@Nurja
Et si finalement chacun avait justement sa place ? (pas forcément à la cuisine /dans le canapé mais d'une manière plus globale ?)
Au niveau universitaire pas vraiment, mais plutôt juste avant. J'ai par exemple eu des stage organisés uniquement pour les filles dans les branches scientifiques dans une université. (Ils en faisaient la promotion dans les lycées avec présentation officielle et tout.) en gros pour que des filles s'inscrivent dans des branches scientifiques. qu'elles y arrivent après, ça c'est égal.
Oui sinon globalement une fille qui fait des maths ça parait toujours bizarre. (expérience faite...) Il me semble pourtant pas avoir ressenti être d'office plus mauvaise que les autres parce que j'étais une fille. même plutôt le contraire à l'école primaire.
- Le problème avec les votations c'est qu'on peut le voir de 2 manières (à mon avis) :
- soit on considère qu'on prend de toute façon les plus compétents
- soit on considère que la complémentarité homme-femme est un plus pour un gouvernement (mais du coup il en revient à dire que pour un poste précis une femme sera plus compétente vu qu'elle amène une autre vision. ) Autrement dit, les quotas ne sont à mon avis pas forcément nécessaires. (mais je n'ai pas vraiment un avis tranché sur le sujet - la question sous-jacente : peut-on faire confiance au peuple pour avoir un gouvernement équilibré ? -> la démocratie est-elle le bon système. Si on est obligé d'imposer des quotas pour que ça fonctionne il faut croire qu'il y a un bug quelque part... c'est bien dommage.)
@Watermelon:
Quand je parle de différence fondamentale, je ne pense pas forcément à une différence psychologique (même si à mon avis ça a aussi une influence là dessus. En même temps la psychologie c'est tellement compliqué que je ne m'avancerais pas dans ce domaine) mais plutôt à une différence "spirituelle" autrement dit, l'âme d'un homme a une différence avec l'âme d'une femme. Et sur ce sujet je ne peux pas vraiment argumenter de manière rationnelle je pense (Dieu a créé l'homme et la femme, donc..... --- et hop je me fais lyncher parce que de toute façon ça n'a "aucune valeur" pour certains- du coup même pas la peine d'essayer. J'ai pas encore réussi à pousser la réflexion assez loin sinon.)
- Si c'est vrai qu'on prend un homme plutôt qu'une femme sans autre raison, alors c'est bien triste et ça fait partie des points ou le féminisme peut encore se battre (je tiens à préciser que je ne suis pas anti féministe ou quoi que ce soit. Je pense juste certains domaines n'ont pas besoin de féminisme. Défendre la femme pour défendre la femme ne devrait pas être un combat en soi. Le but d'un combat devrait toujours être le bien et la vérité. )
Et pour preuve de ce que j'affirmais à propos des postes de professeurs à l'uni :
http://www.facultyaffairs.ethz.ch/facul ... athematics , je cite : "In order to increase the number of women in leading academic positions, we specifically encourage women to apply".
@ lelfe :
Je ne pense pas que ça soit la seule raison. C'est sûrement la raison de certains, mais ça ne discrédite pas pour autant la chose dans son ensemble.
C'est exactement ce que je dis : on veut des fois tellement chercher à être "égaux" qu'on finit par vouloir être semblables, alors qu'on ne l'est pas. Autrement dit, on cherche à être qqch qu'on n'est pas. Je ne suis pas sûre que ça soit la voie du bonheur...
Qu'est-ce que ça pourrait bien me faire ? Pas grand chose en fait. Je ne fais que soulever un interrogation qui à mon avis à lieu d'être. j'ai l'impression que la discussion ne tourne que dans un sens : oui le féminisme c'est trop bien, oui il faut encore se battre, oui il faut être égaux. J'essaie de poser des questions (démarche "philosophique" en gros)
Par contre ça peut me poser au niveau du rôle de la femme dans la famille. Si les enfants on à pâtir du fait que les deux parents travaillent à 100%, j'aime autant que la femme reste "d'office" à la maison (et oui, je le ferais très volontiers).