ours-blanc-":3vyyg1oq a dit:
Bien sûr on tolère le végétarisme inoffensif, celui qui prétend n'être qu'un choix personnel et invoque l'alibi d'une répugnance anodine, de la santé, de l'environnement ou d'un noble ascétisme. Mais malheur à nous si nous contestons ouvertement l'ordre barbare !
J'en conclus qu'il y a un végétarisme inoffensif et un végétarisme offensif. Se faire passer pour une minorité persécutée alors qu'on est ouvertement en guerre contre la majorité, c'est gonflé!
Je crois plutôt que le végétarisme "inoffensif" à la pimette est bien plus subversif qu'une hâche de guerre qui se fait passer pour une blanche colombe.
Le végétarien inoffensif qui est décrit dans le texte c'est le végé qui ne le dit pas, qui trie en silence les lardons dans son assiette et qui JAMAIS Ô GRAND JAMAIS ne dit pourquoi il ne mange pas d'animaux et le traitement réservés à ceux ci dans l'ombre. Je pense que ce n'est pas le cas de la plupart d'entre nous ici, on doit être une immense majorité de vg "offensifs", de vg gêneurs qui décrivent à table (pendant que les autres mangent!!!) ce qui se passe dans les coulisses. Pimette la blanche colombe y comprit
(elle me contredira si elle pense qu'elle est du genre à se taire...)
save-animals":3vyyg1oq a dit:
La souffrance animale n'atteint pas tout le monde. Il y a alors d'autres raisons, santé, environnement, religion,... qui là peuvent atteindre la personne.
la souffrance animale touche la plupart des gens sinon ils ne se braqueraient pas quand on évoque les conditions d'élevage et d'abattage, ils ne veulent pas savoir parce qu'il ne veulent pas se retrouver face à leur conscience qui sait, elle, la conduite à tenir, celle qui va à l'encontre de leur confort.
Herve":3vyyg1oq a dit:
natachaton":3vyyg1oq a dit:
si on aime la viande au début c'est un sacrifice, on se sent mieux moralement mais la transition n'est pas toujours facile à faire. Pour moi ne plus manger de viande était devenu un devoir, une contrainte, c'est tout un apprentissage de transformer ça en quelque chose d'agréable.
Soit, pour ceux qui l'aiment, la transition est peut être ardue, mais je ne crois pas à mon sens qu'on puisse parler de sacrifice, les convictions l'emportent sur toute autre considération, à moins qu'il y ait un véritable manque du point de vue physiologique (çà peut exister ?)
J'aimais la charcuterie, le fromage, j'ai tout stoppé du jour au lendemain, et la richesse de cette nouvelle cuisine m'a très vite fait oublié le reste....ajouté à la joie d'être en accord total avec soi même comme tu le dis, bref pas besoin d'apprentissage, je suis passé à autre chose, une nouvelle vie !
J'aimais la viande à en manger deux fois par jour (3 dans ma periode petit déjeuner oeuf/bacon) je l'aimais sous toutes ces forme, j'aimais le poulet, le boeuf, le porc, le mouton, etc avec toutes les cuissons possibles et souvent sans assaisonnement qui tue le goût donc oui je confirme que pour moi comme pour le père de save animal ("Mon père a été végétarien pendant trois semaines si je me souviens bien, car je lui préparais des plats proches d'être ou végétaliens. Mais bon ses petits plats préparés, pommes de terre lapin, ont finis par lui manquer...") enlever cet aliment que j'aimais de mon alimentation a été un sacrifice et a laissé dans un premier temps un "vide" culinaire (ex: la quiche lorraine sans lardon c'est degueux), comme tu le dis c'est un apprentissage et devoir se reconstruire "une nouvelle vie" en partant de rien n'est pas quelque chose d'agréable bien souvent. Bien-sûr qu'on s'entende bien le mot sacrifice en parlant du fait de ne pas manger de viande est ridicule en comparaison de ce que subissent les animaux mais d'un point de vue de gastronome égocentrique c'est une réalité.
IV":3vyyg1oq a dit:
Jcette":3vyyg1oq a dit:
Être végé pour autre chose que pour les animaux n'est absolument pas crédible si l'on raisonne bien.
Oué, mais il faut surtout pas le dire, car végétarisme=écologie, c'est le meilleur argument qu'on ait à l'heure actuelle, parce que les gens s'en foutent de la souffrance des animaux, mais moins de l'avenir de leurs enfants sur terre...
Je ne dénigre jamais les vg-écolo parce qu'ils sont vg et écolo donc il appartiennent à deux de mes catégories "amis" mais je suis d'accord avec Jcette être vg n'est pas nécessaire pour être écolo, il suffit de manger moins de viande donc c'est une non sens, et le problème c'est que sortir des faux-arguments dessert plus la cause sur le long terme, car il suffit qu'un mec souligne ce fait pour que toute votre argumentation (même les trucs valables) se casse la gueule.
Kahte":3vyyg1oq a dit:
Je suis désolée mais on peut l'être pour d'autre raison, mes grands parents le sont devenus contre la violence (l'après guerre, la découverte de ce qui se passait dans les camps), ils ne l'étaient pour les animaux du tout.
contre quelle violence si ce n'est celle faite aux animaux?
ours-blanc-":3vyyg1oq a dit:
"jcette"":3vyyg1oq a dit:
Pour un végé pour l'écologie : s'il y avait des animaux "écologique" il mangerait de la viande.
Pour un végé pour sa santé : on découvrirait un animal dans la chair morte serait tout bénéf' pour la santé qu'il le mangerai sans modération.
Pour un végé pour les animaux : on découvrirait un monde ou les animaux ne souffrent pas, qu'il irait quand même manifester à la veggie pride.
Comme quoi, si on raisonne un peu
, être végé n'est pas crédible du tout!
Parce que pour les vg pour les animaux au bout d'un moment tu dépasses le stade de la souffrance et tu abordes le thème de la condition animale, pourquoi asservir un être et lui ôter la vie si ça n'est pas nécessaire. En partant de ce genre d'hypothèse, je peux te dire que si les steak poussaient dans les arbres j'en mangerais (c'est d'ailleurs un peu ce qui se passe avec les bons simili-carnés)
nanako":3vyyg1oq a dit:
Avant toute chose... Avez-vous jamais ete a une Gay Pride ? On chante, on danse, on rit, on fait la fete. Des familles (hetero aussi !) viennent avec leurs enfants. L'ambiance est conviviale, bonne enfant. On n'injurie personne.
Oui en même temps les gay par la gay pride cherchent juste à affirmer leur homosexualité à l'opinion publique, ils n'en veulent pas aux hétéros de l'être contrairement à un vg pour les animaux qui ne veut pas seulement qu'on lui reconnaisse le droit d'exister mais aussi que les autres arrêtent de manger des animaux, tout aussi "respectueux" qu'il soit (je ne sais plus qui avait dit sur le forum "je ne respecte pas le fait de manger de la viande, je le tolère par la force des choses")
Sinon, certains n'aiment pas le parallèle entre la gaypride et la veggiepride et bien je les comprend car il n'y en a aucun, c'est eux qui l'ont fait juste parce qu'il y a le mot "pride" dedans. Comme ça a été dit pride veut dire fierté, et bien je suis désolée mais je trouve qu'il y a plus de fierté à être vg étant donné que c'est un choix, contrairement à l'homosexualité (on peut être fier d'avoir le courage de s'affirmer comme homosexuel mais pas de "l'être" puisque ça c'est personnel). La veggie pride c'est affirmer sa fierté d'avoir fait un choix de vie éthique, il y a de quoi être fier contrairement à tous ceux qui choisissent la politique de l'autruche et qui voudraient pouvoir manger tranquillement leur mac do sans que des manifestant viennent leur rappeler qu'ils mangent un cadavre issus de la souffrance, mais c'est aussi "bousculer" les gens dans leurs habitudes en soulignant que si certains ont fait ce choix c'est qu'il y a une réalité et un véritable crime qui se trouve être leur quotidien. La veggie-pride pour moi c'est plus défendre les animaux que les végétariens, c'est là qu'il y a peut-être un quiproquo.