Elections 2017

yapuka":37bh12or a dit:
Raaaaaaaaaaaa : M Le Pen est majoritaire dans mon village. :mmm:

Aïe, ça doit piquer un peu quand même. A combien de pourcents ?

Je compathis, Marine était en tête dans mon département natal avec 36% au premier tour et 53% au second tour. L'Aisne, premier département FN de France !!! J'ai honte. :'(

Si vous savez pas où c'est, regardez la petite tâche grise en forme de betterave sur cette carte. En jaune c'est Macron, en gris c'est Marine en tête du scrutin.

Je l'écrirai donc "Haisne" jusqu'à la fin de mes jours ... :anger:
 
Tout l'est a voté Marine. :'(
 
Les petits villages et bourgs surtout.
Pour les départementales en mars 2015, j'avais vu une carte des résultats où les villes étaient affichées avec une surface colorée proportionnelle au nombre de votant.e.s, ça évitait de donner visuellement la même importance à deux villes de même surface mais de population très différente.
 
Le village d'origine de ma famille maternelle, siège de Kommandatur en 39-45, "siège" d'un maquis de résistants, où la délinquance est anecdotique, où les ressources principales sont liées au tourisme (moyenne montagne)et à l'export (transport routier), a voté à 50.4% pour l'extrême gauche.
Ma (maigre) intelligence n'arrive pas à comprendre!
 
Pour l'extrême-gauche :mmm: ? Poutou et Arthaud font plus de 50% à eux-deux là-bas ?
Wahou respect :genoux: !
En même temps c'est cohérent avec le maquis ...


edit : en fait tu voulais peut-être écrire extrême-droite ? :oops:
 
Voui... c'est le choc!
 
cabou":2ytxbhc8 a dit:
macron a des positions très opposées à la cause animale,
cf sa volonté de développer le tourisme économique de la chasse et de ré-ouvrir les chasses présidentielles !!


Alors, non :
Macron n'a pas de pouvoir législatif, il ne peut pas faire les lois (lui, c'est l'exécutif)

Macron n'est pas non plus contre le bien-être animal. Il ne s'y intéresse pas, ce qui est une grande différence.

Son positionnement final reste cohérent : il n'est pas anti-chasse, anti-élevage, etc. ... bref, il a la position du citoyen moyen.
 
Le pouvoir exécutif propose des textes de loi, publie des ordonnances, des décrets, bref, le gouvernement gouverne, hein, faut pas non plus nous prendre pour des billes :rolleyes: !
 
Le pouvoir législatif qui écrit et accepte les lois est aux mains des sénateurs et des députés.
Il n'y a qu'à prendre Hollande ou Trump, leurs chambres respectives ont bloqué et bloqueront nombre de lois.
Les élections législatives risquent de modifier grandement l'échiquier politique.

Wait and see. Pour l'instant, il n'y a nul eu de pluies de grenouilles ou de retentissement des trompettes de Jéricho.
 
Le parlement n'est pas le seul à écrire les lois.
Et, comme le rappelle l'a Constitution, c'est le gouvernement qui conduit la politique du pays.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Gouvernem ... tributions

Attributions :
Il revient au gouvernement de « déterminer et conduire la politique de la Nation », selon les termes de l’article 20 de la Constitution de 1958. La définition des politiques et des objectifs gouvernementaux se traduit en pratique par la rédaction de projets de lois et de décrets. Chaque décision politique doit en effet s'inscrire tôt ou tard dans un texte juridique. Tous les projets de lois ainsi que certains types de décrets doivent être adoptés en Conseil des ministres. C'est en effet lors du Conseil des ministres que le gouvernement définit de manière collective l'orientation de sa politique et prend les mesures essentielles destinées à la mettre en œuvre. L'action gouvernementale apparaît ici dans une de ses dimensions essentielles : la collégialité.

L'action du gouvernement s'appuie également sur deux forces d'exécution, la force armée (et non l'armée, prérogative réservée au président de la République) et l'administration publique, dont il oriente l'action dans le sens de sa politique au sens de l'art 20 de la Constitution.

Le gouvernement dispose des prérogatives essentielles mais aussi des compétences extraordinaires ; il veille au bon fonctionnement et à la continuité des services publics, il dispose des prérogatives du déroulement de la procédure parlementaire, il peut recevoir les avis du Conseil économique, social et environnemental pour les projets de lois de réforme économique.

Et j'ajouterais que le Conseil des Ministres est présidé par ??? Le Président de la République !
Le système politique français est bien plus présidentiel que celui des USA par exemple ; Hollande n'a vu aucune de ses lois bloquées, l'article 49 alinéa 3 de la Consitution, dit aussi LE 49.3, ça te dit qqch ? :rolleyes:

Voilà, on peut continuer à discuter de la réalité ou bien tu souhaites encore balancer quelques fake news ? :facepalm:
 
Chocogrenouille":3pun3zvd a dit:
Et j'ajouterais que le Conseil des Ministres est présidé par ??? Le Président de la République !
Le système politique français est bien plus présidentiel que celui des USA par exemple ; Hollande n'a vu aucune de ses lois bloquées, l'article 49 alinéa 3 de la Consitution, dit aussi LE 49.3, ça te dit qqch ? :rolleyes:

Voilà, on peut continuer à discuter de la réalité ou bien tu souhaites encore balancer quelques fake news ? :facepalm:

Alors :

les ministres ont effectivement le droit de proposer des lois ... comme n'importe qui de la société civile, toi, moi, et tout ceux qui le veulent.
Jusqu'à preuve du contraire, les ministres APPLIQUENT les lois, ils ne les votent pas, c'est l'affaire du pouvoir législatif.
"Sous la Cinquième République, le pouvoir législatif est détenu par le Sénat et l'Assemblée nationale mais également par le peuple français lors de la mise en œuvre du référendum législatif prévu par l'article 11 de la Constitution de 1958."

Pour ce qui est du 49.3 :

L'alinéa 3 permet au gouvernement d'imposer l'adoption d'un texte par l'Assemblée, immédiatement et sans vote, ce à quoi l'Assemblée ne peut s'opposer qu'en renversant le gouvernement par une motion de censure de l'alinéa.

Motion de censure :

« Lorsque l'Assemblée Nationale adopte une motion de censure ou lorsqu'elle désapprouve le programme ou une déclaration de politique générale du Gouvernement, le Premier Ministre doit remettre au Président de la République la démission du Gouvernement. » — Article 50 de la Constitution
La motion de censure doit être présentée par au moins 1/10e des députés (soit 58, sur un nombre total de 577 actuellement) et n'est adoptée qu'à la majorité de l'effectif total de l'assemblée. Il ne suffit donc pas que la majorité des suffrages exprimés y soit favorable : il faut qu'elle recueille au moins 289 voix sur 577 députés. Le vote d'une motion de censure est donc particulier, car seuls les votes favorables à la motion de censure sont comptabilisés.

Le 49.3, c'est de l'enfumage. Si cette loi dérangeait vraiment les députés, on en serait encore là à les discuter, à l'écrire, la réécrire, l'envoyer et la renvoyer.

Alors, excuses moi sincèrement, mais tu ne sembles pas vraiment au fait du fonctionnement de l'Etat. Puisses tu te renseigner d'avantage avant d'aposer la mention de "fake new"
 
SwompyTime":rxh6alxm a dit:
Si cette loi dérangeait vraiment les députés, on en serait encore là à les discuter, à l'écrire, la réécrire, l'envoyer et la renvoyer.
Si ces lois dérangeaient au moins 289 député.e.s, oui elles ne seraient pas passées.
Comme tu l'as écrit toi-même : " Le vote d'une motion de censure est donc particulier, car seuls les votes favorables à la motion de censure sont comptabilisés." Et c'est bien là le but du 49.3 : avoir des conditions de vote différentes que lors des votes "classiques" d'un texte de loi : faire passer un texte avec une majorité relative de "pour", tant qu'il n'y a pas une majorité absolue de "contre" !
Michel Rocard l'a énormément utilisé pendant ses 3 années comme Premier Ministre, vu que le PS à l'époque ne disposait pas seul de la majorité absolue à l'Assemblée, et avait besoin, selon les textes, de l'appui des communistes ou des centristes démocrates sociaux.


Tu essayes encore de nous prendre pour des imbéciles, ça peut durer longtemps (ou pas :)) !
 
Les textes discutés au Parlement sont majoritairement des projets de loi(d'origine gouv), les propositions (d'origine parl) ont peu à peu pu se faire un chemin (limité) grâce aux réformes constitutionnelles successives.
La maitrise de l'ordre du jour est également un pouvoir très important pour comprendre que les projets de lois sont toujours prioritaires sur les propositions:

L’ordre du jour désigne la liste des sujets qu’une assemblée doit aborder au cours d’une séance. Prérogative de chaque assemblée avant 1958, sa détermination relevait, jusqu’à la loi constitutionnelle du 23 juillet 2008 et dans le cadre du parlementarisme rationalisé, essentiellement du Gouvernement. Il fixait la liste et l’ordre dans lequel il souhaitait que chaque assemblée examine les projets et propositions de loi. Il pouvait les modifier à tout instant par lettre rectificative. Le Gouvernement pouvait ainsi encadrer l’initiative parlementaire, en imposant au Parlement son rythme de travail, et privilégier les textes qu’il souhaitait voir aboutir.

La loi constitutionnelle du 23 juillet 2008 a sensiblement modifié ces principes en instaurant un ordre du jour partagé (art. 48 de la Constitution). Désormais, le Gouvernement et les assemblées disposent chacun de deux semaines de séances sur quatre. Pour les assemblées (Assemblée nationale et Sénat), une semaine de séance est réservée par priorité au contrôle de l’action du gouvernement et à l’évaluation des politiques publiques, un jour de séance par mois à un ordre du jour déterminé à l’initiative des groupes d’opposition ou minoritaires.

Néanmoins, le Gouvernement dispose encore de priorités puisqu’il peut demander, sur les deux semaines de séances réservées au Parlement, l’inscription des projets de lois de finances et de financement de la Sécurité sociale, ou sur la semaine parlementaire non consacrée au contrôle, l’inscription prioritaire des textes transmis par l’autre assemblée depuis six semaines au moins.

Par ailleurs, la tenue d’au moins une séance par semaine consacrée aux questions des membres du Parlement et aux réponses des membres du Gouvernement a été consacrée par l’article 48 de la Constitution. Depuis la révision de 2008, la tenue de cette séance de questions a été étendue aux sessions extraordinaires. Lors de la session ordinaire cette disposition s’applique aussi bien aux semaines de séance relevant de l’ordre du jour gouvernemental, que de celles relevant de l’ordre du jour parlementaire. À l’heure actuelle, deux séances de question au Gouvernement sont organisées chaque semaine à l’Assemblée nationale (le mardi et le mercredi à 15h00). Elles sont diffusées à la télévision. Au Sénat, elles ont lieu tous les quinze jours le jeudi après-midi.

L’organisation du travail des assemblées estfixée par la Conférence des présidents. Chaque assemblée est souveraine pour fixer les jours et horaires de ses séances. La Conférence des présidents organise aussi le déroulement des séances (notamment la durée de la discussion générale et la répartition des temps de parole).

Le gouv qui utilise l'art 49.3 peut certes être renversé par une motion de censure, mais dans les faits, sur plusieurs dizaines d'utilisations, une seule motion de censure abouti (ce qui a été un cuisant échec du Parlement, puisque De Gaulle a quand même fait passer son référendum de l'élection du président au suffrage univ direct après avoir dissous l'Assemblée, récolté une plus large majorité en sa faveur après les législatives anticipées et réinvesti le même premier ministre).

Quitte à sous entendre que les personnes avec qui tu échanges sont incultes, essaie au moins d'être toi même calé sur le sujet abordé.
 
Le 49.3 permet de bouter indéfiniment une loi si c'est vraiment la volonté des députés.
Pour les lois "travail" :
- l'extrême gauche était contre
- la gauche avait beaucoup de frondeurs
- la gauche classique ne soutenait pas vraiment le projet
- le reste de l'opposition ... s'opposait.
Donc, en suivant cette logique, les mentions de censures auraient pût s'enchaîner ad vitam aeternam (ce qui veut dire "très longtemps").
Mais il faut croire que mine de rien, ce texte avait été accepté par une majorité (ou alors l'opposition ne faisait pas son travail :rolleyes: ).

Pour faire valider deux textes, Manuel Vall â dû recourir 6 fois au 49.3. Je te laisse faire le calcul, mais on est loin d'un consentement automatique. Car 6-2=4, la mention de censure est passée 4 fois.
Quand tu dis :
"Le système politique français est bien plus présidentiel que celui des USA par exemple ; Hollande n'a vu aucune de ses lois bloquées, l'article 49 alinéa 3 de la Consitution, dit aussi LE 49.3, ça te dit qqch ? :rolleyes:", on voit que tu n'as ni lu ni suivit l'évolution de cette loi. Le texte de départ est looooooooin d'être similaire au texte de fin, à chaque mention de censure le projet de loi a subit de grosses mutations.
 
Comme l'a écrit Excalibur, depuis 1958 une seule motion de censure a été votée : en 1962, et s'en est suivi une dissolution et une majorité renforcée pour De Gaulle.
Je ne comprends vraiment pas de quoi tu parles en disant que la motion de censure est passée 4 fois sous les gouvernements Valls, puisque, si tel avait été le cas, le gouvernement Valls aurait été renversé 4 fois par l'Assemblée Nationale ? On en aurait entendu parler je crois ...

(et puis, tant que j'y suis, l'extrême-gauche n'a jamais eu de député sous la Ve République, et probablement avant non plus, mais je ne m'avancerais pas plus loin que mes maigres connaissances à ce sujet, moi)
 
Déclassement social, isolement, sentiment d'abandon par la société, disparition des services publics, chômage endémique, il y a malheureusement beaucoup de raisons :confus:.
Ces raisons devraient pousser à voter à gauche, je sais, mais là est le tour de passe-passe du FN, bien aidé par celleux qui veulent l'avoir en face d'elleux au second tour : faire croire que c'est le FN qui peut résoudre ces problèmes -là.
 
Il y a surtout à mon sens montée du racisme (et surtout de l'islamophobie) orchestrée par les médias et les politiques.
 
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