Tigresse":h8q7re7l a dit:
Je suis pas ok.
Que certains les vegans qui font du sport le fassent pour leur santé, et/ou parce qu'ils aiment ça ok
Mais pourquoi vouloir faire du sport pour l'image qu'on donne ? Je veux dire : pourquoi le regard des autres est-il plus important que ce qu'on a envie de faire de sa vie ?
Si tu veux juste (par exemple) lire des mangas sur ton temps libre plutôt que d'aller courrir dans les bois, pourquoi est-ce que tu te forces à aller courrir pour ce que d'autres personnes pourraient penser de ta santé ? Tu n'as qu'une vie, utilise - la pour faire ce que tu aimes au lieu de te soucier du regard des autres
Je n'ai pas dit qu'il faut faire du sport pour l'image que l'on donne de son régime. J'ai simplement dit que si une personne se sent en meilleurs santé avec un régime végétalien, il n'y a pas de raison pour lesquelles elle n'aurais pas le droit de s'en réjouir.
Pers0nne":h8q7re7l a dit:
Se focaliser sur la question santé peut même avoir de nombreux effets pervers, on en vient à passer pour des élitistes, des hygiénistes, des obsédés de la santé, des orthorexiques, des sans gluten... et le grand public en vient à oublier totalement la question des animaux et ne plus débattre que sur la question santé et croire qu'il suffit de démontrer que le véganisme n'est pas automatiquement le régime santé idéal (ce qui est factuellement vrai, quelques grammes de produits animaux de plus ou de moins ne changeront probablement rien, et accepter d'en consommer un peu -plutôt que pas du tout- rend forcément plus facile la possibilité d'obtenir tous les nutriments -même si ça n'est pas nécessaire- puisque ça revient à multiplier les sources possibles), pour l'invalider entièrement. Alors que ça n'a jamais été la question.
Euh, il y a quand même une certaine différences entre être un hygiéniste-orthorexique-élitiste manipuler par des gourou et un simple sportif à la recherche d'une alimentation qui augmente c'est performance. L'argument de santé ouvre même la discussion sur le bien être animal comme le prouve le livre
How to make a vegan world.
Les gens s'intéresse généralement plus facilement à la santé que au bien-être animal. Une fois qu'une personne aura déjà arrêter la viande pour ça santé, sera plus ouverte au argument éthique puisqu'elle va se dire "de toute façon je n'en mange plus, donc ça me dérange pas de découvrir les problème éthique de la viande. Ainsi dans de nombreux témoignage que j'ai lu, beaucoup de personne disent avoir commencer le végétalisme pour leurs santé et après l'être pour les animaux.
Pers0nne":h8q7re7l a dit:
Autre effet pervers : certains véganes se mettent réellement à glisser vers l'hygiénisme, se chercher des régimes "encore plus sains" mais "hors système" (par méfiance vis à vis du discours médical majoritaire), le crudivorisme, le frugivorisme, les gourous façon Casasnovas, la naturopathie... et plus aucune -ou très peu- de "nourriture plaisir". ("Nourriture plaisir", de pure gourmandise, qui est nécessaire aussi, pour montrer qu'on peut continuer à prendre plaisir à vivre sans manger d'animaux.) Des trucs qui renforcent bien les clichés et font passer l'ensemble des véganes pour des illuminés dépourvus d'arguments rationnels, adeptes de la pseudo-science (ce qui est malheureusement vrai pour une partie d'entre eux, qui vont se jeter sur tous les biais de confirmation possibles).
Et alors ? Si un végane veut devenir crudivore, frugivore, ou arrêter le gluten, c'est son droit, non ? Je trouve ça d'ailleurs ironique de voir quelqu'un qui promeut le véganisme, mais qui est aussi fermé d'esprit envers les autre régimes/modes de vie.
Et la nourriture plaisir, ça existe aussi bel et bien dans le sans-gluten, le frugivorisme... suffit de regarder des recettes sur internet et de goûter.
En plus de ça, les plus célèbre des nutritionnistes végétaliens (dr. Greger, Mcdougall? Esselstyne...) ne prône pas du tout le crudivorisme/frugivorisme/hygiènisme.
autre avantage des arguments de santé : il y avait quelque années on m'avait diagnostiquer comme dépressif, j'allais vraiment mal. Si m'auriez parler de la souffrance animal, cela n'aurais que empirer mon état et peut-être m'aurais ce même conduits au suicide ! J'avais déjà suffisamment de souffrance à l'intérieur de moi, je pense que cela aurait été une très mauvaise idée d'en rajouter en me parlant de souffrance animale.