Sous-poids de mon conjoint : appel à l'aide

Courage Jolago, toi tu n'a rien perdu crois-moi, les gens sont têtus et bêtes excuse-moi du terme....mais quand on voit que des adultes continuent d'emmener leurs gosses après une intoxication alimentaire au Qu**k tu peux te demander comment ils font pour réfléchir, ils sont juste lobotomisés par l'industrie....C'est vraiment triste, mais bat-toi pour toi et non pour les autres, on y perds beaucoup a aider pour voir au final un résultat de déception. Tu lui fera comprendre qu'il se débrouillera comme un grand. Allez un gros calins virtuel (sa vaux pas un vrai je te l'accorde) mais si tu as besoin de soutient tu sait où venir c'est déjà ça :kiss:
 
Merci pour vos messages réconfortants, vous êtes super! <3
 
Dorénavent, je ne compte plus faire ni les courses, ni la cuisine pour lui. Pour les courses, et pour reprendre la formule de son père, je refuse de donner un centime aux tortionnaires d'êtres vivants, je ne cautionne pas ces extrémistes.
En ce qui concerne la cuisine, il a qu'à bouffer ses pizzas surgelés, macdos et kebabs, il a qu'à être malade.
Excellente idée. Il en viendra peut-être à regretter ta cuisine :)Mais, pour son poids, tu n'as pas remarqué que ses vêtements lui allaient toujours pareil ? (perdre 4-5kilos, ça fait quand même une taille en moins)
 
Bah pour moi, en effet, il n'y avait pas de différence à l'oeil, mais si il me dit qu'il a maigri, je n'ai aucune raison de ne pas le croire alors je ne me suis pas trop posée de questions. En fait, je ne sais pas d'ou lui est sortie cette soudaine obscession pour son poids, mais manifestement, il a flippé, et quand il flippe, il s'en prend à moi en général xD
 
Etant à peu près aussi maigre que lui d'après les données échangées ici (même un peu plus), je peux affirmer qu'à ce stade de maigreur, les pantalons tiennent quasiment toujours grâce à une ceinture en contact presque direct avec les os du bassin, donc un peu de chair ou un peu moins ne change rien pour les habits. Et pour le visage, perso je sais pas si ça se voit facilement (à moins de pas voir la personne pendant un moment).

Bon courage en tout cas. :calin:
 
En effet, pantalons trop grands de 3 tailles et ceintures xD
Il n'a pas maigri, j'ai vérifié la balance et l'ai fait monter dessus sous mes yeux.
Maintenant, il ne se pèse plus. (Franchement, ce garçon est bipolaire hahaha)
 
Bon j'allais y aller de mon témoignage perso sur le fait que j'ai également toujours eu un IMC relativement faible (même quand j'étais un gros bouffeur de charcuterie et de bidoche) et que durant ces 3 dernières années j'étais inactif au point de ne plus manger qu'un repas par jours. Et bien que je n'ai jamais "objectivement" (autant qu'il est possible de l'être) considéré avoir un soucis lié à l'alimentation, je suis passé par des brûlures d'estomac chroniques durant 7 ans avant de devenir végane, brulures qui ont disparues en 3 mois sans m'y attendre, mais durant ces 3 dernières années, un sentiment étrange d'absence de "faim", apparemment remplacé par une impression diffuse de "vide" voire de nausée aux moments de la journée où je devrais avoir "faim" (surtout au réveil, ce qui m'empêche littéralement de prendre une déjeuner plus consistant qu'une tasse de chocolat...)

...mais finalement, je suis d'accord avec ce que les autres pensent : c'est surtout un soucis de rythme de vie et d'activité sur lesquels reposent ses autres problèmes. (et peut-être une forme de déni aussi... voire un complexe)

Et tu n'as rien à te reprocher, ton "échec" à lui faire entendre raison n'invalide en rien ce que tu as essayé de faire autant pour lui que pour tes convictions (qu'on partage ici).

Et puis au même titre que son végétalisme n'était pas définitif, son revirement ne l'est pas plus non plus. ;)

Hauts les coeurs ! :)
 
Merci pour ton soutien Clément. :)
Venom : Merci pour ton témoignage. Quand tu parles d'absence de faim et de nausée, cela ressemble beaucoup à ce qu'il me dit ressentir.

Maintenant, comme tu le dis, et comme les autres l'ont dit, je ne pense pas que le soucis soit vraiment alimentaire à la base. Plus j'y réfléchis et moins je le crois. Je pense qu'il (et moi aussi finalement) fait l'amalgame entre tous ses soucis, et lie tout à l'alimentation, parce que c'est plus facile.

Depuis quelques temps, ça va mieux. Il a cessé de se peser, il a compris que ca n'était pas constructif de faire une obsession sur son poids, il est passé à autre chose.
Quand je lui ai dit que je ne m'occupais plus de ses histoires de "bouffe" et qu'il avait qu'à "se démerder", il a passé deux semaines à manger n'importe quoi... et à être malade. :rolleyes:
Ca l'a fait réfléchir du coup, il s'est excusé, on a discuté et il m'a demandé des infos supplémentaires sur l'alimentation, sur les produits animaux, etc. Je lui ai refilé des bouquins, des sites web, et il s'informe comme il veut, à son rythme. Quand je suis là, je fais à manger la plus part du temps, mais si il veut manger autre chose ou que je ne suis pas là, il se débrouille (mais c'est SA responsabilité).
Ca va beaucoup mieux! Physiquement, et mentalement.

Par rapport au fait que le problème de base n'est probablement pas alimentaire cependant... J'ai cherché des infos sur les médicaments qu'il prend. J'ai regardé les effets secondaires, j'ai lu quelques trucs (et j'ai vu un documentaire horrifiant sur le sujet, si cela vous intéresse : Le marketing de la folie ) et je pense que beaucoup de ses symptomes (fatigue chronique, insomnie, nausée, dépression) viennent de là. Il a réduit les doses de médocs de moité (Xanax) et pour moi, ca joue un grand rôle dans ses problèmes.
 
Le Xanax comme d'autres anxiolityques sont des produits relativements "costauds" et il est fréquent que ça foute un peu le bordel dans les humeurs, les impressions corporelles et la sensation de faim aussi.

Il ne serait d'ailleurs pas surprenant qu'il soit simplement intolérant (à un degré à définir) à une de ses médications. (et qui peut causer 1000 et 1 effet indésirable)

Et sans avoir encore regardé ton docu, je suis absolument d'accord que la "folie" est avant toute chose (et tout maux) un marché très juteux (au même titre que la médecine, la pharmacie, ou l'alimentation d'origine animale...)

Je suis de plus en plus convaincu que malgré le fait que la psychée peut induire des effets somatiques, l'inverse pour moi n'est pas nécessairement vraie, et qu'en dehors de problèmes réellement cliniques physiques ou physiologiques, des problèmes psychologiques ne se réglent pas avec de l'allopathie, mais avec de la psychologie, de l'écoute, de l'introspection, et une réappropriation de son environnement et de son temps pour vivre... (chose que la société occidentale se fait fort de supprimer à tous les niveaux)

Quand tu vas "pas bien", ce ne sont pas des pilules qui règleront la source de ce mal-être, mais au contraire te maintiendront dans ton état, devenu plus suppportable (et plus lucratif) avec ces pilules...
 
C'est exactement ce que je pense.

Le docu explique ce marché en long et en large, et j'ai été particulièrement impressionnée par la manière dont ils "inventent" des maladies pour pouvoir vendre un médicament. Ils parlent de ce fameux bouquin qui ressence les maladies mentales (le DSM il me semble). Le nombre de maladies mentales a triplé en 50 ans, et dans la nouvelle version qui devrait sortir dans les mois à venir, il y a de nouvelles maladies telles que "le trouble d'achat compulsif", "le syndrome pré-menstruel" (genre être de mauvaise avant ses règles, c'est pas hormonal, non non... C'est une MALADIE MENTALE!), l'addiction à internet et plein de conneries du genre.
Ils expliquent comment ils diagnostiquent des troubles bipolaires chez des enfants de 2 ans (parce qu'un enfant qui se roule par terre en hurlant alors que deux minutes avant il était contente,C'EST UNE MALADIE HEIN), comment ils leur prescrivent des médocs qui ont une influence catastrophique sur leur santé et sur le développement de leur cerveau.
Ils prescrivent aussi des anti-dépresseurs à des femmes enceintes, pour PREVENIR la dépression post-partum.
En fait, ce docu est effrayant. (Je crois qu'il existe en bouquin aussi)
Après l'avoir vu, cela m'a semblé tellement évident que j'ai de la peine à comprendre que ça ne le soit pas pour tout le monde (en même temps... le veganisme, c'est pareil hein ). Mon copain a essayé d'expliquer ça à sa mère. Résultat? "Ce sont des pensées extrémistes". Il lui a proposé le doc, mais elle ne veut pas en entendre parler, c'est de la "propagande extrémiste".

Je ne me suis jamais autant fait traiter d'extrémiste depuis que j'essaye d'ouvrir les yeux sur le monde qui m'entoure.
C'est marrant... Le grand formatage fonctionne du tonerre. Ca me fatigue.
Mais bon, au moins, mon copain est convaincu lui aussi. C'est déjà ça de gagné!
 
V3nom":14cxav81 a dit:
Le Xanax comme d'autres anxiolityques sont des produits relativements "costauds" et il est fréquent que ça foute un peu le bordel dans les humeurs, les impressions corporelles et la sensation de faim aussi.

Il ne serait d'ailleurs pas surprenant qu'il soit simplement intolérant (à un degré à définir) à une de ses médications. (et qui peut causer 1000 et 1 effet indésirable)

Et sans avoir encore regardé ton docu, je suis absolument d'accord que la "folie" est avant toute chose (et tout maux) un marché très juteux (au même titre que la médecine, la pharmacie, ou l'alimentation d'origine animale...)

Je suis de plus en plus convaincu que malgré le fait que la psychée peut induire des effets somatiques, l'inverse pour moi n'est pas nécessairement vraie, et qu'en dehors de problèmes réellement cliniques physiques ou physiologiques, des problèmes psychologiques ne se réglent pas avec de l'allopathie, mais avec de la psychologie, de l'écoute, de l'introspection, et une réappropriation de son environnement et de son temps pour vivre... (chose que la société occidentale se fait fort de supprimer à tous les niveaux)

Quand tu vas "pas bien", ce ne sont pas des pilules qui règleront la source de ce mal-être, mais au contraire te maintiendront dans ton état, devenu plus suppportable (et plus lucratif) avec ces pilules...

Je me permets d'intervenir par rapport à ce que tu dis sur les traitements psycho. Bien sur qu'un médicament ne vas pas à lui seul soigner une maladie mentale, mais par contre, ça peut être une aide, un appuie, à un moment donné, pour soutenir l'accès à une thérapie, ou permettre qu'elle soit possible.
Exemple : une personne dans un délire de persécution très violent où elle menace sa vie et/ou celle d'autres personnes. Un traitement peut venir apaiser le délire, et permettre un autre travail ensuite.
Des exemple comme ça, j'en ai plein! (même si je ne prétend pas avoir la science infuse, hein!). Je travaille en pédopsychiatrie, et avant d'y travailler, je pensais comme toi que tout était organisé par les labo/marchés/DSM. Et c'est en vrai ! Mais certains psychiatres manient cela avec beaucoup de précautions, et se battent aussi contre "l'invention" de maladies mentales pour venir grossir le DSM et les traitements disponibles/
Avec les enfants qu'on accueillent, parfois, un traitement est vraiment utilise et apaisant (je parle d'enfants pétris d'angoisses, sur lesquelles ils ne peuvent pas mettre de mots, qui rendent leur quotidien insupportable de douleur). Mais sur le fond on est d'accord : un adulte sous anti-depresseur pendant 25 ans sans aucune autre aide, c'est n'importe quoi...

( désolée piur le HS et bon courage Jolago)
 
Je veux bien qu'il y ait de l'abus, mais il y a bien des vrais maladies mentales hein, c'est pas un mensonge collectif. Rencontrez des personnes atteintes de troubles mentaux, qui ne prennent aucun médocs, juste pour voir ...

En médecine il y a toujours eu le probléme de pas assez ou trop. Pendant des siècles, il y a eu du trop peu, on laissait les malades mentaux crever dans des mouroirs, maintenant on veut trop les cadrés, faire qu'ils ne soient plus "gênant".
Mais un grand nombre de personnes vivent aussi mieux grace à des médocs.

Faites deux poids deux mesures, dans la vie tout n'est pas tout blanc ou tout noir.
 
En effet, il y a probablement de vrais malades pour qui les traitements sont bénéfiques, de bons médecins qui ne prescrivent pas ces médicaments n'importe comment et à n'importe qui, mais manifestement, c'est une minorité.
Pour un malade qui ira mieux avec ces médicaments, combien de non-malades se voient prescrire des anti-dépresseurs dont ils n'ont pas besoin et qui vont les rendre malades et accro?

Tout n'est pas tout blanc ou tout noir, c'est clair, mais je pense que tout le système serait à revoir, à commencer par ces médicaments eux-mêmes, qui, quand on y regarde de plus près, ont plus d'effets négatifs que positifs. Il rendent aussi dépendant que l'héroïne, ont des effets totalement aléatoires, rendent les gens plus malades qu'ils ne l'étaient à la base et ont une floppée d'effets secondaires assez flipants. Un anti-dépresseur qui rend dépressif et suicidaire... y a comme un problème non?

Mon copain, quand il a tenté d'arrêter ces médicaments, a fait deux crises d'épilepsie (il n'est pas épileptique). Dans la liste des effets secondaires, entre "pensées suicidaires" et "crises d'épilepsie", il y a "mort subbite inexpliquée". En effet, cela lui a peut-être été utile après son accident, mais à quel prix? Ces médicaments sont loin d'être au point, et sont même dangereux. Même s'ils ont une efficacité pour quelques personnes vraiment malades, comment peut-on les prescrire à des gens qui ne le sont pas? A des enfants? Des femmes enceintes? En "prévention"?

C'est un buisness juteux, et le bien-être des patients n'est pas la priorité de ceux qui font tourner cette industrie. Leur but, c'est d'avoir un maximum de "clients". Et comme ces médicaments rendent très vite accro, ce sont des clients à vie. Du coup, ils inventent sans cesse de nouvelles maladies.
Les troubles bipolaires par exemple. Je n'ai plus les chiffres en têtes, mais en gros, ils ont "inventé" cette maladie il y a quelques années (pour pouvoir recycler les médicaments arrivant en fin de brevet), et depuis, le nombre de personnes souffrant soit-disant de troubles bi-polaires est passé d'un truc du genre de 1/1000 à 1/10.
Ils ont inventé le syndrome dysphorique prémenstruel (qui est le mal de ventre et l'irritabilité des femmes avant leurs règles) car le brevet du Prozac touchait à sa fin. Ils ont renommé le médicament, le prescrivent
pour ce syndrome qui n'existe pas, et au passage, ont doublé son prix de vente.


Quand aux médecins, la pluspart sont formés dans des séminaires qui sont financés par les entreprises elles-mêmes (novartis et compagnie), sont payés par ces entreprises pour vanter les mérites de leurs produits et, à l'instar des agriculteurs obligés de se plier aux règles des industriels de l'agro-alimentaire, se voient mettre des battons dans les roues s'ils ne suivent pas ces directives.

Je vous conseille de regarder tout de même ce documentaire qui explique tout cela assez bien (bien mieux que moi).
 
Ce n'est pas parce que la dénomination change que les symptomes ne sont pas réels. La bipolarité est un enfer à vivre. Le terme bipolarité est inventé et sera peut-être amené à évoluer encore, mais les symptomes et la maladie existent bel et bien, avec des personnes qui souffrent et qui font souffrir leur entourage par extension :(
Que l'industrie pharmaceutique soit à revoir, c'est une évidence mais tout rejeter en bloc ou avancer que les personnes qui bénéficient de ces traitements sont minoritaires... tu n'en sais rien. D'autant que les personnes qui sont dans la réelle nécessité (par réelle, j'entends vitale par opposition à un traitement de confort) de ces traitements sont bien souvent prises en charge de manière à les invisibiliser, en leur imposant une marginalité honteuse et en les cachant. On ne les voit simplement pas, à moins de bosser dans le milieu ou d'être directement concerné.
Quant aux effets négatifs par rapport aux effets positifs : c'est sûr, ces médocs sont des poisons, mais je ne serais pas aussi catégorique ; ça dépend vraiment des pathologies et des personnes.

Les médecins ont certainement la main hyper facile sur la prescription d'anti-dépresseurs, mais il faut relever que la France est le plus gros consommateur de ces médocs (en Europe si je me souviens bien ? enfin on nous le rabache tout le temps) tout en étant très, très en retard sur la reconnaissance de la classification DSM (ce que tu appelles '"l'invention" de maladies). La tradition psychanalytique est majoritaire (et écrasante) dans la prise en charge psy, contrairement au reste de l'Europe où les thérapies comportementales et autres sont majoritaires et où la classification DSM est beaucoup plus intégrée... C'est une vraie quetsion, parce que je ne connais pas suffisamment... Mais le fait est que proposer une thérapie psychanalytique à un schizophrène ou un psychotraumatisé, on peut se demander si c'est adapté... et si finalement, différencier les différents profils de maladies par le biais d'une classification ne permet pas, justement, de mieux orienter les gens vers une thérapie adaptée au lieu de refiler des médocs à l'aveugle.
Enfin, vraiment, je ne sais pas : est-ce que ces classifications (totalement artificielles, certes) ne sont pas un facteur qui contribue à une moindre consommation de médocs dans d'autres pays : des protocoles existent et sont à la disposition des médecins...

De là à faire du DSM une bible avec des passages obligatoires typés, normés et universels, ça craint un peu...
 
Il y a de vraies maladies mentales, mais elle ne sont pas légion, contrairement à cette connerie marchande qu'est le DSM et cette espèce de chasse gardée absurde et confortablement incontrôlable (dans tous les sens du terme) qu'est la psychiatrie...

Je ne vais pasd dire que les TCC sont la panacée mais à mon avis ils sont dans une pratique qui devrait me semble-t-il aboutir à des découvertes ou des théories autrement plus proches de la réalité que ces mythes lacaniens ou freudiens devenus plus sanctuarisés qu'une religion... (et un formidable marché)
 
Pour qu'il aies faim, ne faudrait pas plutôt qu'il fasse parfois des repas avec un plein de glucides (plus qu'un repas) au lieu des pilules hyperprotéinées (ou compter sur les proteines qui calme la faim) ?
 
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