Vegan, agriculture ultra traditionnelle et industrie pétrochimique

  • Auteur de la discussion Sol
  • Date de début
Oui Fabicha : être végane ouvre à être sensible à toutes les formes de discriminations et d'exploitations car elles sont toutes formalisées selon les même mécanismes et schémas de mépris de l'individu et d'attachement à des raisons essentialistes complètement arbitraires et romancées. (sinon il y a quand même une catégorie d'animaux exploiteurs, mais par nécessité, eux : les parasites)

Sinon N1COLAS, n'as-tu jamais entendu parlé des freegans ?
Alors certes philosophiquement c'est discutable, et sujet à débat même dans le message politique renvoyé (ils sont pas à proprement parler véganes), mais niveau commerce et commanditation (?) de meurtre, ils sont déjà dans une démarche remettant en question la consommation d'animaux marchande et leurs exploitations...

Mais sinon, enfin c'est mon point de vue, mais être végane ne se définit pas par ce qui entre dans notre bouche ou notre estomac. Je ne vois pas vraiment de problème à ce qu'un végane ayant trouvé la carcasse d'une bête morte trouve usage d'un de ses os, de ses poils, voire de sa chair... (même si moi j'en mangerais pas)
Pour moi le végane se définit par les souffrances et les torts causés hors de la limite de ses besoins vitaux, et un raisonnable partage d'environnement et d'habitat avec nos compagnons toutes espèces confondues.
Du coup l'alimentation liée au véganisme est, toujours de mon point de vue, plus la conséquence de ces choix éthiques et philosophiques, et non l'inverse.

cf le débat d'il y a bien 1 an avec save-animal qui faisait de la moindre bête morte un sanctuaire tel qu'il lui était inconcevable d'utiliser même une plume trouvée au sol en pleine forêt.
 
V3nom":2lu01z1h a dit:
Pour moi le végane se définit par les souffrances et les torts causés hors de la limite de ses besoins vitaux, et un raisonnable partage d'environnement et d'habitat avec nos compagnons toutes espèces confondues.
Du coup l'alimentation liée au véganisme est, toujours de mon point de vue, plus la conséquence de ces choix éthiques et philosophiques, et non l'inverse.

Désolé je peux pas m'empêcher de repartir en croisade. :oops:
JE SUIS PAS D'ACCORD, sauf pour la dernière phrase :p
Ce que tu dis dans ton premier paragraphe cautionne le boycott comme unique moyen d'action, comme solution à l'exploitation animale.
Pour moi le boycott des produits animaux est nécessaire d'un point de vue symbolique, c'est une cohérence avec nos idées.
Mais amha c'est pas du tout en se limitant au boycott qu'on arrivera à l'abolition. (l'histoire l'a "montré" à plusieurs reprises) Effectivement le nombre de végés/véganes est très important, mais pas ou peu d'un point de vue utilitaire. C'est essentiellement le poids politique qu'ils apportent qui fera pencher la balance.
Non le végane ne se définit pas ou peu par son empreinte personnelle. Le végane se définit avant tout par son opposition à toute forme d'exploitation animale. L'empreinte personnelle n'est qu'une conséquence imho.
Peut-être que j'ai compris quelque chose de travers et que j'hallucine complètement, mais je voulais réagir à ça. (c'est un peu mon cheval de bataille en ce moment, tiens pas super végane comme expression ça :p)
 
V3nom":25syn4g7 a dit:
Oui Fabicha : être végane ouvre à être sensible à toutes les formes de discriminations et d'exploitations car elles sont toutes formalisées selon les même mécanismes et schémas de mépris de l'individu et d'attachement à des raisons essentialistes complètement arbitraires et romancées. (sinon il y a quand même une catégorie d'animaux exploiteurs, mais par nécessité, eux : les parasites)
Ah oui, les camps de travail d'humains dirigés par les puces avec la complicité des moustiques, je les avais oubliés dans ma réflexion :D
:kiss: et ----->[] je ne suis plus là
 
Je suis maintenant un peu plus éclairé sur le véganisme que je n'avais absolument pas du tout compris aux premiers abords. Puis j'ai un peu cherché aussi en parallèle de ce sujet :rolleyes:

En fait ma question initiale n'a pas tellement de réponse franche possible, elle était un peu conne à posteriori alors merci pour toutes vos réponses et vos posts ! ;)
 
Histoire de détendre l'atmosphère, je refuse d'acheter une voiture avec volant, levier de vitesse et sièges en cuir. Si, si, c'est mon critère de choix. Dans ma caisse, pas de cuir (ni sous mes pieds).
 
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