Un étudiant bâlois veut interdire la viande à l’université .

Je trouve admirable son geste, mais tellement pitoyable les pro-viande dans leurs arguments, ils lui crachent haineusement dessus c'est abusé ! C'est impressionnant comment certains ne veulent pas évoluer, ya un manque criant d'humanité, quand on dit végéta*isme les gens ne se disent pas "ca sera meilleur pour l'animal" mais "c'est meilleur pour l'homme ?", on est à la fois centré sur l'homme et complètement inhumain.
Ca me fait penser à mon prof d'histoire à la fac qui arrete pas de nous dire qu'on est une élite, ça me fait tellement rire, je regarde les gens autour de moi je suis pas convaincu, par contre les personnes assez humains pour être végé sont pour moi une élite, au moins au niveau moral. Parce-que ya savoir réfléchir du cours maché et faire quelque chose de son cerveau ...
 
Lapin malin":2svqij54 a dit:
mon prof d'histoire à la fac qui arrete pas de nous dire qu'on est une élite, ça me fait tellement rire, je regarde les gens autour de moi je suis pas convaincu,

Enorme,j'imagine trop :ROFLMAO:
 
kob27g":2bjce8b7 a dit:
daemon666":2bjce8b7 a dit:
La liberté des uns s’arrête la ou commence celle des autres.

En outre il faut donc interdire la viande, puisqu'elle prive des êtres de leur liberté la plus primaire, celle de vivre.
Alors quand un mec viens me dire de pas imposer mes choix (alors que je considere pas ca comme un choix, mais du respect) et qu'il mange de la viande s'il veut, ca me hérisse les poils. je voit bien un pédophile sortir : "non mais que veuille pas violer des fillettes, je comprend, mais m'impose pas tes choix, moi j'aime ca et je voit pas pourquoi j'arreterais" :-° (exemple bien crasseux exprès ^^)

J'étais sûr qu'en parlant de liberté, je me ramasserai un exemple crasseux comme celui-là. J'aurai dû préciser comme tu l'as mentionné : "La liberté des uns s’arrête la ou commence celle des autres"

Donc la liberté de manger de la viande s'arrête là où commence la liberté de vivre des animaux.
Il est faux de dire que le contenu de notre assiette ne regarde personne et qu'on mange ce qu'on veut. On mange pas ce qu'on veut. On mange pas de la chair humaine, ni le chien du voisin, ni même l'assiette de son voisin de table. Ce qu'on mange regarde les autres, comme tout ce que l'on fait regarde ceux et celles avec qui l'on vit.

Je ne vois pas en quoi l'exemple est crasseux. Pour quelqu'un qui considère les enfants pas non pas les animaux comme des sujets de droit, c'est un mauvais exemple. Mais encore faudrait-il justifier que les animaux ne soient pas sujets de droit.
 
lelfe":3axundec a dit:
kob27g":3axundec a dit:
daemon666":3axundec a dit:
La liberté des uns s’arrête la ou commence celle des autres.

En outre il faut donc interdire la viande, puisqu'elle prive des êtres de leur liberté la plus primaire, celle de vivre.
Alors quand un mec viens me dire de pas imposer mes choix (alors que je considere pas ca comme un choix, mais du respect) et qu'il mange de la viande s'il veut, ca me hérisse les poils. je voit bien un pédophile sortir : "non mais que veuille pas violer des fillettes, je comprend, mais m'impose pas tes choix, moi j'aime ca et je voit pas pourquoi j'arreterais" :-° (exemple bien crasseux exprès ^^)

J'étais sûr qu'en parlant de liberté, je me ramasserai un exemple crasseux comme celui-là. J'aurai dû préciser comme tu l'as mentionné : "La liberté des uns s’arrête la ou commence celle des autres"

Donc la liberté de manger de la viande s'arrête là où commence la liberté de vivre des animaux.
Il est faux de dire que le contenu de notre assiette ne regarde personne et qu'on mange ce qu'on veut. On mange pas ce qu'on veut. On mange pas de la chair humaine, ni le chien du voisin, ni même l'assiette de son voisin de table. Ce qu'on mange regarde les autres, comme tout ce que l'on fait regarde ceux et celles avec qui l'on vit.

Je ne vois pas en quoi l'exemple est crasseux. Pour quelqu'un qui considère les enfants pas non pas les animaux comme des sujets de droit, c'est un mauvais exemple. Mais encore faudrait-il justifier que les animaux ne soient pas sujets de droit.

Vu que tu déterres un peu le sujet, voici ma défense (citée un peu plus haut :whistle: )


kob27g":3axundec a dit:
Pers0nne":3axundec a dit:
Fushichô":3axundec a dit:
Ça dépend si t'es végé pour des raisons de santé, écolo ou pour les animaux.

Ah oui, forcément.

kob27g, le véganisme (le mec de l'université de Bale est végane), c'est pour les animaux. La notion de "liberté" prend un autre sens, puisqu'on y inclut alors les individus non humains et leur liberté de vivre.

Effectivement, je n'avais pris en compte ce critère. :whistle:

Ce n'est pas ça qui va me faire changer d'avis sur le sujet, mais je capte un peu plus le point de vue des vegans.

Désolé pour cette surabondance de citations, mais vu que c'est une redite...
 
Je pensais aussi à un autre truc : tout le monde est d'accord pour réduire sa consommation de viande, mais si une cantine (donc 5 repas par semaine sur 14) devient végétarienne c'est une énorme privation...euh, euh ?
 
Il y a aussi les internes, les étudiants logés en chambre universitaire, donc 10 repas sur 14.

Mais bon, quoi qu'il en soit, le végétarisme est vu comme une énorme privation parce que c'est un symbole. C'est le "plus jamais de viande", "Jamais, jamais ?". Un.e flexitarien.ne qui mangerait 100 grammes de viande par an ne serait pas un.e extrémiste, iel se sentirait libre, pas embrigadé.e, pas -tous les qualificatifs péjoratifs qu'on attribue aux végétariens-, juste à cause de cette ridicule entorse (ridicule en quantité)... Mais s'iel se l'interdisait complètement, ça ne changerait rien et pourtant, tout de suite, symboliquement, ça devient catastrophique. La peur de se fermer une issue de secours à tout jamais.

(Vous avez vu ? Je fais des efforts antigenrés... C'est parce que j'avais mal accordé un de mes adjectifs, alors je me suis dit "Bon, tant qu'à faire...".)
 
En fait ça a déjà été fait dans une université à Berlin, résultat : ils sont passés de 500 Menus vendus par jour à ...... 1000 Menus ! C'est plutôt réjouissant.

D'ailleurs, pour plus d'infos (c'est en allemand, je suis désolée), http://campus.nzz.ch/dossiers/basler-fleischstreit (la NZZ est un plutôt un bon journal, dans les meilleurs en Suisse alémanique je dirais. Dans leur édition du magazine pour les étudiants ils parlent justement de ça, avec plus d'articles sur leur site.)

C'est vrai qu'ils proposent déjà un menu "Vegi" , mais il n'est sûrement pas très pris. (En tout cas c'est le cas au polytechnique de Zürich où ils en proposent un. Le menu avec viande a souvent l'air meilleur... D'ailleurs j'avoue que je ne le prend presque jamais.) Du coup changer toute une mensa en restaurant végétarien forcera peut-être déjà la cuisine a rendre ces menus plus attractifs, et permettra aussi aux étudiants de découvrir l'alimentation végétarienne comme autre chose que des "légumes à la vapeur qui n'ont pas de gout"... :)

De plus pour les plus réfractaires, ils y a sûrement d'autres cafétéria sur le campus...
 
Le plus efficace, ce serait d'imposer les recommandations de nos savants médecins soit dit en passant de manger de la viande pas plus de deux fois par semaine.
Dans ce cas, des contraintes imposées aux cantines, où la viande ne serait servie qu’une ou deux fois par semaine me paraissent légitimes. Des contraintes par souci de la santé publique.
Tout comme dans un contexte de réduction des dépenses publiques et des émissions de gazes à effet de serre dans l'UE, d'autres arguments peuvent s’ajouter à celui de la santé publique.
Voilà de plus de très bons arguments pour se réconcilier avec l'austérité et l'Europe.
 
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