V3nom
Moulin à graines
D'avance désolé si ce sujet fait doublon (et j'en serais pas surpris)
Désolé aussi du ton général de ce sujet sombre, certainement propre à mon état général actuel...
J'ai depuis longtemps pris le parti de ne posséder aucun animal qui "nécessite" (et encore) une cage (ou assimilé, aquarium, vivarium...) et qui de ce fait n'a un rapport social qu'en pointillé avec nous, voire carrément absent (oiseaux, poissons, resptiles, rats, hasters, etc)
Mais voilà, je possède 2 chats, et il n'y a aucune différence en ce sens où je ne les laisse presque jamais sortir dehors. Ils s'en accommodent, mais ça leur manque (captain obvious is here !), et je souffre, parfois physiquement, de ça. (je vis en campagne, j'ai juste à ouvrir la porte)
Mais quand je les laisse sortir, ma conscience est d'autant moins tranquille car j'ai hâte que le soir tombe et qu'il rentrent manger... Car je vis dans une région résolument puante et barbare.
Ce que je vais dire n'est pas des "on dit" ni des invention, mais mon expérience personnelle et ce que mes yeux ont vu, et ce que ma chair a sentit (et sent toujours).
Je vis dans une région où il est commun, sur la route, de faire un écart et accélérer pour écraser un chat ou un chaton, même assis et faisant sa toilette sur le coté de la route (j'ai vu ça de mes yeux à plusieurs reprises, aussi effarant que ça puisse parraitre).
Je vis dans une région ou même ton voisin de lotissement peut nourrir tes chats avec de ma mort-aux-rats (si si...)
Je vis dans une région où le chasseur hésitera moins à tirer sur un chat que sur un lapin... (concurrence cynégétique de mon cul)
Je vis dans une région où on abandonne des chatons avec une coupelle de lait sous un container à ordure au bord d'une route.
Je vis dans une région où le chat est réellement méprisé (et tué volontairement et avec plaisir -un plaisir vanté en public-), et où le chien de chasse docile est la norme (même s'il passe 95% de sa vie entassé dans un chenil loin de la maison car sinon ça fait trop de bruit et ça pue)
Une région où c'est encore pas trop choquant de tuer une portée de chaton (quelque soit leur age), dans un seau d'eau avec une pierre sur le couvercle...
Alors voilà, même si j'aime le concept qu'il vaut mieux mourir debout que vivre à genoux, et que ma souffrance est purement égoiste (tout comme mon amour pour mes chats, qui sont plus ma famille que ma propre famille humaine), je suis néanmoins pris à la gorge par cette balance absurde: vivre ennuyé et enfermé, ou plus libre avec 50000 épées de Damoclès pestilentielles et haineuses tenues par des soies fatiguées.
Je n'ai pas le "droit" de les garder ainsi enfermés.
Ni même de juger de leur longévité sur la base de ces peurs là, qui sont réelle et nullement des cas isolés. J'ai eu au cours de ma vie une douzaine de chats. Seule la mère de l'une de mes deux actuelle a vécu plus de 2 ans, et morte "naturellement" (si on considère un cancer mammaire du à la pilule et mal soigné comme tel). Tous mes autres chats ont finit écrasés sur la route (souvent pile devant la maison), ou abattus par des chasseurs, un empoisonné et une... une histoire de moissonneuse, je vous passe les détails...
Je souffre de leurs enfermement (même s'ils s'en accommodent, s'il sortent de temps en temps sur mon terrain de 1000m² (mais ils n'ont de cesse de sauter le portail et visiter le lotissement, avec un axe routier ressemblant à une poste de course pour connards à 20m), s'ils jouent entre eux, si je joue avec eux...
Mais je souffre encore plus de ce qui nous entoure.
Je ne sais pas comment conclure ce sujet morne... je ne suis même pas sûr de vous demander conseil.
Je crois que j'avais surtout envie de partager ce sentiment avec des gens qui ont un semblant de considération pour les chats.
Désolé de cet étalage débile...
Désolé aussi du ton général de ce sujet sombre, certainement propre à mon état général actuel...
J'ai depuis longtemps pris le parti de ne posséder aucun animal qui "nécessite" (et encore) une cage (ou assimilé, aquarium, vivarium...) et qui de ce fait n'a un rapport social qu'en pointillé avec nous, voire carrément absent (oiseaux, poissons, resptiles, rats, hasters, etc)
Mais voilà, je possède 2 chats, et il n'y a aucune différence en ce sens où je ne les laisse presque jamais sortir dehors. Ils s'en accommodent, mais ça leur manque (captain obvious is here !), et je souffre, parfois physiquement, de ça. (je vis en campagne, j'ai juste à ouvrir la porte)
Mais quand je les laisse sortir, ma conscience est d'autant moins tranquille car j'ai hâte que le soir tombe et qu'il rentrent manger... Car je vis dans une région résolument puante et barbare.
Ce que je vais dire n'est pas des "on dit" ni des invention, mais mon expérience personnelle et ce que mes yeux ont vu, et ce que ma chair a sentit (et sent toujours).
Je vis dans une région où il est commun, sur la route, de faire un écart et accélérer pour écraser un chat ou un chaton, même assis et faisant sa toilette sur le coté de la route (j'ai vu ça de mes yeux à plusieurs reprises, aussi effarant que ça puisse parraitre).
Je vis dans une région ou même ton voisin de lotissement peut nourrir tes chats avec de ma mort-aux-rats (si si...)
Je vis dans une région où le chasseur hésitera moins à tirer sur un chat que sur un lapin... (concurrence cynégétique de mon cul)
Je vis dans une région où on abandonne des chatons avec une coupelle de lait sous un container à ordure au bord d'une route.
Je vis dans une région où le chat est réellement méprisé (et tué volontairement et avec plaisir -un plaisir vanté en public-), et où le chien de chasse docile est la norme (même s'il passe 95% de sa vie entassé dans un chenil loin de la maison car sinon ça fait trop de bruit et ça pue)
Une région où c'est encore pas trop choquant de tuer une portée de chaton (quelque soit leur age), dans un seau d'eau avec une pierre sur le couvercle...
Alors voilà, même si j'aime le concept qu'il vaut mieux mourir debout que vivre à genoux, et que ma souffrance est purement égoiste (tout comme mon amour pour mes chats, qui sont plus ma famille que ma propre famille humaine), je suis néanmoins pris à la gorge par cette balance absurde: vivre ennuyé et enfermé, ou plus libre avec 50000 épées de Damoclès pestilentielles et haineuses tenues par des soies fatiguées.
Je n'ai pas le "droit" de les garder ainsi enfermés.
Ni même de juger de leur longévité sur la base de ces peurs là, qui sont réelle et nullement des cas isolés. J'ai eu au cours de ma vie une douzaine de chats. Seule la mère de l'une de mes deux actuelle a vécu plus de 2 ans, et morte "naturellement" (si on considère un cancer mammaire du à la pilule et mal soigné comme tel). Tous mes autres chats ont finit écrasés sur la route (souvent pile devant la maison), ou abattus par des chasseurs, un empoisonné et une... une histoire de moissonneuse, je vous passe les détails...
Je souffre de leurs enfermement (même s'ils s'en accommodent, s'il sortent de temps en temps sur mon terrain de 1000m² (mais ils n'ont de cesse de sauter le portail et visiter le lotissement, avec un axe routier ressemblant à une poste de course pour connards à 20m), s'ils jouent entre eux, si je joue avec eux...
Mais je souffre encore plus de ce qui nous entoure.
Je ne sais pas comment conclure ce sujet morne... je ne suis même pas sûr de vous demander conseil.
Je crois que j'avais surtout envie de partager ce sentiment avec des gens qui ont un semblant de considération pour les chats.
Désolé de cet étalage débile...