Bonjour bonjour

Murène

Jeune bulbe
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16/6/13
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Val de Marne
Bonjour (et de trois),

Alors, l'heure des présentations... Je m'appelle Juliette, j'ai 22 ans, je suis étudiante en cinquième année de médecine et végétarienne depuis 4 ans, en période de transition vers le végétalisme.
(Ainsi qu'amatrice de plongée sous-marine, musique - piano et chant lyrique, mais j'écoute de tout -, lecture (surtout SF et fantasy), cinéma et mangas, procrastination - oui, je l'élève au rang d'art - et tout un tas d'autres trucs plus ou moins utiles)
(Souvent pas utiles du tout d'ailleurs.)

C'est étrange, je n'ai découvert ce forum que depuis peu... Pourtant, à l'époque de mon passage au végétarisme, un peu de soutien moral n'aurait pas été de refus.
Cela étant, j'ai de la chance, mes parents et mon frère sont passés du stade :
"oh mon dieu, et le cri de la carotte, tu y as pensé au cri de la carotte ??", "les animaux, si on ne les mange pas, bah y'en aura plus" "et les emplois des bouchers ? La lutte contre le chômage en Françoisie ?"
à celui du
"oh, nous sommes tous végétariens dans la famille, vous n'auriez pas des plats sans viande ? Non, pas de poisson non plus."

(Non non, ils ne sont pas végés - il leur arrive encore de manger de la viande lors d'occasions - mais ils en sont au point où ils évitent autant que possible d'en manger, même en mon absence. :D )

Mais voilà, être végétarienne me semble à présent insuffisant, et je souhaite passer à une alimentation végétalienne (j'ai quasiment arrêté ma consommation de produits laitiers et d’œufs depuis quelques mois, totalement depuis quelques semaines, mais je suis effarée par la prédominance du lait dans quasiment tous les produits que je consommais auparavant... Le plus difficile pour moi étant le renoncement au chocolat au lait ! J'ai aussi beaucoup de mal à renoncer au miel. Curieusement, la transition me semble plus difficile que pour arrêter la viande.)

Bref, je vous rejoins pour grapiller un peu de soutien moral dans cette entreprise (et quelques recettes... Opportuniste, moi ? Qu'allez vous imaginer...) ainsi que pour discuter avec d'autres zhumains soucieux de la cause animale :cool:
 
Salut et bienvenue à toi !

C'est toujours sympa de voir qu'il y a aussi des végés dans le milieu médical.
 
Bienvenue !

Murène":1dbaqrdf a dit:
Cela étant, j'ai de la chance, mes parents et mon frère sont passés du stade :
"oh mon dieu, et le cri de la carotte, tu y as pensé au cri de la carotte ??", "les animaux, si on ne les mange pas, bah y'en aura plus" "et les emplois des bouchers ? La lutte contre le chômage en Françoisie ?"
à celui du
"oh, nous sommes tous végétariens dans la famille, vous n'auriez pas des plats sans viande ? Non, pas de poisson non plus."

(Non non, ils ne sont pas végés - il leur arrive encore de manger de la viande lors d'occasions - mais ils en sont au point où ils évitent autant que possible d'en manger, même en mon absence. :D )
Yeah ! :YE:

Si tu pouvais nous en dire plus là-dessus, comment tu les as vus évoluer, leurs idées progresser, et leur comportement alimentaire aussi, au bout de combien de temps, si tu as beaucoup discuté/échangé avec eux ou s'ils se sont informés eux-mêmes, etc. Ça serait super intéressant, comme témoignage. :)
 
Salut,

Tu as 22 ans et tu es en cinquième année de médecine. Bravo !
C'est quoi le secret ? Tu a maté tous les épisodes de Dr House ? Tu peux nous le dire quand même!
 
Salutation.
 
Salut.
 
Merci pour votre accueil ! \o/

Sacha : mon secret ? Le rendez-vous dominical devant la série Urgences (House, c'est pour les djeuns d'abord *hipster glasses*) quand j'étais petite, et une très nette tendance personnelle au masochisme.

PersOnne : en ce qui concerne les réactions et l'évolution de la mentalité de ma famille... Le début a été difficile.

Du côté de ma mère, la réaction initiale a été un mélange d'incompréhension et de crainte (pour moi : "mais tu vas avoir des carences ! Et ta santé ? Pense à ta santé !", et de façon plus pragmatique : "mais qu'est-ce que je vais te faire à manger, moi ?". C'est d'ailleurs à cette période que je me suis vraiment mise à cuisiner.)
Mon père m'a rapidement soutenu dans ma décision (davantage parce qu'il savait qu'historiquement, les paysans de sa campagne d'origine ne mangeaient de la viande que le dimanche, et encore. Il savait donc qu'il était tout à fait possible de ne pas en consommer), dès lors qu'il a vu que je m'étais renseignée sur le sujet au préalable.
Le pire a été mon frère... Qui m'a sorti le premier jour tous les pires arguments de l'omnivore pour s'opposer au végétarisme. On aurait dit que ma décision était une offense personnelle pour lui. Nous avons d'ailleurs passé la soirée et les jours qui ont suivi à débattre (et je m'amuse parfois à lui rappeler les énormités qu'il m'a sorti à l'époque, c'était vraiment magnifique :D ).
Le tout s'est déroulé sur un mode de crise familiale dramatique (avec grands cris de ma mère et mon frère et tout le toutim)

J'avais pris comme parti de ne surtout pas faire de prosélytisme ouvertement avec mes proches, mais de répondre à toutes leurs questions du mieux possible et de leur expliquer mes raisons. Je leur ai clairement dit dès le départ que je ne tenterai pas de leur imposer de manger comme moi, mais que je voulais qu'ils respectent mon choix.

Ce qui est intéressant, c'est que là où débats et argumentation n'ont eu aucun effet (je n'ai clairement pas réussi à faire changer mon frère d'avis en discutant...), la preuve s'est plutôt faite par l'exemple.
Je suis restée en bonne santé (quoique pâlichonne, mais bon, je suis comme ça de base), je me suis mise au sport et à la cuisine (et donc à leur faire découvrir de bons plats végés), le tofu, seitan et autres ont peu à peu envahi le frigo au détriment des steaks...

Ma mère, qui avait un niveau de cholestérol un peu élevé, s'est rendu compte que ses analyses sanguines étaient meilleures depuis qu'elle limitait la viande, et elle s'est mise à cuisiner de plus en plus végétarien. Là où dans les premiers temps elle était gênée de mon végétarisme devant les amis de la famille ou au restau (oui, c'était une honte), il y a eu un moment où elle a commencé à utiliser ce qualificatif pour moi avec fierté (ça m'a beaucoup touché d'ailleurs la première fois :) ) Maintenant c'est vraiment exceptionnel qu'elle en mange.

Mon père, qui ne mangeait déjà plus de poisson (nous faisons tous deux de la plongée, et quand on les voit évoluer dans leur milieu naturel, ça fait encore plus mal au cœur de les voir ensuite sur les étals des marchés...) ne mange maintenant plus que très rarement de la viande (au grand dam de ma grand-mère, qui m'en veut beaucoup pour mon rôle dans ce changement... "mais enfin, ce sont des hommes, il faut qu'ils mangent !", en parlant de mon père et de mon frère. Oui, oui, les femmes elles se nourrissent de laitue...) (je déteste la laitue)

Mon frère, viandard convaincu qui était dans les premiers temps si choqué par mon choix, est maintenant révolté par les publicités vantant la viande dans le self de son école d'architecture, préfère l'option végétarienne lorsqu'il a à choisir, et a même essayé de devenir végétarien il y a quelques mois (je dis "essayé" : ça a tenu trois semaines jusqu'à une sortie avec des amis où "il n'y avait rien à manger sans viande" :rolleyes: . Mais je ne désespère pas : il s'est donné comme objectif d'arrêter définitivement lorsqu'il aurait 21 ans)

Ah, et si mes grands-parents paternels sont totalement hermétiques à toute argumentation sur le sujet (comme sur beaucoup d'autres), mon grand-père maternel est officiellement devenu végétarien il y a un an, et n'a plus recraqué depuis.

Bref, ça s'est fait progressivement.

Il n'y a pas vraiment eu de "déclic" de leur part, et ils ne voient pas l'exploitation animale comme une horreur, comme moi je la vois, mais la viande et le poisson sont persona non grata chez nous.

Je suis convaincue que seule la réflexion personnelle peut amener les omnivores au végétarisme. Quels que soient les arguments présentés, même bien construits, même soutenus par les meilleures données scientifiques et médicales, si quelqu'un a décidé de ne pas écouter, ça ne sert à rien. S'ils se sentent "en opposition" à un végétarien/végétalien dans une argumentation, ils refuseront de réfléchir, de peur de "perdre" le débat et parce qu'ils se sentent menacés.

(Enfin, perso j'ai été une "facile" à convertir. Je me suis renseignée un peu sur Internet durant deux jours avant de faire mon choix, j'ai arrêté d'un coup. C'était une évidence.)
 
Murène":36i82kyp a dit:
Bonjour (et de trois),

Alors, l'heure des présentations... Je m'appelle Juliette, j'ai 22 ans, je suis étudiante en cinquième année de médecine et végétarienne depuis 4 ans, en période de transition vers le végétalisme.

Ouuuuéééééé ! Bienvenue !

Une médecin vgl !
Encore 3 ans avant d'avoir ton cabinet, c'est ça ?
J'attends l'adresse avec impatience. :D

Enfin, faut encore que je tombe malade pour ça... mais sait-on jamais... :whistle:

Murène":36i82kyp a dit:
Il n'y a pas vraiment eu de "déclic" de leur part, et ils ne voient pas l'exploitation animale comme une horreur, comme moi je la vois, mais la viande et le poisson sont persona non grata chez nous.

Ça va venir. :)

De mon expérience, j'ai commencé VGR pour la santé. Puis l'éthique c'est invitée dans le débat et je lorgne du côté du véganisme.

Quand aux parents... à l'usure, je les aurais à l'usure. :D
Ils ne mangent viande/poisson que rarement (le frigo est végé :)), surtout lors des repas de famille en fait ou au restau. Encore que ma mère commence à s'en passer au restau aussi.
A l'usure je vous dis. Je vais les avoir à l'usure. 0:)

Sinon, comme tu es du Val-de-Marne, tu vas pouvoir profiter des sorties végéwebiennes parisiennes. ;)
 
Murène":32nulg6m a dit:
Merci pour votre accueil ! \o/

Sacha : mon secret ? Le rendez-vous dominical devant la série Urgences (House, c'est pour les djeuns d'abord *hipster glasses*) quand j'étais petite, et une très nette tendance personnelle au masochisme.

PersOnne : en ce qui concerne les réactions et l'évolution de la mentalité de ma famille... Le début a été difficile.

Du côté de ma mère, la réaction initiale a été un mélange d'incompréhension et de crainte (pour moi : "mais tu vas avoir des carences ! Et ta santé ? Pense à ta santé !", et de façon plus pragmatique : "mais qu'est-ce que je vais te faire à manger, moi ?". C'est d'ailleurs à cette période que je me suis vraiment mise à cuisiner.)
Mon père m'a rapidement soutenu dans ma décision (davantage parce qu'il savait qu'historiquement, les paysans de sa campagne d'origine ne mangeaient de la viande que le dimanche, et encore. Il savait donc qu'il était tout à fait possible de ne pas en consommer), dès lors qu'il a vu que je m'étais renseignée sur le sujet au préalable.
Le pire a été mon frère... Qui m'a sorti le premier jour tous les pires arguments de l'omnivore pour s'opposer au végétarisme. On aurait dit que ma décision était une offense personnelle pour lui. Nous avons d'ailleurs passé la soirée et les jours qui ont suivi à débattre (et je m'amuse parfois à lui rappeler les énormités qu'il m'a sorti à l'époque, c'était vraiment magnifique :D ).
Le tout s'est déroulé sur un mode de crise familiale dramatique (avec grands cris de ma mère et mon frère et tout le toutim)
On dirait un copie conforme de mon coming out végétalien... (J'ai été végétarien pendant 16 ans, et l'an dernier je suis passé végétalien. Le coming out végétarien, je n'ai pas souvenir que ça ait posé autant de problèmes. Ma mère était plutôt OK, elle savait qu'on pouvait trouver des protides dans les oeufs et le lait, mon frère avait un ami végétarien, donc c'est un peu lui qui m'avait dit que je pouvais faire pareil -même s'il n'a jamais trop compris la motivation-, et mon père, ça le faisait juste un peu chier pour la cuisine, mais ça allait... Tout inversé par rapport au coming out végétalien.)
Murène":32nulg6m a dit:
J'avais pris comme parti de ne surtout pas faire de prosélytisme ouvertement avec mes proches, mais de répondre à toutes leurs questions du mieux possible et de leur expliquer mes raisons. Je leur ai clairement dit dès le départ que je ne tenterai pas de leur imposer de manger comme moi, mais que je voulais qu'ils respectent mon choix.
Très bon choix. Pas la peine de se mettre directement dans l'opposition pour commencer. Il faut déjà avoir ses marques.
Murène":32nulg6m a dit:
Ce qui est intéressant, c'est que là où débats et argumentation n'ont eu aucun effet (je n'ai clairement pas réussi à faire changer mon frère d'avis en discutant...), la preuve s'est plutôt faite par l'exemple.
Je suis restée en bonne santé (quoique pâlichonne, mais bon, je suis comme ça de base), je me suis mise au sport et à la cuisine (et donc à leur faire découvrir de bons plats végés), le tofu, seitan et autres ont peu à peu envahi le frigo au détriment des steaks...

Ma mère, qui avait un niveau de cholestérol un peu élevé, s'est rendu compte que ses analyses sanguines étaient meilleures depuis qu'elle limitait la viande, et elle s'est mise à cuisiner de plus en plus végétarien. Là où dans les premiers temps elle était gênée de mon végétarisme devant les amis de la famille ou au restau (oui, c'était une honte), il y a eu un moment où elle a commencé à utiliser ce qualificatif pour moi avec fierté (ça m'a beaucoup touché d'ailleurs la première fois :) ) Maintenant c'est vraiment exceptionnel qu'elle en mange.

Mon père, qui ne mangeait déjà plus de poisson (nous faisons tous deux de la plongée, et quand on les voit évoluer dans leur milieu naturel, ça fait encore plus mal au cœur de les voir ensuite sur les étals des marchés...) ne mange maintenant plus que très rarement de la viande (au grand dam de ma grand-mère, qui m'en veut beaucoup pour mon rôle dans ce changement... "mais enfin, ce sont des hommes, il faut qu'ils mangent !", en parlant de mon père et de mon frère. Oui, oui, les femmes elles se nourrissent de laitue...) (je déteste la laitue)

Mon frère, viandard convaincu qui était dans les premiers temps si choqué par mon choix, est maintenant révolté par les publicités vantant la viande dans le self de son école d'architecture, préfère l'option végétarienne lorsqu'il a à choisir, et a même essayé de devenir végétarien il y a quelques mois (je dis "essayé" : ça a tenu trois semaines jusqu'à une sortie avec des amis où "il n'y avait rien à manger sans viande" :rolleyes: . Mais je ne désespère pas : il s'est donné comme objectif d'arrêter définitivement lorsqu'il aurait 21 ans)

Ah, et si mes grands-parents paternels sont totalement hermétiques à toute argumentation sur le sujet (comme sur beaucoup d'autres), mon grand-père maternel est officiellement devenu végétarien il y a un an, et n'a plus recraqué depuis.

Bref, ça s'est fait progressivement.

Il n'y a pas vraiment eu de "déclic" de leur part, et ils ne voient pas l'exploitation animale comme une horreur, comme moi je la vois, mais la viande et le poisson sont persona non grata chez nous.

Je suis convaincue que seule la réflexion personnelle peut amener les omnivores au végétarisme. Quels que soient les arguments présentés, même bien construits, même soutenus par les meilleures données scientifiques et médicales, si quelqu'un a décidé de ne pas écouter, ça ne sert à rien. S'ils se sentent "en opposition" à un végétarien/végétalien dans une argumentation, ils refuseront de réfléchir, de peur de "perdre" le débat et parce qu'ils se sentent menacés.

(Enfin, perso j'ai été une "facile" à convertir. Je me suis renseignée un peu sur Internet durant deux jours avant de faire mon choix, j'ai arrêté d'un coup. C'était une évidence.)

Sur ton avant dernier paragraphe : Oui et non. C'est clair que si quelqu'un sent qu'on veut le "changer", il va créer une force d'opposition, de défense. Mais s'il n'est pas stimulé, en aucune manière, jamais, il n'aura aucune raison de changer non plus. Tu as sans doute eu de la chance, ou le contexte était favorable pour qu'ils évoluent de cette manière. Peut-être que ta crise préalable était même nécessaire pour initier leur progression.
Personnellement, mon "exemple" de végétarien, avec un passage qui s'était fait sans heurt, avait eu très peu d'impact sur eux, même après 16 ans. C'est après mon passage au végétalisme, après la petite crise, qu'on a eu quelques échanges, où je leur ai passé quelques infos, un ou deux bouquins, et là, tout a changé... C'est clair qu'il ne faut pas afficher une volonté de "forcer l'autre à changer", ni étouffer les gens sous les informations (qu'ils finiront par repousser s'il y a pléthore), mais il faut aussi savoir en parler. Au bon moment. Pas tout le temps. Doser. Et laisser l'autre libre de lire ou pas, regarder ou pas, ce qu'on lui propose. Jamais forcer. (Exemple : Quand on précise à quelqu'un "Mais tu fais comme tu veux.", on augmente les chances qu'il accepte ce qu'on lui propose. C'est démontré statistiquement.). De toute façon, on a tous les arguments de notre côté, donc quelqu'un qui accepte simplement de s'informer honnêtement ne peut qu'aboutir à la même conclusion... Encore faut-il qu'il ait l'inertie (motivation + temps) de s'informer.

Témoignage très intéressant en tout cas.
 
En plus Murène, avoue tout, je sais pourquoi tu as réussi aussi facilement, comme les véganes sont maigres, avec un squelette visible donc, çà a du être vachement pratique pour tricher lors du contrôle sur l'anatomie :red: ?
 
Mon prof. de philo de terminale, que j'aimais beaucoup, se demandait si on pouvait convaincre quelqu'un, et qu'en définitive, on ne pouvait que l'inciter à réfléchir par lui-même.
 
Picatau":s5vpk9os a dit:
Mon prof. de philo de terminale, que j'aimais beaucoup, se demandait si on pouvait convaincre quelqu'un, et qu'en définitive, on ne pouvait que l'inciter à réfléchir par lui-même.
Mais ton prof de philo n'était pas psy.
Je pense qu'on peut convaincre quelqu'un, à la condition (nécessaire mais certainement pas suffisante) de ne pas laisser transparaitre une seule demie seconde l'intention de le convaincre. Virtuellement impossible, donc. (De ce que j'en sais.)

Non, en fait... La question est bête. Ça dépend surtout de la nature de ce dont on essaie de convaincre l'autre.
Convaincre quelqu'un, qui n'est pas au courant, d'un fait facile à démontrer (un théorème mathématique par exemple), c'est extrêmement simple.
Convaincre des personnes de se faire arnaquer, beaucoup d'escrocs y arrivent très bien aussi (alors que ça n'est même pas dans leur intérêt... et je parle depuis ma position de victime à répétition il y a quelques années...).
Mais convaincre de changer de comportement, un comportement appris depuis l'enfance, partagé par la société entière, alors que ce changement nécessite des efforts qui auront des répercussions quotidiennes, et de changer radicalement sa vision du monde alors que la société entière s'y oppose et a déjà mis en place tout un tas de mécanismes pour s'en protéger (La végéphobie ne vient pas de nulle part, les clichés associés non plus, pas plus que les sophismes que tout le monde connaît par coeur avec les mêmes termes. Ce sont des mécanismes de défense entretenus et perpétués par la société carniste, transmis d'individus à individus.), c'est infiniment plus compliqué.
 
Murène":yyr0scaj a dit:
Bref, je vous rejoins pour grapiller un peu de soutien moral dans cette entreprise (et quelques recettes... Opportuniste, moi ? Qu'allez vous imaginer...) ainsi que pour discuter avec d'autres zhumains soucieux de la cause animale :cool:

Je vois que personne ne s'est interrogé sur le choix de ton pseudo.

Donc : Et sinon, est-ce que tu mords ? :D
 
falcon":1g1s7mn6 a dit:
Je vois que personne ne s'est interrogé sur le choix de ton pseudo.

Donc : Et sinon, est-ce que tu mords ? :D

Que les gens de bon goût ;)
(J'ai de l'affection pour ces charmantes bestioles aux dents acérées)

Sachant : nope, mon IMC est toujours impec.

La réflexion sur le pourquoi de la méfiance des omnis en discussion est intéressante (je donnerai mon humble avis lorsque je ne serai pas sur mon tel
)
 
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