y a-t-il un dessein intelligent...ou pas?

Oh, philosophie! que de choses ne dit-on pas en ton nom!
En ressort que le bien et le mal n'existent pas.
Exact, le bien comme le mal n’existent pas en soi, ce ne sont que des repères culturels dont les humains ont besoin pour se donner des limites sociales.
Juger l'acte d'un homme est aussi insensé que de juger un tsunami pour avoir tué des milliers de personnes, parce que les deux ne font que répondre par nécessité à un concours de circonstances.
Encore assez juste dans la mesure où l’on considère le déterminisme comme absolu.
je veux dire, chacun ses croyances, c'est fou d'être aussi intolérant. Tant que les croyances n'ont pas d'impact négatif (du genre abattre un animal éveillé.....), je vois pas trop où est le problème.
Un impact considéré comme négatif, n’est-ce pas déjà un jugement de valeur ? l’intolérance autre jugement de valeur ?
 
Encore assez juste dans la mesure où l’on considère le déterminisme comme absolu.
voilà, je dis effectivement qu'on ne peut pas juger l'homme SI le déterminisme absolu existe. je pars d'une supposition (ou d'un constat ? à voir).

Un impact considéré comme négatif, n’est-ce pas déjà un jugement de valeur ? l’intolérance autre jugement de valeur ?
moui enfin ça me parait très philosophique, je crois qu'il faut savoir remettre les pieds sur terre, parfois, et se dire que la souffrance c'est pas acceptable, que notre affirmation soit un jugement de valeur ou pas. si tu m'as compris... :whistle:
 
moui enfin ça me parait très philosophique, je crois qu'il faut savoir remettre les pieds sur terre, parfois, et se dire que la souffrance c'est pas acceptable, que notre affirmation soit un jugement de valeur ou pas. si tu m'as compris...
et du même coup le déterminisme prend du plomb dans l'aile car si la souffrance n'est pas acceptable l'on cherchera à l'éviter ou l'empêcher et donc c'est qu'on a un minimum de libre arbitre. CQFD
 
? tu n'as rien démontré. si j'ai dit que la souffrance n'était pas acceptable, c'est que je ne pouvais pas dire autre chose à cet instant précis. et qu'on cherche à l'éviter est également un comportement soumis au principe de causalité typiquement détermniste. je vois mal, d'ailleurs, comment on pourrait s'affranchir de ce principe : comment un fait, un évènement, une action pourraient-ils s'en extraire, et se dérouler sans avoir été entièrement conditionné par une cause ? en somme, comment quelque chose peut ne peut être l'effet d'une cause ? et si tout est régi par ledit principe, alors le libre-arbitre n'existe pas. tout au plus, nous en avons l'illusion... et rien de plus.
 
perso ça m'aide pas mal au contraire, je me dis que rien ne sert d'avoir des regrets ou de s'apitoyer sur son sort : tout ce qui est arrivé n'aurait jamais pu se passer autrement. et si l'univers est en effet un système rigoureusement déterministe, alors je trouve formidable que certains de ses rouages aient "réussi" à comprendre, à saisir ce dont ils font partie. comme si nous avions réussi à nous emparer d'une chose qui nous contrôle du début jusqu'à la fin... y compris dans cette phase de compréhension.

http://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9ter ... A9finition
(voir aussi les citations, c'est intéressant même s'il y a confusion entre prédictabilité et déterminisme. ça aide à comprendre)
http://www.webnietzsche.fr/libre.htm
http://www.webnietzsche.fr/erreur.htm
 
C'est pourquoi j'évoquais un déterminisme relatif, c'est à dire avec une marge réduite d'action volontaire. Pour prendre un exemple (très théologique d'ailleurs) la vie c'est comme un film qui du début à sa fin correspondra au scénario. Mais à l'intérieur de celui-ci certaines scènes peuvent être ajoutées ou retirées au gré du réalisateur, de même pour les dialogues avec ajout ou retrait. Ca ne changera pas la réalisation du film. Ensuite lorsque l'on visionne ce film (c'est à dire le spectateur), on peut se dire qu'il s'agit d'un déterminisme absolu puisque chaque image est à sa place et n'en bougera pas. Donc on peut aussi bien dire qu'il ne pouvait en être autrement ou bien que le réalisateur (théologiquement dieu) et les acteurs (théologiquement les êtres vivants de cette planète) ont eut un rôle actif et personnel dans ce film (sinon autant faire du dessin (pas du dessein) animé.
Par contre avoir des regrets ou des remords, c'est stérile si ceux ci ne servent pas à changer des situations que l'on souhaiterait voir autre. Par exemple regretter d'avoir consommé de la chair animale et cesser d'en consommer car, pour l'instant, si la vie n'a pas de marche arrière, elle continue d'avoir une marche avant à plusieurs vitesses.
alors je trouve formidable que certains de ses rouages aient "réussi" à comprendre, à saisir ce dont ils font partie. comme si nous avions réussi à nous emparer d'une chose qui nous contrôle du début jusqu'à la fin... y compris dans cette phase de compréhension.
J'aime bien cette formulation quoique le coté nous emparer ne me semble pas adéquat, j'aurais personnellement dit "collaborer" afin que cette chose ne soit pas aussi impersonnelle que le matérialisme le suppose et dans bien des cas l'affirme aussi.
 
En ce qui concerne l'analogie avec le film, tu pars du principe que Dieu écrit le scénario dans les grandes lignes (et que donc il reste une certaine liberté de mouvement aux acteurs, puisque si le scénario dit qu'ils doivent manger de la purée, il ne dit pas s'ils doivent le faire avec la cuillère dans la main gauche ou dans la main droite), puis qu'après coup il peut très bien en retirer ou en ajouter. Et tu évoques le déterminisme en disant qu'il n'est finalement rien d'autre qu'une façon de voir les choses après coup, càd en visionnant le film, forcément après qu'il ait été produit.

Sauf que le déterminisme ne dit pas ça. Voilà ce qu'il dit :
- le scénario est déjà écrit, et pas seulement dans les grandes lignes, mais de A à Z et dans les moindres détails. Les acteurs ne sont rien d'autre que des pantins ;
- le scénario étant déjà écrit, rien ne peut ni ne pourra jamais en modifier le contenu ;
- le déterminisme régit l'univers et son histoire pendant qu'elle a lieu : personne ne visionnera le film, les acteurs se contentent de jouer exactement comme des machines, et rien d'autre n'en sortira.

Mais surtout : qu'il y ait un réalisateur ou non, si l'univers est effectivement déterministe, alors le réalisateur fait partie du système. Tout ce qu'il fera au cours de l'histoire de l'univers aura été prédéterminé. S'il demande aux acteurs d'arrêter de jouer pour remaquiller l'actrice principale, alors ça n'aura rien eu à voir avec un libre-arbitre ou un acte qui s'est affranchi du principe déterministe qui régit le reste : ça aussi, aura été écrit.
 
tu évoques le déterminisme en disant qu'il n'est finalement rien d'autre qu'une façon de voir les choses après coup, càd en visionnant le film, forcément après qu'il ait été produit.
Ca serait beaucoup de vanité que de dire : C'EST. Tout au plus ce pourrait-être comme étant une possibilité qui, comme n’importe quelle autre possibilité n’exclut rien. De plus c’est une image qui en tant que telle a ses limites, mais aide à la réflexion.
Sauf que le déterminisme ne dit pas ça. Voilà ce qu'il dit :
- le scénario est déjà écrit, et pas seulement dans les grandes lignes, mais de A à Z et dans les moindres détails. Les acteurs ne sont rien d'autre que des pantins ;
Dans l’hypothèse d’un déterminisme absolu : oui !difficile qu’il en soit autrement.
- le déterminisme régit l'univers et son histoire pendant qu'elle a lieu : personne ne visionnera le film, les acteurs se contentent de jouer exactement comme des machines, et rien d'autre n'en sortira.
Pour autant qu’il en soit bien ainsi puisque le "pendant" tout comme le "après", se réfèrent à un temps dont le déroulement est supposé aller TOUJOURS du passé vers le futur. Dans l’hypothèse où le temps n’est qu’une dimension relative (le fameux astronaute qui revient sur terre beaucoup plus jeune que son jumeau) ou élastique (la déformation du temps et donc de l’espace) toutes hypothèses sont permises y compris la marche arrière de ce même temps. Donc le « pendant qu’elle a lieu » n’est que relatif aussi. Dans l’hypothèse d’un déterminisme non absolu, tout est permis dans des limites impossibles à déterminer rationnellement et encore moins scientifiquement. C’est ça les limites de la rationalité !
La théologie est donc une discipline qui permet d’appréhender, en partie, cette dimension.
alors le réalisateur fait partie du système. Tout ce qu'il fera au cours de l'histoire de l'univers aura été prédéterminé.
C’est là le nœud du problème : le réalisateur conduit-il le film ou en fait-il partie ? L’horloger fait-il partie intégrante de sa montre ? Et l’on retombe sur cette réflexion qui restera probablement toujours sans réponse; si l’horloger a fait la montre : qui a fait l’horloger ? Comme si, pour la montre, l’important était de savoir QUI m’a fait plutôt que : à quoi sers-je ? Certaines théologies dont le judéo-christiano-islamisme mettent fin à ce discours, sans réponse, en établissant comme postulat que ce qui nous est perceptible comme ce qui ne l’est pas est effectivement voulu. Retour au dessein intelligent !
 
Dans l'hypothèse d'un univers rigoureusement déterministe, il n'y a en fait pas de réalisateur, puisque quand bien même nous serions tentés de prendre l'un des rouages de la machine comme tel, il fait par définition parti du système ; tout ce qu'il fait est déterminé, aussi important soit le rôle qu'il joue. Donc si tant est que l'on croie à un réalisateur, et qu'on l'imagine conduire le film pour reprendre ton expression, il fait en fait strictement partie du film.
Donc puisqu'il n'y a pas d'horloger, pas besoin de se demander qui a fait l'horloger (et qui aurait fait l'horloger de l'horloger ?). L'univers se contente d'être, avec ses lois et principes immanents. Et pour être tout à fait honnête, je ne crois pas qu'il soit vraiment judicieux de comparer l'univers à une montre. On parlait d'anthropomorphisme : c'est presque ça. L'esprit humain a ses limites, il ne peut pas parvenir à tout saisir ni à tout comprendre. L'univers est quelque chose d'insaisissable et hors de notre portée. Peut-être qu'un jour...

et bien sûr tout ça dans l'hypothèse du déterminisme absolu.
 
Nomdutilisateur bonjour
L'univers se contente d'être, avec ses lois et principes immanents.
C’est une simple hypothèse qu’il n’est pas possible de vérifier rationnellement. Thèse/antithèse !
La rationalité n’admet qu’une seule thèse.
Et pour être tout à fait honnête, je ne crois pas qu'il soit vraiment judicieux de comparer l'univers à une montre. On parlait d'anthropomorphisme : c'est presque ça.
C’est une image, juste une image, mais il est possible d’en proposer d’autres presqu’anthropomorphique aussi.
Ainsi que tu le signales ci-dessous, l’esprit humain est très limité et donc se sert d’éléments qu’il connait pour imaginer ce qu’il ne connait pas, c’est le rôle des images, des allégories, des paraboles.
L'esprit humain a ses limites, il ne peut pas parvenir à tout saisir ni à tout comprendre.
Tout à fait d’accord la vanité humaine c’est de croire le contraire.
Une petite anecdote :
un fou dit à un sage : je ne croirais en ton dieu que le jour où je le verrais
le sage répond : je ne peux te monter dieu, mais je peux te monter un de ses ambassadeurs
Le fou répond : à défaut je veux bien
Le sage lui répond alors : regarde, le voici, en lui montrant le soleil
Mais je ne peux regarder le soleil sans devenir aveugle, dit le fou
Tu ne peux regarder l’ambassadeur, mais tu as la vanité de croire pouvoir voir celui-qui l’a envoyé
Une maxime biblique dit : nul ne peut voir dieu sans en mourir !
Toujours dans sa vanité, l’humain a inventé la bombe atomique et dès qu’il s’en approche, il en meurt, alors que la plus puissante des bombes atomique n’est qu’un vulgaire pétard mouillé au regard de toute l’énergie qu’il y a dans l’univers lequel ne serait QUE le résultat du hasard !
L'univers est quelque chose d'insaisissable et hors de notre portée. Peut-être qu'un jour...
Mieux vaut que ce jour n’arrive jamais, l’homme se prendrait pour un dieu. Déja qu'actuellement il en est pas loin!
et bien sûr tout ça dans l'hypothèse du déterminisme absolu.
Dans cette hypothèse, bien sûr ! Mais dans le cas où cette hypothèse ne peut être retenue….. ? La fameuse antithèse !
 
bonjour,
janic":3777qmfw a dit:
Nomdutilisateur bonjour
L'univers se contente d'être, avec ses lois et principes immanents.
C’est une simple hypothèse qu’il n’est pas possible de vérifier rationnellement. Thèse/antithèse !
La rationalité n’admet qu’une seule thèse.
hop :
Nomdutilisateur":3777qmfw a dit:
et bien sûr tout ça dans l'hypothèse du déterminisme absolu.
or le principe de causalité est ce qui sert de fondement à la raison. on ne peut le prouver, mais on ne peut rien affirmer sans le supposer.
et je réponds donc à ça en même temps :
janic":3777qmfw a dit:
et bien sûr tout ça dans l'hypothèse du déterminisme absolu.
Dans cette hypothèse, bien sûr ! Mais dans le cas où cette hypothèse ne peut être retenue….. ? La fameuse antithèse !
déjà je vais tout de suite nuancer en expliquant que la physique quantique, elle, n'est pas déterministe. donc techniquement, le déterminisme dit absolu... mais la physique quantique n'a que peu de choses à voir avec le libre-arbitre (or c'est sur cette hypothèse que se fonde la religion chrétienne (j'ai fait ma petite enquête, et apparamment c'est ça, et c'est plutôt logique, sinon pas de Jugement possible)).
j'ai pas beaucoup cherché mais voilà un petit lien qui explique le non-rapport entre physique quantique et libre-arbitre :
http://forum.hardware.fr/hfr/Discussion ... 3037_1.htm
(Et la physique quantique, hein, tu oublies la physique quantique ?)

janic":3777qmfw a dit:
Et pour être tout à fait honnête, je ne crois pas qu'il soit vraiment judicieux de comparer l'univers à une montre. On parlait d'anthropomorphisme : c'est presque ça.
C’est une image, juste une image, mais il est possible d’en proposer d’autres presqu’anthropomorphique aussi.
Ainsi que tu le signales ci-dessous, l’esprit humain est très limité et donc se sert d’éléments qu’il connait pour imaginer ce qu’il ne connait pas, c’est le rôle des images, des allégories, des paraboles.
j'entends bien, ce que je sous-entendais c'était justement que non seulement l'esprit humain était trop limité pour imaginer certaines choses, mais que l'univers était lui certainement trop grand pour être appréhendé. et le comparer aussi simplement aux "simples" fonctionnement et histoire d'une montre est très réducteur, et presque fallacieux. on partage tous l'évidence que la montre doit avoir été conçue pour être ici ; or comparer l'univers à la montre, c'est émettre l'ypothèse qu'il a lui aussi un concepteur, et faire valloir cette hypothèse comme étant une évidence. loin s'en faut...

janic":3777qmfw a dit:
L'univers est quelque chose d'insaisissable et hors de notre portée. Peut-être qu'un jour...
Mieux vaut que ce jour n’arrive jamais, l’homme se prendrait pour un dieu. Déja qu'actuellement il en est pas loin!
qui peut prédire l'avenir ?
 
Nomdutilisateur
mais la physique quantique n'a que peu de choses à voir avec le libre-arbitre (or c'est sur cette hypothèse que se fonde la religion chrétienne
C’est possible je n’y connais rien en religion pas plus qu’en physique quantique. Je me limite à l’exégèse biblique ce qui représente déjà un gros morceau.
(j'ai fait ma petite enquête, et apparamment c'est ça, et c'est plutôt logique, sinon pas de Jugement possible)).
C’est l’inconvénient d’une lecture superficielle qui s’arrête à une lecture littérale des textes dont ce n’est pas le rôle essentiel qui est dans le sens plutôt que dans la forme. Grosso-modo le jugement est une forme d’anthropologie c'est-à-dire que pour comprendre une dimension non physique, il est nécessaire de s’appuyer sur le monde physique. La dimension de dieu se fait par comparaison avec le comportement humain. Donc puisque ces humains ont établi que quelques uns d’entre eux se sont attribué la capacité de juger, l’analogie est faite avec dieu qui juge alors aussi les hommes. L’objectif étant non pas de prétendre que dieu juge mais que toute chose est susceptible d’être jugée.
Afin d’éviter que cette analogie ne se cristallise sur une entité extérieure le texte précise que c’est en lui-même que chacun porte son propre jugement, ou sa propre mesure pour être plus précis.
Ainsi que le dit approximativement cet auteur cité:
Pour autant, même dans un monde déterministe, il est nécessaire de punir ceux qui commettent des actes mauvais afin tout simplement de dissuader ces derniers. La punition n'a pas pour objet de rendre la justice, elle est un mal nécessaire. Il peut même être utile de faire croire aux gens qu'ils seront récompensés plus tard,
La fameuse carotte ou bâton si chère aux religieux comme aux laïques.
mais je dois reconnaitre qu'un monde sans libre-arbitre ne laisse que peu de place à un Dieu qui voudrait punir les méchants et récompenser les gentils, cela n'aurait aucun sens.
Effectivement libre arbitre ou pas ça n’a aucun sens métaphysique !
Là encore l’auteur se laisse influencer par une certaine culture religieuse, mais ne remonte pas à la source.
j'ai pas beaucoup cherché mais voilà un petit lien qui explique le non-rapport entre physique quantique et libre-arbitre :
http://forum.hardware.fr/hfr/Discussion … 3037_1.htm
(Et la physique quantique, hein, tu oublies la physique quantique ?)
La physique quantique, n’est pas spécialement ma tasse de thé. Donc je ne m’aventure guère sur ce terrain.
Pourquoi affirmè-je cela ? Essentiellement, parce que je suis matérialiste (comme le sont l'essentiel des philosophes depuis un certain temps), c'est à dire que je crois qu'il n'existe pas autre chose que l'univers tel que nous le connaissons qui interragisse avec lui. En particulier, l'âme ou la conscience de chacun d'entre nous ne peut qu'être la cause d'objets matériel.
L’auteur part d’un postulat et donc aboutit nécessairement à la conclusion prédéterminée par son introduction. Pour prendre une comparaison : si je désire inventer un avion, je ne débouche pas sur un sous marin et l’inverse aussi, ça ne laisse aucune porte de sortie pour la pensée.
Concernant le sujet de ce site il est tout aussi possible de dire : « Pourquoi affirmè-je cela ? Essentiellement, parce que je suis omni (comme le sont l'essentiel des scientifiques depuis un certain temps), c'est à dire que je crois qu'il n'existe pas autre chose que la diététique tel que nous la connaissons (c’est très approximatif bien sur mais pour montrer que partant d’un certain postulat tout le reste en découle)
En particulier, l'âme ou la conscience de chacun d'entre nous ne peut qu'être la cause d'objets matériel.
(pas très clair !)
Souvent la confusion vient du fait que la conscience ou l’âme passe obligatoirement PAR une voie matérielle. De la même façon que ce que j’écris (mon état d’âme) passe par l’intermédiaire de cet ordinateur, mais n’est pas celui-ci. Le téléphone qui est un canal par lequel passe des états d’âme n’est pas pour autant ces âmes, je me déplace en voiture, je ne suis pas la voiture, etc…

j'entends bien, ce que je sous-entendais c'était justement que non seulement l'esprit humain était trop limité pour imaginer certaines choses, mais que l'univers était lui certainement trop grand pour être appréhendé. et le comparer aussi simplement aux "simples" fonctionnement et histoire d'une montre est très réducteur, et presque fallacieux. on partage tous l'évidence que la montre doit avoir été conçue pour être ici ; or comparer l'univers à la montre, c'est émettre l'ypothèse qu'il a lui aussi un concepteur, et faire valloir cette hypothèse comme étant une évidence. loin s'en faut...
C’est encore par analogie, l’humain n’arrive pas à concevoir que ce monde matériel qu’il a inventé se soit inventé tout seul, mais que tout ce qui l’a précédé a pu le faire sans intervention inventive. Il y a contradiction flagrante entre les deux !
qui peut prédire l'avenir ?
Logiquement, dieu dans le sens ou le présent, le passé, l’avenir ne sont que des dimensions relatives alors que le postulat dieu est l’absolu (pas le bonhomme sur son nuage bien sûr) donc en tant que tel (tel est encore une anthropomorphisation inapplicable à ce qui n’est pas de l’ordre de l’humain) peut annoncer par avance ce qui va arriver (en passant par le canal humain pour ce qui nous concerne).
Pour autant, même dans un monde déterministe, il est nécessaire de punir ceux qui commettent des actes mauvais afin tout simplement de dissuader ces derniers. La punition n'a pas pour objet de rendre la justice, elle est un mal nécessaire. Il peut même être utile de faire croire aux gens qu'ils seront récompensés plus tard, mais je dois reconnaitre qu'un monde sans libre-arbitre ne laisse que peu de place à un Dieu qui voudrait punir les méchants et récompenser les gentils, cela n'aurait aucun sens.
La particularité biblique c’est justement cette prétention à cette maitrise intemporelle, après on y croit ou on n’y croit pas mais comme disait cet auteur : « c'est à dire que JE CROIS qu'il n'existe pas autre chose. » donc le fait qu'il puisse exister autre chose est exclut d'office! la foi des incroyants n'a donc rien à envier à celle des croyants.
 
Nom d’utilisateur bonjour
Le hasard faisant si bien les choses, comme par hasard donc, cette émission était le sujet de cette semaine :
http://programmes.france2.fr/les-chemins-de-la-foi/index.php?page=article&numsite=42&id_rubrique=44&id_article=22451
l’animateur recevait Sophie Nordmann philosophe, enseignante au collège international de philo ainsi qu’à l’école des hautes études et qu’à polytechnique.
Comme ça n'a pas l'air de passer directement: suivre chemin de la foi, vidéos, source de vie.
 
les sages de l'Inde nous disent :

déterminisme 75% (le karma, c'est à dire résultat de la loi des actions et conséquences d'autres vies antérieures, là pas de hasard , concrétisé dans notre génétique , nos accidents de vie etc.. )

et libre arbitre 25%, c'est cette liberté là qui, suivant ce qu'on en fait, résultera à augmenter ou alléger les charges dans les futures réincarnations. C'est aussi cette part là qui permettra de sortir du cycle des réincarnations..ou pas ! Le bilan de chaque vie se joue sur ce libre arbitre.

Il n'y a que sur le plan terrestre qu'il est possible de faire évoluer ou se libérer du cycle des karmas, réincarnations et que sous la forme humaine.

Donc l'humain a la possibilité de saisir cette opportunité, la vie terrestre humaine est juste un enseignement et une possible chance de sortir du cycle. Bien peu saissisent cette chance et souvent préfèrent croire dans le monde des illusions. C'est l'éveil de la conscience qui permet de faire d'une étincelle un feu intérieur , l'amour est cette clé, mais comme le cycle des karmas est régit par le pouvoir négatif, (appelé Kal, régisseur de cette loi).

en gros , voilà une autre vision, là où les athés parlent de croyances , les sages de l'Inde parlent d'expérimentation, la méditation intérieure est la clé qui ouvre la porte sur ces plans reflets autres que celui terrestre qui est régit par les sens et le mental.
 
teiki bonjour
encore une fois on se rejoint sur des références différentes, mais pas opposées. Il faut comprendre que la culture occidentale est le résultat des nombreux abus des religions dominantes et que le matérialisme est une réaction par compensation.L'athéisme n'étant qu'une autre forme de religion qui a pris la science pour divinité et qui ne jure que par elle, mais c'est comme toutes les idoles: après de magnifiques promesses d'une société idéale dont on voit les dégats avec l'écologie, la statue qui lui est édifiée se cassera la figure comme toutes ses précédentes et les humains insatisfaits en chercheront une autre avant la même déception? Ca dure depuis l'aube de l'humanité et disparaitra avec elle!
A moins de retrouver sa véritable dimension spirituelle. 0:)
 
Salut Janic, c'est la mort terrestre qui implique cette recherche spirituelle, une angoisse pour le matérialisme et juste un passage dans le monde spirituel.

Le dieu du matérialisme dominant, c'est l'argent, le système économico/politique en est la religion, ses rituels la consommation, le salariat, le profit égoïste et sans questionnement du devenir que celui de l'égo personnel (en occultant le jour fatidqiue de la mort physique)
Il existe d'autres formes de matérialisme comme celui de Marx, pas basé sur l'Argent mais où le système économique régit l'individu.

Religion et spiritualité peuvent se rejoindre, l'histoire nous montre que ce n'est pas toujours le cas et que la religion peut devenir un matérialisme dans les faits, l'union recherchée est alors brisée au profit du mercantile de l'idéologie etc.. Reste que les expériences et visions de tous les saints , sages ou même des expériences cliniques d'après mort physique sont universelles et communes.(le fameux tunnel de la mort, la corde qui relie le corps astral au corps physique etc..).

La science et la spiritualité ne sont pas incompatibles. Les outils sont différents. Les instruments scientifiques montrent que dans un état de méditation , les ondes cérébrales ne sont pas les mêmes que dans un état où le mental est actif, la science dit "il se passe quelque chose", la spiritualité permet d'entrer dans ces mondes. Pour aller quelque part, il ne suffit pas de savoir qu'un chemin conduit à cette destination, il faut l'emprunter et connaitre toutes ces embuches, personne ne peut faire ce chemin à notre place, un guide peut avertir qu'il y a des abimes, des dangers par çi par là mais il ne fera pas le chemin pour soi.

Ce qui caractérisent les religions , ce sont les rituels , la morale, la référence à des prophètes et l'obéissance à ces règles transmises. Le don de soi dans l'action gratuite et miséricordieuse, la compassion, est la dimension spirituelle des religions. Certains religieux se limitent aux rituels, d'autres suivent cette voie de compassion , d'autres encore se retirent du monde pour méditer , et d'autres encore compilent ses différentes voies. Et certains déraillent et optent pour l'intolérance, la luxure, voire les crimes d'humains "déclassés" ou d'animaux qui ne seraient pas l'oeuvre de leur dieu. Quand l'Amour sans limites n'est plus la voie, le pouvoir négatif récupère ces energies et s'en nourrit !

Croire n'est rien, c'est la pratique qui compte. Un athée qui pratique la miséricorde envers ses semblables rencontre Dieu sans le savoir et sans le dire, son intention est bonne ! Ce type de personnes, sans coire forcément en un dieu de diverses religions, aura la possibilité de croiser dans sa vie physique un sage ou un guide spirituel qui saura l'éclairer sur sa vie future, intemporelle et qui l'initiera à ces connaissances. La spiritualité est un travail sur soi, et qui change nos relations avec le monde, tout le monde, les motivations de vivre sa vie deviennent la motivation de réaliser sa vie, de retrouver le lien qui nous unit avec toutes les formes de vie. Ce besoin d'altruisme n'a de sens que si ce chercheur "d'autres choses" d'autres dimensions, considère que le "soi" s'épanouit pleinement dans ses actions autres que celles qui enrichiraient uniquement son égo personnel. Cette étincelle est propre à tous les humains, à chacun de souffler sur la braise ou pas. Le libre arbitre est là, les conséquences aussi
 
lelfe dans Le prix de la remarque omnivore":35qu3l2w a dit:
janic":35qu3l2w a dit:
lelfe":35qu3l2w a dit:
que paul est un pierre qui a mal tourne.
c'était du second degré. :confus: Mais qui était donc la mère en question?
Ben heu une cellule, ou alors Pachamama, question de point de vue.

Ce que je ne parviens toujours pas à comprendre c'est comment une cellule indifférenciée peut donner naissance à deux cellules différenciées. C'est comme une chatte qui donnerait naissance à un chien et à un lapin!
 
Et pourtant, juste après la fécondation, l'embryon n'est à l'origine qu'une seule cellule indifférenciée qui se divisera et donnera naissance à des cellules nerveuses, des cellules de la peau etc.
 
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