Le poil représentatif de la virilité ?... C'est bien possible ça Kardinal
Moi personnellement, ça m'est bien égal que les gens soient poilus ou pas, que je sois poilue ou pas, ou que mon homme soit poilu ou pas. Mais alors vraiment ça me passe à côté !
Longtemps je suis restée "nature" parceque justement, je voulais prouver que dans cette société qui nous imposait l'imberbité (?), on pouvait garder nos poils si on le voulais ! (
mon coté rebelle) Histoire de montrer que je m'en fichais de la mode ou de l'évolution anti-nature de l'humain qui se fixe toujours des trucs pas possible à faire. (Genre un peu trop de gras et hop vite ! un régime. Pas assez de muscles ? et hop muscu à gogo. Des seins trop petits, trop mou ou trop pendant ? Et hop bistouri ! etc...)
Et puis il y a quelques mois je me suis amusée à raser mes mollets. Et là, surprise ! Mes jambes étaient toutes douces et la crème de soin penetrait bien mieux que lorsqu'il y avait des poils. Et puis j'en ai fait autant sous les bras : ho mais que mes dessous de bras étaient beaux ! Et enfin j'ai attaqué l'entre-cuisse : j'y ai gagné en confort, en hygiène (pendant les menstruations, avec la serviette, c'est inégalable) et en esthétique ( waouh c'est super séxy !)
Cependant ce n'est pas une fin en moi. Poil ou pas poil, qu'importe. Ce qui compte quand on en a, c'est de les assumer avec grâce et dignité, et là j'suis sûre qu'il n'y aura jamais personne pour les voir d'un mauvais oeil.
J'avais à l'époque, une de mes copines qui refusait de faire l'amour, ou d'être caressée, de mettre des jupes et même pire qui était hyper mal dans sa peau, tout ça parcequ'elle n'avait pas rasé ses cuisses (
oui, elle fesait les cuisses elle), bin là je trouve cela dramatique et limite pathologique. D'autant plus qu'avec un pantalon ça se voyais pas. Et bin non, chez elle, c'était psychologique. Elle s'empêchait de vivre et était malheureuse comme les pierres juste pour des "poils" qu'elle n'avait pas eu le temps d'enlever. C'est triste.