Resteriez-vous végéta*iens si ....

Karouba

Avale du tofu
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Salut,

Je sais pas si c'est le bon endroit pour poser cette question. Peut-être que cette question va en saouler certain(e)s parce qu'avec les "SI" on referait ou détruirait le monde mais je propose cette question quand même à ceux qui sont végé d'abord pour des questions éthiques relatives aux animaux :

Est-ce que vous resteriez ou envisageriez toujours d'étre végéta*iens si vous appreniez que ce régime alimentaire et mode de vie végé a en fait un impact écologique négatif plus important qu'un régime/mode de vie omnivore ?
 
Oui, je suis contre l'exploitation animale, l'écologie c'est bonus ^^'
 
Je ne sais pas. Je n'aurais peut-être pas été si facilement convaincue de passer au végéta*isme au départ sans l'argument écolo, entre autre. Je me disais qu'avoir un impacte sur autant de choses en changeant simplement sa façon de manger, c'était presque miraculeux.
Après je me suis de plus en plus intéressée à l'aspect éthique par rapport aux animaux. Si l'impacte écologique était neutre il est clair que je resterais végé. S'il était négatif je pense que ça dépendrait à quel point. Je fais encore pas mal de choses qui ont un impacte écologique négatif, et pas pour d'aussi bonnes raisons que le respect de la vie et du bien être des animaux.
 
Absolument !
pour moi le côté écologique, c'est la cerise sur le gâteau vegan :)
 
Karouba":ub6mcpbb a dit:
Salut,

Je sais pas si c'est le bon endroit pour poser cette question. Peut-être que cette question va en saouler certain(e)s parce qu'avec les "SI" on referait ou détruirait le monde mais je propose cette question quand même à ceux qui sont végé d'abord pour des questions éthiques relatives aux animaux :

Est-ce que vous resteriez ou envisageriez toujours d'étre végéta*iens si vous appreniez que ce régime alimentaire et mode de vie végé a en fait un impact écologique négatif plus important qu'un régime/mode de vie omnivore ?
Je ne sais pas parce que l'impact écologique entre dans le calcul général pour savoir ce qui cause le plus de morts/souffrances.

Ceci dit, il est clair que l'impact écologique minimal n'est pas une éradication totale de la consommation de viande par les humains, mais une consommation de viande ridicule entretenue par un tout petit peu de chasse, voire un tout petit peu d'élevage. Mais la différence de gain écologique entre "un tout petit peu de chasse +/- un tout petit peu d'élevage +/- un tout petit peu de pêche" et "rien de tout ça" étant minimale par rapport à ce qu'on peut gagner écologiquement parlant entre la situation actuelle "surpêche + élevage intensif + chasse de loisir avec élevage de gibier" et "tous végétariens"... sachant également que si on souhaitait vraiment avoir l'activité la plus écologique possible, il faudrait déjà commencer par limiter l'activité de l'espèce humaine, avant de s'inquiéter des animaux qu'on peut manger... Et si la vie des autres animaux doit être posée dans la balance écologique, alors la question peut aussi se poser pour la vie des humains... Bref, respecter les animaux sans les tuer, sans être le gain écologique maximal, ça serait déjà tout à fait appréciable, donc il faut le faire...

Et je suis hors-sujet...

Est-ce que je serais quand même végétarien si c'était très négatif au niveau écologique ?... Je suis devenu végétarien en croyant que mon choix n'était pas tenable, écologiquement parlant, si tout le monde en faisait autant. Donc je le serais probablement quand même. Mais je n'essaierais pas de convaincre qui que ce soit d'en faire autant. Et étant donné que personne d'autre ne semble avoir envie de faire l'effort de changer, même avec tous les arguments possibles, on ne peut même pas dire que j'aurais eu le privilège de pouvoir l'être. Etre végé, ça serait un luxe si tout le monde crevait d'envie d'en faire autant. C'est loin d'être le cas... Donc oui, si on était toujours une minorité, et si c'était écologiquement néfaste, je le serais quand même. (Mais peut-être que ça me donnerait un argument pour mettre fin à mes jours.)
 
C'est surtout que je ne peux plus physiquement manger un seul morceau de cadavre, donc comme certains plus haut, l'écologie c'est surtout un super bonus... je suis devenu végétarien par éthique avant tout.
 
Pers0nne":22usenwx a dit:
Ceci dit, il est clair que l'impact écologique minimal n'est pas une éradication totale de la consommation de viande par les humains, mais une consommation de viande ridicule entretenue par un tout petit peu de chasse, voire un tout petit peu d'élevage. Mais la différence de gain écologique entre "un tout petit peu de chasse +/- un tout petit peu d'élevage +/- un tout petit peu de pêche" et "rien de tout ça" étant minimale par rapport à ce qu'on peut gagner écologiquement parlant entre la situation actuelle "surpêche + élevage intensif + chasse de loisir avec élevage de gibier" et "tous végétariens"... sachant également que si on souhaitait vraiment avoir l'activité la plus écologique possible, il faudrait déjà commencer par limiter l'activité de l'espèce humaine, avant de s'inquiéter des animaux qu'on peut manger... Et si la vie des autres animaux doit être posée dans la balance écologique, alors la question peut aussi se poser pour la vie des humains... Bref, respecter les animaux sans les tuer, sans être le gain écologique maximal, ça serait déjà tout à fait appréciable, donc il faut le faire...

Et je suis hors-sujet...


Pu*ain j'ai rien compris !
 
Cherches pas Personne est notre BHL maison, notre philosophe ^^ donc des fois Personne Décolle ^^ (c'est pas une critique juste un état de fait ^^)

Sinon jamais, mais ça serait renier mon identité aussi faut dire ^^
 
Kahte: HÉ les insultes c'est MA specialité :tongue:

En gros le BHL de la maison, dis que c'est pas tout d'être vg* pour l'impact écolo minimal. Il faut s’intéresser à d'autres activités humaines et leurs impacts sur l'environnement afin de les limiter.


Perso l'écologie c'est pas ma tasse de thé, en gros rien à foutre que ça soit pire moins bien ou égal au régime carnassier de ce côté là...
 
Je ne c'est pas.

Sa me métrait en conflit avec l’éthique, donc je serais bloqué.
 
C'est mon challenge pour 2013 : arriver à comprendre les pavés de Pers0nne !!!
 
Karouba":2p9ri022 a dit:
Pers0nne":2p9ri022 a dit:
Ceci dit, il est clair que l'impact écologique minimal n'est pas une éradication totale de la consommation de viande par les humains, mais une consommation de viande ridicule entretenue par un tout petit peu de chasse, voire un tout petit peu d'élevage. Mais la différence de gain écologique entre "un tout petit peu de chasse +/- un tout petit peu d'élevage +/- un tout petit peu de pêche" et "rien de tout ça" étant minimale par rapport à ce qu'on peut gagner écologiquement parlant entre la situation actuelle "surpêche + élevage intensif + chasse de loisir avec élevage de gibier" et "tous végétariens"... sachant également que si on souhaitait vraiment avoir l'activité la plus écologique possible, il faudrait déjà commencer par limiter l'activité de l'espèce humaine, avant de s'inquiéter des animaux qu'on peut manger... Et si la vie des autres animaux doit être posée dans la balance écologique, alors la question peut aussi se poser pour la vie des humains... Bref, respecter les animaux sans les tuer, sans être le gain écologique maximal, ça serait déjà tout à fait appréciable, donc il faut le faire...

Et je suis hors-sujet...


Pu*ain j'ai rien compris !

Tout à fait, je me disais bien que c'était incompréhensible. :D

Bon, je la refais, en découpant les points que j'ai abordés dans ma bouillie :

1) Ecologie/Activité humaine => Impact sur les autres êtres vivants, plantes mais aussi animaux => produit de la souffrance et de la mort (potentiellement) => "écologie" appartient à la question éthique. C'est à dire que l'éthique nécessite un calcul dans lequel faire entrer l'écologie (et non pas faire passer l'écologie avant l'éthique).

2) L'état d'impact écologique nul pour l'activité humaine d'alimentation, ça n'est sans doute pas un végétarisme mondial.
Il est possible, probable, que l'idéal, écologiquement parlant (mais encore faut-il savoir ce qu'on entend par là...) soit un état avec un tout petit peu de "pêche/chasse/élevage".
Mais on doit alors comparer 3 situations :
A) La situation actuelle de surpêche + élevage intensif + chasse de loisirs (avec élevage de gibier), qui est écologiquement catastrophique.
B) La situation "végétarisme mondial" qui serait une incroyable avancée écologiquement parlant par rapport à la situation A.
C) La situation "très peu d'élevage/pêche/chasse" qui serait probablement la situation écologiquement idéale (sans tenir compte de l'éthique), mais qui n'offrirait qu'un tout petit gain écologique par rapport à la situation B.
Donc sachant que la situation B est déjà infiniment meilleure écologiquement parlant que la situation actuelle A, et qu'elle est aussi éthiquement juste, je préfère encore la situation B, plutôt que la situation (hypothétiquement) écologiquement parfaite C.

3) Se poser la question de "Combien doit-on tuer d'animaux pour être écologiquement parfaits ?", c'est un peu hypocrite si on ne se pose pas la question "Dans quelle mesure doit-on réduire notre activité totale et notre propre population pour être écologiquement parfaits ?". On n'a pas à faire payer aux animaux notre incapacité à être écologiquement parfaits, alors qu'on ne fait pas d'abord l'effort de réduire au maximum notre confort.


Kathe, BHL, merci pour la comparaison... :tongue: T'aurais pu trouver mieux... Edouard Baer, François Rollin ou quelqu'un d'un peu flatteur...
 
C'est déjà plus clair et le 3) est un point très intéressant.
 
En quoi exactement la situation C serait-elle idéale, écologiquement parlant? :hein:
 
Le pâturage et la pêche à la ligne polluent sans doute moins que la culture de grands champs de céréales.
 
Karouba":2gdtl7k8 a dit:
Le pâturage et la pêche à la ligne polluent sans doute moins que la culture de grands champs de céréales.
Voilà. La pêche en faible nombre, si la population reste stable, c'est plus "écologique" (Je mets entre guillemets, parce que pour moi, c'est une notion qui reste difficile à déterminer... L'écologie, c'est s'assurer que toutes les populations animales et végétales restent absolument stables ? C'est aller à l'encontre de toutes les évolutions qu'a connues la Terre ?...) que de grand champs pour lesquels il faut retourner la terre, priver d'espace d'autres espèces, etc.
L'élevage en petit nombre, ça pose la question des intrants animaux, de la nécessité (ou pas), de maintenir des prairies. Ne serait-ce que parce qu'à un moment, il faudra choisir entre garder quelques ruminants et les laisser vivre dans leur espace (réservé ?) une vie entière et libre, ou profiter de leur chair pour optimiser cet espace écologiquement parlant, ou les faire totalement disparaître. Bien sûr, si on était moins nombreux, et si on pouvait tous disposer (toutes les espèces animales) de suffisamment d'espace et de végétaux, sans se marcher les uns sur les autres, la question ne se poserait pas. (Et à la limite, c'est peut-être une des grosses questions qu'il va falloir se poser également assez vite : Comment apprendre à notre espèce à réguler intelligemment sa population ?)

Bref, ce sont des questions, je ne dis pas que la situation C est forcément idéale écologiquement parlant. Je dis que c'est possible.

Fushichô":2gdtl7k8 a dit:
Pers0nne":2gdtl7k8 a dit:
Kathe, BHL, merci pour la comparaison... :tongue: T'aurais pu trouver mieux... Edouard Baer, François Rollin ou quelqu'un d'un peu flatteur...

Bigard ?
Toi ! :anger: ... Mes couilles sur ton nez.
 
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