LysEtRose
Jeune bulbe
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Bonjour,
Moi c'est Elodie, 25 ans, végétalienne depuis peu et maman d'un petit garçon de 7 mois qui, après de nombreuses tergiversations, est omni. Je me suis beaucoup posé de questions, ai également beaucoup hésité, et maintenant ma décision est prise. Je sais bien qu'elle n'est pas parfaite, mais je ne connais pas assez bien la nutrition et le régime alimentaire végétalien pour jouer avec la santé de mon fils. De plus, le papa omni est moi-même sommes d'accord pour dire que, malheureusement, les produits de consommation provenant d'animaux sont tellement courant dans notre société, qu'on ne veut pas le "marginaliser", si c'est pour prendre le risque qu'il ressente plus tard une frustration de n'avoir pu manger la même chose que les autres enfants.
Je me dis également que, du coup, si il décide de devenir végéta*ien, il saura ce à quoi il renonce, et ca n'aura que d'autant plus de poids.
Il n'y'a pour moi aucune solution idéale. J'ai choisi celle-ci pour les raisons évoquées ci-dessus bien qu'elle me pose des problèmes de conscience mais je crains trop les répercussions sur mon fils pour le nourrir de manière végéta*ienne et j'admets n'avoir ni la force mentale ni le courage de me dresser face à toutes les institutions (nounou, école, crèche, médecin...) qui s'opposeront à mon choix.
Ce n'est en aucun cas une critique envers les personnes qui font adopter ce genre de régime à leurs enfants, je trouve au contraire que c'est très courageux.
En ce qui me concerne, je ne suis restée que quelques semaines végétarienne, et suis très vite passée végétalienne. Le déclencheur a pour moi été "Earthlings". J'étais une grosse viandarde et je pensais impossible de la retirer de mon alimentation, mais en fait, une fois la décision prise, et une fois les conséquences connues, c'était d'une simplicité enfantine.
Personne, jamais, ne me fait envie en mangeant un morceau de cadavre devant moi, alors que j'adorais ça avant.
Pour le fromage c'est un peu plus compliqué, j'aimais beaucoup cela également, et j'ai essayé de me donner bonne conscience quelques semaines en me disant que le végétarisme suffisait, et je me suis ensuite rendue à l'évidence ; le lait (donc le fromage), créé beaucoup de souffrance, et je me sentais de plus en plus mal à l'aide d'en manger.
Alors j'ai arrêté, mais lorsqu'il y'en a devant moi je dois admettre que je trouve l'odeur alléchante mais je tiens bon, car je ne veux pas cautionner ce que subissent les veaux/vaches, chevreaux/chèvres etc... pour un simple plaisir gustatif.
De plus, je dois admettre que c'est plus compliqué de résister car le lien entre la mort de l'animal et le produit est moins direct qu'avec la viande. Lorsqu'on voit un morceau de cadavre dans son assiette, le lien se fait tout de suite. Avec le fromage, c'est plus dur.
Je tiens à dire que je n'agresse aucun végétarien en disant cela, je les respecte et je pense qu'on a le même combat, j'exprime simplement mon ressenti.
Etant quelqu'un de facilement déprimé, pas très sociable, ayant peu d'amis, cette nouvelle habitude alimentaire me fait craindre les réactions des gens.
Je ne suis pas quelqu'un d'offensif et j'ai très peu confiance en moi, alors, même si je sais que la cause que je soutiens est juste, je me retrouve facilement désarmée devant des personnes qui vont me railler, me ridiculiser, me sermonner ou m'infantiliser...
J'espère avoir la force de tenir et je ne compte pas lâcher, je ne comprends pas cet acharnement autour de nous...
Si notre cause était moralement discutable, je pourrais comprendre...Mais nous ne faisons que du bien...Malheureusement ce bien étant "anormal" dans cette société, il est mal perçu et renvoie la majorité des gens à leur propre existence de carniste qui peut-être, au fond, les mets mal à l'aise, ce qui expliquerait que l'on cristallise autant de moqueries, de colère et d'incompréhension.
Désolée du pavé, je ne connais personne qui partage ma cause, et je me sens soulagée, ca m'a fait du bien de vider mon sac...
Moi c'est Elodie, 25 ans, végétalienne depuis peu et maman d'un petit garçon de 7 mois qui, après de nombreuses tergiversations, est omni. Je me suis beaucoup posé de questions, ai également beaucoup hésité, et maintenant ma décision est prise. Je sais bien qu'elle n'est pas parfaite, mais je ne connais pas assez bien la nutrition et le régime alimentaire végétalien pour jouer avec la santé de mon fils. De plus, le papa omni est moi-même sommes d'accord pour dire que, malheureusement, les produits de consommation provenant d'animaux sont tellement courant dans notre société, qu'on ne veut pas le "marginaliser", si c'est pour prendre le risque qu'il ressente plus tard une frustration de n'avoir pu manger la même chose que les autres enfants.
Je me dis également que, du coup, si il décide de devenir végéta*ien, il saura ce à quoi il renonce, et ca n'aura que d'autant plus de poids.
Il n'y'a pour moi aucune solution idéale. J'ai choisi celle-ci pour les raisons évoquées ci-dessus bien qu'elle me pose des problèmes de conscience mais je crains trop les répercussions sur mon fils pour le nourrir de manière végéta*ienne et j'admets n'avoir ni la force mentale ni le courage de me dresser face à toutes les institutions (nounou, école, crèche, médecin...) qui s'opposeront à mon choix.
Ce n'est en aucun cas une critique envers les personnes qui font adopter ce genre de régime à leurs enfants, je trouve au contraire que c'est très courageux.
En ce qui me concerne, je ne suis restée que quelques semaines végétarienne, et suis très vite passée végétalienne. Le déclencheur a pour moi été "Earthlings". J'étais une grosse viandarde et je pensais impossible de la retirer de mon alimentation, mais en fait, une fois la décision prise, et une fois les conséquences connues, c'était d'une simplicité enfantine.
Personne, jamais, ne me fait envie en mangeant un morceau de cadavre devant moi, alors que j'adorais ça avant.
Pour le fromage c'est un peu plus compliqué, j'aimais beaucoup cela également, et j'ai essayé de me donner bonne conscience quelques semaines en me disant que le végétarisme suffisait, et je me suis ensuite rendue à l'évidence ; le lait (donc le fromage), créé beaucoup de souffrance, et je me sentais de plus en plus mal à l'aide d'en manger.
Alors j'ai arrêté, mais lorsqu'il y'en a devant moi je dois admettre que je trouve l'odeur alléchante mais je tiens bon, car je ne veux pas cautionner ce que subissent les veaux/vaches, chevreaux/chèvres etc... pour un simple plaisir gustatif.
De plus, je dois admettre que c'est plus compliqué de résister car le lien entre la mort de l'animal et le produit est moins direct qu'avec la viande. Lorsqu'on voit un morceau de cadavre dans son assiette, le lien se fait tout de suite. Avec le fromage, c'est plus dur.
Je tiens à dire que je n'agresse aucun végétarien en disant cela, je les respecte et je pense qu'on a le même combat, j'exprime simplement mon ressenti.
Etant quelqu'un de facilement déprimé, pas très sociable, ayant peu d'amis, cette nouvelle habitude alimentaire me fait craindre les réactions des gens.
Je ne suis pas quelqu'un d'offensif et j'ai très peu confiance en moi, alors, même si je sais que la cause que je soutiens est juste, je me retrouve facilement désarmée devant des personnes qui vont me railler, me ridiculiser, me sermonner ou m'infantiliser...
J'espère avoir la force de tenir et je ne compte pas lâcher, je ne comprends pas cet acharnement autour de nous...
Si notre cause était moralement discutable, je pourrais comprendre...Mais nous ne faisons que du bien...Malheureusement ce bien étant "anormal" dans cette société, il est mal perçu et renvoie la majorité des gens à leur propre existence de carniste qui peut-être, au fond, les mets mal à l'aise, ce qui expliquerait que l'on cristallise autant de moqueries, de colère et d'incompréhension.
Désolée du pavé, je ne connais personne qui partage ma cause, et je me sens soulagée, ca m'a fait du bien de vider mon sac...