Bonjour bonjour

Bienvenue !
j'ai bien aimé ta présentation !
et aussi la façon dont tu écris, c'est très agréable à lire.

A propos de la méfiance, voire de la sur-réaction défensive (qui se traduit souvent par une attaque), des omnis, je l'attribue au fait qu'ils savent très bien qu'ils peuvent très facilement, 2 ou 3 fois par jour, être les acteurs d'un immense changement - mais qu'à l'inverse ils sont complices d'atrocités injustifiables, 2 ou 3 fois par jour, juste par habitude et parce que tout le monde fait pareil, et parce qu'on leur a appris dés la naissance que c'est normal alors qu'ils sentaient bien, à ce moment-là, que non, ce n'est pas normal... Du coup le sentiment de culpabilité n'est pas loin.
"Pourquoi je fais rien ? mince, faut absolument que je trouve vite vite une excuse - ah, celle-ci ne fonctionne pas, vite, une autre ! ah mince... vite, une autre !" etc.
 
Hej !


Bonjour et bienvenue !
Je trouve cela super l'évolution de ta famille proche vis-à-vis du végétarisme - en même temps une fille en médecine cela impose le respect !
Vis-à-vis de tes études, l'éthique et la morale ne sont-ils pas trop mis à mal ? Qu'en est-il de la vivisection et de l'expérimentation animale ?

Quoi qu'il en soit, je pense que si plus de nos soignants étaient VG, nous serions bien mieux conseillés et en bien meilleure santé.
 
Franchement, par rapport à l'association études de médecine/végétarisme (bientôt végétalisme), ça dépend.

Au cours de mes stages j'ai été confrontée :

- aux chefs pour qui les végétariens étaient des fous (entre autre un grand médecin auteur de multiples ouvrages, que j'admire énormément par ailleurs et extraordinaire au point de vue humain avec les patients, qui nous a sorti lors d'une visite que "franchement, les végétariens, je ne les comprends pas, c'est impossible de ne pas être carencé en fer dans ce type de régime, encore plus pour les jeunes femmes... C'est une déviance alimentaire" - avec comme clair sous-entendu que ce ne sont pas des gens bien dans leur tête :'( (la petite stagiaire de seconde année végétarienne que j'étais n'a osé moufter, mais un autre chef a opposé timidement l''argument comme quoi, oui le fer on en trouve aussi dans les lentilles et autres quand même.. Avec le recul, je me demande s'il n'était pas végé !))

- aux internes qui se souciaient de mon apport de protéines lorsque au cours d'une garde je refusais le plat carné du plateau repas et devais donc leur expliquer mon végétarisme : "et comment tu fais pour les protéines ?? :O"

- Aux curieux intéressés, qui me posaient des questions puis passaient à autre chose sans s'étonner plus que ça :)

On peut vraiment voir un changement entre l'ancienne génération de médecins (beaucoup y sont farouchement opposés) et les "jeunes" qui sont généralement beaucoup plus ouverts, voire informés sur le végétarisme... Encore que je me sois aussi faite "harceler" (la végéphobie existe aussi chez les jeunes, oui) par des membres de ma promo (qui se sont rapidement calmés quand ils ont constatés que je refusais de m'énerver en leur répondant)

Par contre le végétalisme c'est une autre histoire. Je crois que là où le corps médical est de plus en plus informé au sujet du végétarisme, ça pêche encore en ce qui concerne la possibilité d'un régime végétarien.
(Quand on voit qu'on nous apprend à gaver les patientes de produits laitiers dans le cadre de la prévention de l'ostéoporose... Une des raisons pour lesquelles la plupart des médecins sont opposés au végétalisme : on ne nous apprend pas qu'il s'agit d'une option viable et possible sans carences. C'est même plutôt l'inverse.)

J'appréhende mon coming-out végétalien... Auprès de la famille, oui. Mais pour être franche ? Je ne crois pas que j'oserais le dire à d'autres médecins/futurs collègues. Les végétaliens sont de petits êtres fragiles et étranges à la limite entre des membres de la secte de Vishnou et des rescapés de la planète Vega pour la plupart des gens.

Et j'en ai honte, mais dans les débuts de mon végétarisme, j'ai utilisé l'argument de "hey, je ne mange peut-être plus de viande, mais au moins je ne suis pas au niveau des végétaliens qui sont très à risque de carences en B12, toussa..." auprès de ma famille pour mieux faire passer la pilule. Pour ma défense, je ne m'étais pas bien renseignée sur le végétalisme.
(L'ignorance, mère de tous les maux ! :oops: )
 
Kindy : j'adore aussi le chocolat noir, mais en regardant la composition, je me suis rendue compte que le mien contient du beurre concentré T_T
(Remarque, j'ai bien trouvé du saindoux dans la compo de conserves de lentilles que j'utilisais jusqu'à récemment. Des lentilles ! :anger: )

(J'édite parce que j'ai oublié de répondre à Bleuz) : en ce qui concerne l'expérimentation animale et la vivisection... On étudie couramment des articles médicaux avec tests de médicaments/techniques thérapeutiques sur les animaux, si souvent que ça en devient banal. Il y a quelque temps, j'ai été horrifiée de me rendre compte que je lisais tranquillement le récit d'une expérience qui comportait entre autre la mutilation d'un animal et l'observation de ses réactions (je n'entrerai pas dans les détails) avec une parfaite indifférence... avant de réaliser ce que j'étais en train de lire.

Il est clair qu'au point de vue de la méthodologie en recherche pharmacologique, l'expérimentation animale est loin d'être idéale. Quid des médicaments sans effets secondaires chez l'animal qui se révèlent tératogènes chez l'homme, et inversement ? Après, je ne me suis pas assez renseignée sur les alternatives disponibles pour me prononcer.
Au plan personnel, je suis contre, mais en même temps, c'est la méthode la plus utilisée et la moins coûteuse (oui, c'est important) en labos actuellement, et un passage obligé actuellement pour tous les médicaments qui souhaitent obtenir l'Autorisation de Mise sur le Marché au niveau législatif. Donc, est-ce que je soutiens l'expérimentation animale ?
Honnêtement (et c'est très douloureux pour moi de dire ça), si il le faut pour que les malades puissent disposer de nouveaux traitement et pour que la recherche avance... Oui, je suis obligée de la soutenir.

Après, est-ce que je voudrais changer les options utilisées en recherche, ou la législation, si d'autres alternatives d'efficacité équivalente et de coût abordable sont disponibles ? Bien sûr que oui.
D'un point de vue éthique, je trouve ça horrible.

D'ailleurs, si vous avez des liens sur la question, sur les alternatives envisageables... Je suis preneuse.
 
Murène":2aup1ha4 a dit:
J'appréhende mon coming-out végétalien... Auprès de la famille, oui. Mais pour être franche ? Je ne crois pas que j'oserais le dire à d'autres médecins/futurs collègues. Les végétaliens sont de petits êtres fragiles et étranges à la limite entre des membres de la secte de Vishnou et des rescapés de la planète Vega pour la plupart des gens.

Bon, je réponds vite fait car il est tard.

Si tu as ta gamelle, entre VGL et VGR, ils n'y verront que du feu.

J'ai le cas avec mes collègues : j'ai beau être vgr, ils n'ont jamais percuté que ma gamelle était exclusivement vgl (léger problème de dissonance cognitive : je suis en apprentissage dans de l'agroalimentaire, production de produits lactés :'(. Je ne mange pas de produits de l'usine, j'y arrive pas. Et je ne me vois pas amener de l'œuf non plus pour mon repas. :confus: )

Bref, ils sont tellement occupés par l'absence de viande (des chasseurs en plus !) qu'ils n'ont jamais percutés en 3 mois de temps. Je vais voir pour les prochains 3 mois, mais je pense qu'ils vont rester cristallisés sur la bidoche. :whistle:

Après, si ce sont des plats préparés et que tu refuses, c'est plus dur de rester discret. L'étiquette "je mange des produits bio", ça marche pas mal aussi. ;)

Murène":2aup1ha4 a dit:
Et j'en ai honte, mais dans les débuts de mon végétarisme, j'ai utilisé l'argument de "hey, je ne mange peut-être plus de viande, mais au moins je ne suis pas au niveau des végétaliens qui sont très à risque de carences en B12, toussa..." auprès de ma famille pour mieux faire passer la pilule. Pour ma défense, je ne m'étais pas bien renseignée sur le végétalisme.
(L'ignorance, mère de tous les maux ! :oops: )

On fait tous cette erreur. L'important, c'est de savoir si on est ignorant sur un sujet ou pas.
J'ai aussi quelques cas qui me font bien rires avec le recul. Tout simplement car on en apprend tous les jours.
J'essaie de garder l'esprit ouvert, ça aide !

Sinon, je peux te demander une chose ? Ou en es-tu vis-à-vis des médecines douces/alternatives ? D'un point de vue personnel j'entends ?
Tu les vois comme crédible, tu t'intéresses à quelques-unes ou tu penses t'en passer ?

Bon, vu l'heure, ce sera "bonne nuit". :zzz:
 
Murène":1itddgvr a dit:
Kindy : j'adore aussi le chocolat noir, mais en regardant la composition, je me suis rendue compte que le mien contient du beurre concentré T_T
(Remarque, j'ai bien trouvé du saindoux dans la compo de conserves de lentilles que j'utilisais jusqu'à récemment. Des lentilles ! :anger: )
Du beurre dans le chocolat noir ? Tu es sûre qu'il ne s'agit pas de beurre de cacao ? Si c'est le cas, ça n'a rien à voir avec le beurre classique.
Pour les lentilles, je te conseille de les acheter sèches et en vrac, comme ça, pas de mauvaises surprises.
 
J'ai vu en vérifiant les étiquettes que même du chocolat noir peut contenir du beurre, surtout s'il est fourré à quelque chose. Je prends donc toujours le même chocolat noit très basique et vachement moins cher, et qui est bon (pas de la merde genre chocolat de paques à deux balles où tu sens que du sucre et des arômes). Je le mange avec du pain ou j'en fais des gâteaux miam. Prochain défi crème glacée vegan au chocolat.
Pour les lentilles ou autres en boites c'est le même genre de problematiques, ils adorent foutre des bouts d'animaux de partout c'est juste dingue oO

Ca doit pas être facile d'être vgr/vgl dans ta branche en effet.
Les lobbys agroalimentaire polluent les pro qui font autorité en la matière : les médecins. C'est gravissime. :(
 
Bienvenue à toi Murène! :)
(Avec trois trains de retard, huhuhu...)
 
falcon":2hk44pd2 a dit:
(léger problème de dissonance cognitive : je suis en apprentissage dans de l'agroalimentaire, production de produits lactés :'(. Je ne mange pas de produits de l'usine, j'y arrive pas. Et je ne me vois pas amener de l'œuf non plus pour mon repas. :confus: )
Un de mes profs nous avait dit que pour être un bon ingénieur IAA, il fallait aimer cuisiner, ou au minimum aimer manger... je déteste cuisiner et je trouve généralement que les repas constituent une corvée, mais j'ai quand même eu mon diplôme :p C'est vrai que c'est assez bizarre de se retrouver à bosser dans une filière pour laquelle on n'éprouve pas d'intérêt (voire qui heurte nos convictions).

(Après ce petit hors-sujet, je n'oublie pas de souhaiter la bienvenue à Murène 0:) )
 
Dans mon cas, je bosse dans l'efficacité énergétique. Je mets en place les économies d'énergies.

J'aurais très bien pu bosser dans le tabac ou même dans un hôpital...
D'ailleurs, j'ai déjà réalisé un état des lieux énergétique dans un hosto (ça, c'est pour ne pas trop digresser ;) ).

Je pense retourner bosser dans un bureau d'études, dans le bâtiment. Plus que 3 mois à tenir...
 
Murène, tu ne l'apprends probablement pas au cours, mais beaucoup de plantes sont non testées sur les animaux et pourtant efficaces pour pas mal de bobos.
Une fois, j'étais envoyée chez un médecin pour ma gorge, par ma mère (qui, comme toute bonne mère, s'inquiète pour un rien). Il m'examine, et me demande : "Vous prenez déja quelque chose pour la gorge ?"
- Oui, des tisanes de thym
- C'est bien, continuez comme ça.
Le brave homme ! Dommage qu'il ait déménagé :(
 
Yep, du vrai beurre dans le choco T_T

Falcon, pour ce qui est des médecines douces/alternatives : ça dépend lesquelles et pour quoi. Il y en a qui pour moi sont du grand n'importe quoi, et a contrario, je ne sais pas pourquoi ni comment mais l'homéopathie fonctionne extrêmement bien sur moi (alors que je ne croyais pas du tout à une possible efficacité et que ce n'est même pas censé avoir un quelconque effet, ça m'a guéri de problèmes de peau qui ne faisaient qu'empirer après plusieurs mois de traitements douloureux, et ce très rapidement. Donc pour l'effet placebo, on repassera) donc je ne peux nier son efficacité, empiriquement.

Après là où ça me dérange, c'est quand les gens préfèrent se soigner de cette façon plutôt que de prendre des traitements dont l'efficacité est prouvée, quitte à mettre leur santé en danger.
 
Murène":249gnul0 a dit:
Falcon, pour ce qui est des médecines douces/alternatives : ça dépend lesquelles et pour quoi. Il y en a qui pour moi sont du grand n'importe quoi, et a contrario, je ne sais pas pourquoi ni comment mais l'homéopathie fonctionne extrêmement bien sur moi (alors que je ne croyais pas du tout à une possible efficacité et que ce n'est même pas censé avoir un quelconque effet, ça m'a guéri de problèmes de peau qui ne faisaient qu'empirer après plusieurs mois de traitements douloureux, et ce très rapidement. Donc pour l'effet placebo, on repassera) donc je ne peux nier son efficacité, empiriquement.

Je te crois aisément. Chez moi, c'est de l'œdème de quincke, à cause d'allergies au lait de vache et au poisson qui a été soigné grâce à l'homéopathie.
L'homéopathie calmait les crises très vite et m'a même résolu mes allergies en "traitement de fond".

C'était ça ou de la cortisone. A même pas 4 ans... :confus:
Pour l'effet placebo, on repassera.
Par contre, il est vrai qu'avec les différentes réglementations, les souches utilisées en homéopathie sont affaiblies.
J'ai déjà eu des traitements qui ont eu une efficacité moindre ces derniers temps.

Pour moi, la médecine "moderne" a une sale manie : on veut à tout pris savoir comment ça fonctionne. Et quand on ne sait pas, on dit que ça ne peut pas fonctionner. Mais ça ne marche pas comme ça ! La science n'a jamais fonctionné comme ça...
Quand on ne trouve pas... on cherche encore ! On ne dit pas que "ça ne peut pas marcher car on a rien trouvé". :cartonR:

Murène":249gnul0 a dit:
Après là où ça me dérange, c'est quand les gens préfèrent se soigner de cette façon plutôt que de prendre des traitements dont l'efficacité est prouvée, quitte à mettre leur santé en danger.

Disons qu'il ne faut pas s'entêter. C'est bien entendu valable dans les 2 sens.
Si on voit qu'un traitement n'agit pas dans les délais voulus, on en cherche un autre.

Il n'est pas rare que ce qu'une médecine ne résout pas, une autre sait le faire.


Ah, un dernier détail : mes parents m'ont expliqué qu'ils avaient dû faire 5 docteurs/professeurs pour trouver quelqu'un qui identifie mon œdème de quincke (pas "assez visible" : gonflement interne de la gorge, j'étouffais). C'est la responsable du service pédiatrie de l'Interco de Créteil qui a trouvé ! Soulagement pour mes parents...
 
Punaise, 5 médecins pour identifier un oedème de Quincke, faut porter plainte.
J'en ai fait un à quatre ans, j'ai failli y passer, je peux vous dire que ça a pas traîné pour l'identifier. On a jamais su à quoi c'était dû, peut-être un médoc parce que j'avais une laryngite mais ça me l'a jamais refait, tant mieux.
L'année dernière par contre, urticaire géant à cause d'un sirop de bouillon blanc maison.
La cortisone m'a été extrêmement utile ces fois là.
 
Enfin bon, c'est quand même mieux de savoir comment une molécule fonctionne, histoire qu'elle fonctionne encore mieux. :p Et avec les molécules très puissantes dont on dispose actuellement, on ne peut pas faire n'importe quoi. La médecine a fait d'énormes progrès depuis qu'on a adopté une démarche scientifique basée sur les preuves (Evidence based medecine)
Ceci dit, je trouve dommage qu'on ne s'intéresse pas plus au pourquoi du fonctionnement de l'homéopathie chez certains malades, hors effet placebo. Je crois qu'on pourrait faire de gros progrès si on savait comment ça peut être efficace...

Pour ton histoire d’œdème de Quincke, c'est vrai que ça peut parfois être insidieux, encore plus chez l'enfant si la forme est aspécifique (chez l'adulte, on y pense devant une démangeaison dans la gorge même sans gonflement visible...)
En tout cas, la transition vers le végétar/lisme a dû être bien facile avec ce genre d'allergies !

Picatau, tes difficultés à respirer étaient vraiment dues à un œdème de Quincke avéré, ou à ta laryngite ? Chez l'enfant ça peut entraîner des difficultés importantes pour respirer (dans certains cas jusqu'à l'asphyxie), et le traitement repose sur les corticoïdes (donc la cortisone). Tu as eu un bilan allergologique ?

Moi je fais juste de l'urticaire au froid, je me dis que j'ai de la chance quand je vois vos expériences :D
 
Enorme gonflement du visage et de la gorge, oedème e Quincke sans hésitation dans mon cas, que la laryngite ne pouvait expliquer. Pas de bilan allergologique suite à ça mais c'était en 1979 aussi.
 
Murène":1b6e4v5g a dit:
En tout cas, la transition vers le végétar/lisme a dû être bien facile avec ce genre d'allergies !

"Même pas" : allergie au lait de vache guérie vers 6-7 ans autant que je m'en souvienne (lait de chèvre pour remplacer). Le poisson, c'était bon à 10 ans.

Par contre, cela a eu pour effet que je prenne en charge ma santé avec le temps. Je suis donc venu au végétarisme pour l'aspect santé. Surtout que j'ai développé un beau problème encore entre temps. Mais je vais arrêter de parler de mes problèmes antérieurs sur ton post de présentation, lol. On pourra toujours en discuter en MP si tu veux savoir, pas de souci.

Maintenant, j'ai juste besoin de mon médecin traitant une fois par an pour le certificat médical pour mon sport favori. Na. :D

J'espère que l'on se croisera à l'occasion d'une sortie végéwébienne parisienne ou seine-et-marnaise. A moins de lancer les sorties val-de-marnaises. :p

En tout cas, ça fait plaisir de voir une future médecin qui fait preuve d'ouverture d'esprit et qui teste d'autres trucs que les antibiotiques. ;)
Merci. :)
 
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