avortement : comment est ce perçu par les végé?

  • Auteur de la discussion yuya
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Violées ou pas, les "accidents" arrivent.
Et au moment ou l'on avorte, ce n'est pas encore un enfant, c'est un amas de cellules qui ne ressent pas la douleur et n'est pas conscient.
Donc je pense que si on peut éviter de compliquer la vie d'une femme pour un non-enfant, ou même éviter à ce groupe cellulaire de devenir un enfant, de naître et de vivre toute sa vie dans une situation compliquée car il sera non-désiré, autant le faire.

C'est supprimer un tas de cellules inconscient pour, dans certains cas, le mieux-être de personnes qui sont là, sont vivantes, conscientes, sentientes.

Je le martèle hein, mais LES FEMMES ONT LE DROIT DE DISPOSER LIBREMENT DE LEUR CORPS. Et ça inclut le droit à ne pas devenir mères si elles ne le veulent pas.
 
J'ai beau relire les derniers posts, je ne vois toujours pas le lien entre le végétarisme et l'anti-IVG :mmm: !!
Le lien inverse me semble plus évident : l'IVG permet d'éviter une vie de souffrance pour au moins 2 personnes (enfin, une personne et une éventuelle en devenir).
Je trouve que ça fait un parallèle avec ce qu'on souhaite pour les animaux d'élevage actuellement, non ? Éviter qu'iels naissent juste pour mourir.
 
C'est bien mieux d'avorter un "enfant" que d'être forcée à le garder ! Je fais partie de ces bébés qui auraient dû être avorté mais à cause de "oh non faut pas tuer un bébé" je me suis retrouvée avec une mère qui a pas les moyens de m'élever, qui a fait une dépression du coup et qui m'a battu c'est sûr que c'est merveilleusement mieux que d'être avorté !
 
cacahuèt3":22f4tv4m a dit:
Moi je pars du fait que les gynécos ont choisi de devenir gynécos pour donner la vie et non l'inverse... S'ils ne veulent pas (tous) pratiquer l'avortement, pourquoi les obliger à ôter la vie ? C'est le contraire du principe de base de leur métier. Le fœtus n'a pas choisi d'être là, et encore moins de ne jamais pouvoir vivre...

Après, niveau contraception le refus d'en delivrer je trouve ça intolérable. :anger:


Rien a voir entre être gynécologue et donner la vie. La gynécologie c'est s'occuper de l'appareil genital féminin et tous les aspects de la santé qui tournent autour.
Quant aux obstétricien-nes illes peuvent aussi choisir de faire autre chose, effectivement.

:calin: :calin: Kaneloni

PS: pour les anciens, vous pensez qu'eole va revenir? :p
 
Est-ce que les anti-IVG se rendent compte que le choix ce n'est pas avorter ou ne pas avorter, mais avorter de manière légale et sécurisée ou avorter en se mettant en danger ?

Un médecin qui refuse à une femme le droit d'interrompre une grossesse non désirée, je trouve ça irresponsable.
 
Kaneloni :calin:

Par contre, "tuer un bébé" ce n'est pas l'objet du tout dans la pratique de l'IVG. Ce n'est pas cette réalité que prend en compte le législateur quand il estime qu'une femme a le droit de bénéficier d'une IVG, dans les délais ou elle se pratique, il ne s'agit pas d'un bébé. Quand au terme foetus: "La très grande majorité des interruptions de grossesse se fait dans les premières 5 à 10 semaines d'aménorrhée (correspondant à 3 à 8 semaines de développement embryonnaire). Pour faire appel aux émotions et semer la confusion, les adversaires de l'avortement aiment présenter des images de foetus bien plus développés, fortement agrandies, souvent avec une indication erronée de l'âge du foetus." (http://www.svss-uspda.ch/fr/facts/biologie.htm). Donc dans les faits, les ivg concerne le plus souvent des embryons.
 
cacahuèt3":yxsc2018 a dit:
Je pensais que tous les vg etaient de cet avis, comme quoi :confus:
Pour ma part je préfère privilégier la femme qui est déjà là, vivante et consciente, plutôt qu'un embryon qui n'est pas viable à ce stade et non conscient. Ça ne veut pas dire que, si je me trouvais dans une situation nécessitant un avortement, je le ferais de gaieté de coeur. Je serais même plutôt mal à l'aise mais je le ferai quand même.

Après, je suis tout à fait pour que tu sois contre l'avortement, tant que ça ne concerne que toi, ta vie, ton corps et un futur potentiel être humain qui au départ n'est rien d'autre qu'un groupement de cellules qui commencent tout juste à s'organiser pour fabriquer un organisme viable.

C'est surtout sur la question du choix : je choisis d'avorter, tu choisis de ne pas avorter, mais ce n'est pas aux autres de choisir pour nous.
 
Je pense un peu pareil que kaneloni. Un enfant c'est un engagement à trés long terme et il faut en avoir bien conscience. Mes deux enfants ont été des "accidents" même si j'aime pas des masses le terme. Aprés ça a été un choix muri de les elever et de les accepter même si on sais trop jamais ce qu'on fait quand on se lance la dedans. Je pense pour ma part qu'un bébé ça commence à exister quand on le choisi.

J'ai été catholique pendant longtemps, voir même un catholique assez radical à une certaine époque (par certains aspects). Mais j'ai toujours trouvé trés bête de ne pas prendre en compte l'évolution des moeurs dans la religion. La religion catholique reste une religion d'amour et de tolérance. Je me souviens du plan grand commandement de "dieu" tel qu'on nous l'enseignait au catéchisme "Aime ton prochain comme toi même". Où est l'amour quand on veut décider à la place des autres de ce qui est bon pour eux ? Ou est l'amour quand on veut imposer aux autres des choses qui leur font du mal ? Ou est l'amour quand on sort dans la rue avec des mots plein de ressentiment et de jugement ?

Personnellement je ne le vois pas. Et en tant qu'ancien catholique, je me demande où l'on va parfois.
 
Je suis tout à fait d'accord avec yapuka : ce qui me depasse c'est le fait de penser pouvoir imposer ses choix/ convictions aux autres !
 
Il n'y a pas si longtemps, certaines jeunes filles se faisaient frapper par leur famille /balancer dans les escaliers, car elles avaient été violées et que c'était le seul moyen "légal" de détruire l'embryon...
Pardon... mais je ne vois pas comment on peut être contre l'IVG.

Je voudrais rajouter que l'embryon n'est pas encore un bébé. Surtout sachant le nombre de femmes qui font des fausses couches sans le savoir (ou qui l'apprennent par hasard après avoir fait un don du sang- et reçoivent une gentille lettre: merci de ne plus faire de don car vous êtes enceinte ou l'avez été récemment-).
 
Avant de dire que les végétariennes devraient être contre l'avortement, il faudrait comparer ce qui est comparable.
On ne parle pas, à ce stade, de tuer un enfant.
Un embryon est vivant, certes, mais c'est un amas de cellules sans système nerveux. Tout comme l'amibe ou la salade !

Cacahuète, tu ne trouverais pas absurde, si tu engages un jardinier, qu'il te dise : "Je tond juste la pelouse, mais je n'arrache pas les mauvaises herbes parce que, vous comprenez, les mauvaises herbes sont vivantes, je ne peux pas les tuer"
Ne lui conseillerais-tu pas de choisir un autre métier ?
 
Je ne comprends même pas qu'on soit contre, en fait. Au stade de l'avortement, il n'y a PAS de bébés, encore une fois, juste un tas de cellules qui ne ressent rien.
 
Si eole revient, je vous deteste tous-tes! (Pour d'explications cherchez les differents fils sur l'avortement de ce forum, il devrait y en avoir au moins deux).


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De là à comparer un embryon à des mauvaises herbes... Moi je pars du principe que ce "tas de cellules", s'il atteint le terme, devient un être vivant :><:
 
Bah, justement. Il atteint pas le terme en cas d'IVG. Tu veux dire qu'il ne faut pas détruire sa vie potentielle ? Parce qu'à ce compte la, vu toutes les possibilités de mélanges d'ovules et de spermatozoïdes, ne serait-ce qu'entre deux personnes, il faudrait être en deuil en permanence pour tous les enfants qui ne sont jamais né-e-s.
 
J'arrive pas à raisonner comme toi. :mmm:
 
Il pourrait, éventuellement, devenir un enfant. Sauf que ça n'en est pas un. C'est juste un machin inconscient qui ne ressent rien.
Alors que la mère, elle, ressent, souffre, vit. Bousiller sa vie à cause d'un tas de cellules inerte, bof.
 
J'en suis consciente Djali. Je pense qu'il faudrait que je m'intéresse plus à l'état physique de l'embryon. :gné: En même temps dans ma famille c'est teeeeeeeeellement une évidence.
 
Ce n'est pas parce que c'est une évidence dans sa famille qu'il ne faut pas prendre de recul et se faire ses propres idées. C'est même plutôt saint de remettre en doute ce qu'on nous a mis dans le crâne et essayer de relativiser ;)
 
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