait pas un peu du sujet là?)