Je crois que le point commun c'est le point de rupture, et la différence ce que tu fais de cette énergie générée par la déception du monde dans lequel nous sommes, fait d'adultes (parfois détraqués) qui te sortent avec violence du monde "magique" de l'enfance pour entrer dans un monde où tout est réglé (à des âges très divers, parfois trop tôt, parfois tard...). Soit tu la perds en totalité, tu te paralyses et tombes dans la dépression. Soit tu génères de la colère, de la frustration, tu cherches un nouvel objectif, une nouvelle accroche qui te permette de croire en quelque chose. Le fait de ne pas être entendu, d'être dévalorisé, et parfois balloté dans des contextes de merde peuvent générer une haine profonde très jeune et l'obsession de détruire l'objet de cette haine, quoi ou qui qu'on accuse.
Je crois que le côté maternant dont parle le type c'est pas forcément sur l'HP en soit, c'est pas le lieu qui compte dans la démarche, c'est l'abandon. C'est le fait de se dénier tellement que quelque part, si l'on veut survivre il faut quelqu'un qui prenne le relais. Je pense que c'est de ça qu'il parle.
C'est marrant, j'ai pas du tout l'impression de l'avoir lu de la même façon que toi cet article.