Végétalienne allergique avec intestin mal en point et urticaire

flolalapine":j702u2yi a dit:
...alors que c'est juste un bout de muqueuse qui se barre...
Pas de quoi en faire un cake.
+ 1, je suis bien d'accord avec toi
 
Jezebel":3gfcedh9 a dit:
Mais d'une certaine manière, ça se rejoint (religion/ anthropologie) la dessus, il y a toujours cette idée que la femme est altérée losrqu'elle a ses règles.
oui, surtout que la religion est un objet d'étude anthropologique. la religion animiste des amérindiens ou la religion catholique, l'islam, elles décrivent toutes la femme menstruée d'une manière.

chez certains peuples autochtones australiens, la sub-incision est pratiquée sur les garçons qui atteignent l'âge de maturité. elle marque le passage à la vie d'adulte : la douleur chapeaute l'apprentissage, mais aussi, la sub-incision (qui consiste à - je suis désolé pour les détails horribles - fendre la verge en deux par en-dessous à l'aide d'une lame, et à laisser cicatriser) a pour but de permettre à l'homme de saigner "sur commande". quand deux hommes se rencontrent, dans des contextes précis cependant, ils se serrent mutuellement l'organe pour faire suinter du sang (c'est comme une muqueuse à vif, c'est irrité, mais ils n'ont pas d'autres problèmes pour l'élimination de l'urine ou lors des rapports sexuels), ce qui mime la menstruation féminine. ils accèdent par là au haut statut de la procréation, comme la femme. paradoxalement, et c'est étrange et bien machiste, mais vraiment intéressant, ils considèrent que l'enfant est créé par le père, qui doit avoir des rapports avec la mère pendant plusieurs mois pour littéralement "construire" le bébé de sa semence. moi, ça me fascine, à quel point les cultures sont différentes. oui?

les religions sont des récits du monde conçus par des communautés d'humains, finalement.
 
Même si cela fait parti d'une culture, je considère tout types de mutilations génitale affreuse.

Affreux et inutile.
 
bien d'accord avec toi. ça fait d'ailleurs partie de notre culture que d'être scandalisé par ce genre de choses. désolé si j'ai eu l'air de légitimer ces pratiques immondes... je suis fasciné par la conception du monde de ces peuples, mais bien entendu plus qu'horrifié en pensant à ces mutilations (dont, pour la sub-incision, plus de 25% des garçons en meurent, suite à des infections). là, ça va te scandaliser au possible : ces opérations peuvent être pratiquées en milieu hospitalier, maintenant... on réduit de beaucoup la mortalité, mais la pratique devient institutionnelle, ce qui me laisse franchement dubitatif.
 
C'est le problème: soit c'est interdit et sévèrement réprimé (excision, en France, au Mali) soit on encadre pour éviter les infections (IVG, c'était l'argument massue de Veil, il y aura toujours des avortements, que vous vouliez ou non, alors évitons les morts maternelles par infection).
 
Ben moi je ne suis pas médecin et je ne leur fais pas confiance à 100 %, comme on dit les conseilleurs ne sont pas forcément les payeurs et il y a toutes sortes d'avis médicaux et en plus la science ou plutôt leur science se trompe parfois, moi je demeure persuadée que les saignées mensuelles des femmes aident à moins mourir d'infarcissement (comme on disait avant).
Les anciens collègues de Flolapine pratiquaient la saignée, sûrement pas dans un but sadique uniquement et cela avait un certain succès pour améliorer pas mal de symptômes.
Par ailleurs nombre de femmes subissant l'hystérectomie rentrent immédiatement en ménopause même si leurs ovaires ont été conservés, sans doute un défaut d'irrigation de l'ovaire ou autre chose ? En tous cas, merci !
Et enfin combien de fois faudra-t-il le dire : l'utérus est impliqué dans l'orgasme de la femme, du moins de certaines femmes, moi-même je l'ai ressenti, et c'était déjà souligné dans le rapport Hite sur la sexualité que j'avais lu au début des années 80 lors de ma première année de médecine.
Rien d'autre à rajouter.
Ah si, dans cette société décadente et revenue au phallocentrisme et au régime nataliste, sans doute faudra-t-il à 44 ans que je déclare vouloir avoir un enfant, : ) , pour espérer qu'on arrête de vouloir m'enlever l'utérus mais qu'on me le soigne plutôt, zut.
 
Bonjour
Pourquoi l’impureté dans le langage religieux ?
Le sang des règles est consécutif à une plaie (c’est une lapalissade je le sais, mais il n’est pas inutile de le rappeler). Jusqu’à la cicatrisation, l’utérus est fragilisé et susceptible d’infection. L’introduction du pénis dans le vagin fait aussi pénétrer dans cet organe féminin des agents extérieurs qui peuvent se révéler infectieux (dûs au manque d’hygiène) lesquels remontent jusqu’à l’utérus et peuvent provoquer une infection locale ou généralisée comme la fièvre puerpérale lors des accouchements. Jusqu’ici j’ai dit des évidences (au 21°siècle obsédé par l’excès d’hygiène d’ailleurs).
Maintenant intervient le phénomène religieux. Les peuples sont menés par la peur ou par la superstition. Or comment faire passer un message purement hygiénique auprès d’une population pour laquelle ce mot n’a pas de sens réel ? A l’aide du divin afin de faire perdurer, un enseignement qui autrement s’estomperait rapidement ? Il n’est que de voir les messages répétitifs des services de santé et le peu d’impact qu’ils ont auprès d’une population « instruite ».
C’est là qu’intervient l’interdit religieux sous peine des flammes de l’enfer et du refus d’un paradis.
La femme se trouve alors protégée des assauts sexuels du genre masculin jusqu’à la cicatrisation. Qu’ensuite ces interdits soient détournés de leur objectif pour des raisons dominatrices, c’est malheureusement le travers de notre humanité.
 
La femme se trouve alors protégée des assauts sexuels du genre masculin jusqu’à la cicatrisation.
C'est bien vrai, la femme est une pauvre petite chose sans défense pour qui le sexe est un assaut ! ;-)
Je plaisante, bien évidemment, mais cela parait-il si étrange que certaines femmes puissent avoir envie de sexer, même pendant leurs règles ?

Au lieu de proner l'abstinence pendant les périodes de règles sous peine de foudre divine, alors que les raisons, d'après ce que tu dis, étaient sanitaires, pourquoi ne pas avoir simplement suggérer à ces messieurs (et à ces mesdames aussi d'ailleurs), qu'il fallait que leur engin soit un minimum propre avant de pénétrer le jardin délicat de la fleur de lotus ? :ROFLMAO:
 
Rebonjour Nasha
Ces règles hygiénico/religieuses sont très anciennes. Dans notre culture « judéo-chrétienne » (plus judéo que chrétienne d’ailleurs) ces règles remontent au mosaïsme, (Moïse et probablement bien avant lui) il y aurait environ 3500 ans de cela, au moyen orient qui est une région chaude et aride où l’eau est rare. Les populations de l’époque n’allaient pas à l’école jusqu’à Bac +25 entassé dans des villes surpeuplées avec hôpitaux et services SAMU. Donc l’hygiène telle que nous la connaissons aujourd’hui ne peut pas être projetée vers cette époque là. Rappelez-vous de Semmelweis (1818-1865) et la fièvre puerpérale, il n’y a qu’un siècle et demi, ainsi que les maladies vénériennes.
L’originalité des préceptes mosaïstes, c’est justement d’intégrer dans des « commandements divins » ces règles d’hygiène pour des populations nomades et afin d’augmenter cette hygiène la circoncision est imposée laquelle, en dégageant le gland, évitait la prolifération microbienne en milieu humide.
Donc l’hygiène de Popol, plus l’interdit de rapport sexuel en période des règles, plus l’interdit d’adultère, plus l’interdit de l’homosexualité masculine, plus l’interdit de la zoosexualité minimisait au maximum les risques infectieux avec ses conséquences.
 
En tous cas moi, ce que je trouve extrêmement bizarre, c'est qu'une gynéco que je vois pour la première fois et quand même après 4 ans sans avoir eu de visite, ne "perde" même pas son temps à me poser des questions, ne m'examine pas (j'avais mes règles mais quand même !), ne me pèse pas, ne me propose pas un autre RDV puisque justement j'avais mes règles, mais me dise péremptoirement tout de go qu'il faut enlever l'utérus ! (Il y avait seulement une échographie réalisée un mois plus tôt à la demande de ma généraliste en prévision de la visite gynéco).
Sans évoquer une quelconque alternative à l'hystérectomie !!!
Et en disant qu'avec un utérus ou pas, on est pareilles, que ça ne sert à rien, à part avoir des enfants.

Comme j'ai dit : les suites opératoires, l'étude de la sexualité des femmes, leurs risques cardiaques et hormonaux prouvent exactement le contraire...
Et c'est moi qui en cherchant sur internet, faute de l'entendre du médecin, découvre au moins SIX (!!!) autres méthodes pour enlever ou diminuer les fibromes sans enlever l'utérus : l'embolisation, la coelioscopie, l'hystéroscopie au laser, la laparotomie, les ultra-sons et sans ouvrir quoi que ce soit avec Exablate au CHU de Tours, et les traitements hormonaux qui les réduisent de 50 % en quelques mois !
Trois de ces solutions offrant l'avantage de n'être que très peu ou pas du tout hospitalisée et de ne pas souffrir, contrairement à l'hystérectomie.

En agissant ainsi, la gynéco a dit exactement comme la généraliste d'ailleurs qui m'avait pourtant spécifiée qu'elle trouvait que les fibromes étaient, bof, petits, et que c'était moi qui choisissait de le garder ou de l'enlever cet utérus et aussi qu'il ne servait à rien de toutes façons, bla bla bla ...(la gynéco, elle a dit qu'ils étaient énormes, les fibromes, et sans autre justification, pour me faire peur ?).
Par contre soigner mon utérus, et éviter que les fibromes grossissent, soit les alternatives, prout, que dalle !
Alors de qui se fiche-t-on ?

Est-ce là le discours voire l'enseignement médical dominant actuellement et surtout vis à vis d'une femme bénéficiaire de la CMU comme moi ?

Moi je trouve que c'est un scandale et qu'on profite que le féminisme soit à terre en ce moment.
Ah oui mais par contre si on paye pour se faire rogner les seins, transformer le clitoris en pénis ou mettre un vagin artificiel, là pas de problème, d'ailleurs on ne paye plus maintenant, c'est pris en charge, mais sinon, si c'est juste pour garder son utérus quand on est une femme qui n'a même pas l'élégance d'être transsexuelle (ou hétéro) et qui ne produira pas d'enfants, alors là, des clous, on enlève tout, ça évitera d'y revenir, c'est plus rentable.
C'est incompréhensible. On n'est pourtant pas des robots avec des parties de corps qu'on peut enlever ou greffer sans conséquences. Je ne sais pas quelle tronches peuvent s'imaginer cela ? Des mecs encore ou quoi ? Ca vient de la mode queer ? C'est le trou de la sécu ?

Je me suis alors rappelée que ma mère agée de 75 ans a eu trois fibromes d'enlevés à trois reprises et ceci sans qu'on lui enlève jamais l'utérus, en opération basse, je n'en sais guère plus, vu qu'elle ne m'en a pas dit plus, il y a de cela environ 30 ans, j'étais adolescente, donc elle avait à peu près le même age que moi à cette époque, elle avait eu deux enfants et était de toutes façons stérile depuis bien longtemps, s'étant fait ligaturer les trompes juste après la naissance de ma soeur apparue un an après moi, donc c'était sûrement pas pour lui préserver des chances de grossesse !
En plus ce qui est dégueulasse c'est que ma mère n'a pas de sexualité, son choix, mais moi si !

Donc tout cela pue... Ca pue les économies sur le dos ou plutôt sur l'utérus, sur la santé et la sexualité des femmes, surtout des pauvres, voilà ce que je crois !

Et puis cette histoire qu'on rembourse des vagins artificiels, qui ne servent pas à grand chose sexuellement pour les trans, à part un certain confort dans leurs tête et un trou à f.. pour leurs amants, mais qu'on ne conserve par contre pas les utérus des femmes, ni ne leur prodigue des conseils pour renforcer leurs corps à partir de 35-40 ans, il y a là un virage que je ne comprends pas.
 
Ce n'est pas en diminuant les "services" rendus aux personnes trans qu'on augmentera ceux pour les personnes cisgenres. Accessoirement, les "corrections de diphorie de genre", c'est remboursé depuis longtemps, comme toute chirurgie "esthétique" si elle est jugée nécessaire pour l'équilibre psychiatrique de la personne (ma cousine par exemple a eu une réduction mammaire remboursée).

En revanche, je suis bien d'accord pour dire que ce que tu vis témoigne d'un grand problème de la médecine actuelle qui ne donne pas assez les moyens aux patients de faire des choix "libres et éclairés" et qui ne prend pas (assez ?) en compte les sexualités féminines. Quant à l'accès aux soins pour les plus pauvres, cela devient malheureusement de pire en pire :(
 
Bien sûr Léna, apparemment c'est de pire en pire, mais ce que je dis par rapport aux trans, c'est pas pour les jalouser ou réclamer ce qu'ils ont.
Quoiqu'il y aurait beaucoup à dire sur la pousse à la transexualisation (mais je ne veux pas engager ce sujet ici).

Ce que je ressens moi quand j'ai parlé des trans, ou effectivement j'aurais pu parler des chirurgies plastiques, sauf que l'utérus fait partie à mon sens de la sphère sexuelle, c'est pour cela que je parlais d'autres actes dans ce domaine comme ceux commis sur les trans, donc ce qui m'inquiète, c'est la dérive mécanistique et mâle de la médecine, qui voit encore comme satisfaisantes des modifications corporelles assez sérieuses sur le plan de la santé, et qui toutes visent des chirurgies d'un point de vue mec : on "transforme" une femme en homme, on fait un faux vagin mais selon l'idée qu'en ont les hommes (c'est marrant comme les trans ne réclament jamais qu'on leur greffe un utérus). Grand bien leur fasse si les trans en sont satisfaits.

Mais moi dans cette optique mécanistique et mâle de la médecine, je vois juste qu'on veut m'enlever l'utérus, comme on le ferait à une trans, et sans aucune idée que cet utérus il est important, que les femmes doivent être préservées, chouchoutées (les hommes aussi peut-être mais qu'ils se prennent en charge, c'est pas mon problème !), qu'on a besoin d'autre chose que de ces médecines mécaniques, et que c'est bien en amont qu'il faudrait par divers conseils soigner les femmes (suppléments, psychisme, plantes, partage d'expériences, etc..).

Les trans, j'ose même pas imaginer dans quelle galère ils se mettent, je les plains beaucoup car elles/eux auront beaucoup de mal au niveau santé, partis comme cela, mais bizarrement on ne leur applique pas les histoires de trou de la sécu pour ces opérations là (plus tard par contre, quand ils vieilliront, je pense qu'ils vont horriblement galérer) et je pense que c'est justement parce qu'ils tombent pile poil dans cette dérive sociale de la pensée qui est devenue masculiniste et mécanique, superficielle et cosmétique aussi. L'industrie cosmétique c'est beaucoup de pognon, et ici c'est remboursé mais dans d'autres pays, les femmes qui se refont une beauté ou les opérations transsexuelles, ça ne fait pas que ratiboiser et châtrer mais ça fait aussi des couilles en or pour une certaine industrie et les professionnels de la chirurgie, si je puis m'exprimer ainsi, donc c'est une tendance mondiale au profit derrière tout cela aussi.

Ceci dit, excuse-moi mais je ne suis pas une CIS, je suis une femme, c'est tout et je n'entends pas que les trans me dictent la façon dont je doive m'étiqueter. C'est quand même pas 0,001% de la population qui va définir comment les femmes doivent s'appeler et qu'elles ne doivent plus s'appeler femmes parce qu'eux/elles/uls ont décidé qu'elles devaient s'appeler des CIS-femmes.

Si elles veulent m'appeler des cis-femmes, ou ce qu'elles voudront, qu'elles le fassent, je m'en fous.

Mais de là à imposer sournoisement ou autoritairement que je m'appelle moi-même une cis-femme, en introduisant cela dans toutes les conversations avec comme un petit relent de honte et d'auto-accusation de racisme qui doit l'accompagner, alors là, faudrait qu'il y ait autant de poules avec des dents que de trans sur Terre.
En général on voit ces changements de vocabulaire quand une population se voit soudainement envahie en grande proportion par une autre, ce qui n'est pas le cas, pas encore, malgré cette poussée pro-transformation sexuelle,
Et tu verras que quand le féminisme renaîtra, il y aura beaucoup moins de gens voulant être trans.
 
Lesboseparatiste":1ub4au14 a dit:
Je ne sais pas quelle tronches peuvent s'imaginer cela ? Des mecs encore ou quoi ? Ca vient de la mode queer ?
mais pourquoi chercher ailleurs? tout s'explique tellement mieux en réfléchissant tellement moins. tout paraît tellement moins complexe en généralisant tellement plus. tes lumières sexistes (et puérilement simplistes, comprendre imbéciles) sont un phare dans la nuit sur le chemin de la vérité unique.
 
Jipi c'est toi qui est sexiste et qui ne comprend rien. Mais on ne peut pas trop en demander à un homme, c'est vrai. Ce sont les hommes qui font la société oppressive actuelle, à leur image et à leur profit... donc toute remise en question de leur part demeure exceptionnelle.
 
Lesboseparatiste":3h5o48qe a dit:
Mais on ne peut pas trop en demander à un homme, c'est vrai. Ce sont les hommes qui font la société oppressive actuelle, à leur image et à leur profit... donc toute remise en question de leur part demeure exceptionnelle.
i rest my case...

et même pas de statistiques de ton cru, cette fois? je n'ai même pas besoin de prouver ton sexisme évident tant tu t'accuses toi-même. tes élucubrations seraient seulement immatures si elles n'étaient pas aussi haineuses: le violeur que tu disais que j'étais n'aime pas ça, ça en dit long, sûrement.
 
Et beh, les trans sont une obsession chez toi…
Je vais me répéter, mais as-tu seulement conscience de ton homophobie ? Elle est liée à ta misandrie mais tes expressions comme la "mode queer", ça commence à me lasser. Et pourquoi diable n’emploies-tu pas les mots plus courants comme homos, ou gays ? Ton idole ne les emploie pas donc toi non plus ?

Bon sur ce, je rêverais de ne plus avoir mon utérus. Il me fait mal depuis mes quinze ans, à cause de lui, j’ai vomi, me suis évanouie, ai eu si mal que je fantasmais sur des nerfs qu’on couperait. Non, je ne me suis jamais sentie en osmose avec Mère Nature tous les mois, je vivais ça comme une punition pour ne pas vouloir me reproduire. Je suis sous pilule en continu, mais j’aimerais une autre méthode, ne serait-ce parce que ça va mal avec mon hypertension et mon potentiel cardiaque (ah je l’étais déjà avant la pilule, alors quand une illuminée me dit que les règles soignent les problèmes cardio-vasculaires, je ris jaune).
J’ai donc logiquement demandé à ce qu’on m’ôte l’utérus. Refus total, « Mademoiselle, vous êtes jeune… Vous pouvez changer d’avis… » J’ai vraiment eu l’impression qu’on me disait : « Repeuple la France avant qu’on ne te fasse ce cadeau ! Et souffre, c’est le destin des femmes ! »
Je ne sacralise pas mon utérus. Pour moi c’est un organe malade non vital. Je ne crois absolument pas qu’il soit lié à l’orgasme. Le plus gros organe sexuel, c’est le cerveau, j’ai déjà eu un orgasme en masturbant quelqu’un, et le clitoris, iceberg du plaisir, est bien plus important qu’un utérus. Si ce dernier se contracte durant l’orgasme, c’est pour faciliter la tâche des spermatozoïdes fécondateurs (pléonasme). Je n’en ai rien à battre.
Quant à la ménopause vue comme une chose horrible, d’expérience, je sais que c’est faux. J’ai été mise en ménopause artificielle, j’ai eu quelques troubles, mais je revivais. J’étais enfin libre.
Tout ça pour dire que la féminité ne se résume pas à un utérus… J’ai l’impression d’entendre les prêcheurs d’antan…

Sur ce, j’ai une question pour Flo. On m’a brandi le spectre de la descente d’organes quand j’ai demandé à ce qu’on retire mon utérus. Est-ce vrai ?
 
En fait, c'est surtout qu'en cas de descente d'organes, il est déconseillé d'enlever l'utérus, car ça perturbe encore plus l'architecture du périnée et que le rectum et la vessie seront encore moins retenus.
Sachant que la descente d'organes est réservée aux femmes ayant accouché par voie basse ou ayant eu au moins 2 césariennes. C'est rarissime chez les femmes n'ayant pas eu d'enfants.
 
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