Ainsi un autre point fort de l’évolution est-il la géologie avec ses différentes strates permettant la datation physique de la préhistoire. Des centaines de travaux, dans le monde entier, nous permettent de mieux comprendre les processus géologiques sur l’érosion, la surrection des montagnes, l’activité volcanique. Mais, ô surprise, on découvre, par exemple, qu’à la vitesse moyenne ACTUELLE de l’érosion de 61mm (de sédiments)/1.000 ans, (cette vitesse variant de 1.350 mm/1.000 ans dans le fleuve Wei-Ho à 7 mm/1.000 ans dans la Seine par exemple) les continents auraient été arasés 125 fois en 2,5 milliards d’années (ce dont on ne trouve pas trace puisque les strates sont intactes) ou encore qu’à la vitesse moyenne ACTUELLE de l’activité volcanique (soit environ 4 km3 par an) l’épaisseur du manteau volcanique sur toute la surface de la terre (51.000.000 km2) en 2,5 milliards d’années serait 74 fois supérieur au manteau actuel soit 19 km. de hauteur et, aussi, qu’à la vitesse moyenne ACTUELLE de la surrection des montagnes (env.5 mm/an), les chaînes de montagnes auraient 500 km. d’altitude en seulement 100 millions d’années, soit 25 fois plus haut en 2,5 milliards d’années.
Donc ou bien les vitesses actuelles d’érosion, de surrection, de projections volcaniques sont largement supérieures aux conditions de formation de la terre (ce qui serait en contradiction avec toutes les représentations « grand public » que l’on fait de celle-ci) ou bien ces vitesses étaient inférieures ou supérieures aux nôtres et en ce cas les datations sont erronées et doivent être infiniment revues. Et tout le dogme de l’évolution actualiste se casse alors la figure.
De la même façon la radioactivité naturelle est considérée comme n’ayant jamais changé depuis l’origine du monde organique (le fameux : « Toutes choses étant égales par ailleurs » actualiste) ce qui permet, entre autres, les datations au carbone 14. Mais si les conditions initiales étaient différentes (plus ou moins de carbone dans l’atmosphère) les mesures deviennent alors caduques. La proportion C12/ C14 variant selon l’intensité du magnétisme terrestre, dont nous savons qu’elle a varié et varie encore, ainsi que de l’abondance de C14 dans la nourriture relativisent la fiabilité de ces mesures. Par exemple les plantes au bord des autoroutes (au fort taux de C12 rejeté par les échappements) sont mesurées comme vieilles de plusieurs milliers d’années ; ce qui évidemment n’est pas possible. D’autres mesures au potassium/argon ont montré sur des roches volcaniques du volcan sous marin Kiauea en Hawaï âgées au maximum de 1.000 ans qu’elles étaient estimées à 0,22 millions d’années à 550 mètres de profondeur ; 6,3 m.a. à 1400 m. ; 42,9 m.a. à 2590 m. ; elles rajeunissent à 14,1 m.a. à 3420 m. ; puis 30,3 m.a. à 4680 m. et 19,5 m.a. à 5000 m. de profondeur. Les mesures variant donc de 0,22 à 42,9 millions d’années. (C’est comme, si en mesurant l’âge d’un être humain de 20 ans, on trouvait la tête vieille de 25 ans ; la poitrine de 64 ans, les jambes de 27 ans et les pieds de 11 ans. (Cela ferait se tordre de rire tout biologiste, mais c’est pris à la lettre par les évolutionnistes.) Autre exemple encore plus aberrant sur une carotte de lave prélevée à 2590 m de profondeur : l’échantillon donne avec l’argon 40 : 42,9 m.a entre 0 et 1 centimètre, 33 m.a. entre 1-2 cm. ; 4,3 m.a. entre 3.5-4.5 cm. ; 1,5 m.a. entre 4.5-8.5 cm. et 1,0 m.a. entre 10.5 et 12 cm. Autre et dernier exemple sur un même échantillon ; la biotite est mesurée à 650 m.a., la microlite (1290 m.a.) la granite (2430 m.a.). La stratigraphie montrant, elle-même, des absences de couches ou des inversions impossibles dans l’hypothèse d’une sédimentation lente, nous l’avons déjà vu, etc..
Ces quelques exemples pour montrer que l’on ne trouve QUE ce que l’on cherche quand on élimine tout ce qui dérange. Le problème ne vient donc pas des multiples interprétations possibles, mais du dogme qu’il soit évolutionniste ou créationniste.
L’honnêteté scientifique n’a pas plus cours que l’honnêteté religieuse, et éliminer un menteur sur deux ne fait pas de celui qui reste le proclamateur de la vérité.