Pourquoi militer ?

tipikmin

Jeune bulbe
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Bonjour,

Je ne maitrise pas encore complétement le forum et j’espère être dans l'item adéquat.
Je ne suis plus en mesure de consommer de la viande depuis quelque temps ( un peu plus d'un moins), quand je dis "plus capable", c'est bien qu'il ne s'agit pas d'une privation ou réellement d'un choix mais d'un état de fait, d'une situation.

Je suis entourée d'omnivore tout à fait tolérant et respectueux mais qui n'envisage pas le moins du monde de repenser leur alimentation. Même si la vue d'une boucherie me pose problème, je ne vois pas pourquoi je devrai bousculer les gens dans leurs croyances qui sont très installées.

Parfois sur le forum en lisant des post je tombe sur des phrases types un "bon végan est un végan mort" ( pour ne rien détruire ? :><: ) ou une jeune qui réponds à sa copine qui veut acheter son sandwich au poulet et à qui il manque 1E "je finance pas ta merde". Je ne suis pas confortable avec ce type de position que je ressens
comme violente voir dans certain cas pathologique (penser réellement qu'il vaut mieux ne pas être vivant pour ne pas impacter quoi que ce soit c'est plutôt inquiétant)

Pourquoi militer ? Que génére-t-on auprès du grand public avec ce type de position ?
 
Je suis très préoccupé par les animaux, eux ne peuvent rien dire.
Alors, si de temps en temps je pète un câble contre les gens qui s'obstinent à continuer de manger de la souffrance, je l'accepte.

Je respecte le fait que tu ne ressente pas le besoin de militer, mais pour moi c'est un moteur. Je ne supporte pas de voir dans le regard des gens de l’insouciance face à la souffrance des animaux.
 
Rien de ne t'oblige à militer.

On peut très bien être adhérant d'un parti politique sans distribuer des tracts. Pour moi, c'est un peu la même chose. On peut être végé sans vouloir convertir les autres.

Ma seule action militante à ce sujet, c'est de montrer aux omnis qu'on peut manger (et donc survivre) en étant végé.
 
Non seulement on peut manger et survivre mais on peut aussi s'éclater en cuisine:). J'ai toujours aimé cuisiné ( et sans me la péter je cartonne :) ) le fait de plus utiliser de viande m'incite à plus de réflexion, plus de créativité et c'est très stimulant
 
Coucou,

A vrai dire, c'est pathologique en ce qui me concerne, je ne supporte plus le fait que pour que je puisse vivre, d'autres doivent mourir.
Je ne suis pas hyper militant parce que je manque de courage face à l'adversité et que mon moral flanche facilement mais, dans l'absolu, je pense qu'il faut ouvrir les yeux et se rendre compte qu'on ne peut vivre sans que ce soit au détriment d'autres. Après, on a le choix, s'en affliger (ce qui peut conduire au suicide), ou non (après tout, se nuire à soi-même n'est pas une solution non plus et on peut aussi être utile pour les autres dans notre petite vie).
Un bon vegan est un vegan mort est une phrase choc, certes, mais elle n'est pas utilisée dans ce but, elle exprime, selon moi, un état de fait, un constat, ce qui n'implique pas qu'on doive mourir, c'est aussi une forme d'auto dérision à mon sens.
 
tipikmin":2tv6z49y a dit:
Non seulement on peut manger et survivre mais on peut aussi s'éclater en cuisine:). J'ai toujours aimé cuisiné ( et sans me la péter je cartonne :) ) le fait de plus utiliser de viande m'incite à plus de réflexion, plus de créativité et c'est très stimulant
Il faut aussi montrer qu'on peut manger végé sans passer 3 plombes en cuisine.
 
Lasagne aux épinards 30min montre en mains hors cuisson pas plus long qu'avec de la viande, idem pour une quiche. :cuistot:
 
Quelles sont les façons de "militer" qui ont le plus de succès? Je n'en sais rien. Il y a beaucoup d'attitudes que je n'aime pas chez les végés...

Mais pour moi, "militer" est une nécessité pour remettre en question des pratiques que l'on conteste. Il y a de nombreuses formes de militantisme, je n'aime pas du tout les manifestations (marcher dans la rue avec des pancartes et des slogans) mais je peux comprendre que d'autres y trouvent leur compte. Je pense avoir un impact plus positif avec mon cheesecake au chocolat. ;)

Et "un bon végane est un végane mort" car le véganisme est un idéal de vie qui repose sur la non-violence, la non-destruction, la volonté de ne pas causer du tort à l'autre, d'éviter le préjudice. Ce sont des idéaux qui sont impossible à mettre en œuvre "complètement", "totalement". Il y aura toujours un tort qui peut être causé et qui ne pourra être évité, même avec les meilleures intentions du monde. D'où l'idée qu'en mettant fin à son existence, le tort que l'on va causer va être minimal par rapport au tort que l'on va causer en restant en vie.

Mais je vois une grande différence entre quelqu'un qui va causer du tort à 10 animaux sentients au court de sa vie tout en essayant de réduire ce chiffre, et quelqu'un qui va causer du tort à 1000 animaux sentients sans se soucier de quoi que ce soit.
 
Je ne suis pas militante et je ne parle de mon véganisme à personne. Les gens avec qui je suis le remarque naturellement en observant mon alimentation ou mon comportement, et se montrent assez curieux (de manière positive j'entends) sur le sujet car je ne cherche pas à les convaincre d'adopter le même mode de vie et que je me contente d'échanger avec eux sur le sujet uniquement s'ils le souhaitent.
C'est une question de personnalité je pense : je ne supporte pas lorsque quelqu'un fait tout pour me convaincre qu'il a raison, la réciproque doit donc être là, question de principe.
Quitte à militer, autant le faire par le biais d'association/par internet, et encore, je chercherais plus à dénoncer un système qu'à accuser les gens qui y participent (le message à plus de chance de toucher le destinaire si on y va en douceur et en s'adressant à lui comme s'il s'agissait d'une "victime" et non d'un "coupable").
En tout cas une chose est sûre, jamais je ne militerai auprès de mes connaissances ou proches : ils respectent mes choix, alors j'en fais de même, même si je ne suis pas d'accord ;)
 
Isanari":3jge73xq a dit:
Je ne suis pas militante et je ne parle de mon véganisme à personne. Les gens avec qui je suis le remarque naturellement en observant mon alimentation ou mon comportement, et se montrent assez curieux (de manière positive j'entends) sur le sujet car je ne cherche pas à les convaincre d'adopter le même mode de vie et que je me contente d'échanger avec eux sur le sujet uniquement s'ils le souhaitent.
C'est une question de personnalité je pense : je ne supporte pas lorsque quelqu'un fait tout pour me convaincre qu'il a raison, la réciproque doit donc être là, question de principe.
Quitte à militer, autant le faire par le biais d'association/par internet, et encore, je chercherais plus à dénoncer un système qu'à accuser les gens qui y participent (le message à plus de chance de toucher le destinaire si on y va en douceur et en s'adressant à lui comme s'il s'agissait d'une "victime" et non d'un "coupable").
En tout cas une chose est sûre, jamais je ne militerai auprès de mes connaissances ou proches : ils respectent mes choix, alors j'en fais de même, même si je ne suis pas d'accord

Je comprend Isanari, je trouve cette facon de voir les choses bien, très bonne la réflexion sur le fait de convaincre les gens. De même le fait de ne pas les accusée car je ne crois pas que sa soit les seuls responsables.

Après moi je ne peut m'empêcher d'en parler, comment te dire, je sais pas si ta vue le film "instinct", dans ce film un scientifique vie avec des gorilles, et un beau jour, il ce font attaquer par des chasseur, alors le scientifique tue les chasseurs (2) et il ce fait finalement arrêté et par en prison.

En faite ce que je veux tiré de cette exemple et le fais que pour moi ce sont comme des "frères", je ne fais pas de différence humain et animaux non humain, car tout deux égal face a la souffrance. Je ne peut supporter qu'on leur fassent du mal et qu'on les exploites.

C'est comme si, quand les gens qui on connue le nazisme avait laissé faire le massacre des humains, sans rien dire, surtout a leur entourage, j'imagine même pas les dégât. Pour les animaux c’est pareille je ne peux concevoir qu'on laisse faire le massacre.

Après quad tu parle de sa a l'entourage forcement sa crée des tensions, a nous de voir si on ai près a subir les conséquences.

Le cas extrême serait d'avoir dans sa famille une personne qui aime la chasse ou la corrida, comment réagirais t'on ?
 
Le militantisme peut prendre des tas de formes. Ça peut être de parler, ça peut être de participer à des actions, de signer des pétitions, d'ouvrir un commerce/un resto végé, de transmettre des infos via internet, de faire des dons à des assocs... Ou tout simplement de manger végé en public et de répondre aux questions. Tout ça, c'est du militantisme.

Un bon vegan est un vegan mort, ça veut dire que dans la société actuelle, on ne peut pas être vegan absolu, puisqu'on reste un élément de la société et que toutes les activités humaines sont connectées plus ou moins directement à l'exploitation animale. Le seul moyen d'être un "bon vegan", c'est de s'extraire totalement de la société humaine.
Mais en fait, un bon vegan n'est pas un vegan mort, mais un vegan militant. On fait infiniment plus bouger la société et on sauve infiniment plus d'animaux en impactant la société autant qu'on peut, plutôt qu'en cherchant à éliminer la moindre trace d'exploitation animale de sa propre consommation. De la même manière, un vegan qui s'extrait totalement de la société n'a plus aucun impact sur la société, et il les laisse les autres animaux à leur triste sort. Donc un bon vegan ne cherche pas la pureté personnelle, un bon vegan c'est avant toute chose un vegan militant (avec la ou les forme(s) de militantisme qu'il choisit).

Pourquoi militer ? Parce que même si on boycotte, autant que faire se peut, soi-même le système carniste, les animaux continuent à en subir les conséquences. Si le meurtre d'un animal est inutile et grave dans notre assiette, il l'est tout autant dans l'assiette des autres. C'est une illusion de croire que choisir le végétarisme est simplement un choix personnel, qu'on le fait par émotivité. L'animal est réel, le préjudice qu'il subit est réel, la non-nécessité est réelle. Le choix du végétarisme est bel et bien rationnel et objectif, même si on est terrifié à l'idée d'en prendre conscience à cause de l'immense remise en cause que ça implique (y compris vis à vis de la société entière, de notre entourage, de nos amis, qu'on aime et que l'on refuse de juger).
Et si on a soi-même été capable de comprendre le problème, il n'y a aucune raison pour que les autres ne soient pas eux-mêmes capables de le comprendre et de faire le même choix que nous. A la même vitesse. Donc on a bel et bien tous la capacité d'impacter la société et de faire évoluer les mentalités. Même si les stratégies sont loin d'être simples à mettre en place, même si les résultats ne sont jamais garantis, et même si la société carniste à elle-même des tas de système de défense, notamment psychologiques, de sorte que de simplement expliquer les choses ne suffit généralement pas à se faire comprendre. C'est très complexe, très fatiguant, très déprimant, très difficile, très subtil, mais sur le long terme, voire le moyen terme, ça fonctionne : Les gens évoluent, y compris notre entourage. Il faut simplement collecter les bonnes informations et les retransmettre au bon moment, de la bonne manière, pour être entendu. Et ne jamais désespérer. Tous les militants ont des exemples de résultats positifs à leur militantisme.

Et pourquoi on bouscule les gens dans leurs croyances : Parce que leurs croyances ne s'appuient pas sur des faits ni sur un raisonnement rationnel, mais uniquement sur une habitude profondément ancrée, tandis que leurs croyances ont bel et bien des conséquences terriblement néfastes sur l'environnement, sur la population humaine mondiale, et sur les premières victimes : les animaux non humains. Donc ce ne sont pas de simples croyances anodines qu'on peut se permettre de respecter gentiment. On les tolère dans la vie quotidienne parce qu'on n'a pas le choix, et parce qu'il faut rester tolérant et aimant pour aider les gens à voir l'absurdité de ces croyances, mais ça ne veut pas dire qu'on doit les respecter -les croyances- en tant que telles.

Je te conseille de regarder la conférence de Mélanie Joy si tu comprends bien l'anglais.

Maintenant, militer de manière active, c'est forcément se mettre en conflit à un niveau ou un autre avec la société carniste, donc ça fait forcément peur parce qu'on prend le risque de devoir affronter des réactions négatives de la part des autres. Pas tout le monde, pas tout le temps, et bien souvent on s'en fait une montagne avant même d'avoir essayé, et on est parfois très agréablement surpris... mais quand même dans le tas, de temps en temps, ça arrive, il y a des moments difficiles. Et puis finalement on trouve ses marques, on apprend à mieux comprendre les autres, à s'adapter, à trouver des astuces pour militer, et bref on prend le pli...
 
Je rejoins Kindy, personne et d'autres :
On a pas du tout a se sentir coupable. On peut regretter de ne pas pouvoir/vouloir en faire plus, mais du simple fait de notre démarche, même en la cachant aux autres on agis déjà. Si on ne la cache pas, les gens même fermé finiront par réflechir a la chose et a voir que c'est possible. Il suffit que chaque végé en convainc un par an (en militant, ou simplement en lui exposant la réalité de la chose) et on finira par prendre de l'ampleur.
mettons qu'on soit 600 000 (1% de la population) si on double chaque année en 8 ans on converti la France entière. C'est d'ailleurs pour cela que je reste convaincu qu'il est au moins aussi important d'exposer le végéta*isme, sans parti pris, sans chercher a convaincre a tout pris a notre entourage, de manière a arriver à en convaincre un seul par an, plutot que de chercher a "convertir" en masse par du militantisme "anonyme".
Attention, je précise que je n'ai rien contre le militantisme, je ne pense pas que cela puisse nuire a la cause, et c'est même essentiel lorsque peu de gens partagent ce choix, mais je doute cependant de son efficacité a moyen terme.
 
EnderTrevize":1yigkchi a dit:
mettons qu'on soit 600 000 (1% de la population) si on double chaque année en 8 ans on converti la France entière. C'est d'ailleurs pour cela que je reste convaincu qu'il est au moins aussi important d'exposer le végéta*isme, sans parti pris, sans chercher a convaincre a tout pris a notre entourage, de manière a arriver à en convaincre un seul par an, plutot que de chercher a "convertir" en masse par du militantisme "anonyme".
Attention, je précise que je n'ai rien contre le militantisme, je ne pense pas que cela puisse nuire a la cause, et c'est même essentiel lorsque peu de gens partagent ce choix, mais je doute cependant de son efficacité a moyen terme.
En fait, c'est un calcul un peu simpliste. Parce que UN végé ne va pas entraîner UNE transition d'une autre personne, puisque l'autre personne est en contact avec beaucoup d'autres personnes et beaucoup d'autres informations. Ce qui va entraîner la transition de cette personne, c'est le cumul de tout ça, de toutes les rencontres, de toutes les informations. Y compris des infos médiatisées, donc qui se sont retrouvées dans les médias mainstream grâce à des militants.
Ensuite, c'est très très très difficile d'obtenir une transition d'une personne de notre entourage par an. C'est très très très loin de la moyenne (sinon, effectivement, on serait tous végés depuis des générations).
Et enfin, une transition d'une personne vers le végétarisme n'est pas obligatoirement irréversible. C'est même minoritaire. La plupart des gens essaient le végétarisme quelques temps puis abandonnent.

Donc certes, c'est très important d'être végétarien et de le montrer, parce que ça visibilise et ça a un impact quoi qu'il arrive. Et si les végétariens n'étaient pas intégrés et visibles dans la société, aucun message publique ne pourrait tenir. Mais c'est naïf de croire que ce simple processus est suffisant. Pour qu'une idée arrive à se transmettre à la majorité, il faut un peu booster sa transmission. (Ce qui ne veut pas dire que toutes les méthodes "actives" se valent ni que "chercher à convaincre à tout prix son entourage" soit forcément efficace.). D'où l'intérêt d'internet, qui peut radicalement changer la donne.

Le militantisme, c'est pas simple, ça implique beaucoup de connaissances stratégiques, de sociologie, de comm, etc.
Exemple : Si les féministes s'étaient contentées de discuter théorie du féminisme entre elles, avec leurs ami.e.s, de temps en temps, pas sûr que le féminisme aurait pu s'ancrer dans la société et que des lois auraient pu être votées.
Autre exemple : Pour se faire élire, les candidats aux élections ne se contentent pas du bouche à oreille sans jamais se déclarer publiquement, ils passent quand même un petit peu à la télé.
Tiens, ces dernières élections, je ne sais plus lesquelles, peut-être les municipales ou les cantonales, il y avait des candidats décroissants qui se présentaient... Sauf qu'ils ne faisaient leur pub nulle part... Dans ma commune, ils ont eu trois voix.
 
De toute façon, à un moment donné, il y a le libre-arbitre qui fait que chacun agit en son âme et conscience. Il faut écouter son coeur. De par notre comportement, on peut intriguer et faire s'interroger certains gens mais on n'a pas, je pense, à chercher à tout prix à leur montrer le bon chemin, c'est à eux de le comprendre par eux-mêmes. De par notre alimentation et notre comportement, nous agissons. Je pense que nous avons des niveaux de sensibilité, et de conscience, différents. Certains humains en sont loin, d'autres ont simplement besoin d'un déclic. Personnellement, je crois en la réincarnation, et je pense que le végétarisme est souvent le résultat de quelque chose que nous avons compris et assimilé dans nos vies antérieures, comme d'ailleurs d'autres choses.
 
Pers0nne":3hv9sdem a dit:
En fait, c'est un calcul un peu simpliste. Parce que UN végé ne va pas entraîner UNE transition d'une autre personne, puisque l'autre personne est en contact avec beaucoup d'autres personnes et beaucoup d'autres informations. Ce qui va entraîner la transition de cette personne, c'est le cumul de tout ça, de toutes les rencontres, de toutes les informations. Y compris des infos médiatisées, donc qui se sont retrouvées dans les médias mainstream grâce à des militants.
Ensuite, c'est très très très difficile d'obtenir une transition d'une personne de notre entourage par an. C'est très très très loin de la moyenne (sinon, effectivement, on serait tous végés depuis des générations).
Et enfin, une transition d'une personne vers le végétarisme n'est pas obligatoirement irréversible. C'est même minoritaire. La plupart des gens essaient le végétarisme quelques temps puis abandonnent.

Certes, je sais bien que ce n'est pas la meilleure méthode, mais le fait est que c'est déjà un début. Je ne serait pas devenu VG juste avec mes contacts, mais si dans l'ensemble de mon entourage, plutot carniste, j'arrive a en convaincre 1 ou 2 c'est toujours ça de pris.
De plus je pense que la conversion "entourage" est plus forte, dans le sens plus ancrée, car le type va te poser les questions, se reposer sur toi pour assurer son choix, et potentiellement, il n'aura pas envie de te décevoir.
Bref, mon exemple était simpliste et caricatural, mais je pense que c'est aussi une forme de militantisme a ne pas négliger, surtout si on est pas a l'aise ou habitué au militantisme plus traditionnel.
 
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