Végétalienne allergique avec intestin mal en point et urticaire

Lesboseparatiste

Jeune bulbe
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Bonjour,

Je suis devenue végétalienne depuis 2 semaines environ, j'étais omnivore auparavant, et à ce sujet ça a été un véritable miracle sur le plan de ma santé car j'avais un épuisement affreux et par moments des douleurs diffuses que je traînais depuis plus d'un an (mais je dormais bien et les douleurs n'étaient pas sur les points typiques de la fibromyalgie, donc c'était autre chose).
Le miracle a eu l'air de se produire le jour même où j'ai stoppé les produits laitiers. Une pêche d'enfer, toute mon énergie d'avant retrouvée !

Par contre, ce qui me gâche un peu ma joie, c'est que juste au même moment, j'ai attrapé un mal au ventre, je me suis dit que cela venait de la malbouffe ingurgitée par paresse le soir de ma conversion : des frites que j'avais achetées à un marchand et une boite de lentilles cuisinées. Sans aucune certitude car il me semblait avoir ressenti déjà une petite lourdeur la matin.
J'ai pensé que mon allergie aux produits laitiers rendue évidente par mon recouvrement après leur arrêt, était sûrement un signe que mon intestin - déjà bien fragile depuis aussi longtemps que je m'en souvienne - avait atteint ses limites et m'avait rendue malade en ne me protégeant plus de la bouffe toxique, ce qui aurait pu expliquer ma maladie, et j'ai décidé le même jour de *stopper* aussi le gluten, plus tout ce qui me provoquait par le passé des problèmes intestinaux (pommes de terres, farine de blé, pain, mais aussi peau des fruits, riz blanc).
Depuis je n'achète aucune conserve et je mange très bio, très varié (huiles bio variées, sarrazin, chataignes, amandes, noisettes, pois et haricots, choux de bruxelles et légumes verts, fruits, etc) et je sens que cette nourriture est très digeste et ne me provoque pas de problèmes.
Mais j'ai gardé ce petit point de coté intestinal depuis deux semaines, avec des gaz, pas méchant, très localisé et ça s'est calmé par deux fois avec de l'eau de riz très cuit et avec un jeune en mangeant ensuite un mélange d'ail, d'huiles, persil...
Mais là je suis obligée de me rendre à l'évidence, c'est revenu ou plutôt c'est jamais vraiment parti et ça a l'air d'empirer.
Par contre une précision, je suis certainement aussi en préménopause (44 ans), et tout étant lié, mes problèmes intestinaux pourraient aussi venir de problèmes dans la région abdominale, j'ai de multiples fibromes utérins qui grossissent exponentiellement, presque le double en seulement un mois de temps, au point qu'on veut m'enlever l'utérus (il n'en est pas question, mais j'ai certainement trop d'oestrogènes pour expliquer cette poussée, ce qui est le cas en préménopause. Et hélas, j'avais justement fait la grosse bêtise de prendre de la DHEA pour essayer d'améliorer mon épuisement, que j'avais arrêtée depuis juin, après 5 mois de prise à 25 mg /jour, or la DHEA active la production d'oestrogènes).

J'ai eu des boutons au ventre aussi, il y a deux semaines donc, vers l'aine presque à coté de la douleur au moment où j'ai eu mal au ventre la première fois, je croyais que c'était des insectes qui m'avaient piquée, mais depuis d'autres ont poussés, derrière au niveau des reins, sur le coté entre les reins et les boutons de l'aine, en haut de la cuisse aussi. Ca pousse par plaque de petits boutons rouges, en groupe donc mais bien espacés les uns des autres, et je pense que c'est de l'urticaire, c'est la première fois de ma vie que j'en ai (par contre j'ai du psoriasis sous les cheveux depuis très longtemps), ils n'ont poussé que du coté où j'ai ce point qui me fait mal.
Alors je ne sais pas quoi faire, ni pourquoi j'ai mal au ventre et cet urticaire, je suppose que j'ai certainement une bactérie un peu méchante qui s'est installée là. Et comme j'avais pris juste avant des ovules vaginaux (polygynax) contenant des antibios, anti-levures et mycoses, pour des odeurs gynécos un peu bizarres. Peut-être ai-je déséquilibré ma flore intestinale.
Et à cela s'ajoute le changement complet de nourriture.

Je sais que les médecins vus jusqu'à maintenant ne sont pas doués pour améliorer ma santé. Donc je suis seule face à mes problèmes de santé.

J'aimerais un conseil puisqu'il parait qu'il y a une médecin vegan ici :
Comment connaître le responsable de l'urticaire et du point douloureux intestinal, comment s'en débarasser par des méthodes efficaces et douces ?
Quelle est la flore bactérienne intestinale habituelle des végétaliens, ont-ils besoin de lactobacilles ou pas ?

Là je vais essayer des tisanes d'origan, et ensuite bien que certainement allergique au gluten (en grande quantité quand même je suppose), je vais acheter de la levure fraiche de boulangerie et la mettre à macérer dans du lait d'amande (sucré), ce sera pour absorber des levures.

Je pense aussi être allergique au lactose, aux produits laitiers en tous cas et j'ai pas envie du tout que mon épuisement revienne, mais bien que je veuille être vegan, quelle est l'option pour refaire des lactobacilles comme Lactobacillus acidophilus si les vegan en ont aussi besoin ?
Option pas trop chère si possible, il y a bien des probiotiques mais ils sont très chers. Les moins chers seraient tout simplement des yaourts, surtout bien "faits", puisque les lactobacilles se nourissent de lactose, donc plus le yaourt continue à fermenter, mieux c'est puisque le lactose disparait.
Je pensais au pire des cas acheter un yaourt de brebis bio et le garder ouvert et à température ambiante un jour ou deux, le temps que la fermentation continue puis le manger évidemment. Ca m'embête car je sais que ces yaourts viennent de l'oppression et de l'exploitation reproductive et physique des brebis.
Je voudrais n'en manger qu'un ou deux. Pas m'y abonner.

Qu'en pensez-vous, comment font les vegans avec des problèmes de flore utile à refaire et/ou pour lutter contre un mauvais microbe ?

Merci pour tout conseil.

Monique
 
je pense que refaire ta flore serait une très bonne chose.
Les gammes de probiotiques peuvent être chers pour certaine ,mais face a de telle symptome je n'hésiterais pas.
Si je peux te conseiller une gamme c'est lactibiane , très bonne concentration et efficace, tu as une cure d'un mois pour un peu moins de trente euros.
J suis préparatrice en pharmacie et actuellement en fac de pharma pour avoir le diplome de pharmacien et par contre passionnée par les médecines alternatives.
Je bossais dans une pharma cet été très axée sur ce genre de médecines et avec ces pruits lactibiane les résultats étaient vraiment au rendez vous.
Peu de pharmacie les font mais on peut commander sur le site web du labo

Cela agit tant sur la flore que sur le système immunitaire, et pourrait aussi renforcer ton terrain pour le psoriasis..
Avoir choisit l'approche Seignalet avec élimination du gluten et des produis laiteirs est un excellent choix
 
Merci Tigresse,

Je sais que cela peut paraître peu cher, mais les personnes qui ont été malades n'ont pas forcément travaillé (je ne voulais pas travailler à un moment mais clairement je n'aurais pas pu non plus) et ont peu de moyens, et pour moi les dépenses peuvent s'accumuler puisque j'ai déjà investi en médecines alternatives qui n'ont pas marché d'ailleurs tout comme dans mon changement de diète récent...
Donc je préfère commencer par les solutions les moins onéreuses et les plus simples quitte à changer par la suite si cela ne marche pas.

En fait j'ai vu des pubs pour d'autres probiotiques aussi comme Bio-Kult, ils semblent dire que la différence avec les yaourts c'est que c'est plus concentré avec plus de bacilles différents et spécifiquement étudiés pour faire du bien aux intestins... J'ai lu aussi que si je laisse mon yaourt hors frais je pourrais perdre des bacilles, ça me semble bizarre, si c'était vraiment tout fermenté et qu'acidité, autres rejets ou manque de nutriments jouait, mais là, j'ai des doutes.

En cherchant j'ai vu qu'il y avait aussi des yaourt au soja (je sais pas pourquoi ça n'avait pas fait tilt avant, je savais bien qu'ils existaient!). Ils contiennent bien des probiotiques aussi, bacillus acidophilus entres autres. Bon le soja n'est finalement pas forcément recommandé pour moi au niveau hormonal, la méfiance est de mise en tous cas, mais quelques yaourts ne vont pas me tuer.
Et on peut aussi faire ses propres yaourts et ainsi ensemencer du lait de soja avec des yaourts ou des ferments achetés, n'importe lesquels pour la première fois (je pense que je pourrais éventuellement acheter un yaourt animal si les yaourts au soja ne contiennent que du bifidus) puis continuer ensuite mais en se servant alors de ses propres yaourts pour réensemencer. Pas même besoin de yaourtière.
Et hum, pour la levure, j'ai "emprunté" une capsule d'ultralevure qui contient hélas un peu de lactose (c'est dingue cette manie qu'ont les fabricants de médicaments à rajouter du lactose partout! J'ai vu cela dans plein de médicaments même de médecine par les plantes et qui n'ont rien à voir avec les bacilles) et j'ai ensemencé du lait d'amande...
Il parait que le lait d'amande ne marche pas terrible pour faire des yaourts, mais tant pis, c'est vraiment celui qui passe le mieux pour moi.

Bah si cela se trouve, c'est même pas l'intestin mais un gros kyste perforant bourgeonnant depuis mon fibrome à l'utérus... et j'aurais cultivé bacilles lactiques et levures pour rien.

Je plaisante ! Ouïe, n'empêche, j'ai mal.
 
Bon alors moi je suis médecin mais pas vegan. :p
Et alors je ne suis pas fun dans mes réponses:
D'abord par internet on en peut rien dire, car il faut un examen clinique pour faire avancer le schmilblick.
Je ne sais pas ce que tu as eu comme bilan, mais devant des douleurs diffuses (articulaires? musculaires?) il faut éliminer une maladie de système, un truc inflammatoire, rhumatisme pso par exemple (favorisé par des climats hyperoestrogéniques soit dit en passant) un problème endocrinien, etc.
Bref ne te précipite pas sur la première impression. Les allergies, les intolérances, la flore digestive, pourquoi pas, ça peut faire partie des hypothèses diagnostiques, mais on ne pose pas un diagnostic de la manière dont tu t'y prends (sauf si avant il y a eu tous les examens possibles et imaginables qui éliminent les maladies citées plus haut)
Au fait, une question en passant au sujet des fibromes: tu tiens beaucoup à ton utérus (auquel cas il existe des traitements médicamenteux -pas vegan of course) ou tu as juste peur d'une intervention chirurgicale?
 
Bonjour Madame Lapine Doctoresse,

Et merci. Oui je tiens à mon utérus comme à la prunelle de mes yeux. Premièrement il me donne des règles qui sont utiles pour évacuer les toxines. Deuxièmement c'est quand même symbolique pour moi d'avoir un utérus même avec toutes ses misères, c'est magique pour moi l'utérus, c'est la poche secrète et réconfortante, ce qui peut être blessé aussi, ce qui me distingue des hommes et même des trans, parait qu'avec le stress il morfle, et les lesbiennes ou les très stressées sont plus atteintes de fibromes que les autres, donc c'est un peu moi mon utérus, bien abîmée mais je veux le sauver ! Troisièmement je demeure convaincue qu'un utérus participe de l'orgasme (d'ailleurs c'est largement documenté, mais la médecine ne veut pas laisser les femmes avoir des orgasmes et elle s'en fout de leur enlever leur utérus quand elles ne sont pas ou n'ont jamais été des reproductrices) et franchement j'espère quand même bien trouver une femme qui m'aime enfin et ça me ferait un peu couic de justement plus avoir d'utérus. Quatrièmement j'aimerais bénéficier des petits soins, du genre graines de lin, pommade à la progéstérone naturelle, rééquilibrage hormonal, digestion des caillots des fibromes qui parait-il produisent eux-mêmes des oestrogènes par des médecines naturelles (j'ai vu une pub pour un produit, je sais pas si ça marche), micro-ondage de la tumeur sans aucun dommage à l'utérus et sans opération comme on le fait au CHU de Tours (avec diminution très conséquente de la taille 6 mois plus tard quand la nécrose est résorbée), éventuellement chirurgie laser du plus gros fibrome uniquement et il y a même une piqure anti-hormones d'urgence qui aide les femmes qui souffrent vraiment en stoppant la progression du fibrome pendant 3 mois le temps de trouver mieux. Cinquièmement pas envie de rentrer en ménopause si lors de l'opération, on massacre mes ovaires. Sixièmement, il vaudrait mieux quand même qu'on m'aide à contenir ou détruire le plus gros fibrome et qu'on laisse tranquillement la ménopause future et toutes mes tentatives de rééquilibrages hormonaux précédents ou autres sauvetages faire effet et qu'on me laisse mon utérus !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

En plus je connais une copine qu'un chirurgien a massacrée, en la "coupant" trop bas et en sectionnant des nerfs : résultat plus de sensibilité au niveau du bas-ventre ni du clitoris pendant des années, plus de sexualité "normale" comme avant quoi, même maintenant, soit 15 ans plus tard. L'horreur...

Sinon je ne sais pas ces chers médecins m'ont laissée tomber, autant gynéco que rhumato, la gynéco en mâ pratiquement pas posé de questions, pourtant je la voyais pour la première fois et pas vu de gynéco depuis 4 ans, ne m'a que refait un petit scan à ultrasons vite fait en s'exclamant oh trop gros faut enlever, m'a même pas examinée car j'avais mes règles mais sans me redonner un autre RDV pour autant...
Quant au rhumato, il a évoqué le rhumatisme pso, m'a prescrit une analyse de sang et un IRM des sacro-iliaques qui est ressorti clean mais où il était noté un utérus de 18 cm, par contre impossible de reparler au rhumato et d'avoir la moindre interprétation de mon analyse de sang (VS au dessus de la normale, pas d'Anticorps nucléaires, mais Gammaglobulines un peu au dessus des normes) ou de diagnostic ou traitement, rien, j'ai insisté mais non, la secrétaire a dit qu'il m'appellerait quand il en trouverait le temps, or cela fait déjà 3 semaines...
M'en fout, demain j'y vais, je récupère l'échographie de l'utérus du labo chez la gynéco et l'IRM qui montre un peu l'utérus chez le rhumato, et je leur dis adios, je reviens plus !
Quant à ma généraliste, elle est charmante et extrêmement attentionnée mais elle a justement tellement de clients que la dernière fois, elle n'était pas loin de prendre un malaise (m'a expliquée qu'elle faisait des journées de 18 h, des fois sans manger ni pisser parce qu'elle n'ose pas refuser ses patients), du coup j'ai pris l'initiative de lui offrir un repas chaud, hélas pas végétarien à l'époque, une guardiane avec du gratin de PDT, parce que je ne voyais pas quoi acheter d'autre que du classique, j'ai ramené cela et elle était enchantée, mais j'avais un peu des remords de l'avoir empoisonnée et pour l'animal mort car à l'époque devenir végétalienne me trottait déjà dans la tête.
Evidemment je me sens mal de me rajouter à la liate des patients et d'aller encore l'emmerder avec mes petits soucis, ceci dit j'y retourne demain, d'ailleurs autant qu'elle sache à propos du régime qui a changé mes symptômes horribles afin qu'elle aide d'autres personnes, et comme mes ennuis sont loin d'être terminés et que les consoeurs-frères conseillés franchement j'en suis pas contente, normal que je revienne, même si c'est pas du tout l'urgence, c'est clair.
 
Je vais poser une question très bête, mais depuis quand les règles ça sert à évacuer des toxines? Comment font les femmes enceintes dans ce cas, elles stockent pendant 9 mois? Et surtout, quelles toxines? :mmm:
 
OUI Jezebel, ce n'est pas faux ce qui est dis sur les règles, dans les traditions autres que la notre, cet aspect revient souvent.
Je n'ai pas plus d'infos là dessus.
Comme Flo je pense que le diagnostic ne peur pas être posé comme cela, car une personne est un tout et plein de facteur peuvent entrer en jue.
Je ne m'obstinerai pas avec le lin ,pour ton fibrome,car un phénomène hormonodép il ne faut pas lui donner des phytoestrogènes même naturels au risque de faire emballer le système.
Quels sont les avis de ton médecin et ton gyneco sur la question?
 
et pour les règles ,l'absence de règle ne veut pas dire non ovulations par exemple.Oui je sais en médecine on dit pas de règle pas d'enfant possible mais ce n'est pas vrai
 
Ok, merci Indiantigre :)
Mais je t'avoue, ça me fait penser à cette idée d'impureté liée aux règles véhiculée par certaines religions ou traditions et ça ne me convient guère. D'autant plus qu'à travers ses règles c'est la femme elle-même qui devient impure, donc bon...
J'irai me renseigner sur cette histoire de toxine, mais je reste sceptique par rapport à la nature même de ces toxines quand même et du rôle des menstruations dans leur évacuation.
 
C'est connu, les femmes meurent moins d'arrêt cardiaque avant leur ménopause car elles renouvellent plus leur sang que les hommes et ont l'occasion d'évacuer les toxines par là aussi, oui.
Quelles toxines ? En fait je voulais plutôt dire les choses un peu toxiques, toxines ou pas... C'est comme l'urticaire, les toxines et les molécules toxiques sont évacuées le plus possible par tous les moyens possibles, le foie pour tenter de les casser, la peau, les rein, les règles, les poumons...

Bien sûr que les femmes ne sont pas impures, ai-je jamais dit le contraire, moi ?
Au contraire, les pures ce sont elles, hé, hé, en tous cas les femmes comme moi...

Bon je connais bien une histoire de parasitisme chez les êtres humains mais définitivement ce n'est pas la femme qui est mise en cause.

Si les hommes ont écarté les femmes pendant leurs règles, ce n'est pas parce que le sang des règles pouvait sentir mauvais (avec les microbes qui se mettent dessus après son évacuation) parce que les hommes franchement, surtout sans déodorants ils sentent le bouc tellement fort que les autres odeurs on les sent plus à coté, ou parce que le sang des règles aurait été plein de toxines, car, que je sache les femmes ne nourrissaient pas les hommes avec !
Ceci dit, cette affirmation est à nuancer actuellement, les vegan carencés étant tentés de boire ce sang des règles, si cela se trouve tu es tentée aussi VVV et c'est pour cela que tu es effrayée par cette histoire de toxines, moi-même j'envisage de prendre un abonnement chez d'autres femmes, encore toutes pleines de B12, et de faire des boudins de façon artisanale... En plus de mes yaourts et de ma bière de châtaigne.

En fait si les hommes traitent les femmes d'impures c'est pour mieux asseoir leur misogynie et pour éviter de regarder du sang couler naturellement et sans violence - un sang qui signifie notre lien évident avec une nature matérielle et cyclique, mortelle et féconde à la fois, étonnante et incontrôlable et qui fait tellement peur aux hommes - pendant qu'eux préfèrent voir couler ce sang de façon virile, c'est-à-dire en tentant de le contrôler et de le mettre à distance de manière froide quitte à détruire la source potentielle du sang, tant ils sont paniqués à l'idée de ne jouer aucun rôle là-dedans, donc en dominant, chassant, guerroyant, tuant en série, pénétrant, violant, en faisant des corridas et en mangeant de la viande, en enlevant le sang des bestiaux, en offrant ce sang à leurs Dieux par le sacrifice sans pitié d'autres êtres dans l'attente d'être épargnés par le pouvoir du sang, oh, les pauvres chéris ridicules et assassins, simplement des avortons émotionnels (dixit Valerie Solanas)...

Ceci est une opinion séparatiste qui n'engage que moi et celles qui s'y reconnaîtront, vive la liberté d'opinion !

Alors oui contrairement aux hommes, moi j'aime mes règles et serais prête à en boire, sauf qu'évidemment avec les toxines, c'est pas recommandé.
 
Lesboseparatiste":i9bggrvy a dit:
Ceci dit, cette affirmation est à nuancer actuellement, les vegan carencés étant tentés de boire ce sang des règles, si cela se trouve tu es tentée aussi VVV et c'est pour cela que tu es effrayée par cette histoire de toxines, moi-même j'envisage de prendre un abonnement chez d'autres femmes, encore toutes pleines de B12, et de faire des boudins de façon artisanale...
:mmm: te suis pas là

(et moi c'est Jezebel ;) )
 
Bah non, Jezebel, c'était de l'humour, finalement les boudins ne me tentent pas non plus, mais un de mes fantasmes est de me faire des signes sur le corps avec le sang de ma copine, des signes rituels du culte des Femmes.
J'aime beaucoup les règles en fait.
Il n'y a pas que les toxines, il y a le SIDA aussi, peu chez les lesbiennes ceci dit et aucune preuve qu'une seule contamination ait eu lieu sexuellement entre femmes.
Non mais sérieux les boudins ou une quelconque viande ne me tentent plus !

J'ai déjà perdu 4 kilos d'ailleurs...

Juste une fois j'avais pas mangé et je commençais à avoir très faim, je me promenais au bord de la mer et je me demandais sérieusement si vraiment on ne pouvait pas manger les méduses mortes sur la plage, puis une envie de jambon cru m'a assaillie. Pire, j'aurais pu céder et arriver en ville avant que les magasins ne ferment.
Oui, parce que manger les méduses mortes sur le sable, il aurait fallu que je sois encore bien plus affamée...

Mais c'est passé, je me suis rendue compte que cette envie était automatique car liée à la faim, aux fantasmes et habitudes qu'on programme et nous programme pour la mémoire de la nourriture, mais pas une réelle envie de la chose, la preuve en est qu'en rentrant je me suis faite à manger végétalien, et en ai été pleinement satisfaite, et ne pensais plus du tout au jambon.

Je vous le jure votre Honneur, ne mettez pas ma foi de nouvelle végétalienne en cause, j'avoue que l'idée du boudin était le mot choc pour provoquer l'hilarité, tellement ça a l'air dégueulasse.
La nourriture végétalienne et bio est bien plus appétissante, si ce n'était pas le cas évidemment, j'aurais peut-être flanché.
Ah les omnivores ne savent pas de quelles saveurs ils se privent.
 
Sinon, le lait à la noisette semble bien marcher pour les yaourts, et une source de bactéries lactiques totalement vegan est la choucroute !
 
dans plusieurs cultures amérindiennes (canadiennes du moins, je n'ai pas étudié les peuples étatsuniens assez à fond), les femmes menstruées étaient mises à l'écart, en communauté de femmes, car elles représentaient une "accumulation" d'énergie, le sang étant vu comme le véhicule de puissances d'un autre monde. c'était d'ailleurs pour cette raison, en partie, que les femmes ne chassaient pas : elles ne pouvaient elles-mêmes produire du sang et faire couler le sang des animaux (qui sont des êtres spirituels supérieurs aux humains) : il y a avait danger. les hommes, dénués par nature de pouvoir magique, pouvait se voir octroyer une partie de la puissance des êtres supérieurs (les animaux) en les chassant (en fait, les animaux se laissent tuer, acceptent le sacrifice, ce n'est pas l'homme qui a le contrôle, le pouvoir sur l'animal).

je dis ça pour relativiser que les hommes veuillent "mieux asseoir leur misogynie et pour éviter de regarder du sang couler naturellement et sans violence - un sang qui signifie notre lien évident avec une nature matérielle et cyclique, mortelle et féconde à la fois, étonnante et incontrôlable et qui fait tellement peur aux hommes - pendant qu'eux préfèrent voir couler ce sang de façon virile, c'est-à-dire en tentant de le contrôler et de le mettre à distance de manière froide quitte à détruire la source potentielle du sang, tant ils sont paniqués à l'idée de ne jouer aucun rôle là-dedans, donc en dominant, chassant, guerroyant, tuant en série, pénétrant, violant, en faisant des corridas et en mangeant de la viande, en enlevant le sang des bestiaux, en offrant ce sang à leurs Dieux par le sacrifice sans pitié d'autres êtres dans l'attente d'être épargnés par le pouvoir du sang, oh, les pauvres chéris ridicules et assassins, simplement des avortons émotionnels (dixit Valerie Solanas)..."

et je répète encore ici que la métaphore de la pénétration qui fait violence, qui viole le territoire féminin, je la trouve offensante. éventuellement, aussi, on pourrait me considérer autrement que comme un tueur en série. être cynique et tirer dans tous les sens, selon moi, ce n'est pas réfléchir. tu me parles de misogynie : c'est un mot bien utile. tu connais celui d'une auteure antillaise : "misovire"?
 
Lesboseparatiste":kuzrwfr4 a dit:
C'est connu, les femmes meurent moins d'arrêt cardiaque avant leur ménopause car elles renouvellent plus leur sang que les hommes et ont l'occasion d'évacuer les toxines par là aussi, oui.
Euh non, c'est pas hyper connu comme effet... Les femmes ont moins de facteurs de risques cardiovasculaires pour des questions hormonales, on peut même calculer ce risque sur le rapport taille hanche (lié à l'imprégnation oestrogénique) qui montre l'aspect gynoïde/androïde, et les femmes à caractère gynoïde, même obèses, font très peu de complications cardiovasculaires.
Les règles ne sont que l'évacuation d'un peu d'endomètre qui pousse lors du cycle, sans plus, il n'y aucune élimination de toxine là-dedans. Je confirme ce que disait indiantigre, il est possible d'ovuler sans cycles visibles (je connais une patiente tombée 2 fois enceinte alors qu'elle n'a plus de règles depuis 5 ans suite à un adénome hypophysaire, bon c'est un peu l'hallu tout de même).

Sinon pour l'histoire de l'utérus, chacun son schéma corporel, certaines sont très attachées à une intégrité physique complète, d'autres n'en ont vraiment rien à battre de leur utérus (pas plus que l'appendice) d'où la question. Il existe des traitements efficaces sans aller jusqu'à l'hystérectomie.
 
Merci pour les info Flo :)

Et Jipi merci aussi pour la petite séance d'ethnographie/anthropologie amérindienne. :)
Je préfère cette vision là à celle de religions, même si il faut encore une fois mettre les femmes à part (mais faut pas avoir peur de nous comme ça :ROFLMAO:)
 
Mais d'une certaine manière, ça se rejoint (religion/ anthropologie) la dessus, il y a toujours cette idée que la femme est altérée losrqu'elle a ses règles.
 
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