Qui est childfree ? ou No kid

Picatau":3e94y1nx a dit:
Et puis, quitte à vous choquer, je reste persuadé que les gênes égoïstes incitent largement à la re-production d'eux-mêmes, à la reproduction de soi, ce qui me dégoûte au plus haut point. L'être humain est fondamentalement égoïste, ses gênes le programment comme une machine, beurk. Si vous y échappez tant mieux mais attention à ne pas se leurrer, c'est tellement vite fait.

Est-ce un fait démontré ou une hypothèse ?

Il me semble au contraire, que dans une perspective évolutive, les espèces qui éprouvent du plaisir à la reproduction se reproduisent, et donc perpétuent leurs espèces, tandis que les autres disparaissent tout simplement ?

Pers0nne":3e94y1nx a dit:
Mais je pense quand même qu'il est plus intéressant de considérer que le choix se fait dans les deux cas. (Ce qui n'implique aucunement une notion d'instinct ou d'état naturel.). S'il y a une option : "faire" ou "ne pas faire", les deux sont des choix. Et donc les deux options méritent une évaluation honnête : Ce que ça m'apporte, ce que ça apporte au monde, ce que ça m'enlève, ce que ça enlève au monde. Dans un sens comme dans l'autre. [...] Refuser par principe d'évaluer les pour et les contre, ça reviendrait à dire qu'on a postulé sans aucune preuve que les deux options se valent. Alors qu'on ne peut conclure que les deux options se valent que si on a pris le temps de les analyser.

Ton parallèle avec le végéta*isme ne me parait pas juste.
Le carnisme implique des individus, composés d'animaux non humains

Vouloir ou non des enfants impliquent essentiellement la survie de notre espèce, et par extention à notre système économique et social. Par principe, je refuse d'assujettir mes envies. Si je vais au bout de ton argumentation, et qu'après analyse, je considère le choix d'enfanter comme positif par opposition à mon refus, je fais quoi ? J'enfante contre mon gré ? C'est absurde !

Ce n'est pas mon choix personnel qui impactera la société, d'autant que je ne milite nullement dans ce domaine. Toujours par principe, je considère ce choix ou cette envie appartient exclulsivement à chacune des personnes concernées. D'où mon petit coup de gueule pour la pression existante dans l'entourage et la société, l'état via la fiscalité et ses mesures natalistes, etc.
 
Usagi.Chan":2cdwi1bk a dit:
Peut-être que j'me trompe (tu m'dira) mais j'ai comme l'impression d'un petit amalgame sexualité = reproduction.

Oui c'est volontaire puisque je pars du principe que dissocier sexualité et reproduction ne peut se faire que dans un environnement où la médicalisation le permet (contraception et PMA). Sans ça, à moins d'abstinence donc en vivant pleinement une vie sexuelle, nous serions enceintes tous les 9 mois ou presque de 12 à 50 ans.

C'est pour ça que quand je demande des précisions sur un concept de "gènes égoïstes" j'imagine que ça fait uniquement référence à de la physiologie animale pure et simple, où forcément on coïte dans le but de se reproduire et non par simple plaisir.
 
sexualité =/= coït
Je peux vivre sexualité très épanouissante sans qu'un mec éjacule dans mon vagin.
 
Y'a même des filles qui n'ont pas besoin de mecs... et des mecs qui n'ont pas besoin de filles... pour avoir une sexualité (sans risque de procrérer !)
 
Brigande":jqtjvk8i a dit:
Picatau":jqtjvk8i a dit:
Et puis, quitte à vous choquer, je reste persuadé que les gênes égoïstes incitent largement à la re-production d'eux-mêmes, à la reproduction de soi, ce qui me dégoûte au plus haut point. L'être humain est fondamentalement égoïste, ses gênes le programment comme une machine, beurk. Si vous y échappez tant mieux mais attention à ne pas se leurrer, c'est tellement vite fait.

Est-ce un fait démontré ou une hypothèse ?

Il me semble au contraire, que dans une perspective évolutive, les espèces qui éprouvent du plaisir à la reproduction se reproduisent, et donc perpétuent leurs espèces, tandis que les autres disparaissent tout simplement ?

Pers0nne":jqtjvk8i a dit:
Mais je pense quand même qu'il est plus intéressant de considérer que le choix se fait dans les deux cas. (Ce qui n'implique aucunement une notion d'instinct ou d'état naturel.). S'il y a une option : "faire" ou "ne pas faire", les deux sont des choix. Et donc les deux options méritent une évaluation honnête : Ce que ça m'apporte, ce que ça apporte au monde, ce que ça m'enlève, ce que ça enlève au monde. Dans un sens comme dans l'autre. [...] Refuser par principe d'évaluer les pour et les contre, ça reviendrait à dire qu'on a postulé sans aucune preuve que les deux options se valent. Alors qu'on ne peut conclure que les deux options se valent que si on a pris le temps de les analyser.

Ton parallèle avec le végéta*isme ne me parait pas juste.
Le carnisme implique des individus, composés d'animaux non humains

Vouloir ou non des enfants impliquent essentiellement la survie de notre espèce, et par extention à notre système économique et social.
Non, je ne ne pense pas que qui que ce soit, aujourd'hui, fasse des enfants pour la survie de l'espèce... Ou alors il faut avoir des problèmes en calcul. On fait des enfants essentiellement pour soi (pour le plaisir d'en avoir, ou pour survivre dans les pays moins favorisés).

Brigande":jqtjvk8i a dit:
Par principe, je refuse d'assujettir mes envies. Si je vais au bout de ton argumentation, et qu'après analyse, je considère le choix d'enfanter comme positif par opposition à mon refus, je fais quoi ? J'enfante contre mon gré ? C'est absurde !
C'est pour ça, tu peux me relire, que j'ai fait entrer l'intérêt des autres individus ET le mien. Les deux entrent en compte.
(Tout comme on paie des impôts contre notre gré, on participe aux bien être des autres. Pourtant on pourrait décider que payer des impôts devrait être un choix personnel... D'ailleurs, beaucoup -de votants de droite-
considèrent que c'est ce qui devrait être...)

Je pose une hypothèse absurde (parce que ça ne peut pas s'appliquer à l'acte de procréer) : Si ça ne coûtait rien à personne d'avoir des enfants (en sacrifices de vie, en impact sur la santé de la mère, en temps, en énergie, en responsabilité, etc.) et que ça apportait énormément à la société (à l'ensemble des individus existants), alors tout le monde aurait des enfants, et ça serait un drôle de choix que de ne pas en avoir.

Pour adapter le raisonnement : Si, en me levant tous les matins, le simple fait de prononcer une formule magique au lever sauvait une vie quelque part dans le monde, le seul choix moral acceptable serait de prononcer cette formule magique tous les matins, et non pas de refuser d'asujettir mes envies par principe. Ca serait une obligation morale parce que la conséquence de mon choix serait évidente : Le gain serait supérieur au coût.

On fait des choix en réfléchissant à ces choix, ce qu'il y a à gagner (pour les autres ET pour soi), ce qu'il y a à perdre (pour les autres ET pour soi), et non pas au hasard. C'est ça qui serait absurde.

Donc dire "Par principe, je refuse d'assujettir mes envies.", non, ça ne colle pas. C'est un refus de réflexion. Déjà, le simple fait de parler d'envie, ça implique que tu as réfléchis à tes intérêts personnels. Et si jamais tu sais en plus précisément ce que tes choix impliquent pour autrui (ce qui est loin d'être le cas pour la très grande majorité de nos choix), tu vas forcément en tenir compte aussi.

Brigande":jqtjvk8i a dit:
Ce n'est pas mon choix personnel qui impactera la société, d'autant que je ne milite nullement dans ce domaine. Toujours par principe, je considère ce choix ou cette envie appartient exclulsivement à chacune des personnes concernées. D'où mon petit coup de gueule pour la pression existante dans l'entourage et la société, l'état via la fiscalité et ses mesures natalistes, etc.
Le choix appartient à chacune des personnes concernées JUSTEMENT à cause de la nature du choix à faire, les lourds sacrifices que ça implique de renoncer à enfanter ou de se forcer à enfanter (selon les personnes), la difficulté à évaluer l'impact positif et l'impact négatif sur soi et sur le monde, bref la complexité du problème. Et non pas simplement parce que dans l'absolu, "un choix personnel" serait "un choix personnel" (Comment est-ce qu'on définit le "choix personnel" ? Selon quels critères ? On le postule comme ça ?), et qu'en tant que "choix personnel" aucune réflexion éthique ne serait admise.

(Et je le répète, les arguments des carnistes pour justifier leur "choix personnel" sont exactement les mêmes que ceux que tu proposes ici. "Ce n'est pas mon choix personnel qui impactera la société", "Par principe, je refuse d'assujettir mes envies."...)
Et il n'est pas invraisemblable non plus qu'on en arrive un jour à une situation tellement catastrophique et suicidaire (Disons, 25 milliards d'être humains à nourrir sur Terre, et aucun moyen de coloniser une autre planète ?) que l'humanité entière décide collectivement que faire un enfant ne peut plus être considéré comme "un choix personnel"...

(Personnellement, si je ne milite pas pour la régression démographique/contre l'enfantement, c'est parce que je ne veux pas nuire au message du véganisme sachant que le message de la régression démographique est BEAUCOUP PLUS difficile à porter, à faire entendre et accepter. On n'est pas dans le même niveau de sacrifice personnel. Et aussi parce que le véganisme a besoin d'enfants véganes... Et qu'il serait beaucoup plus difficile d'évaluer l'impact du militantisme antidémographique. D'autant plus que ce ne sont plus les sociétés occidentales qui participent vraiment à l'explosion démographique. Mais si le véganisme était déjà majoritairement admis et le niveau d'antispécisme de la société bien plus élevé, il serait urgent de se pencher sur la question.

Et le "mouvement pour l'extinction volontaire de l'humanité" ne m'intéresse pas, parce que je ne pense pas que la disparition complète de l'espèce humaine soit la meilleure solution. Une humanité sincèrement antispéciste, avec une population limitée, serait bien plus bénéfique pour l'ensemble des individus de la planète, grâce à ses connaissances.)
 
Pers0nne, en voulant à tout prix poser des parallèles avec d'autres exemples, notamment sur ceux du débat carnis^me / végét*isme, tu mélanges tout.

La question de vouloir ou non des enfants est une question unique. Tu ne peux calquer un protocole de réflexion sur un sujet et l'appliquer à tous les autres, ça n'a aucun sens.

Encore une fois, les implications n'ont rien à voir.

Et dernière chose, au cas où tu sembles ne pas l'avoir compris, il y a bel et bien une réflexion derrière mon absence d'envie : celle sur le présumé "instinct maternel" et autre "horloge biologique".
Il est considéré comme normal qu'une femme souhaite un enfant, encore plus quand elle atteint l'âge de la trentaine. Par extension, une femme qui n'en veut pas, à fortiori quand elle a trente ans et plus, est jugée comme bizarre. Il y a donc une forme sournoise de la société à imposer le choix d'enfanter à toute femme.

Dans l'absolu, je n'ai rien contre les arguments rationnels. Mais j'insiste sur le fait que l'envie d'enfant n'est pas universel, et qu'il est dans mon droit le plus absolu de ne pas en vouloir sans avoir à justifier, chose qui me gonfle au plus au point (je te renvoie à l'avant dernier paragraphe de mon premier post sur ce fil).
 
Usagi et snoopyne : Bien entendu, mais ça n'a plus grand chose à voir avec l'instict de survie "qui vient du fin fond des gènes" sur ce plan là ;) Ce que j'avais compris dans la réponse de Picatau c'est qu'il est répugné par la programation génétique qui pousse un couple hétéro à coïter pour se reproduire. Mais peut être que je me trompe.
 
il existe vraiment un "mouvement pour l'extinction volontaire de l'humanité" ?! !!! ahah ça va loin ^^
 
erulelya":1dsrxho1 a dit:
Tu pourrais m'expliquer l'expression "comettre" dans le sens où tu l'entend ? :)

Quand tu dis que ça te dégoûte, (je suppose que tu parles des gènes et non de "la gêne"^^)

Exact, bien sûr, désolé pour l'erreur d'orthographe. Bien que je sois linguiste, je ne suis pas infaillible, pas comme le pape ;)

Quant à commettre, jeu de mot sur mettre un enfant au monde et commettre un crime sans compter que dans commettre, il y a co-responsabilité, "cum"/"con" (avec).

Je suis sympathisant VHEMT bien que pas adhérent mais pourquoi pas, ça ne me dérangerait nullement, ce mouvement n'est absolument pas virulent.

Je suis très pessimiste sur la "nature" humaine, les gens sont menés par le bout du nez par leurs pulsions, leurs envies, ils sont programmés et ne s'en rendent même pas compte. Je suis persuadé, sans aucune preuve scientifique mais par la seule observation psychologique de mes congénères, que la re-production est une pulsion profonde chez l'être humain, l'envie de se pérenniser malgré lui et si on peut en effet dissocier fort heureusement et sans aucun doute sexualité et reproduction, il n'empêche que la sexualité a malgré tout comme corollaire majeure la reproduction (d'ailleurs on serait pas là pour en parler si ce n'était pas le cas). Après tout, le pénis s'emboîte bien dans le vagin comme dirait l'autre quand bien même les pratiques culturelles ont largement ouvert l'éventail des pratiques sexuelles fort heureusement, qu'on me dise quand même pas que nos ancêtres ne savaient pas que pénis dans vagin faisait encourir le risque de procréation, ils étaient pas cons, ça rentre et ça sort par le même endroit, on parle de semence et on retrouve cette appellation dans maintes langues (séminal est commun avec semence d'ailleurs) et puis tous les moyens qui ont été déployés pour essayer de contrer ce malheur de procréation (lunaison, retrait, plantes, conjurations...). C'est toute cette programmation qui me dégoûte, pas les individus, pas les enfants, le programme, le désir de vie, le désir de l'immortalité de l'ego, comme je mettais sur un autre fil.
Quant aux gènes égoïstes, non, j'ai aucune épreuve, simple lecture de Richard Dawkins et une conviction profonde liée à l'observation comme je le disais. Vous en penserez ce que vous voudrez, je reste éminemment cynique sur la nature humaine, seul-e-s quelques humain-e-s me réconcilient avec l'espèce, mais j'aime les gens chaque gens en tant qu'individu, en général bien sûr, hormis les cons bien entendu et me demandez pas ce qu'est un con, la définition me serait de toute façon toute personnelle.
 
erulelya":3csxrud1 a dit:
Usagi et snoopyne : Bien entendu, mais ça n'a plus grand chose à voir avec l'instict de survie "qui vient du fin fond des gènes" sur ce plan là ;) Ce que j'avais compris dans la réponse de Picatau c'est qu'il est répugné par la programation génétique qui pousse un couple hétéro à coïter pour se reproduire. Mais peut être que je me trompe.

Ok, :) j'avais peut-être pas bien lu le post de picatau.
Mais je ne pense pas que ce soit une programmation génétique qui poussent les gens à coïter. J'y vois beaucoup plus une programmation patriarcale.
 
Usagi.Chan":15vi6ef4 a dit:
erulelya":15vi6ef4 a dit:
Usagi et snoopyne : Bien entendu, mais ça n'a plus grand chose à voir avec l'instict de survie "qui vient du fin fond des gènes" sur ce plan là ;) Ce que j'avais compris dans la réponse de Picatau c'est qu'il est répugné par la programation génétique qui pousse un couple hétéro à coïter pour se reproduire. Mais peut être que je me trompe.

Ok, :) j'avais peut-être pas bien lu le post de picatau.
Mais je ne pense pas que ce soit une programmation génétique qui poussent les gens à coïter. J'y vois beaucoup plus une programmation patriarcale.


Personnellement, j'y vois bien plus une manifestation fondamentalement égotique, consubstantielle à la condition d'être vivant, hommes et femmes étant absolument et abominablement égaux sur ce plan si j'ose le jeu de mot.

J'ajouterais que tout passer au crible du patriarcat me semble être un leurre, notamment sur la condition féminine, qui, j'en suis convaincu, est tout autant capable d'abominations que la condition masculine non que je condamne les femmes mais que je les vois ni plus ni moins que comme d'abominables êtres humains, tout comme les hommes, capables du meilleur mais surtout du pire, hormis quelques individus.
 
Je trouve remarquable la proportion de végéwebiens qui ne souhaitent pas d'enfants. J'aimerais bien connaître la différence avec la moyenne de la population française.

Pour les "gènes égoïstes" il s'agit pas d'une hypothèse ou théorie à proprement parler mais d'une manière de voir le monde vivant qui est très simple et donc très efficace. Dawkins soutiens l'idée par exemple que ce n'est pas pour prendre que nous avons des gènes qui forment la main, ce n'est pas pour réfléchir que nous avons des gènes pour faire un cerveau mais par ce que la main ou le cerveau a permis d'augmenter les chances de transmission de gènes, la reproduction.
Pour ce qui est de savoir si la reproduction est plus de l'ordre de l'instinct ou de la réflexions consciente, je pense qu'elle procède des deux comme beaucoup de choses en biologie qui sont le résultat de l'interaction des gènes (==>l'instinct, l'inconscient...) et de l'environnment (==>la construction sociale, programmation patriarcale...).
Et chacune de nos cellules sont les dernières représentantes d'une longue lignée d'êtres vivants vieille de 3, 5 milliards d'années. Si nous sommes là c'est que chacun de nos millions (milliards ?) d'ancêtres a eu la volonté de se reproduire (volonté consciente ou pas, peu importe) et donc il est improbable que cette volonté ne soit pas inscrite en chacun de nous.
Personnellement je trouve que si un humain pense que ce qui importe c'est ce qu'on pense et non ce que sont nos gènes alors il devrait être plus préoccupé par la transmission de ses idées que de ses gènes. Dawkins parle de "mèmes" justement pour étudier la transmission des idées.



[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=27vQHGNBAWc[/youtube]
 
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Et oui, effectivement, il y a beaucoup de gens sur Végéweb qui ne souhaitent pas se reproduire. D'ailleurs, de manière générale, je trouve (et je crains) que ceux qui ont des valeurs positives à transmettre à leurs enfants ne souhaitent justement pas en avoir. Quand on voit la proportion de la population qui reste ancré dans ce que lui ont transmis ses parents, ça n'est pas très encourageant pour l'avenir de l'humanité. Pour faire bref : j'ai bien peur que ceux qui se reproduisent le plus ce soit les cons !
 
C'est le thème de ce film Idiocracy dont le synopsis selon wikipédia est :

Joe Bauers est l'image type de l'Américain moyen. Il travaille dans l'armée américaine comme simple soldat, en tant que responsable des archives d'une unité, et demeure sans ambition. Il est choisi par le Pentagone comme cobaye d'un programme d'hibernation censé durer un an (et dont le but est d'éviter de gâcher des soldats à fort potentiel lors de périodes sans conflits). Rita, une prostituée, est engagée pour tenir le rôle du cobaye féminin. Le responsable de l'expérience se retrouve embourbé dans une affaire de proxénétisme. Le programme d'hibernation voit ses fonds coupés, et les caissons contenant les deux cobayes sont oubliés dans une décharge. Les deux cobayes se réveillent500 ans
plus tard, dans un pays complètement transformé.
Ils découvrent à leur réveil une société totalement abêtie où le QI moyen de l'humanité a gravement baissé au cours des siècles précédents, à cause d'un « schéma de sélection naturelle inversée » ou effet dysgénique. La séquence d'ouverture du film montre d'ailleurs comment les personnes peu éduquées se reproduisent à grande vitesse, tandis que les couples instruits ne font guère d'enfants

Le lien de mon précédent message est https://www.youtube.com/watch?v=27vQHGNBAWc
 
Picatau":2crz1l6u a dit:
J'ajouterais que tout passer au crible du patriarcat me semble être un leurre, notamment sur la condition féminine, qui, j'en suis convaincu, est tout autant capable d'abominations que la condition masculine non que je condamne les femmes mais que je les vois ni plus ni moins que comme d'abominables êtres humains, tout comme les hommes, capables du meilleur mais surtout du pire, hormis quelques individus.
Tu es tout de même en train de dire que c'est un leurre de penser la condition féminine au prisme du patriarcat. :mmm: et :facepalm:
 
Lol ! J'adore ! Faut que je le vois ce film !!!
 
Je l'ai vu, il est bien marrant^^

Mais mon côté parano me fait me sentir débile au vu de ce film alors euh...
 
Fabicha":34ue7ze4 a dit:
Picatau":34ue7ze4 a dit:
J'ajouterais que tout passer au crible du patriarcat me semble être un leurre, notamment sur la condition féminine, qui, j'en suis convaincu, est tout autant capable d'abominations que la condition masculine non que je condamne les femmes mais que je les vois ni plus ni moins que comme d'abominables êtres humains, tout comme les hommes, capables du meilleur mais surtout du pire, hormis quelques individus.
Tu es tout de même en train de dire que c'est un leurre de penser la condition féminine au prisme du patriarcat. :mmm: et :facepalm:

Non, je sais pas comment t'as compris ça, je me suis sans doute mal exprimé. Je reformule.
"tout" passer au crible du patriarcat me semble être un leurre. La condition féminine (encore faudrait-il s'entendre sur ce que j'appelle condition féminine, je ne parle pas là de l'asservissement et de la domination qu'exercent les hommes sur les femmes bien entendu qui s'expliquent très bien en effet par le patriarcat) ne s'explique pas que par le patriarcat mais aussi par la condition d'être humain, rien de plus. C'est valable aussi pour la condition masculine bien évidemment.
La société patriarcale est une variable qui pèse lourd, certes, très lourd, mais elle n'enlève rien, en ce qui concerne ma pensée et la pensée cynique en général, à l'egocentrisme fondamental de l'être humain, hommes et femmes confondus.
Bref, les hommes et les femmes sont égaux en terme d'egocentrisme puisqu'humains au delà du type de société, patriarcale ou non. La société, je m'en détache de plus en plus tellement ça me semble absurde alors que ces derniers temps je m'y investissais davantage (à tort à mon sens, d'ailleurs y a des fois je me demande ce que je fous sur un forum mais c'est sans doute qu'on y rencontre des individus hors du commun) d'où mon changement de signature ci-dessous. Je ne suis pas misogyne, je ne suis pas misandre, je ne suis même pas misanthrope, je suis simplement humanophobe, je réprouve l'espèce humaine, je n'aime que chaque individu.
 
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