IV
Élève des carottes
- Inscrit
- 7/3/08
- Messages
- 1 456
- Score de réaction
- 0
- Localité
- Toulouse
- Site web
- insolente0veggie.over-blog.com
C'est pas vraiment de toi que je parlais
Follow along with the video below to see how to install our site as a web app on your home screen.
Note: This feature may not be available in some browsers.
Bienvenue sur Végéweb, vous souhaitez rejoindre le reste de nos membres ? N'hésitez pas à vous inscrire dès aujourd'hui !
Oui, mais l'étude de soi-même, généralement, c'est aussi un enchaînement de petits détails pas forcément flagrants, d'influences légères ou d'observations ponctuelles. Ce qui a achevé Caron de devenir végé, c'est de voir une vidéo d'abattoirs. Il a bien fallu filmer cette vidéo...V3nom":1sif3ps9 a dit:Pour Gary, il l'explique lui-même dans sa conférence, c'est son propre cheminement issue de son choc à voir un éléphant enchainé et son désir de vérifier par lui-même qu'il l'a amené à ça.
Idem pour Foer, et d'autres, beaucoup de militants "investis et médiatiques" sont quand même vachement passés par une étude par eux-même, plutôt qu'une sorte de chaine de militantisme fédérateur.
Tu "coules" si tu as quelque chose d'énorme à perdre, évidemment, comme une immense notoriété, pas si tu es une personne lambda. Et avec une idée qui gêne tout le monde, qui accuse, pas une idée qui n'a juste aucun impact.V3nom":1sif3ps9 a dit:Quant aux luttes "seul contre tous", heureusement que dans la réalité beaucoup n'ont justement pas "coulé" sinon aucune lutte n'aurait jamais vu le jour. Tu restes vachement fataliste et pessimiste Pers0nne. (ou alors définit "couler" ?)
IV":2ghznjpr a dit:J'ai l'impression qu'il n'y pas grand monde qui a lu l'article de David qui traite exactement de ce thème, je me permet donc de le remettre:
http://david.olivier.name/fr/en-reponse ... ue-le-plus
David Olivier":2ghznjpr a dit:De fait, je connais des véganes qui font une différence essentielle entre les insectes, en l'occurrence les abeilles, qui peuvent souffrir et mourir au cours de la production du miel, et ceux que l'on écrase en marchant dans l'herbe (ou même dans la rue). Ils ne se sentent responsables que des premiers, parce que les seconds, « c'est par accident ». On a ici le seul point potentiellement intéressant de l'article, qui mériterait un débat sérieux.
Pers0nne":2ghznjpr a dit:Pour moi, le calcul qui prend en compte les insectes est tout simplement impossible à faire, puisque l'impact positif est impossible à évaluer. De même, on ne sait absolument pas combien on tue d'insectes, ni la durée de vie qu'on leur ôte. Et si je dois faire ce calcul, alors il vaut mieux que je m'interdise tout simplement d'aller en vacances et d'aller voir mes parents.
Pers0nne":2ghznjpr a dit:Dans le véganisme, il y a aussi un truc qu'on énonce rarement, mais la taille des victimes à son importance. La taille a une incidence sur notre propre capacité à épargner tel ou tel animal. Plus un animal est petit, plus il est difficile de le repérer, d'éviter de le tuer, de calculer comment le faire, de calculer le nombre de victimes. Je crois qu'il est important de comprendre que les progrès, la prise en compte des individus animaux ne peut se faire que progressivement, par taille décroissante selon les espèces.
V3nom":3w30tuo3 a dit:Je l'avais comprit dans ce sens perso.
Mais si l'acte militant doit être "cohérent", le militant doit lui aussi être cohérent avec lui-même.(Un militant pour le végétarisme ne mange pas de viande même en dehors des stands.) Sinon, je ne vois pas trop pour quoi il milite... Je ne fais pas ce calcul dans l'immense majorité des actes de tous les jours qui n'apportent rien aux animaux (dont insectes), donc j'aurais du mal à faire ce calcul quand le bénéfice pour eux existe (sur le long terme).Cépafo":qj6vf72q a dit:Pers0nne":qj6vf72q a dit:Pour moi, le calcul qui prend en compte les insectes est tout simplement impossible à faire, puisque l'impact positif est impossible à évaluer. De même, on ne sait absolument pas combien on tue d'insectes, ni la durée de vie qu'on leur ôte. Et si je dois faire ce calcul, alors il vaut mieux que je m'interdise tout simplement d'aller en vacances et d'aller voir mes parents.
Je parle de la cohérence de l'acte militant, pas de la pureté personnelle.
Ben euh... Certaines et visibles, si tu as un insecte sur le pare-brise, oui, mais tu n'as pas d'insecte sur le pare-brise à chaque voyage, tu ne sais pas combien tu en tues par kilomètre, tu ne sais pas leur longévité... Si tu prends le train, combien ça tue d'insecte au kilomètre par personne ? Combien ça ôte d'années de vie ?Cépafo":qj6vf72q a dit:Et que le calcul soit impossible à faire ne remet pas en cause le constat des morts qui sont, elles, certaines et visibles dans le cas précis d'un militantisme non local régulier.
Je l'ai déjà dit plusieurs fois, je le répète : Pour moi, l'antispécisme absolu n'est pas possible. On ne peut pas avoir la même attention, la même capacité de soin pour tous les êtres vivants, à cause de leur fragilité, leur nombre, leur éloignement, leur taille... L'antispécisme, comme je le conçois, c'est l'équivalent de la recherche scientifique. On a établi un loi de base qui pose la direction de nos recherches "Tenir compte de tous les individus sentients.", mais l'application ne pourra jamais être parfaite, on ne pourra que continuer à chercher, réfléchir, progresser (technologiquement aussi) éternellement pour s'améliorer et s'approcher au mieux de cette règle idéale. Ça n'a pas de fin, ça n'est pas parfait, mais c'est une injonction éthique.Cépafo":qj6vf72q a dit:Pers0nne":qj6vf72q a dit:Dans le véganisme, il y a aussi un truc qu'on énonce rarement, mais la taille des victimes à son importance. La taille a une incidence sur notre propre capacité à épargner tel ou tel animal. Plus un animal est petit, plus il est difficile de le repérer, d'éviter de le tuer, de calculer comment le faire, de calculer le nombre de victimes. Je crois qu'il est important de comprendre que les progrès, la prise en compte des individus animaux ne peut se faire que progressivement, par taille décroissante selon les espèces.
Oui, il doit falloir l'envisager comme ça pour que ça avance. Mais ça me semble bien aller à l'encontre de l'anti-spécisme. D'ailleurs, je suis moi-même émotionnellement moins touché par les milliers de morts d'insectes dont je suis responsable que par la mort d'un chat, d'une souris, d'une vache, etc. Est-ce que la (non)-proximité avec une espèce fait qu'on accepte plus facilement une entorse au principe antispé ?
Pers0nne":2vc67ibv a dit:Mais si l'acte militant doit être "cohérent", le militant doit lui aussi être cohérent avec lui-même.
Pers0nne":2vc67ibv a dit:(Un militant pour le végétarisme ne mange pas de viande même en dehors des stands.) Sinon, je ne vois pas trop pour quoi il milite...
Pers0nne":2vc67ibv a dit:Ben euh... Certaines et visibles, si tu as un insecte sur le pare-brise, oui, mais tu n'as pas d'insecte sur le pare-brise à chaque voyage, tu ne sais pas combien tu en tues par kilomètre, tu ne sais pas leur longévité... Si tu prends le train, combien ça tue d'insecte au kilomètre par personne ? Combien ça ôte d'années de vie ?
Pers0nne":2vc67ibv a dit:Je l'ai déjà dit plusieurs fois, je le répète : Pour moi, l'antispécisme absolu n'est pas possible. On ne peut pas avoir la même attention, la même capacité de soin pour tous les êtres vivants, à cause de leur fragilité, leur nombre, leur éloignement, leur taille... L'antispécisme, comme je le conçois, c'est l'équivalent de la recherche scientifique. On a établi un loi de base qui pose la direction de nos recherches "Tenir compte de tous les individus sentients.", mais l'application ne pourra jamais être parfaite, on ne pourra que continuer à chercher, réfléchir, progresser (technologiquement aussi) éternellement pour s'améliorer et s'approcher au mieux de cette règle idéale. Ça n'a pas de fin, ça n'est pas parfait, mais c'est une injonction éthique.
Oui.Cépafo":2w0qq0o0 a dit:Pers0nne":2w0qq0o0 a dit:Mais si l'acte militant doit être "cohérent", le militant doit lui aussi être cohérent avec lui-même.
Pas forcément (mais à long terme oui). La cohérence de l'acte militant, c'est la portée politique du veganisme. C'est la seule chose qui peut faire avancer les choses. La cohérence personnelle du militant, c'est sa pureté personnelle et ça ne concerne que lui et sa conscience. Et ça ne change rien à l'avancée de la cause (à moins que ça finisse par le dé-crédibiliser dans sa vie quotidienne).
Pers0nne":2w0qq0o0 a dit:(Un militant pour le végétarisme ne mange pas de viande même en dehors des stands.) Sinon, je ne vois pas trop pour quoi il milite...
Il peut être en transition, en réflexion à ce sujet, sans pour autant être parfait de son côté. C'est pas l'esprit de la veggie pride ni de certains mouvements militants vegans, mais il ne faut pas le négliger.
Justement, je ne sais pas ce qui te permet de dire qu'il y en a des milliers. Pour moi, l'hypothèse d'un mort pour cent kilomètres est tout aussi crédible. Ça dépend d'un tas de choses, de l'environnement, du climat, de la vitesse, du mode de transport, etc. Sauf si tu as des chiffres.Cépafo":2w0qq0o0 a dit:Pers0nne":2w0qq0o0 a dit:Ben euh... Certaines et visibles, si tu as un insecte sur le pare-brise, oui, mais tu n'as pas d'insecte sur le pare-brise à chaque voyage, tu ne sais pas combien tu en tues par kilomètre, tu ne sais pas leur longévité... Si tu prends le train, combien ça tue d'insecte au kilomètre par personne ? Combien ça ôte d'années de vie ?
C'est de toutes façons beaucoup plus facile à estimer que l'impact positif du stand... D'un côté, tu as des morts certaines*, par milliers, de l'autre tu as une espérance de résultat en termes de vies épargnées avec un paquet de conditions intermédiaires à la probabilité décroissante (il faut que le stand rende les gens végés ou face parler de lui et que la production de viande diminue à cause de ça). On a donc d'un côté des morts certaines contre une très incertaine espérance de vies épargnées de l'autre.
Ce n'est pas du tout pour cette raison que je fais cette réflexion. C'est purement d'ordre pratique. Je peux facilement éviter d'écraser une vache, mais si je veux éviter d'écraser une fourmi au cours de ma vie, je peux me tuer tout de suite.Cépafo":2w0qq0o0 a dit:Pers0nne":2w0qq0o0 a dit:Je l'ai déjà dit plusieurs fois, je le répète : Pour moi, l'antispécisme absolu n'est pas possible. On ne peut pas avoir la même attention, la même capacité de soin pour tous les êtres vivants, à cause de leur fragilité, leur nombre, leur éloignement, leur taille... L'antispécisme, comme je le conçois, c'est l'équivalent de la recherche scientifique. On a établi un loi de base qui pose la direction de nos recherches "Tenir compte de tous les individus sentients.", mais l'application ne pourra jamais être parfaite, on ne pourra que continuer à chercher, réfléchir, progresser (technologiquement aussi) éternellement pour s'améliorer et s'approcher au mieux de cette règle idéale. Ça n'a pas de fin, ça n'est pas parfait, mais c'est une injonction éthique.
C'est une réflexion de confort permettant l'action et l'acceptation de son impuissance. Mais je n'arrive pas toujours à me la faire quand je me mets dans la peau du militant anti-spéciste. On en revient donc à ta conclusion précédente : chacun doit trouver son mode de militantisme, tous étant imparfaits, tant dans leur efficacité que dans leur cohérence.
Edit : par contre, ta réflexion sur la taille des animaux me fait penser que ce qui permet de justifier de s'occuper d'abord des gros et ensuite des petits, c'est que les petits ont en général une capacité d'adaptation et de survie (en tant qu'espèce) bien plus importante que les gros. On aurait alors une espèce d'anti-spécisme équitable pratique (si transitoire) au lieu de l'anti-spécisme égalitaire classique (et théorique).
Pers0nne":32opaldu a dit:Justement, je ne sais pas ce qui te permet de dire qu'il y en a des milliers. Pour moi, l'hypothèse d'un mort pour cent kilomètres est tout aussi crédible. Ça dépend d'un tas de choses, de l'environnement, du climat, de la vitesse, du mode de transport, etc. Sauf si tu as des chiffres.Cépafo":32opaldu a dit:C'est de toutes façons beaucoup plus facile à estimer que l'impact positif du stand... D'un côté, tu as des morts certaines*, par milliers, de l'autre tu as une espérance de résultat en termes de vies épargnées avec un paquet de conditions intermédiaires à la probabilité décroissante (il faut que le stand rende les gens végés ou face parler de lui et que la production de viande diminue à cause de ça). On a donc d'un côté des morts certaines contre une très incertaine espérance de vies épargnées de l'autre.
Pers0nne":32opaldu a dit:Et la longévité est essentielle, parce qu'il est évident que priver un animal d'un minute de sa vie est un préjudice largement moindre que le priver de 15 ans (ou 1% de son espérance de vie, contre 95%). Si tu dois choisir entre euthanasier un enfant ou un centenaire, le choix est vite fait.
Pers0nne":32opaldu a dit:Si on prive ces insectes de quelques minutes de vie pour en donner des dizaines d'années à d'autres animaux (en faisant la somme), le gain semble réel.
Pers0nne":32opaldu a dit:Ce n'est pas du tout pour cette raison que je fais cette réflexion. C'est purement d'ordre pratique. Je peux facilement éviter d'écraser une vache, mais si je veux éviter d'écraser une fourmi au cours de ma vie, je peux me tuer tout de suite.
Pers0nne":32opaldu a dit:Le problème de ta réflexion est celui-ci :
- Si je suis "correct" avec les autres individus (même les insectes, en imaginant que je passe ma vie dans une grotte)
- Si le reste de la société est immonde avec les autres individus (insectes et autres animaux), sans avoir aucune raison pour ça
- Alors je ne peux pas essayer de changer la société pour vivre dans une société qui serait aussi correcte que moi, parce que pour à peu près la totalité des mes actes, des victimes potentielles se dressent entre moi et la société
En gros, c'est un preneur d'otages, qui a cinq enfants collés à lui, et qui en tue un autre toutes les cinq minutes à la carabine, et qui n'arrête pas, et il y en a 1000... Pour arrêter le preneur d'otages, tu dois tuer les cinq enfants. Mais tu n'essaieras pas, et les 1000 vont y passer.
Non, je veux une photo du pare-choc nettoyé avant un voyage, puis une photo après la voyage, avec la distance connue.Cépafo":feq5624u a dit:Je peux aller faire une photo de mon pare-choc si ça t'intéresse. Je pense que tu verras par toi-même. Après, il est certain qu'en hiver, le carnage est moindre, mais à partir de maintenant, c'est bien des milliers de morts pour 100 km.
Cépafo":feq5624u a dit:Pers0nne":feq5624u a dit:Le problème de ta réflexion est celui-ci :
- Si je suis "correct" avec les autres individus (même les insectes, en imaginant que je passe ma vie dans une grotte)
- Si le reste de la société est immonde avec les autres individus (insectes et autres animaux), sans avoir aucune raison pour ça
- Alors je ne peux pas essayer de changer la société pour vivre dans une société qui serait aussi correcte que moi, parce que pour à peu près la totalité des mes actes, des victimes potentielles se dressent entre moi et la société
En gros, c'est un preneur d'otages, qui a cinq enfants collés à lui, et qui en tue un autre toutes les cinq minutes à la carabine, et qui n'arrête pas, et il y en a 1000... Pour arrêter le preneur d'otages, tu dois tuer les cinq enfants. Mais tu n'essaieras pas, et les 1000 vont y passer.
Je ne suis pas convaincu par ton exemple. Tu ne prends ici que les victimes des bourreaux. Pas du militant, donc forcément tu gagnes à tous les coups.
Là, tu n'as pas changé la situation, tu as changé les chiffres.Cépafo":feq5624u a dit:L'exemple qui colle à la situation est le suivant :
c'est un preneur d'otages, qui a cinq enfants collés à lui, et qui en tue un autre toutes les cinq minutes à la carabine, et qui n'arrête pas, et il y en a 1000... Pour arrêter le preneur d'otages, tu dois tuer 200 000 vaches pour en faire des armures en cuir. Si tu essayes, tu tues à coup sûr les 200 000 vaches en espérant que le cuir de ton armure résiste aux balles du preneur d'otages. Et si tu n'essayes pas, seuls les 1000 enfants vont y passer.
Pers0nne":2f5v5lih a dit:Non, je veux une photo du pare-choc nettoyé avant un voyage, puis une photo après la voyage, avec la distance connue.Cépafo":2f5v5lih a dit:Je peux aller faire une photo de mon pare-choc si ça t'intéresse. Je pense que tu verras par toi-même. Après, il est certain qu'en hiver, le carnage est moindre, mais à partir de maintenant, c'est bien des milliers de morts pour 100 km.
Pers0nne":2f5v5lih a dit:Là, tu n'as pas changé la situation, tu as changé les chiffres.
Pers0nne":2f5v5lih a dit:Sauf que le spécisme, c'est tous les jours, tout le temps, pour une durée indéterminée, par 7 milliards d'humains.
Mettre fin au spécisme, c'est dans un premier temps s'occuper des gros animaux, et dans un second temps pouvoir se poser la question des insectes (puisqu'à part les véganes, personne ne se la pose et qu'elle est bien plus complexe que la premièree). Se poser la question des insectes, ça pourrait être traiter les routes pour dissuader les insectes de s'y aventurer, donner une forme aux voitures pour que les insectes glissent sans s'écraser, réduire les limitations de vitesse, réduire les déplacements de manière générale en réorganisant la société économique, en relocalisant emplois/habitats... Bref, ça pourrait épargner des millions d'insectes sur une durée indéterminée. Tandis qu'aujourd'hui, c'est le mépris des insectes qui est de mise, sur une durée également indéterminée. Donc on compare un action militante ponctuelle (les cinq enfants tués) à un massacre constant sur une durée inconnue par des millions de personnes (Les 1000 enfants tués, à raison d'un toutes les cinq minutes. J'aurais pu ralentir la cadence, ça n'aurait pas changé le problème. Mais pour être exact, je dois prendre un stock d'enfants quasi illimité.).
Pour moi, l'amélioration est réelle aussi. Comme je l'ai dit, je pense que chaque action a son impact, même infime, même invisible. Il n'aurait aucun impact si je le faisais dans ma chambre. Ou si je décide d'y vendre de la viande saupoudrée de cocaïne.Cépafo":15ssykfl a dit:Il n'empêche que mon massacre ponctuel de militant en voiture est bien réel. Alors que l'amélioration de la situation des animaux consommés ne l'est pas vraiment à la suite de mon petit stand de province.
Ça, c'est plus emmerdant. C'est un second problème contre quoi il faudra lutter. (Y a pas de raison que ça soit plus compliqué que le premier, c'est tout aussi logique et cohérent. L'objectif étant "antispécisme" et non pas "entomo-végétarisme".)Cépafo":15ssykfl a dit:Si cette action est efficace sur le long terme, alors peut-être qu'elle sera rentable en termes de vie. Mais rien n'est moins sûr.
Et ça laisse la porte ouverte aux entomophages comme solution à la crise de la viande