A
Anonymous
Guest
Alors je connaissais pas le terme cotton ceiling, et je suis plutôt d'accord avec les meufs trans qui ont inventé ce terme.
Je suis d'accord qu'il est légitime de ne pas vouloir de relation avec des pénis dedans ( d'ailleurs les meufs trans ne se servent pas forcément de pénis, soit dit en passant) mais ça me gène que la définition du lesbianisme soit trans excluante et essentialiste.
D'ailleurs à aucun moment je n'ai parlé de relation sexuelle dans tout ça, je n'ai que parler du rejet dû l'organe que la personne transgenre a.
L'équivalent existe dans le milieu gay masculin bien sûr et en général dans toute intéraction entre personnes transgenre et cisgenre, sauf que les mecs cis homo n'ont jamais théorisé ni écrit sur le fait qu'ils soient oppressés par des mecs trans contrairement aux TERF.
Beaucoup de propos oppressifs sont propagé par les mecs cis homo ou hétéro (ou bi) sur les personnes trans et le fait d'être "trompés" sur les organes génitaux de leur potentiel partenaire, mais ça n'a jamais été présenté comme du féminisme ni un quelconque mouvement de lutte contre une oppression.
Alors des meufs trans lapidées, violées tout ça, j'en connais. Et c'est à cause de leur genre et non de leur sexe.
Être une meuf trans, c'est pas forcément débarquer à 40 piges et se mettre à enfiler des robes, il y a des meufs trans qui sont out et socialement perçues comme meuf dès leur plus jeune âge, je ne vois pas en quoi elles échappent à l'éducation à la féminité.
Certes moi ( on parle de mon vécu et non du vécu des personnes trans en général) je n'ai pas subi ça, j'ai subi une éducation à la masculinité ( jouets virils, ne pas chialer ni avoir d'émotion, c'était chouette ), je me doute bien que j'ai échappé à quelque chose de violent, cela ne veut pas dire que j'étais inconsciente de ce qu'est la féminité ( et justement cela est encore plus évident quand on se rend compte qu'on est une meuf alors qu'on ne nous a pas assigné ce genre à la naissance).
Un peu de lecture en passant: https://antisexisme.net/2011/05/20/peti ... n-genders/
Justement Audre Lorde est le genre d'auteure qui m'a aidé à me retrouver dans le féminisme et je sais très bien que pleins de trucs pertinents ont été écrit et théorisé par les premières vagues.
Juste que voilà, le contexte a changé, et l'intersectionnalité ( donc pas seulement entre racisme et sexisme et oh surprise il y a aussi des meufs trans noires et racisées) concerne aussi les personnes transgenres, non valides et non hétéras dans son principe. ( d'ailleurs c'est marrant que tu supposes que je suis blanche, enfin je sais que je passe surtout pour blanche donc on va dire que ça me va: http://lechodessorcieres.net/la-decence ... re-partie/ ).
Sinon je crois que t'as toujours pas compris que les femmes, c'est aussi les femmes transgenres.
Je suis d'accord qu'il est légitime de ne pas vouloir de relation avec des pénis dedans ( d'ailleurs les meufs trans ne se servent pas forcément de pénis, soit dit en passant) mais ça me gène que la définition du lesbianisme soit trans excluante et essentialiste.
D'ailleurs à aucun moment je n'ai parlé de relation sexuelle dans tout ça, je n'ai que parler du rejet dû l'organe que la personne transgenre a.
L'équivalent existe dans le milieu gay masculin bien sûr et en général dans toute intéraction entre personnes transgenre et cisgenre, sauf que les mecs cis homo n'ont jamais théorisé ni écrit sur le fait qu'ils soient oppressés par des mecs trans contrairement aux TERF.
Beaucoup de propos oppressifs sont propagé par les mecs cis homo ou hétéro (ou bi) sur les personnes trans et le fait d'être "trompés" sur les organes génitaux de leur potentiel partenaire, mais ça n'a jamais été présenté comme du féminisme ni un quelconque mouvement de lutte contre une oppression.
Alors des meufs trans lapidées, violées tout ça, j'en connais. Et c'est à cause de leur genre et non de leur sexe.
Être une meuf trans, c'est pas forcément débarquer à 40 piges et se mettre à enfiler des robes, il y a des meufs trans qui sont out et socialement perçues comme meuf dès leur plus jeune âge, je ne vois pas en quoi elles échappent à l'éducation à la féminité.
Certes moi ( on parle de mon vécu et non du vécu des personnes trans en général) je n'ai pas subi ça, j'ai subi une éducation à la masculinité ( jouets virils, ne pas chialer ni avoir d'émotion, c'était chouette ), je me doute bien que j'ai échappé à quelque chose de violent, cela ne veut pas dire que j'étais inconsciente de ce qu'est la féminité ( et justement cela est encore plus évident quand on se rend compte qu'on est une meuf alors qu'on ne nous a pas assigné ce genre à la naissance).
Un peu de lecture en passant: https://antisexisme.net/2011/05/20/peti ... n-genders/
Justement Audre Lorde est le genre d'auteure qui m'a aidé à me retrouver dans le féminisme et je sais très bien que pleins de trucs pertinents ont été écrit et théorisé par les premières vagues.
Juste que voilà, le contexte a changé, et l'intersectionnalité ( donc pas seulement entre racisme et sexisme et oh surprise il y a aussi des meufs trans noires et racisées) concerne aussi les personnes transgenres, non valides et non hétéras dans son principe. ( d'ailleurs c'est marrant que tu supposes que je suis blanche, enfin je sais que je passe surtout pour blanche donc on va dire que ça me va: http://lechodessorcieres.net/la-decence ... re-partie/ ).
Usagi.Chan":2tfznmom a dit:Je me doute que vos vies ne sont pas faciles, mais les femmes ne vous doivent rien pour autant.
Sinon je crois que t'as toujours pas compris que les femmes, c'est aussi les femmes transgenres.