Quand les animaux se suicident.

  • Auteur de la discussion IV
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Je ne sais pas si on peut parler de suicide dans le cas de compagnons dont leur "maitre" disparait, mais qui se laissent lentement mourir de chagrin oui, c'est assez commun (y comprit des oiseaux)
 
Moi aussi je me demandais si c'était vraiment un suicide, mais je me dis que si un humain agissait comme ça, oui on parlerait de suicide. Je pense que si on refuse de dire que ces animaux qui se "laissent mourir" se suicident, c'est parce qu'on voit le suicide comme une sorte de propre de l'homme, comme l'humour, l'utilisation d'outils, toutes es choses qu'on refuse de reconnaitre aux animaux.
 
En fait je songeais plutôt au terme suicide comme une action "volontaire et immédiate de se donner la mort", et de fait je ne parlerais pas plus de suicide pour un humain qui se laisse dépérir de chagrin de la même manière... (mais bon c'est tout personnel, je ne sais pas trop comment "les gens" le qualifieraient)

Après on pourrait aussi parler de mode de vie ou d'attitude suicidaire... J'ai tendance à faire de distinguos de tels "degrés"... Mais tu as raison, on (je ?) devrait peut-être tout ranger dans un même thème et champ lexical du "suicide". (en tout cas je ne fais aucune différence humain / animaux, pas même sur ce sujet-là)
 
Dans la définition du suicide, il n'y a pas de notion d'immédiateté, ça rend la chose assez floue. Comme tu dis, manger souvent de la viande par exemple, on pourrait considérer que ça correspond à la définition "action de se donner la mort", puisque les mangeurs de viande meurent en moyenne 10 ans plus jeunes.
 
Oui ou plus évident les fumeurs ou les gens qui roulent comme des cons... Mais on peut éventuellement faire un partage entre "volontariat" et "par ignorance".
 
Dans la définition du suicide, y'a quand même l'objectif affiché et conscient de mourir. Un fumeur ne fume pas exprès pour mourir.
 
C'est en ce sens que je n'y place pas quelqu'un (humain ou non) qui se laisse mourir de chagrin, quand bien même ce souhait planerait dans l'esprit...
 
IV":394kzzfg a dit:
Dans un élevage chinois, une mère ours a tué son ourson avant de se suicider pour échapper à la torture.

http://www.dailymail.co.uk/news/article ... rself.html

J'avais déjà entendu parler de suicide d'animaux mais celui là m'étonne particulièrement.
ça fait vraiment mal au coeur, ça y est je pleure encore ! C'est désespérant, je ne serai jamais blasée !
 
Surtout ne jamais l'être, c'est ce qui participe à faire de nous ce que nous sommes.
 
Triste histoire, mais bon pour moi il aurait fallu que l'on me prouve que les animaux ne sont pas capables de souffrir ou de se sucider plutôt que l'inverse.
Le narcissisme de l'Homme prend vraiment des proportions inadaptés, je ne comprends pas ce besoin de se sentir supérieur aux espèces. :anger: Pour tout dire à une époque on pensait que les noirs n'avaient pas d'âme, ce qui permettait de les exploiter maintenant ce sont les animaux. :rolleyes:

IV":2okjd5xp a dit:
Dans la définition du suicide, il n'y a pas de notion d'immédiateté, ça rend la chose assez floue. Comme tu dis, manger souvent de la viande par exemple, on pourrait considérer que ça correspond à la définition "action de se donner la mort", puisque les mangeurs de viande meurent en moyenne 10 ans plus jeunes.
Non car ils n'en ont pas conscience mais alors pas du tout conscience.
 
Avant les noirs c'étaient les femmes et les enfants... (à supposer que pour les enfants, les femmes et les noirs ce n'est plus d'actualité...)
 
Bah s'ils en avaient une, les limbes n'existeraient pas... ça se saurait !
 
Moi non plus. Ni les noirs d'ailleurs, ni les homosexuels, ni les femmes (dont moi)… ni les hommes, ni les blancs, ni les hétéros… En fait je ne crois pas à l'existence de l'âme.
 
Je suis sûr que ce sont les objets inanimés qui ont une âme, et ils se foutent bien tous de nos gueule à nous faire croire depuis si longtemps que c'est nous qu'on en a une !

Les salauds !

Chuis sûr ce sont les gluons qui ont fait le coup !
 
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