Ce 2 février, dans le hall du tribunal de grande instance de Brest, Sébastien Arsac, l'autre porte-parole de L214, alpague les journalistes. "Les gens sont révoltés par ces images. Mais nous, nous interrogeons la pratique sur le fond : on ne peut pas se débarrasser d'un poussin comme on le ferait de pièces d'usine non conformes !"
S'il est ici, c'est parce que son association s'est portée partie civile contre le couvoir de Saint-Hernin (Finistère), celui justement où les poussins ont été filmés. Au-delà du procès pour mauvais traitements (le responsable aurait dû euthanasier les pioupious avant de les passer à la broyeuse), le militant espère un vrai débat. Aux micros, il martèle :
Avons-nous le droit de traiter des êtres sensibles, capables de ressentir la douleur, mais aussi la tristesse, la joie ou la peur comme de simples matières premières qu'on peut faire naître et mourir à notre guise ?"