Usagi.Chan
Se gave de B12
Je suis devenue végane début 2011 et j'ai beaucoup milité jusqu'à mi 2012 environ.
J'ai cofondé le collectif rennais pour légalité animale, j'ai fait plusieurs centaines de kilomètres pour participer à des manifs contre l'expérimentation animale, contre la fourrure, contre la corrida, contre la viande, j'ai tenu des stands d'informations, tracté, montré des vidéo dans la rue, participé à des happenings, etc.
Et puis j'ai ralenti le rythme jusqu'à arrêter totalement. Maintenant je fais juste la marche pour la fermeture des abattoir et la Veggie pride (si je suis sur place).
C'était épuisant. Pas tellement physiquement (je suis jeune et en bonne santé) mais plutôt mentalement.
Supporter des images gores exposées devant soi pendant plusieurs heures, argumenter face à des carnistes convaincus, parfois des éleveurs, qui vont ensuite aller acheter un burger au macdo le plus proche pour te jeter le steak au visage (c'est du vécu), supporter les insultes (parfois sur le physique, souvent sexistes, racistes, validistes) les regards condescendants, les menaces, les moqueries, les tentatives de destructions de notre matériels... Tous le monde n'a pas les ressources physiques et psychiques nécessaires et personne n'est à blâmer pour cela.
De plus le milieux militant animalistes est quand même loin d'être parfaitement safe (enfin ni plus ni moins que le reste du monde) quand on est pas un mec blanc hétéro parfaitement végane et les véganes qui ne sont pas des mecs blancs hétéros ont aussi d'autre causes pour lesquelles militer (j'ai commencé le militantisme féministe à peu près à la même période et mes journées ne font que 24h).
J'ai cofondé le collectif rennais pour légalité animale, j'ai fait plusieurs centaines de kilomètres pour participer à des manifs contre l'expérimentation animale, contre la fourrure, contre la corrida, contre la viande, j'ai tenu des stands d'informations, tracté, montré des vidéo dans la rue, participé à des happenings, etc.
Et puis j'ai ralenti le rythme jusqu'à arrêter totalement. Maintenant je fais juste la marche pour la fermeture des abattoir et la Veggie pride (si je suis sur place).
C'était épuisant. Pas tellement physiquement (je suis jeune et en bonne santé) mais plutôt mentalement.
Supporter des images gores exposées devant soi pendant plusieurs heures, argumenter face à des carnistes convaincus, parfois des éleveurs, qui vont ensuite aller acheter un burger au macdo le plus proche pour te jeter le steak au visage (c'est du vécu), supporter les insultes (parfois sur le physique, souvent sexistes, racistes, validistes) les regards condescendants, les menaces, les moqueries, les tentatives de destructions de notre matériels... Tous le monde n'a pas les ressources physiques et psychiques nécessaires et personne n'est à blâmer pour cela.
De plus le milieux militant animalistes est quand même loin d'être parfaitement safe (enfin ni plus ni moins que le reste du monde) quand on est pas un mec blanc hétéro parfaitement végane et les véganes qui ne sont pas des mecs blancs hétéros ont aussi d'autre causes pour lesquelles militer (j'ai commencé le militantisme féministe à peu près à la même période et mes journées ne font que 24h).