Vg et Homosexualité ?

Hum... désolée je répondais plutôt aux derniers post, pas vraiment au topic en tant que tel. :oops:


Mais c'est courant que des gens se trompent de topic, c'est pas grave...
 
Usagi.Chan":cyrib512 a dit:
Mais c'est courant que des gens se trompent de topic, c'est pas grave...
Oui je sais bien, mais comme la discussion initiale du topic m'intéresse, depuis quelques jours que le sujet est à nouveau actif, j'ai une fausse joie à chaque nouveau message.
En tout cas ça n'enlève rien à l'intérêt la discussion en cours et de ton post Usagi :) ...
 
Chocogrenouille":12k8pfyl a dit:
Oui je sais bien, mais comme la discussion initiale du topic m'intéresse, depuis quelques jours que le sujet est à nouveau actif, j'ai une fausse joie à chaque nouveau message.

Explique ;)
 
J'suis curieuse aussi de voir le lien entre homosexualité et végétarisme. J'ai l'impression qu'il y a le cliché (notamment dans "the pride") des lesbiennes véganes.
J'connais quelques homos, lesbiennes et trans* végéta*ien·ne·s, mais concrètement je vois pas le lien, si ce n'est de comprendre l'existence du spécisme car en position d'opprimé·e.

Sinon on ouvre un sujet "hétérosexualité et végatarisme" pour voir quel engouement ça entraine.
 
100% d'accord avec toi somadlateci.

Il y a peut-être un lien avec "tous unis dans l'anti-conformisme". :bourre:

Maintenant pour revenir aux origines du topic, il était question d'un questionnement sur le fait de faire partie à la fois de deux minorités et de pouvoir malgré tout trouver chaussure à son pied...

En guise de commentaire personnel, je suis en couple depuis bientôt 6 ans avec un omni. Lorsque nous nous sommes rencontrés, nous étions omni. Je suis successivement devenu végétarien, puis végétalien. Lui est resté omni.

Alors j'ai peut-être eu plus facile... Quoique...

Mais tout est une question de dialogue. Ca m'arrive de m'engueuler avec mon mec à cause de mes choix éthiques. Il m'est arrivé de vouloir l'étrangler quand il me sortait la phrase iconique "Oui, mais moi je ne peux pas me passer de mon steak bien tendre et saignant" :beurk: . Mais malgré tout, on se respecte et on s'aime. :calin:
 
AlexanderArnaud":2mt5qkt2 a dit:
Maintenant pour revenir aux origines du topic, il était question d'un questionnement sur le fait de faire partie à la fois de deux minorités et de pouvoir malgré tout trouver chaussure à son pied...
Oui c'est ce que j'avais compris aussi du premier post. Après, j'avoue, je n'ai pas (encore) lu les 14 pages de réponses :D.

En guise de commentaire personnel, je suis en couple depuis bientôt 6 ans avec un omni. Lorsque nous nous sommes rencontrés, nous étions omni. Je suis successivement devenu végétarien, puis végétalien. Lui est resté omni.
Tout pareil ici, en remplaçant le 6 par un 9 ;) :whistle: !

Mais tout est une question de dialogue. Ça m'arrive de m'engueuler avec mon mec à cause de mes choix éthiques. Il m'est arrivé de vouloir l'étrangler quand il me sortait la phrase iconique "Oui, mais moi je ne peux pas me passer de mon steak bien tendre et saignant" :beurk: . Mais malgré tout, on se respecte et on s'aime. :calin:
De ce côté-là, j'ai un peu plus de "chance" on va dire, même s'il y a des petites tensions de temps en temps, je n'ai pas envie de l'étrangler :p ! Il cuisinait déjà des desserts végétaliens pour Tcharls :bave: avant que je n'aie même envisagé de devenir vg.

AlexanderArnaud":2mt5qkt2 a dit:
Chocogrenouille":2mt5qkt2 a dit:
Oui je sais bien, mais comme la discussion initiale du topic m'intéresse, depuis quelques jours que le sujet est à nouveau actif, j'ai une fausse joie à chaque nouveau message.
Explique ;)
Bah, pour revenir sur le fond de ce topic, il y a des périodes, des endroits (en famille ou au boulot par exemple) où effectivement être homo est compliqué, être vg est compliqué, alors les 2 :confus: (je sais qu'il y a plus compliquée comme situation, je ne parle que de ce que je vis) ; c'est pour ça que je suis ce topic (enfin, quand les notifications fonctionnent 0:) ) !
 
somadlateci":kylv646q a dit:
J'suis curieuse aussi de voir le lien entre homosexualité et végétarisme. J'ai l'impression qu'il y a le cliché (notamment dans "the pride") des lesbiennes véganes.
J'ai beaucoup aimé the pride, mais un des quelques trucs que je n'ai pas aimé dans la film est le traitement des lesbiennes, je trouve que le message qui est un peu transmis est qu'elles sont « trop » radicales, genre être lesbiennes et soutenir les mineurs OK, mais être en plus véganes, féministes et vouloir faire des trucs en non-mixité, quand même, là c'est trop. J'ai trouvé ça vraiment dommage. (Bon perso au contraire je les ai trouvées super, mais j'ai l'impression que le film est pour le moins ambigu sur le message qu'il fait passer à leur sujet.)
 
Je suis d'accord avec toi ( d'ailleurs le problème des films sur les sujets LGBTIQ c'est quand même 90% de mecs homos cis, mais bon, au moins c'est pas hétérocentré pour une fois).

je trouve justement la marginalisation des lesbiennes assez réalistes ( je pense pas que le film dénonce ni ailleurs forcément dans ce sens).
 
Chocogrenouille":1qrvnxys a dit:
Bah, pour revenir sur le fond de ce topic, il y a des périodes, des endroits (en famille ou au boulot par exemple) où effectivement être homo est compliqué, être vg est compliqué, alors les 2 :confus: (je sais qu'il y a plus compliquée comme situation, je ne parle que de ce que je vis) ; c'est pour ça que je suis ce topic (enfin, quand les notifications fonctionnent 0:) ) !
Paradoxalement, j'ai plus de mal avec mon végétalisme qu'avec mon homosexualité. Mais là encore, on va dire qu'il est question d'un choix pour le premier et pas dans l'autre cas. Alors on pourrait débattre sur le fait qu'un choix bien ancré dans la vie quotidienne devienne une part de l'identité de la personne. Mais bon là ici je comprends que tu nous parles de la relation qu'on a avec notre entourage et les gens en général.
Tout dépend dans quel milieu, on vit. Perso, toute personne qui me côtoie de près ou de loin, personnellement ou professionnellement, sait que je suis gay et VGL. Bon... Pour le côté professionnel, je ne raconte pas ma vie. :cartonR: Seuls les collègues que je vois quotidiennement le savent. Alors comme je suis VGL depuis peu, c'est un peu la nouveauté du moment. Donc on me pose plein de questions. :cool: Mais alors, j'imagine quand je rencontre une nouvelle personne et que dans la même conversation je glisse que je suis gay et VGL... La personne sera du genre : :shock: :hein: :loO:
Au final, c'est chacun sa vie. Même si des mauvaises expériences, ça arrive aussi... ;)
 
AlexanderArnaud":2sazhgjw a dit:
Perso, toute personne qui me côtoie de près ou de loin, personnellement ou professionnellement, sait que je suis gay et VGL.
Je me suis rendu compte au boulot que les personnes qui ne me côtoient que de loin ne savent ni que je suis gay (merci les remarques "Et toi le bébé c'est pour quand ? Tu verras ça sera bientôt ton tour" :><: ), ni que je suis vgl (même une personne qui a mangé plusieurs fois par semaine avec moi m'a proposé du pâté au picnic de Noël :facepalm: ).


Côté famille proche, là c'est plutôt le fait de devoir "assumer" les deux (merci Maman pour cette super expression, comme si elle avait quelque chose à assumer :mur: ) qui gêne ; mais je remarque que c'est encore l'homosexualité (et le mariage qui arrive) qui bloque le plus :(. Pour la bouffe je peux me débrouiller tout seul pour cuisiner, donc c'est pas gênant ; en revanche, le fait que je sois homo c'est pas trop "cachable" ...
(je ne sais pas si c'est compréhensible ce que j'ai écrit :oops: )
 
J'ai aussi l'impression que "les normes" en général sont une bonne maniére de se retrouver sur des troncs commun même s'ils sont artificiel/illusoire. Je vois que déja mon coté vgl passe pas toujours super bien dans les conversations où on me mate avec géne quand les gens parlent bouffe.

Alors si je commence à évoquer le reste, j'ai vraiment peur de les perdre... ^^ Pour eux je suis un papa en vie de couple et quelque part ça les rassure. J'ai certes des idées différentes sur la notion de couple et de sexualité mais bon au final quand je rentre chez moi y'a bobone à la maison et c'est un schéma qu'ils comprennent. Chaque fois que j'essais de déborder sur ce que je vis vraiment au quotidien je sens des regards suspicieux.
 
Chocogrenouille":36g92bvk a dit:
Je me suis rendu compte au boulot que les personnes qui ne me côtoient que de loin ne savent ni que je suis gay (merci les remarques "Et toi le bébé c'est pour quand ? Tu verras ça sera bientôt ton tour" :><: ), ni que je suis vgl (même une personne qui a mangé plusieurs fois par semaine avec moi m'a proposé du pâté au picnic de Noël :facepalm: ).

Bon... Je ne sais pas dans quelle structure tu travailles. En ce qui me concerne, je suis dans une petite institution publique où nous travaillons à 10 dont 8 sont des femmes... Ça me facilite sans doute les choses. Personnellement, j'utilise toujours l'humour ou le sarcasme pour faire passer les messages difficiles. >:)

Chocogrenouille":36g92bvk a dit:
Côté famille proche, là c'est plutôt le fait de devoir "assumer" les deux (merci Maman pour cette super expression, comme si elle avait quelque chose à assumer :mur: ) qui gêne ; mais je remarque que c'est encore l'homosexualité (et le mariage qui arrive) qui bloque le plus :(.

:facepalm: Sympa... "Merci maman pour ton soutien..." :shock:

:calin:

Chocogrenouille":36g92bvk a dit:
en revanche, le fait que je sois homo c'est pas trop "cachable" ...

D'un autre côté, as-tu vraiment envie de te cacher aux yeux de tes proches? ;)

ArjunaKhan":36g92bvk a dit:
J'ai aussi l'impression que "les normes" en général sont une bonne maniére de se retrouver sur des troncs commun même s'ils sont artificiel/illusoire.

Les normes, c'est un ensemble de critères créés par la culture, l'Etat, la publicité et la télévision afin de s'assurer qu'on ne pense pas trop par nous-même... "Donc voici les règles à suivre pour faire partie du troupeau. Eloignez-vous et vous serez critiqués et officieusement exclus." (Parce qu'officiellement, ce ne serait pas politiquement correct.)

Ce qui me dérange là-dedans, c'est qu'on veut faire de nous des "individus normalisés". Alors on nous dit qu'on est tous uniques, que nous sommes des individus à part entière et qu'on a la liberté de penser ce que l'on veut. Mais d'autre part, on nous demande de suivre certaines normes au risque d'être considéré comme fou ou tout simplement anormal et d'être exclus. Enfin, on nous apprend à l'école primaire qu'on est tous pareils. :crazy2:

Peut-être que je ne suis pas clair... Non en fait je ne suis pas clair du tout...:tomato: Ce que je veux dire c'est que le paradoxe de notre société occidentale, c'est qu'on nous apprend à la fois qu'on est tous pareils, qu'on est tous différents et qu'on doit suivre certaines règles avec pour menace qu'on finisse (probablement) seuls et haïs. :bink:
 
J'évite tous vos problèmes car on ne nous voit pas comme lesbiennes mon amourum et moi; entre les personnes qui pensent que je suis un mec et donc un couple hétéro ou celles qui pensent qui savent que mon amourum n'est pas une meuf et qui savent que je suis une meuf trans.

Par contre, en effet on sort des normes...
 
somadlateci":1c4sciav a dit:
celles qui pensent qui savent que mon amourum n'est pas une meuf et qui savent que je suis une meuf trans.

Donc elles savent que toi tu es une femme trans, mais elles ne savent pas que ton amourum est une femme aussi (cis dans son cas ???). C'est quand même étrange de comprendre pour toi mais pas pour elle... Mais peut-être que j'ai juste mal compris ton propos (ça serait pas étonnant outre mesure vu mon niveau de vitalité ces jours-ci).
 
Trans* c'est plus simple à comprendre que genderqueer ou agenre.

Mon amourum n'est pas une femme, c'est une personne assignée meuf à la naissance comme moi j'ai été assignée mec à la naissance.
 
Je rêve du jour où on te posera plus la putain de question. Qu'est ce que ça peut faire le genre de quelqu'un ? On bosse pas avec ses testicules ni avec ses ovaires que je sache. Q_Q, bisous, je vais aller râler plus loin.
 
Justement, personne ne lui pose la question dans ce que Soma raconte, les gens ne jugeant que sur les apparences visiblement...
 
Un jour... Tout ça n'aura plus vraiment d'importance... Je l'espère en tout cas :)
 
J'ai quand même un truc qui me turlupine. On parle de coming-out végé ou végane, est-ce que ce terme ne vous choque pas parfois?

Perso annoncer mon végétarisme puis mon végétalisme s'est fait tranquillement, même si des fois ça faisait cuisiner dans son coin en famille ou amener sa bouffe chez les potes.
Alors qu'un coming-out trans* ou homo ( j'en ai pas fait en tant que pan/bi car ça me semble presque anodin, mais surtout évident pour les personnes qui me connaissent un peu) est quelque chose d'assez risqué et personnel.

Je sais que certaines personnes ne peuvent pas manger végé en famille ni nulle part, et qu'on est moqué·e mais je trouve qu'il y a quand même pas mal de différence avec le fait d'être LGBTIQ ( ou TPG ou MOGAI ) et de devoir l'assumer.
J'ai entendu des histoires assez thrash suite à des coming out homo ou trans* mais peu pour les végé, en tout cas pas du même niveau. ( je connais personne qui a été jetée à la rue ou menacée d'être tuée car elle annonçait son végétarisme, alors que pour les homos et trans* :/ )

C'est un peu comme mettre la végéphobie l'homophobie, biphobie, queerphobie et transphobie au même niveau ( quand on est végé, on est pas la personne oppressée, ça reste les animaux non humains qui sont oppressés, alors que la personne MOGAI [ou LGBTIQ ou TPG] est vraiment oppressée, y a pas mal de suicides, meurtres, viols, discriminations en tout genre).

Je rappelle que je nie pas le fait qu'on est souvent moqué, rejeté quand on est végé, je connais ses aspects de la bêtise humaine, mais pour en connaitre d'autres, je tiens à dire qu'entendre parler de coming out à tout va me dérange.
 
Je suis globalement d'accord avec toi soma. Etre végé en tout cas de nos jours ça reste relativement facile à gérer. En tout cas pour ma part en étant indépendant et suffisamant grand pour pouvoir couper les ponts avec le premier la premiére qui me gonfle, les dégats restent relativement limité.

Aprés, même si je n'ai pas d'exemple sous le bras, je pense que tout depend des circonstances.

Je me souviens au lycée j'avais l'un de mes camarades de classe qui s'affichait ouvertement comme gay qui était assez à l'aise socialement et qui n'avait aucun soucis. Alors qu'une autre personne s'identifiait comme asexuelle (même si à l'époque on ne connaissait pas le terme)qui était déja moins à l'aise dans ses échanges sociaux et qui en a grave chier quand elle a commencé à en parler autour d'elle.

Je pense qu'en soi la question n'est pas de savoir si tel élément d'identité est plus discriminé au non. La question est de savoir si notre environement social va nous a bel et bien construit un "placard". Un coming out ça n'existe selon moi que si on doit sortir d'une situation qui nous protége donc en l'état tout depend de l'environement.

Je bosse dans l'aeronautique personnelement et demain si je viens en petite culotte au boulot et qu'un mécano me voit je suis mort. Mais je sais pas si j'étais maquilleur dans un cabaret ça passerai peut être mieux.

Non pour moi la vraie question n'est pas : Sortent t-ils vraiment d'un placard ou pas ? Mais plutot : Y'a t-il vraiment un placard ?
 
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