V3nom
Moulin à graines
Ceci pourra être considéré hors sujet selon les personnes. Mais je pense important de partager cette vision que je viens de regarder par l'intermédiaire du film Detachment avec Adrien Brody et une palette d'autres excellent (dans ce film) acteurs allants de Lucy Liu à James Caan, qui y brosse le revers rouillé de la médaille de l'éducation institutionnalisée, de la scolarisation aliénante elle-même déjà assimilée dans une société malade.
C'est assez nihiliste, c'est froid, c'est implacable, et bien que le personnage central passe le plus clair du film à tenter de nous (se ?) convaincre du détachement nécessaire dont il fait (ou croit) faire preuve, c'est un film profondément humain et touchant (il m'a transpercé personnellement, pour diverses tristes raisons), c'est un rouleau compresseur subtil, une rage contenue, un désespoir latent et sans cesse combattu.
C'est une place à la fois formidable et courageuse, et peu enviable, que celle d'un professeur sur qui l'ont cloue une responsabilité, après réflexion, simplement insensée, en particulier quand les parents et par extension leurs enfants sont eux-même déjà pris dans une tourmente qui les dépasse.
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C'est ici que je vais donc faire le liens avec les différents moyens "autres" d'éduquer, en particulier sans établissement scolaire, et en laissant donc libre choix à l'enfant (qui n'a jamais existé que sur les fiches d'état civile), en donnant la part belle aux individus tels qu'ils sont, et sans plus les brider ni les soumettre aux tyrans ordinaires que sont les profs et éducateurs.
Hier soir j'ai assisté durant 3 heures (et longuement discuté avec la conférencière, mère, concernée, et investie) de la méthode de Maria Montessori, qui fait écho à divers ouvrages tels que Les apprentissages autonomes de John Holt ou encore L'abolition de l'enfant de Firestone.
Divers projets comme celui-ci se montent à travers le pays, faisant ainsi enfin germer les graines de la discorde de l'éducation nationale, portés par des parents inquiets et espérant, et je résumerais ce qui devrait être, pour moi, la meilleure façon d'éduquer ces "enfants qui ne sont pas nos enfants", par ces 2 phrases simples, suggérée durant ce discours:
- un enfant qui apprend, c'est comme une dent qui pousse : hors de question de lui demander d'aller plus vite, moins vite, de considérer que c'est trop tôt ou en retard. Et hors de question de lui dire d'arrêter, ni de lui demander de ne pousser que de telle heure à telle heure.
- Nous devrions tous considérer les enfants comme nous considérerions un ami : Que disons (dirions) nous à un enfant que nous n'oserions jamais dire à un ami ?
C'est assez nihiliste, c'est froid, c'est implacable, et bien que le personnage central passe le plus clair du film à tenter de nous (se ?) convaincre du détachement nécessaire dont il fait (ou croit) faire preuve, c'est un film profondément humain et touchant (il m'a transpercé personnellement, pour diverses tristes raisons), c'est un rouleau compresseur subtil, une rage contenue, un désespoir latent et sans cesse combattu.
C'est une place à la fois formidable et courageuse, et peu enviable, que celle d'un professeur sur qui l'ont cloue une responsabilité, après réflexion, simplement insensée, en particulier quand les parents et par extension leurs enfants sont eux-même déjà pris dans une tourmente qui les dépasse.
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C'est ici que je vais donc faire le liens avec les différents moyens "autres" d'éduquer, en particulier sans établissement scolaire, et en laissant donc libre choix à l'enfant (qui n'a jamais existé que sur les fiches d'état civile), en donnant la part belle aux individus tels qu'ils sont, et sans plus les brider ni les soumettre aux tyrans ordinaires que sont les profs et éducateurs.
Hier soir j'ai assisté durant 3 heures (et longuement discuté avec la conférencière, mère, concernée, et investie) de la méthode de Maria Montessori, qui fait écho à divers ouvrages tels que Les apprentissages autonomes de John Holt ou encore L'abolition de l'enfant de Firestone.
Divers projets comme celui-ci se montent à travers le pays, faisant ainsi enfin germer les graines de la discorde de l'éducation nationale, portés par des parents inquiets et espérant, et je résumerais ce qui devrait être, pour moi, la meilleure façon d'éduquer ces "enfants qui ne sont pas nos enfants", par ces 2 phrases simples, suggérée durant ce discours:
- un enfant qui apprend, c'est comme une dent qui pousse : hors de question de lui demander d'aller plus vite, moins vite, de considérer que c'est trop tôt ou en retard. Et hors de question de lui dire d'arrêter, ni de lui demander de ne pousser que de telle heure à telle heure.
- Nous devrions tous considérer les enfants comme nous considérerions un ami : Que disons (dirions) nous à un enfant que nous n'oserions jamais dire à un ami ?