Ce chien mort pour l'art,un autre suivra.

C'est fort probable. Et je crois qu'on peut faire ce parallèle "potentiel" pour toute activité causant du tort à un animal.
ça fait un peu cliché mais dans la jeunesse de presque tout sadique ou tortionnaire, avant de se rabattre sur l'homme et la jouissance de cette transgression extrême il y a presque systématiquement les premières armes faites sur les animaux (muets, dociles, innocents et terriblement résignés)

Des fois j'me pose la question de la reconversion professionnelle de tout le personnelle d'abattoirs ou d'élevages intensifs, une fois l'abolition socialement acceptée... Car même si je pense que cet environnement participe grandement de l'aliénation mentale amenant à torturer ces pauvres bêtes (comment pas devenir fou en faisant carrière là dedans), autant je pense qu'il faut quand même une bonne dose de prédisposition pour devenir aussi sadique et violent envers des êtres innocents par nature et ignorants de tout.
 
V3nom":3p4yd18k a dit:
Des fois j'me pose la question de la reconversion professionnelle de tout le personnelle d'abattoirs ou d'élevages intensifs, une fois l'abolition socialement acceptée... Car même si je pense que cet environnement participe grandement de l'aliénation mentale amenant à torturer ces pauvres bêtes (comment pas devenir fou en faisant carrière là dedans), autant je pense qu'il faut quand même une bonne dose de prédisposition pour devenir aussi sadique et violent envers des êtres innocents par nature et ignorants de tout.

A mon avis les personnes qui bossent la dedans sont sérieusement dérangées dans leur tête, et si jamais elles ne pouvaient plus massacrer tous ces animaux elles pourraient très bien se rabattre sur les humains...
 
V3nom":2e5mj23b a dit:
Suffit de voir les ridicules "combats" de notre chère BB ou ceux, un "poil" moins ridicules -mais au message puant-, de Peta...
V3nom":2e5mj23b a dit:
Leurs messages sexistes puants (oui je radote xD), et leurs dernière marotte porno...
Loin de moi l'idée de défendre Peta, mais je ne vois pas en quoi les propos racistes de BB sont moins puants ... :cartonR:
 
il te manquait "dans le cadre de la question animale" ? :) (non humain concernant le racisme de BB ok U_U)
 
jenn":3iin2xhc a dit:
A mon avis les personnes qui bossent la dedans sont sérieusement dérangées dans leur tête, et si jamais elles ne pouvaient plus massacrer tous ces animaux elles pourraient très bien se rabattre sur les humains...

Je trouve cela très injuste de dire ça. Ce sont rarement des métiers faits par vocation, hein. On ne va pas travailler à l'abattoir parce qu'on a pour passion secrète de découper des animaux (ou alors ceux-là sont sacrément dérangés, je te l'accorde). Seulement dans une société où il est si difficile de trouver du travail (et où l'apprentissage est très moyennement développé), bin on prend ce qu'on trouve.
Mon voisin travaille dans un abattoir depuis quelques mois. Il a 21 ans, savait à peine lire au collège, n'a bien sûr jamais eu son brevet... il n'a jamais mis les pieds dans un lycée. On peut pas dire qu'un choix extraordinaire de métiers s'offre à lui, sans aucune qualification.
 
D'autant que la plupart finit par souffrir de troubles musculo-squelettiques liés aux conditions de travail (métier manuel répétitif dans des zones de froid).
 
Grenadine":mmlsjw90 a dit:
jenn":mmlsjw90 a dit:
A mon avis les personnes qui bossent la dedans sont sérieusement dérangées dans leur tête, et si jamais elles ne pouvaient plus massacrer tous ces animaux elles pourraient très bien se rabattre sur les humains...
Je trouve cela très injuste de dire ça. Ce sont rarement des métiers faits par vocation, hein. On ne va pas travailler à l'abattoir parce qu'on a pour passion secrète de découper des animaux (ou alors ceux-là sont sacrément dérangés, je te l'accorde). Seulement dans une société où il est si difficile de trouver du travail (et où l'apprentissage est très moyennement développé), bin on prend ce qu'on trouve.
Mon voisin travaille dans un abattoir depuis quelques mois. Il a 21 ans, savait à peine lire au collège, n'a bien sûr jamais eu son brevet... il n'a jamais mis les pieds dans un lycée. On peut pas dire qu'un choix extraordinaire de métiers s'offre à lui, sans aucune qualification.
Cépafo":mmlsjw90 a dit:
D'autant que la plupart finit par souffrir de troubles musculo-squelettiques liés aux conditions de travail (métier manuel répétitif dans des zones de froid).
Je plussoie Grenadine et Jon
 
Je parlais pour ceux qui le font par choix surtout, par pour ceux qui n'ont rien d'autre. Mais moi ca me révolte ces gens qui font souffrir des animaux comme ça, les fourreurs, les "scientifiques" qui font des expériences horribles sur eux, et donc aussi ceux qui les abattent atrocement pour leur viande.
 
C'est une forme de soumission à une autorité, le truc c'est bien "tue ou t'as pas de travail". Ca me fait penser à l'expérience de Milgram, encore. Sauf que le bourreau est un système bien rodé qui s'auto-entretient.
 
Je suis d'accord avec le fait que la plupart du temps, ils ne font pas cela par choix (la plupart sont des non diplômés, des immigrés et etc). Mais je pense quand même qu'après un temps d'adaptation à la mort, ils finissent par y prendre du plaisir, je cite "Faut-il manger les animaux ?" de J.S. Foer, qui relatait une interview avec un mec qui travaillait dans un abattoir. L'homme disait qu'un jour, il avait coupé le groin du cochon vivant, lui avait balancé une substance acide et corrosive dessus avant de "lui mettre le poing dans le cul" (s'cusez, c'est littéralement ce qui était écrit). Il ajoutait que ce genre de choses arrivent tous les jours, qu'il était courant qu'ils électrocutent les truies en leur enfonçant le pistolet dans le vagin, ou qu'ils leur fassent de joyeuses tortures sexuelles du style...

Sinon une question me taraude (je ne connais pas bien le sujet): pourquoi les végé ont en général la haine contre PETA ?
 
Il existe aussi des employés d’abattoirs qui à force vivent un véritable enfer mental et en restent marqués à vie. Je ne crois pas au systématisme d'un plaisir à la mort en travaillant là dedans (quand bien même il en existe)

Je pense qu'il s'agit surtout d'une forme de folie née d'une aliénation incroyable, un fantastique croisement entre un univers aseptisé industriel déjà le plus éloigné qui soit de la nature, associé à un environnement de mort perpétuel...
Comment rester sain d'esprit là dedans ? (même sans le plus petit trouble psychologique)
Qui y croit sincèrement ?

Témoignage poignant d'un employé d'abattoirs, surement trop lucide pour son propre bien...

L'aliénation peut aussi être un mécanisme de défense de la psychée pour ne pas sombrer : je me rend complice/maitre de ce que je subit pour zn garder un semblant de contrôle.
Dans un univers où on donne la mort à des animaux par centaines chaque heures, je ne vois pas quel exutoire autre que la violence absurde peut avoir un employé qui devient fou...

PS: je n'excuse pas ainsi les agissements des employés d'abattoirs/élevages, mais ça peut expliquer certains agissements limites stéréotypés... comme des animaux en cages tiens...
 
Je suis d'accord avec ça aussi, ce que je disais ne s'étendait évidemment pas à tous les travailleurs ^^ C'est sûr que face à une telle violence, je pense que personne ne peut rester indifférent et que l'organisme, ou appelons ça comme on veut, créé une "barrière" pour éviter de perdre le contrôle.

J'irais lire le témoignage plus tard !
 
Mais dans ce cas pourquoi n’arrêtent-ils pas de travailler la dedans?? Si ils se rendent compte qu'ils sont en train de devenir fous, que tous ces meurtres affreux ne sont pas normaux(le mot est faible), ils peuvent refuser de le faire et quitter l'abattoir! Personnellement je préfère encore être au chômage et dormir dans la rue que d'assister(et de contribuer!) à cela.
Et pour ceux qui prennent du plaisir à torturer ces pauvres bêtes, comme l'exemple du cochon donné par Cheshire K, c'est tout simplement scandaleux et impardonnable.
Voila mon opinion la dessus.
 
Je pense que rares sont les gens prêts à accepter ne plus être maîtres d'eux-mêmes (combien de dénies d'alcoolisme, de tabagisme, de dépression, etc, n'avez-vous pas entendu dans vos vies ?), alors qu'il sont bien souvent leur propre source de souffrance.

Et puis il y a la stabilité, l'habituation (ça vient très lentement l'enfer, et on s'y habitue souvent à la même vitesse), la sécu de l'emploi, la famille à nourrir, les factures, l'engagement, les autorités (milgram), bref... c'est ça l'aliénation : c'est quand tu perds toute capacité de jugement de tes propres actes.
 
Quand j'étais étudiant, et omni, j'avais une connaissance qui avait travaillé dans un abattoir pendant l'été. Dès qu'il m'en avait parlé, j'avais dit: "ouah, ça doit être terrible" (sans remettre en cause ma conso de viande, sans avoir d'idée très précise de l'abattage des bêtes, je sentais que c'était l'horreur...). Il m'a répondu qu'il ne faisait pas l'abattage, ni ne le voyait, mais qu'il perçait des vessies de porcs à la chaîne. Le premier jour, il avait envie de pleurer, le deuxième il était insensible. (Sur le coup...)

La deuxième chose qui l'avait marqué, c'était les autres employés: il affirmait ne jamais avoir vu un tel condensé de misère humaine. (Je n'ai pas d'autre détails) Mais si j'ai bien compris, les gens qui travaillent là-dedans n'ont vraiment pas d'autre alternative.
 
C'est pas très surprenant : travail à la chaine sans qualif particulière + environnement glauque et dégueu = plus grand monde qui veut bien y aller = portes grandes ouvertes à tout candidat (c'est bien d'un coté, mais bonjour le boulot de merde par excellence...)
 
Les degrés de prise de conscience sont pas les mêmes pour tous dans le vaste apprentissage qu'est la vie,ce qui explique ces comportements,certes ça dédouane en rien ces actes pour qui se rends compte de l'abomination.
 
Pourquoi ils n'en sortent pas ? Parce que c'est un cercle vicieux... Une fois que tu y es, comment réussir à t'échapper ?

Le témoignage que tu as donné V3nom est un peu décevant je trouve, ça fait scénario mal tourné, ça fait un peu faux... Mais ça apprend au moins les conditions de travail (surtout le bruit, je pensais pas que c'était aussi assourdissant). Là où se trouve la misère animale se trouve aussi une belle misère humaine =/
(par contre je me demande comment c'est possible de ne pas devenir végé après une telle expérience)
 
Le détachement qui reste toujours un mécanisme de défense psychologique (volontaire ou non)
 
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