Coup de blues

peut-être me suis-je mal exprimé.Si tu avais, peut-être, rencontré 10 végés dans 50 villes (donc 500) ou 50 végés dans 10 villes cela ferait très peu à chaque endroit. Dans mon village de 1500 habitants,nous sommes deux (s'il y en avait plus j'en aurais eu vent par les "commères" du village). Donc 0,0013%.
 
kahte":2fm3pqgi a dit:
Puis en prenant de l'âge j'ai appris à accepter l'inacceptable, pas que ça le soit devenu (acceptable), mais que je ne puisse rien faire de plus que sauver le peu que je peux l'est devenu. On ne peut pas sauver tout le monde, c'est impossible. Alors il faut prendre chaque pierre que l'on pose dans l'édifice pour une pierre importante sinon on ne vit plus on ne dort plus.
Tu as raison Kahte, finalement j'ai le même problème avec l'avortement, le croirais-tu ?
Le plus difficile c'est "accepter l'inacceptable" : je crois que Théodore Monod le disait assez bien :

"Je suis optimiste, mais à une échelle différente. Je ne vois pas l'humanité prendre la défense demain des espèces vivantes. Les prophéties de la Bible concernent pour moi les temps messianiques. "Le loup habitera avec l'agneau, nous dit Isaïe (11,6), la panthère se couchera avec le chevreau; le veau, le lionceau, et le bétail qu'on engraisse seront ensemble, et un petit enfant les conduira. La vache et l'ours auront un même pâturage, leurs petits un même gite; et le lion, comme le boeuf, mangera de la paille."

"Avouez que ce n'est pas pour demain !"


(Révérence à la vie, Grasset)
 
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