Fabicha":2qvekr0w a dit:
Au nom d’une prétendue émancipation d’espèces qui ont eu le malheur de se laisser domestiquer au cours de leur développement, il faudrait sacrifier plusieurs générations d’individus pour qu’ils réapprennent à vivre sans l’humain, qu’ils auto-régulent leur développement démographique sachant que, de toute façon, le béton et l’humain sont partout, que ce n’est pas prêt de s’arrêter, et qu’ils ont peu de chances de survie dans ces conditions ?
On pourrait obliger la stérilisation de tout animal domestique dans le but d'arrêter leur reproduction pour, ne l'oublions pas, éviter que d'autres subissent les mêmes souffrances. Je suis allée en Grèce et c'était assez douloureux en effet de voir tous ces chats hyper maigres, errer. Dans ces conditions, je ne pense pas qu'ils profitent de l'espèce humaine et de la sécurité qu'on leur offre.
Dans ma tête, ce n'est pas que le chat et le chien "retournent" à la nature, c'est arrêter qu'ils se reproduisent et qu'on les fasse se reproduire pour éviter d'autres souffrances, quitte à ce que ces espèces disparaîssent.
Un défenseur des animaux disait que si il restait deux chiens sur Terre, il les empêcherait de se reproduire pour que les chiens ne soient plus la possession d'hommes ou de femmes.
Fabicha":2qvekr0w a dit:
Et quid des animaux (dits « parasites ») qui vivent littéralement sur le dos de l’être humain, etc. ?
Quel genre d'animaux "parasites" ?
Fabicha":2qvekr0w a dit:
D’autre part, c’est une réponse dialectique et binaire qui laisse l’humain en position surplombante. Les alternatives humains partout / humains nulle part ont de ceci de commun que dans les deux cas l’humain y est omnipotent. On reste dans une logique de contrôle et de maîtrise de l’environnement. Cela revient à perpétuer l’idée que l’humain est « à part ». Cela revient à perpétuer la division du règne animal en 2 catégories : les humains et les non humains, « eux » et « nous ».
Oui je comprend cela. C'est sûr qu'en pensant de façon binaire, on exclut les possibilités de coopération entre espèces, dont l'humain, de vivre ensemble etc...
J'ai cette façon de penser parce qu'en regardant en arrière, l'espèce humaine a beaucoup plus utilisé les animaux dans ses intérêts personnels que pour une quelconque coopération et réciprocité des avantages.
Les chiens étaient peut être au début des animaux venant manger dans les poubelles mais l'espèce humaine n'a pas pu s'empêcher de le domestiquer pour l'utiliser, avec toutes les dérives observables.
Alors peut-être que cette position d'abolition de toute relation avec des animaux paraît peu cohérente et accessible pour certains mais l'idée d'un vivre ensemble harmonieux avec les animaux me paraît être une utopie impossible étant donné la débilité de l'espèce humaine.