numa
Est-ce à dire qu'il faut, au besoin, distordre les faits pour les faire coller à ce qui nous arrange pour notre propagande ?
Il faut distinguer distordre et ne retenir que la partie qui soutient ses idées et ça tout le monde le fait consciemment ou pas.
(Je rappelle aussi que dans la seule étude montrant des taux de B12 plus élevés dans les légumes bio, le sol était fertilisé avec des excréments d'animaux, ce qui me paraît pas si végane que ça comme mode de production, si on veut le généraliser.)
Possible, mais seulement si l’on veut limiter la présence de cette vitamine à un apport extérieur, mais ça ne semble pas être le cas et tous les VGL ne sont pas "végans" pour autant.
Puis en termes de propagande (ou de communication), je pense que « je connais un vgL qui a eu des problèmes suite à une carence en B12 » fait bien plus de mal que « il faut mieux se supplémenter en certains nutriments, ce qu'on faisait déjà de façon indirecte en étant omnis, en général sans le savoir ».
Tu as raison de mettre en avant le terme
propagande car la communication consiste (dans l’idéal) à présenter les avantages et les inconvénients d’un produit en rapport avec la personne. Ainsi, on ne donne pas un régime antidiabétique à des personnes qui n’ont pas de diabète sous le seul prétexte que d’autres en ont et qu’il est possible d’en avoir soi même un jour !
une nouvelle fois il faut déterminer qui fait une carence et pourquoi car pour une personne qui ferait une carence il faudrait supplémenter des millions d’autres qui n’en ont pas besoin, non pas de façon ponctuelle et sous prescription médicale, mais à vie et en dehors de tout contrôle ! Ce n’est pas très logique, ni scientifique d’ailleurs.
Par ailleurs, je vis au coeur d'une région d'élevage, les bovins qui paissent dans les champs qui m'entourent sont nourris au pré (y compris l'hiver) et, en 35 ans,je n'ai jamais vu les éléveurs leur donner des granulés dans lesquels pourraient se trouver des suppléments
Autant je vois beaucoup de lobbies derrière le PNNS, autant j'en vois beaucoup moins derrière les études sur la B12, qui sont vachement plus indépendantes que ce que janic et autres semblent croire.
Pour moi, indépendante signifie non financée par celui qui est partie prenante commercialement dans le système. Mais comme pour faire une étude il faut la financer (à part une fondation peut-être ?) le doute subsiste inévitablement. Maintenant non indépendante ne veut pas dire pour autant malhonnête mais juste dirigée en fonction du résultat attendu. Exemple : le portable, l’amiante, les vaccins, les produits phytosanitaires, le nucléaire, etc… secteurs pleins d’études sur ces sujets.
Maintenant, je repose encore la question, restée sans réponse. Si les risques de carence en B12 sont si manifestes : pourquoi est-il si difficile de trouver des chiffres pour la France et donc quantifier ces risques ?