Prix de la remarque et/ou du comportement sexiste

Oula, que de réponses !
Comme l'a supposé Kindy, les enfants sont entr eparenthèses car toutes les femmes n'en ont pas. La où je travaille, nous accompagnons les enfants au mpeme titre que les femmes... Et ils sont considérés comme des victimes à part entière. D'ailleurs il me semble que dans les textes ils ont eu la reconnaissance officielle en tant que victimes récemment, je n'ai plus le texte en tête.

Fabicha, pas de soucis, je ne prend pas les messages personnellement, il est parfois compliqué de s'exprimer par écrit. .. De même pour les parenthèses qui étaient pour moi la façon logique de m'exprimer alors que pas du tout :kiss:

Les animaux sont pris en charge par la SPA... Mais comme au niveau légal, tout le monde s'en tamponne, on ne peut pas faire grand chose. Nous sommes dans une société spéciste... Déjà au niveau de la justice il est rare que le pénal fasse son travail rapidement après les dépôts de plainte pour violences conjugales pour les femmes et enfants [même si désormais les services de proximité (police/gendarmerie) répondent de + en + présents ], alors les animaux on en est encore malheureusement loin...
Erulelya : La plupart des mamans que nous accueillont sont parties pour leurs enfants ou par peur de mourir, jamais avant. Plein de courage si tu vis ce genre de situation au quotidien.

Pour les autres, je m'excuse, je passe en speed ce soir, je reviens en fin de week end. A bientôt !
 
erulelya":1dj4u4le a dit:
C'est pas faux ce que tu dis fabicha sur les enfants, mon AS m'a dit la même chose, avec une phrase qui reste gravée "Vos enfants reçoivent toute la violence ambiante dans la figure, quand vous vous prenez un coup ou une insulte, c'est comme si c'était eux qui l'encaissaient."
Et quand tu grandis dans ce genre de climat, avec le cycle de la violence qui mélange violences, amour, culpabilité, et plein de choses super ambivalentes, tu apprends que la violence verbale et physique est un mode d'expression normal, au même titre qu'un autre... c'est familier puisqu'en fait tout cela est cyclique et donc quasi prévisible et en tout cas normalisé...
C'est terrible à dire mais quand le modèle que tu as sous les yeux c'est être violent ou être violenté, sans autre alternative, ben tu choisis vite le modèle auquel tu t'identifies et tu adoptes ses comportements. Je n'ai jamais réussi à retrouver une vidéo d'une campagne contre les violences conjugales (je crois que c'était en espagnol, mais je ne suis plus sûre) : on y voyait une femme après qu'elle ait été violentée par son compagnon. Son fils entendait ou assistait à la scène, je ne sais plus, et se retrouvait face à sa mère, gisant au sol une fois le mec parti et le gamin donnait alors un coup de pied à sa mère... Heureusement que ce n'est pas systématiquement comme cela que les enfants réagissent, mais dans tous les cas, il y a une socialisation précoce à la violene, ça ne peut pas être anodin.
J'aimerais bien retrouver cette vidéo, si jamais ça parle à quelqu'un...

Je n'ai pas accès au bon ordinateur donc je ne retrouve pas le lien, mais les études semblent montrer que les symptomes que développent les enfants exposés aux violences conjugales sont du même ordre que ceux ayant grandi dans des pays en guerre ou conflit armé, tant qu niveau psychologique que cognitif et même physique (si je me souviens bien, les bébés ne se tiennent assis que très tard, et les problèmes squelettiques sont rencontrés chez les enfants et ados).
J'ai pas bien saisi si l'AS te tenait ce discours parce tu es concernée directement ou non, mais :calin:

kindy":1dj4u4le a dit:
Les animaux sentent le stress ambiant. Et puis ils peuvent aussi prendre des coups (parce qu'ils se sont interposé ou juste "comme ça"). Enfin certains conjoints violents vont s'en prendre à l'animal pour se venger du conjoint victime (lui faire de la peine). L'ex femme d'un de mes oncles a empoisonné son chien pour le faire chier...
Oui, et apparemment dans certains cas, les enfants sont susceptibles de reproduire les violences qu'ils observent sur les animaux... :(
 
kindy":15vp3osv a dit:
C'est la merde tout ça (commentaire super constructif désolée).

:calin:
T'es super courageuse d'avoir "dit" (enfin c'est plus compliqué mais je trouve pas le bon mot) stop à tout ça :calin:
 
Fabicha c'est gentil mais j'ai rien fait d'extraordinaire, je me suis enfuie en fait...
Et j'ai eu la chance d'avoir le soutien de mes parents pour l'hébergement et d'être indépendante financièrement. J'avais rien en commun avec ce sale type à part les meubles (que je lui ai laissé) donc c'est pas comme si on avait eu une maison, des enfants, un compte joint. J'ai juste eu à affronter la honte par rapport aux autres et à me bouger pour reconstruire ma vie. Mais j'ai conscience que ça aurait pu être pire. J'avais même pas compris à quel point il était malsain avant qu'il se mette à tout casser et à me menacer physiquement (d'ailleurs même après j'ai mis beaucoup de temps à réaliser ce que j'avais vécu et à y mettre les bons mots).
Malheureusement quand on est enfant on est vraiment 100% coincé, c'est terrible.
 
Fabicha":13od5n1f a dit:
J'ai pas bien saisi si l'AS te tenait ce discours parce tu es concernée directement ou non, mais :calin:

Merci pour le câlin :)

D'une certaine façon oui, mon père était violent, physiquement avec nous quand nous étions petits, et à l'adolescence ce n'était "plus que" des violences psy ou de la manipulation. Et avec ma mère il l'était de toutes les façons possibles mais ne l'a jamais frappée ou bousculée.

Depuis que je suis maman je travaille sur moi-même pour ne jamais reproduire ça. Mais pas que...Il y a quelques semaines il m'a frappée, auparavant il m'avait déjà fait du chantage, insultée, menacée, mais vu dans quoi j'ai grandit, j'ai encore du mal à voir ce qui normal et ce qui ne l'est pas. C'est après ce coup que j'ai été chercher de l'aide et que l'AS m'a sorti cette phrase, à la fois pour moi enfant et pour mes enfants.

Pour l'instant je ne suis toujours avec lui, je suis sans ressources et les refuges sont débordés. J'ai essayé de le mettre dehors mais c'est plus facile à dire qu'à faire^^ De son côté il a fait son mea culpa auprès de moi, de l'ASE, mais pour lui ce coup c'était un accident, il a pas fait exprès (version que je ne crois pas une seule seconde, mais toute façon tout le monde le croit lui...), on fait une thérapie de couple.

En fait c'est très compliqué, parce que je suis en dépression, et probablement avec un problème de santé qu'on s'efforce de trouver donc tout le monde chercher à expliquer le comportement de mon mari par mon état. Y a encore personne qui a essayé de lui dire que si je suis aussi mal c'est peut-être de sa faute aussi. Et j'ose pas vraiment le dire parce que je suis terrorisée. Il faut que je joue le rôle de la gentille bobonne qui excuse son mari, même le psy attend de moi que je décrive un mari pas violent en temps normal mais qui s'est laissé déborder par une épouse toujours fatiguée.
 
:calin: aussi alors.

Et ce serait bien aussi que les gens comprennent un jour que la dépression est une maladie et que la personne qui en souffre ne le fait pas exprès pour faire ch... le monde !
 
erulelya":iyryubzl a dit:
D'une certaine façon oui, mon père était violent, physiquement avec nous quand nous étions petits, et à l'adolescence ce n'était "plus que" des violences psy ou de la manipulation. Et avec ma mère il l'était de toutes les façons possibles mais ne l'a jamais frappée ou bousculée.

Depuis que je suis maman je travaille sur moi-même pour ne jamais reproduire ça. Mais pas que...Il y a quelques semaines il m'a frappée, auparavant il m'avait déjà fait du chantage, insultée, menacée, mais vu dans quoi j'ai grandit, j'ai encore du mal à voir ce qui normal et ce qui ne l'est pas. C'est après ce coup que j'ai été chercher de l'aide et que l'AS m'a sorti cette phrase, à la fois pour moi enfant et pour mes enfants.

Pour l'instant je ne suis toujours avec lui, je suis sans ressources et les refuges sont débordés. J'ai essayé de le mettre dehors mais c'est plus facile à dire qu'à faire^^ De son côté il a fait son mea culpa auprès de moi, de l'ASE, mais pour lui ce coup c'était un accident, il a pas fait exprès (version que je ne crois pas une seule seconde, mais toute façon tout le monde le croit lui...), on fait une thérapie de couple.

En fait c'est très compliqué, parce que je suis en dépression, et probablement avec un problème de santé qu'on s'efforce de trouver donc tout le monde chercher à expliquer le comportement de mon mari par mon état. Y a encore personne qui a essayé de lui dire que si je suis aussi mal c'est peut-être de sa faute aussi. Et j'ose pas vraiment le dire parce que je suis terrorisée. Il faut que je joue le rôle de la gentille bobonne qui excuse son mari, même le psy attend de moi que je décrive un mari pas violent en temps normal mais qui s'est laissé déborder par une épouse toujours fatiguée.

Oh merde, quelle galère :calin:
C'est pas toi, c'est eux : ma mère, il a fallu qu'elle ait un hématome au cervelet avant que notre médecin de famille commence à la prendre au sérieux... Avant, elle avait beau lui dire qu'elle était battue, il pensait qu'elle en rajoutait et lui prescrivait des somnifères et des vitamines (mon père était flic, il savait frapper comme il faut pour que ça reste "discret", mais bon même avec ça, y'avait des traces quand même, ce médecin était un gros con, j'ai jamais compris pourquoi ma mère n'en a jamais changé). Et même pour l'hématome, il a fallu qu'elle devienne complètement paralysée d'un côté pour qu'il la prenne au sérieux et la fasse hospitaliser... ça faisait des semaines et des semaines qu'elle se plaignait de maux de tête horribles et qu'elle demandait un examen... il continuait avec ses pilules pour dormir :mur: des anecdotes comme ça j'en ai plein, celle-ci étant la plus grave... Donc, j'insiste : ce sont eux qui ne veulent pas entendre, c'est pas toi qui exagère ou qui t'y prends mal pour expliquer ta souffrance.
Tu te sens en confiance avec ce psy ? Tu as l'air de dire que non. Tu as pu en parler à des asso spécialisées dans les VC ? Elles pourront t'aiguiller plus efficacement qu'une AS je pense (enfin en moyenne et en général) parce que le problème des AS, c'est qu'elles sont plus formées à la résolution de conflit et à la médiation qu'à la prise en charge de victimes... Et les VC, c'est pas un conflit quoi :confus: Et là, ce que tu décris à l'air de relever de la résolution de conflit... Si c'est ça, c'est pas adapté... et c'est d'autant plus normal que tu ne te sentes pas entendue dans ces conditions.
Et le mea culpa, ça fait partie du schéma des VC. Il est sincère quand il dit que c'était pas intentonnel... il sera tout autant sincère la prochaine fois qu'il t'insultera, t'humiliera ou te frappera... La sincérité et les intentions ne sont pas le problème si jamais tu essayes de comprendre ce qu'il se passe dans sa tête (chose à ne pas faire): le respect des limites est le problème.
Et non, frapper sa conjointe n'est PAS normal, et ne pas soutenir sa conjointe malade et en souffrance n'est de toute façon PAS normal.
Tu as des numéros spécialisés dans les VC ? Sinon, je peux t'en trouver en Suisse.
:calin: et :kiss:
 
J'ai les coordonnées de 2 assos de lutte contre la violence dont une féministe, d'une juriste spécialisée dans les VC et une brochure très complète sur le sujet. J'ai aussi le rapport du légiste qui m'a examinée avec la description précises des lésions. Ma généraliste est au courant et je suis aussi suivie par le service de protection des mineurs. Le psychiatre que je vois avec mon mari a bien compris le problème, mais pour l'instant il a l'air plus inquiet pour ma santé physique (il est en co-op avec ma généraliste à ce sujet) que pour le reste.

On a pu déterminer que mon mari a n'a vraiment le profil de la personne qui s'excuse pour mieux reccomencer, bien que ses actes soient violents, on peut les expliquer par une "situation familiale difficile" (comprendre : bobonne en dépression, trois gosses en bas-âge et des problèmes financiers). Il a promis à l'AS de faire une thérapie seul, mais pour l'instant...rien.

Le psy est très bien, mais il est essentialiste. Quand j'ai dit que je refusais le PIV pour cause de dyspareunie et que j'avais beaucoup de mal à faire respecter le "non", il s'est tourné vers mon mari en disant "et pour vous c'est pas trop dur ? Je suis un homme je comprend les pulsions". Après j'ai reprécisé "dyspareunie" et il s'est excusé. Pour le reste il est super par contre. Je crois que je vais lui écrire une lettre pour qu'il ai une idée de tout ce que je n'ose pas dire en scéance devant monsieur.
 
Erulelya :calin:
Je ne sais pas quoi rajouter à part que tu as tout mon soutien. J'espère que tu as au moins un ou des proches qui te soutiennent.

Fabicha ça me met vraiment la rage au ventre ce que tu racontes. Et après on s'étonne que les personnes violentées ne s'en sortent pas "tout de suite", "ne vont pas porter plainte", etc. Quelle prise en charge minable. Même pas l'assistance à personne en danger minimum. Pourtant comment être insensible à des trucs pareils. Je comprends vraiment pas. :mur:
:calin:
 
erulelya":16krso56 a dit:
J'ai les coordonnées de 2 assos de lutte contre la violence dont une féministe, d'une juriste spécialisée dans les VC et une brochure très complète sur le sujet. J'ai aussi le rapport du légiste qui m'a examinée avec la description précises des lésions. Ma généraliste est au courant et je suis aussi suivie par le service de protection des mineurs. Le psychiatre que je vois avec mon mari a bien compris le problème, mais pour l'instant il a l'air plus inquiet pour ma santé physique (il est en co-op avec ma généraliste à ce sujet) que pour le reste.

On a pu déterminer que mon mari a n'a vraiment le profil de la personne qui s'excuse pour mieux reccomencer, bien que ses actes soient violents, on peut les expliquer par une "situation familiale difficile" (comprendre : bobonne en dépression, trois gosses en bas-âge et des problèmes financiers). Il a promis à l'AS de faire une thérapie seul, mais pour l'instant...rien.

Le psy est très bien, mais il est essentialiste. Quand j'ai dit que je refusais le PIV pour cause de dyspareunie et que j'avais beaucoup de mal à faire respecter le "non", il s'est tourné vers mon mari en disant "et pour vous c'est pas trop dur ? Je suis un homme je comprend les pulsions". Après j'ai reprécisé "dyspareunie" et il s'est excusé. Pour le reste il est super par contre. Je crois que je vais lui écrire une lettre pour qu'il ai une idée de tout ce que je n'ose pas dire en scéance devant monsieur.

T'es super forte de pouvoir mobiliser ces ressources malgré la dépression... même si ça t'arrange pas trop d'être forte j'imagine... c'est cool aussi de pouvoir être fragile et se reposer sur quelqu'un des fois et ça doit te manquer, surtout si tu es épuisée :calin:
J'avoue que je ne saisis pas trop comment on peut dépister à l'avance le gars qui va rentrer dans la spirale de la violence conjugale de celui qui saura trouver ses limites après un dérapage... les mecs qui battent leur femme, ils ne tombent pas direct dans la violence extrême du jour au lendemain, ça se met en place petit à petit, et puis, il faut le dire, c'est une relation de couple qui s'instaure même si c'est une relation de domination ; ça reste un processus. Je reste aussi sceptique que pour le dépistage précoce de la délinquance par recherche ADN, mais bon... je ne suis pas compétente sur la question. Et en tout cas, si ton compagnon accepte l'entrée en thérapie de couple (ou thérapie individuelle s'il saute le pas), c'est quand même positif.
Ouais, les psys mecs ils peuvent être très bien, mais il y a des trucs qui peuvent leur échapper :confus: En meme temps, j'y connais rien, mais comme c'est une thérapie de couple, c'était peut-être une façon d'inviter ton compagnon à en parler, à vider son sac pour instaurer un dialogue. Et c'est peut-être une technique pour l'amener à se confier, sur le mode de la connivence, plus que sur le mode "ben alors, on veut pas comprendre quand la dame dit non ?" Je dis ça à l'aveugle hein... Ton ressenti est forcément plus proche de la réalité de toute façon.
J'espère que tes prochains examens vont permettre de te remettre sur pieds déjà. :kiss:

Merci kindy :calin:
 
Mince alors...T'as tout résumé en une phrase ce qui me gêne depuis des années. Je suis forte et c'est dur. Tout le monde n'arrête pas de me le dire, même sur internet on m'a déjà dit que mes écrits dégageaient parfois une "force". Tout le monde me fait confiance pour m'en sortir, du coup j'ai l'impression de ne jamais être assez mal pour que mon entourage me prenne au sérieux, parfois j'en culpabilise à la fois de ne pas en faire plus (puisque je suis si forte hein je pourrais...) et à la fois de penser que j'aimerais être plus faible pour qu'on s'occupe de moi, parce qu'il y a des femmes dans des situations pires que la mienne qui aimeraient n'en avoir que la moitié de cette force-là.

élucubrations de 2h du mat bonjour. Merci pour ton soutien :calin:
 
Forte ou pas, t'as le droit de démissionner de certains de tes engagements, y compris vis-à-vis de toi-même ;)
 
Erulelya : Courage !
Soit dit en passant, ton psy m'effare un peu dans ses propos...

Se laisser déborder par une épouse fatiguée ? WTF ?
Donc un mari qui viole sa femme, qui serait dépressive par exemple et dont la libido serait inexistante, ça serait acceptable aussi vu que "le pauvre quand même" ? Le passage ou il dit qu'il comprend les pulsions parce que c'est aussi un homme me pue au nez sérieux. Ca pue le sexisme et le machisme je trouve.

Ce n'est que mon avis, il n'engage que moi, mais ce psy il me hérisse rien qu'avec ça. Je connais pas tes antécédents, ni ton parcours avec lui, mais il me semble tellement pas t'aider au final...

Donc courage à toi, parce que je sais que c'est dur de partir dans les conditions que tu évoques. :(
 
Vos histoires me font toutes réagir...
D'abord, beaucoup de courage, à toutes celles (et ceux, même s'ils sont minoritaires) qui sont dans cette situation. Sous l'emprise d'un autre, qui fait qu'on ne sait plus très bien si on a raison de penser ça, ou ça, de se dire que cette attitude est acceptable ou non.
Vous n'êtes pas coupable. Personne ne mérite la violence (qu'elle soit physique, psychologique, verbale, économique ou administrative). Rien ne justifie ces comportements. Vous avez raison de penser que les attitudes de vos conjoints ont anormales.



Erulelya, je ne sais pas si tu souhaites que je développe ce que ton histoire m'amène à penser, et ce que je te conseillerai si tu venais me voir sur mon lieu de travail. Si tu le souhaites, je peux t'écrire, ici ou par MP, comme tu le préfères. Juste, dans les cas de violences conjugale, la thérapie familiale est à déconseiller fortement. D'autant plus que le psy en question banalise la violence que tu as subie et te culpabilise (ben oui sérieux si tu avais pas été dépressive, franchement... N'importe quoi. :facepalm: ).
A savoir également que la plupart des professionnels de la santé et du social sont encore très très peu formés à la violence conjugale, hors asso spécialisée.


Sinon, remarque sexiste du jour, bonjour !

Hier, petites courses au supermarché du coin, entre les légumes en le lait de soja, deux essuie-glaces pour ma voiturounette.
La caissière : "Euh, c'est à vous les essuie-glaces ?"
"Oui, oui ! "
"Oh je pensais que c'était au monsieur derrière"
"Non, c'est bien les miens, on peut être une femme et changer ses essuie-glaces !" (répondis-je avec le sourire et sans agressivité, si si jvous jure !)
*soupir de la caissière*

Comme j'aime pas les gens qui soupirent, je répond, gentimment, avec le sourire étou
"Ben oui, l'égalité femme/homme ça passe par la aussi !"
Et la, elle me lance un regard plein de désespoir...
"Ah oui *soupir*, on va aussi devoir se mettre à tout ça hein".

Ouais, ok, jvais prendre mes cabas et m'en aller en fait :facepalm:
 
Malgré des progrès, 80% des tâches domestiques restent l'apanage des femmes... Tu aurais du préciser que ton chéri s'occupait de la vaisselle pendant que tu bichonnais ta titine 0:)
 
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