De nos jours, est-ce bien raisonnable de faire un enfant ?

Puisque l'humain décide la régulation des espèces animales, il devrait montrer le bon exemple en se régulant lui-même ..

Avec la folie ambiante, y'a fort à parier que le monde sera davantage peuplé de crétins que de sages.

Pour la nourriture, je ne pense pas qu'il y aura pénurie (par contre, j'ose pas imaginer les **transformations** qui seront utilisées à ce moment-là). Et même si les fonds marins deviennent des déserts, c'est pas grave: il existe déjà des **super poissons** d'élevages qui grandissent plus vite que leur congénères.

M'en voulez pas mais je rigole déjà du foutoire planétaire et des **mesures** gouvernementales pour limiter les dégâts :ROFLMAO:

gentil, l'humain, gentil .. ça va aller ..

 
Les inconscients et les courageux
Pléonasme ...
Oups :tomato: (encore ?)

Ton image est plus que bien choisie Ralph
Invision-Board-France-81.gif
 
Cupertino":3fxw0j8s a dit:
Je reste perplexe sur certains points tout de même, ne serait-ce par le fait que l'on fasse des enfants ici alors que l'on peut adopter (je pense notamment aux enfants du tiers/quart monde; il est dur de ne pas penser à une sorte d'égoïsme,
De la même manière qu'en envoyant nos excédents alimentaires dans les pays pauvres on contribue à la paupérisation et à la fin de l'agriculture locale, l'adoption d'enfants pauvres est typique de la fausse bonne idée d'occidentaux tellement sûrs que chez eux ça serait mieux pour ces pauvres petits... Cela conduit à un trafic d'enfants, arrachés à leur famille et à leur terre, arrachés de leur culture....

Ne pas faire d'enfants est un choix; attention à ne pas donner dans l'excès de bonnes intentions avec effets dévastateurs.

De la même manière, on ne peut pas reprocher à ceux qui font des enfants d'en produire, sous prétexte de surpopulation, ça serait comme reprocher à tous ceux qui sont conscients de la surpopulation de ne pas se suicider dans l'heure...
 
Ti Pim'house":2qu1j8er a dit:
...Donner la vie et la faire grandir, c'est ce qu'il y a de plus beau...
De plus beau, je sais pas, rapport au différentiel imaginaire/réalité, à maman en pleure parce que par moment c'est super raide, mais de plus vrai, alors la y'a pas photo. pour le reste, on est dans le cinema, ou au moins le theatre. nous les hommes, pas rapport à d'autres animaux, avons la faculté, le pouvoir , pour ne pas dire l'obligation, de jouer notre vie. Elever un bebe, dans les premiers temps de sa vie, c'est le seul moment ou tu ne joues plus, tu réapprends la vie, la base, manger, dormir, rassurer, protéger, donner, aimer.
Tu ne triches pas, tu ne joues plus, tu subis et tu donnes.
 
De "plus beau" pour moi, en tout cas. Faut dire que je m'emerveille pour pas grand chose :D Mais j'aime tellement la vie. De la voir partout où elle est isncrite me chamboule. Et quand je vois un bébé, je suis fascinée, c'est magnifique.
Biensur que c'est dur d'être une maman et que la plupart du temps, c'est désagréable. Mais dès lors que notre enfant, nous fait un sourire, tient son biberon tout seul, etc... on oublie tout le reste qu'on a subit auparavant, car dans ces moments là on ressent un grand bonheur qui efface tout. Puis recommence la longue période épuisante de s'occuper de ce petit bout'chou, jusqu'à la prochaine joie qu'on ressentira lors d'une nouveauté qu'il fera. :simplelove:

ça se passe (ou ça s'est passé) comme ça aussi, chez vous les autres parents, ou c'est moi qui suis trop exaltée ? :oops:
 
C'est assez bizarre car on reproche souvent aux femmes qui ne veulent pas avoir d'enfant d'être égoïstes.. Et puis là, c'est l'inverse..
Je n'ai pas d'enfant et je ne compte pas en avoir pour le moment mais je ne vois pas du tout cela comme un acte égoïste, bien au contraire.. Les situations sont différents et j'imagine qu'il doit exister des parents qui décident d'avoir des enfants pour des raisons plus ou moins acceptables mais globalement, je ne crois pas que ça soit un acte volontairement égoïste. D'ailleurs, si l'on croit vraiment qu'il s'agit d'un acte égoïste, je ne vois pas du tout la différence avec l'adoption.. car il s'agit toujours d'avoir un enfant.

Sinon, je n'arrive pas trop à comprendre que l'on puisse dire qu'on préfère les bébés animaux aux bébés humains ..? Les animaux sont attendrissants mais j'ai définitivement arrêté de les voir comme des bébés animaux ou des bébés tout court ! ..

1air2rien":sbuqdp6i a dit:
En tout cas ce n'était pas une réflexion sexiste. C'était certe un peu provoc mais il n'en reste pas moins que sous prétexte de ne pas faire de sexisme il ne faut pas non plus renier les différences naturelles et hormonales liées au sexe (homme/femme).
Il y a des différences hormonales évidentes mais elles n'entraînent pas forcément des différences de comportement... Je ne vois pas pourquoi les femmes seraient différentes des hommes en ce qui concerne le désir sexuel..
 
briolette":3f3m9grv a dit:
C'est assez bizarre car on reproche souvent aux femmes qui ne veulent pas avoir d'enfant d'être égoïstes.. Et puis là, c'est l'inverse..
Je n'ai pas d'enfant et je ne compte pas en avoir pour le moment mais je ne vois pas du tout cela comme un acte égoïste, bien au contraire..
Eh oui pour chaque hypothèse comportementale on peut argumenter à 360° selon le but. Tout dépend des intentions et elles ne sont pas exclusives, c'est ça qui est chouette avec l'Homme : imprévisible.

Avec cet exemple :
* faire des enfants, c'est sacrifier sa vie à leur éducation ; quelle générosité !
* faire des enfants, c'est un peu se rendre immortel : quel égoïsme !
* faire des enfants, c'est s'assurer des vieux jours confortables ; quel égoïsme !
* faire des enfants, c'est partager la planète entière et combler l'être aimé : quelle générosité !
* faire des enfants, c'est un acte citoyen et patriotique ; quelle ù*$^}]@{#|[~ !

...etc... Chacun(e) a sa ou ses réponse(s), selon ses préjugés ou ses convictions... J'ai mis le dernier argument car j'ai vu de mes yeux un diplôme de l'Etat français à une femme, maintenant âgée, datant des années cinquante (je pense l'avoir déjà dit, preuve que ça me marque beaucoup) : "... en remerciement pour son acte patriotique, pour ses 4 enfants", quelque chose comme ça...

Il y a des différences hormonales évidentes mais elles n'entraînent pas forcément des différences de comportement... Je ne vois pas pourquoi les femmes seraient différentes des hommes en ce qui concerne le désir sexuel..
Juste... Je suis convaincu que "l'éducation sociale" crée plus de différences comportementales entre les hommes et les femmes que les hormones.
 
briolette":2m9o8xlf a dit:
Sinon, je n'arrive pas trop à comprendre que l'on puisse dire qu'on préfère les bébés animaux aux bébés humains ..? Les animaux sont attendrissants mais j'ai définitivement arrêté de les voir comme des bébés animaux ou des bébés tout court ! ..
peut être parce que les bb animaux ne pleurent pas...
 
briolette":2pi3tdmv a dit:
Il y a des différences hormonales évidentes mais elles n'entraînent pas forcément des différences de comportement... Je ne vois pas pourquoi les femmes seraient différentes des hommes en ce qui concerne le désir sexuel..
Je ne pense pas que 1air2rien parlait de la libido, mais de l'écart assez grand, du désir "hormonal" d'avoir un enfant de la part d'une femme comparé à celui de l'homme. Enfin, je pense... :p
 
sur le fait que les bb nanimo ne pleurent pas, ça peut être le cas effectivement pour certains.
moi c'est plus car un adulte en mini c'est encore plus "cute", quand j'entend n'importe quel animal gémir adulte ou bb ça me soulève le coeur, tandis qu'un bb qui pleure ça me casse les pieds plutot...
 
Ti Pim'house":32fac6o8 a dit:
briolette":32fac6o8 a dit:
Il y a des différences hormonales évidentes mais elles n'entraînent pas forcément des différences de comportement... Je ne vois pas pourquoi les femmes seraient différentes des hommes en ce qui concerne le désir sexuel..
Je ne pense pas que 1air2rien parlait de la libido, mais de l'écart assez grand, du désir "hormonal" d'avoir un enfant de la part d'une femme comparé à celui de l'homme. Enfin, je pense... :p
Que se soit le désir sexuel ou le désir d'enfanter, je ne pense pas que ce soit une excuse de se laisser guider par ses hormones (la nature),
autrement il faudrait aussi accepter (considérer comme normal) que les hommes se bagarrent pour pouvoir s'accoupler avec une femme ...
Peut être aussi accepter (considérer comme normal) qu'à cause de montées trop fortes de testo, des hommes "en rut" chassent votre partenaire et tuent vos petits pour vous rendre "disponible" (comme les lions) ...
Non hein ?
Pourquoi ?
Par ce qu'on n'est pas des "bêtes"

Quand on parle de choses relatives à l'humain il serait bon de tenir en compte qu'il est plus qu'un simple animal (n'en déplaise aux "antispécistes" les plus farouches)
Nous ne sommes plus "esclaves" de notre nature profonde (hormones et pulsions qui s'y attachent),
Nous avons un cerveau assez développé et des capacités cognitives nous permettant de résoudre des problèmes.
Actuellement nous avons beaucoup de problèmes au niveau planétaire qui attendent solution, ... la surpopulation en est un, la qualité de vie en est un autre, la conservation de la biodiversité dont nous faisons partie en est un autre (et j'en passe),
Bref l'avenir proche est plus que sombre, trop de problèmes et peu de solutions, de volonté, de pouvoir et de temps pour agir ! :mmm:
Ors un enfant est une responsabilité et un pari sur l'avenir ...

De toute manière c'est un choix tellement personnel, je ne vois pas comment on peut juger le fait d'avoir/ne pas avoir/ vouloir/ ne as vouloir d'enfants.
Chacun de nous chemine à sa manière, il y a tellement de paramètres.
Oui on a le choix mais nous avons des problèmes, ce qui implique que tout choix individuel aussi "réfléchi" soit il fera pencher la balance servant a équilibrer "nos problèmes".
L'important n'est donc pas de réfléchir mais de "bien" réfléchir.
La "bonne" réflexion est celle qui conduit à la solution des problèmes ou du moins à ne pas les aggraver.

Alors, soit certains ne considèrent pas qu'il y ai un problème (donc sont inconscients ou ignorants, ce qui est le cas des populations les plus modestes du monde) ou bien ils ne considèrent pas qu'il y ai un problème parce que pour eux "ça roule" (donc égoïstes doublésd'inconscients)
Soit ils ont une foi dans l'avenir qui tient plus du "culot" du parieur de casino qu'autre chose ...
 
tom":10ngflhp a dit:
Juste... Je suis convaincu que "l'éducation sociale" crée plus de différences comportementales entre les hommes et les femmes que les hormones.
Alors là je suis totalement d'accord avec ça. D'ailleurs des médecins ont prouvé le fait que notre cortex était tellement développé que les différences comportementales des hommes et des femmes avaient été gommées depuis des millénaires maintenant.

Toute réflexion prétendant qu'il y a des attitudes, comportements, capacités et autres masculines ou féminines est par essence totalement sexiste. C'est mon avis en tout cas. C'est la société qui a crée ces différences parce que cela les arrange. Le féminisme et l'antispécisme sont à mettre sur le même plan pour moi. Après il est très facile de se reservir des soi-disant différences pour créer des droits et des status différents (et bien entendu hiérarchisés) entre les individus.
 
SoyaBeing":3fgj38za a dit:
Alors, soit certains ne considèrent pas qu'il y ai un problème (donc sont inconscients ou ignorants, ce qui est le cas des populations les plus modestes du monde) ou bien ils ne considèrent pas qu'il y ai un problème parce que pour eux "ça roule" (donc égoïstes doublésd'inconscients)
Soit ils ont une foi dans l'avenir qui tient plus du "culot" du parieur de casino qu'autre chose ...
Y'a aussi:

- faire comme tout le monde, tout simplement ( cette raison était la plus évidente, Soya, tu me déçois, là )

- les couples qui ont des pressions familiales ( genre beaux-parents qui veulent être grands-parents )

- les petites filles à qui on a lu des histoires qui se terminent par " .. ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants "

- les accidents ( désolé, mais ça doit encore arriver )

..

A vrai dire, à l'adolescence, je m'imaginais aussi avec une famille et des enfants :red:

Je vais être un peu dur, mais les enfants végétariens risquent d'être un peu isolés parmis la vermine.

:drapblc:




.
 
Oh Ralph, ne soit point déçu j'en ai encore plein sous le coude :)
J'ai limité les exemples/arguments en fonction à ce que j'ai dit avant càd les "problèmes" face auxquels nous sommes confrontés.
Tes exemples sont des sous catégories des "inconscients" ou m'en foutistes, j'attendais juste quelques réactions pour aller plus loin, car des cas/raisons de vouloir un enfant il y en a plein :p
J'attendais, sans faire un monologue, de pouvoir démontrer que le "désir/envie/besoin d'enfants" peut être abordé de la même façon que le "désir/envie/besoin de manger de la viande" (ce que je disais dans mon premier post disparu grâce à Barbux)
 
flolalapine":8ga80itb a dit:
Cupertino":8ga80itb a dit:
Je reste perplexe sur certains points tout de même, ne serait-ce par le fait que l'on fasse des enfants ici alors que l'on peut adopter (je pense notamment aux enfants du tiers/quart monde; il est dur de ne pas penser à une sorte d'égoïsme,
De la même manière qu'en envoyant nos excédents alimentaires dans les pays pauvres on contribue à la paupérisation et à la fin de l'agriculture locale, l'adoption d'enfants pauvres est typique de la fausse bonne idée d'occidentaux tellement sûrs que chez eux ça serait mieux pour ces pauvres petits... Cela conduit à un trafic d'enfants, arrachés à leur famille et à leur terre, arrachés de leur culture....

Ne pas faire d'enfants est un choix; attention à ne pas donner dans l'excès de bonnes intentions avec effets dévastateurs.

De la même manière, on ne peut pas reprocher à ceux qui font des enfants d'en produire, sous prétexte de surpopulation, ça serait comme reprocher à tous ceux qui sont conscients de la surpopulation de ne pas se suicider dans l'heure...
Attention il va de soi que je parle d'orphelins (qui peuvent être d'Europe également), et il est clair que la prise de conscience des problèmes cités implique de la part des adoptants à une forme de concertation morale, et d'un d'un respect des origines. Je prends exemple sur ma personne même si, étant transhumaniste, je suis au fait que ma moral et mon attachement à ces valeurs de son pas l'apanage de mes contemporains (du moins d'une grande partie, comme pour notre végétarisme/végétalisme d'ailleurs).

Votre dernière phrase est dénué de sens, pourquoi empêcher de faire des enfants, je ne parle pas en ces termes, ce serait du totalitarisme. Non, ce je veux tenter de faire comprendre c'est la possibilité d'une régulation intelligente dans le respect non plus de notre propre pays ou communauté mais de l'ensemble des peuples (et espèces voir de tous pour les anti-spécistes) de cette planète.

Par contre je ne comprends pas votre exemple sur le suicide, un extrême qui ne traduit pas du tout mon point de vue.


SoyaBeing":8ga80itb a dit:
...de pouvoir démontrer que le "désir/envie/besoin d'enfants" peut être abordé de la même façon que le "désir/envie/besoin de manger de la viande"...
Je suis assez d'accord avec l'analogie, je pense par ailleurs, que la religion et la tradition culturelle qui en découle permet des paradoxes comme le soit-disant respect de la vie tout en étant omnivore, ou un prosélytisme amenant à des remise en cause de faits scientifiques (parfois en rapport avec la souffrance des animaux), d'une volonté de s'ancrer dans une façon de pensée empirique (à l'encontre des bases de la psychologie, on peut en voir les effets sur les technologies de biotechnologie, de génétique et autre...), etc...

Le fait que l'être humain se voit comme étant sacré (du à une éducation basée sur la tradition sus-citée), le fait de se réguler lui même, ne peut être que futile. Tout comme prendre en compter que les animaux sont des êtres à part entières et qu'il n'y a pas lieu d'avoir d'échelle de valeurs? Pour ma part, j'irai plus loin, car conduire une voiture polluante, fumer du tabac sans prendre en compte les non fumeurs, par exemple, vont aussi à l'encontre de la responsabilité que l'on a sur cette planète.

Car nous ne sommes pas seuls, l'on ne peut agir dans l'orgueil le plus total, en oubliant qu'il y a des règles morales, "humaines", qui font que l'on sait que l'on agit dans le sens de la logique.


P.S. Je ne conduis pas, attendant le véhicule qui conviendra au respect que je prétends défendre. Pendant ce temps je prends les transports en commun, ou si je dois me débrouiller autrement je conçois le covoiturage comme une solution. Je ne mange plus de viande par logique, qui défend l'idée du droit des Etres vivants à être respectés comme égaux.
 
Alors je parlais de différence homme /femme en général. Sexuel ou autre.
Dire qu'une femme n'a pas les mêmes désir/fonctionnement sexuel qu'un homme ne veut pas dire qu'elle n'a pas de désir sexuel.
La comparaison n'entraine pas forcement le classement hierarchique (bien que dans notre société l'un va extremement rarement sans l'autre).

Bien evidement nous vivons dans une société qui non seulement gomme nos comportements naturels mais nous créer de nouveaux comportements.
Mais c'est pas quelques années, siècles de "civilisation" qui vont annuler les comportements naturels que des millions et des millions d'humains ont vécus avant ça et nous on transmis. Ils sont cachés, camouflés, déguisés, mais ils sont là.

Donc oui il y'a des différences entre les hommes et les femmes. Nous ne sommes pas programmés pour les mêmes fonctions.
Ca ne veut pas dire que l'homme est supérieur à la femme (ou inversement). On est juste différent.
Ca ne veut pas dire que la société ne nous créer pas des différences sociologiques supplémentaires.

Quand au désire d'avoir des enfants on peut l'avoir sans être une personne inconsciente, égoïste ou stupide.
Tout comme le fait de respirer, manger, etc... il est encré depuis des milliers de générations dans notre organisme pour la survie de l'éspèce.
On peut bien sûr le refouler en situation de danger (je ne sais plus qui parlait de l'exemple des animaux en captivité qui ne se reproduisent pas). Mais ma fois je ne me comparerais pas à un animal en cage, j'ai la chance d'avoir une vie bien plus heureuse.
Ceci étant faire un enfant est une décision qu'il ne faut pas prendre à la légère. Pour l'enfant, pour le monde et pour soi.
 
..

même si en apparence cela peut paraitre inconscient d'avoir des enfants à notre époque .. l'amour triomphe toujours de la raison.

Un enfant né de l'amour (d'un couple de végétar*iens, qui plus est), sera sans nul doute une lumière dans ce monde de ténèbres (waahh, je "philosophise").

Et je préfère m'abstenir dorénavant de tout commentaire sur le sujet.
 
1air2rien":c5bad6sl a dit:
Ca ne veut pas dire que l'homme est supérieur à la femme (ou inversement). On est juste différent.
Bien d'accord avec toi 1air2rien, mais j'ajouterais qu'en plus d'êtres differents, ils sont complémentaires. :)

1air2rien":c5bad6sl a dit:
On peut bien sûr le refouler en situation de danger (je ne sais plus qui parlait de l'exemple des animaux en captivité qui ne se reproduisent pas). Mais ma fois je ne me comparerais pas à un animal en cage, j'ai la chance d'avoir une vie bien plus heureuse.
Oui c'est bien pensé cette histoire de "danger" car justement, nous vivons une période amorçative de grand danger pour l'espèce humaine, puisque nous détruisont tout. Cela peut donc effectivement couper l'envie d'avoir une progeniture et devenir un refoulement.
Parcontre, oui nous sommes plus heureux qu'un animal en cage, car lorsqu'on se compare à pire, notre vie nous parait toujours confortable. Seulement cela est bien illusoire, car sans comparer à "pire" mais juste à regarder ce que nous vivons individuellement, on s'aperçoit très vite que nous vivons en cage nous aussi mais à une echelle plus grande. Cette cage s'apelle "Société capitaliste", dont nous sommes esclaves chaque jour. Peut-on alors parler de "chance" quand dans le fond, on est plus heureux qu'un animal en cage oui, mais pas heureux vraiment pour autant ?
Pour moi, se servir de pire (ou "mieux") que nous, pour nous permettre de quantifier la qualité de vie dans l'échelle de ce que nous ressentons, me parait vraiment inadapté. On se détourne de soi, on se cache la tête dans le sable, on fait semblant de vivre. Alors ce n'est que mon avis, mais se poser dans un endroit tranquille et écouter sans aucune inflence extérieure, quelles sont nos attentes réelles et personnelles, est je pense, la meilleure façon de nous permettre d'avancer et de ressentir/appréhender le bonheur auquel on aspire, beaucoup plus vrai, que de se baser sur ce que ressent le voisin/lapin en cage/sdf/crève-la-faim/etc... :)

J'ai dévié du sujet ? En surface oui, mais dans le fond, non, car faire un enfant dans le monde que nous vivons aujourd'hui peut aussi faire parti de cette "illusion". J'ai bien dit "Peut" faire parti. Par exemple si un couple fait un enfant uniquement dans le but d'avoir une occupation, parcequ'ils pensent donner ainsi un sens à leur vie, alros c'est une "illusion" car dans ce contexte cela démontre qu'ils ressentent leur vie comme une non-existence.
Je vous laisse avec ça et comprendra qui voudra. :)
 
J'ai lu en diagonale mais je trouve caricatural de faire l'analogie entre l'envie / le besoin de faire des enfants et l'envie / le besoin de manger de la viande. Manger de la viande est ressenti par les "omnivores sous-développés" >:) comme un "non-choix", une obligation d'ordre primaire, vitale pour survivre. Alors je suppose que l'analogie est basée sur l'hypothèse que l'homme égoïste fait des enfants pour avoir l'impression de survivre et de se pérenniser de cette manière... Ou simplement parce qu'il succombe à ses instincts primaires et à "l'appel de la Nature"... ?! :)

J'y pensais justement aujourd'hui : au début du XXe, c'était encore les troupeaux d'enfants que les familles avaient ; manque d'éducation, besoin de main-d'oeuvre, volonté de survivre malgré la mortalité infantile élevée +++ ?!? On a pas mal évolué dans le bon sens de ce côté-là je pense depuis un siècle, et pour ma part je dois dire qu'un enfant ne représente pas un simple prolongement de ma modeste personne. Faire un enfant, pour moi, c'est d'abord "participer à l'oeuvre" la plus belle que je puisse faire de toute ma vie ; et c'est donner la chance à quelqu'un(e), qui grandira à sa manière mais représentant mes utopies et mes idéaux, de connaître la beauté de la Nature. Malgré l'horreur humaine ambiante, je reste en effet un peu inconscient mais avec toujours dans l'esprit le sentiment que "ça vaut le coup". La vie vaut le coup d'être connue, et savourée. J'ajoute que d'un autre côté, même si je refuse la pression sociale qui nous dit où, quand et combien d'enfants il faut avoir, ainsi que le mépris des "puissants" qui considèrent les (ex-)enfants comme leur propriété, de la main-d'oeuvre ou de la chair à canon, je ne suis pas totalement inconscient et je considère que faire un enfant, c'est estimer qu'on peut l'assumer (financièrement, sécuritairement ou nutritivement parlant par exemple). Je pense être conscient de ça, d'autant plus qu'à l'adolescence j'ai explicitement reproché à mon père de m'avoir fait. Mais je ne regrette pas.

En fin de compte c'est avec le principe de base du végétarisme que je fais, moi, l'analogie de la procréation : ce qui compte, c'est du partir du principe de la souffrance, et de la réduire au maximum.
 
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