On a bien EELV qui favorisait la chasse, alors bon, ya plus de limite quand t'as vu ça.
Pour le fait de se faire faire chier dans la rue, quand j'étais plus jeune et babacool, je me faisais limite agresser dans la rue, alors que je suis un mec (je ne parle pas des agressions physiques et des bizutages à l'école là). C'est clairement plus fréquent des mecs envers les filles, mais il n'y a pas d'attitude type, de fringues types ni de visage type : pourvu qu'à ce moment-là le potentiel agresseur ai atteint son seuil d'ennui ou de frustration à dégueuler sur le premier venu, le moindre détail vaguement sujet à commentaire est un prétexte suffisant.
Je suis convaincu que la plupart des "dragueurs relou" de rue n'ont pas même la moindre idée de drague en tête : juste faire chier, occuper le terrain, montrer qu'ils sont comme propriétaires des lieux, et se rassurer eux-même quant à une vague notion de dominance, et une forme de compétition entre eux même, à partager plus tard comme un tableau de chasse des personnes croisées et qu'on a emmerdé... (QUE des valeurs prônées par notre société occidentale dans les médias en passant)
Le truc que les mâles couillux ne veulent pas voir pour accepter l'existence du harcèlement de rue : il n'y a quasi jamais de femmes qui se comportent de la sorte, et ça ne va jamais bien loin, et elles sont toujours en groupe quand ça arrive. (et à chaque fois que j'en ai été témoin, ça sonnait vraiment "faisons comme les mecs pour voir", de façon plus ou moins sérieuse)
Et ceci s'additionne à merveille avec le travers du point de vue individuel : "je le fais presque jamais, donc ça doit être presque jamais le cas". C'est comme l'abrutit qui vient te faire (pour SA première fois) la blague du "tiens mange un bon steak" HA. HA... Des fois tu te demande si les mecs se rtendent compte qu'ils forment quand même 50% de la population mondiale, et qu'entre eux se cultive une tradition d'habitus franchement relou.