Sexisme et spécisme: d'où ça vient?

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Ah le sexe c'est encore un gros tabou.

En fait ce n'est pas une question de perméabilité à la pression sociale, c'est une question de positionnement; je n'ai pas l'habitude qu'on m'emmerde, c'est un message que je dois faire passer de manière très explicite, dans le verbal et non verbal, donc voilà, miracle, je suis peinarde en général, même si parfois certains ont besoin d'une mise au point.
 
Fushichô":1at2i3xb a dit:
Malheureusement, on est pas tous en salle de garde. D'ailleurs, faut être médecin pour aller en salle de garde, ou on peut venir en tant que simple visiteur ? ^^
On peut être non médecin, ce statut est celui du "parasite". Sauf qu'on est jamais visiteur, on participe, ou on se tire.
 
flolalapine":rs8q2r0t a dit:
Fushichô":rs8q2r0t a dit:
Malheureusement, on est pas tous en salle de garde. D'ailleurs, faut être médecin pour aller en salle de garde, ou on peut venir en tant que simple visiteur ? ^^
On peut être non médecin, ce statut est celui du "parasite". Sauf qu'on est jamais visiteur, on participe, ou on se tire.
Oui oui, par visiteur, j'entendais bien participant non médecin, pas simple spectateur.

Edit : + 1 sur le dernier message d'Ennkuhl
 
En ce moment on a un anthropologue qui sa thèse (un truc comparatif avec d'autres cultures étudiantes dans le monde)... Il est super content, il a tout le matériel nécessaire.
 
Je remonte ce topic pour savoir si les femmes sont des poules ou de la viande ?

Julien n’est pas insensible à leur détresse : "c’est pas cool", commente t-il.
Mais le client est roi, il n’a pas à se soucier des états d’âme de la marchandise : "Quand nous français allons consommer des filles à la Jonquère, on ne pense pas du tout à ça, on est des clients quoi. On va bien acheter des œufs de poules qui sont, dans des conditions de vie, bon... on s’en fout, c’est des poules, on les mange quand même. Voilà ! C’est la société de consommation qui est comme ça. Les prostituées c’est la même chose".
www.prostitutionetsociete.fr/societe/ai ... -un-retour

Et ces derniers jours :
Question d’un abolitionniste : »Comment faites-vous pour distinguer une prostituée libre d’une prostituée en réseau ?
Réponse de Gil Mihaely, directeur de la publication du mensuel “Causeur” Quand je vais au supermarché, je peux pas non plus distinguer la viande fraîche de la viande avariée ».
http://sandrine70.wordpress.com/2013/10 ... dasservir/
 
Une réflexion que je me suis faite récemment :
On condamne immédiatement le sexisme (ou pas, mais assez fréquemment) quand il est présent dans des bouquins, films, et jeux vidéos.
Pour ce qui est du spécisme j'ai l'impression que c'est mieux toléré, voire ignoré, mais en même temps c'est partout vous me direz... (et le spécisme tout le monde s'en fout ou presque)
Il est tard et j'ai du mal à formuler ma pensée, c'est pourquoi je n'ouvre pas de nouveau sujet, j'espère que certains me comprendront malgré tout. (et c'est peut être complètement con comme réflexion)

(et il n'est nullement question ici de critiquer cette réaction au sexisme, je suis le premier à avoir une réaction épidermique dans ces cas là, c'est surtout l'ancrage du spécisme dans notre esprit qui m'intéresse)
 
En effet Ravelle, l'antispécisme est même souvent taxé d'anti-humanisme en fait, alors du coup, c'est assimilé par certains au fascisme et le nazisme est pas bien loin, tout ça du fait de l'anthropocentrisme parce que défendre les autres espèces animales, c'est forcément au détriment de l'espèce humaine, logique quoi, on peut pas aimer ou même respecter les bêêêêêtes sans dénigrer ou rabaisser les humains.
Quant à la lutte anti-sexisme, ça a pas été toujours le cas, c'est le moins qu'on puisse dire, mais en effet, cela me semble aujourd'hui plutôt mieux accepté comme engagement par nos congénères, encore que, dans certains cas, on se demande.

Au juste, j'ai été très surpris que Luc Ferry signe l'appel pour un statut de l'animal, lui qui pourfendait justement l'antispécisme il n'y a pas si longtemps.
 
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