V3nom bonjour
J'en sais rien si c'est du sentimentalisme humain, mais nombreux sont les prêcheurs (de pacotille ou pas) louant son "amour"...
Cequi compte ce n’est pas ce que des individus expriment à tort ou à raison, mais la façon dont ce dieu se révèle au travers de sa parole et du monde naturel et la façon dont les individus le vivent. L’amour non sentimental en fait partie.
Sinon dans ton dernier paragraphe, les spécialisation en font malgré tout des autorités. (surtout dans notre modèle de société)
Bien sûr ! Ces spécialisations augmentent les probabilités d’être plus dans la réalité qu’un individu sans connaissances.
C'est pourquoi l’autorité en matière de connaissance se vérifie sur le terrain, dans le vécu, que ce soit en mécanique en médecine ou en « religion ».
"C'est à leurs oeuvres que vous les reconnaitrez" dit le texte.
janic a écrit:
L’espèce est bien assez grande pour s’autodétruire, ça se voit non ? et l'amour pour les êtres c'est du sentimentalisme "humain"!
Et alors ? ça reste son choix et donc sa volonté de laisser faire s'il a le pouvoir de l'empêcher. (à grand pouvoir grande responsabilité)
En théorie oui ! En réalité non ! Toujours par comparaison, dieu est présenté comme le père de l’humanité avec des caractéristiques anthropomorphiques nécessaire pour faire le parallèle. Or étant d’abord fils, puis père et enfin grand père, je puis assurer (comme d’autres) qu’empêcher ses proches d’accomplir des actes que nous ne créditons pas, c’est une utopie sauf (et encore) dans la toute petite enfance. L’humanité est-elle encore à ce stade de la petite enfance ? Par contre elle prétend largement être adulte et responsable de ses actes...et de ses conséquences!
Et c'est en ce sens que je parlais de ce qui précède, donc je trouve que par rapport à mon propos (peut-être mal écrit), tes exemples de bagnole et de médecin ne collent pas.
C’est le propre de toute comparaison par analogies, ce sont des bases de réflexion, pas des descriptions parfaites du propos à exprimer. A toi de construire tes propres analogies et te servir d’autres proposées.
Surtout que ce dieu pourrait faire plus subtile que venir nous remonter les bretelles : simplement nous "changer" pour changer nos actes et attitudes...
Attention à l’image d’Epinal persistante.
Tout comme pour les parents, il ne suffit pas de vouloir changer un individu, encore faut-il que celui-ci l’accepte.
Les parents utilisent généralement deux moyens pour faire changer les actes des enfants: la parole –expliquer pour convaincre que le feu ça brule et que ça fait bobo, (c’est la carotte)-, remonter les bretelles en contraignant à ne pas ou ne plus faire (la bâton) et enfin laisser faire car le vécu, l’expérience, se chargent d’instruire quand il n’est pas trop tard.
La contrainte n’a jamais donné de bons résultats et cela s’est vérifié dans l’histoire humaine chez les hébreux comme modèle d’abord, chez les « chrétiens » ensuite, chez les musulmans enfin dans le monothéisme et d’une façon plus globale dans toutes les religions, toutes les sociétés humaines.
Reste la parole qui dans toutes les traditions est appelée le verbe et consignée dans les livres dit sacrés. Encore faut-il être sensible à ces paroles qui sont comme des cartes routières, des panneaux indicateurs, de GPS comme évoqué plus tôt…ou faire son expérience au hasard !