Intéressant le Vivre sur la psychologie du Bonheur.
Hélas, je n'arrive jamais à me plonger dans de tels bouquins.... je décroche au bout de 10 pages en général... :/
J'en ai encore lu quelques uns ces derniers temps qui sont fort bien !
Le Chevalier à l'Armure rouillée de Robert Fisher.
4eme de couv. :
" Il y a fort longtemps, un vaillant chevalier combattait les méchants, tuait des dragons et sauvait les demoiselles en détresse. Il se croyait bon, gentil et plein d'amour. Il était très fier de sa magnifique armure qui brillait de mille feux, et ne la quittait jamais, même pour dormir. Seulement, un beau jour, en voulant l'enlever, il se retrouva coincé... Ainsi commença pour lui une quête initiatique, à la recherche de sa véritable identité, au gré de rencontres insolites et d'épreuves riches d'enseignement. En parvenant au "Sommet de la Vérité", il deviendra alors ce qu'il n'avait jamais cessé d'être, un homme au coeur pur, libre de toute illusion et de peur. Cette nouvelle quête du Graal, d'un humour délicieux, fait partie de ces "grands petits livres" comme Le Petit Prince et Jonathan Livingston le goéland. La limpidité, la profondeur du Chevalier à l'armure rouillée, qui parle au coeur et à l'âme, en font un conte d'une portée universelle."
C'est vraiment joli, à mettre entre les mains des petits et des grands car ça parle à tout le monde. Entre l'être et le paraître, le donner et le recevoir, l'amour vrai et celui qu'on croit trouver en le quémandant de mille manières.
C'était beau.
Le Jardinier de l'Eden, de Clarissa Pinkola Estés.
Petit livre, peu long, qui livre un "Conte de sagesse à propos de ce qui ne peut mourir". L'auteur le met en contexte ce conte, son contexte familial, où il s'imbrique parfaitement dans le milieu de conteurs où elle a grandi. Ca retrace un peu sa vie, mais surtout celle d'un Oncle à elle, Cet Homme, hongrois rescapé des camps de la mort, plein de sagesse et semeur de vie, d'espoir et d'amour. Le message est très doux, beau, bien conté. Bref, c'était chouette.
Le Droit des femmes à disposer de leur corps, collectif.
Une sorte de recueil des interventions ayant eu lieu dans le cadre d'un colloque (du même nom) en 2014, et organisé par la Coordination des associations pour le droit à l'avortement et à la contraception (Cadac). Ca remet en perspective la casse de la santé publique et comment les femmes sont les premières à en pâtir (accouchements à la chaîne, loin, IVG dans des centres de moins en moins nombreux et donc moins accessibles etc). Ca remet également les idées en place sur les combats communs ou non entre communautés LGBT et féminisme et à quel point dans LGBT ça fait un moment qu'on ne prend que l'avis du G (une des intervenantes parle d'homopatriarcat), que même là c'est pas évident de se faire entendre en tant que femme (transgenre, transexuelle ou lesbienne). Et surtout ça m'a pas mal confortée sur mon opinion sur la GPA (je suis contre), et ça, ça fait plaisir que ça réfléchisse un peu plus loin que le simple "Je fais ce que je veux de mon corps". Parce qu'en ce qui concerne la GPA, à l'instar de la prostitution, dans l'idée, avec les notions de respect et de consentement ça sonne peut être bien, mais dans les faits, c'est une marchandisation qui ne touchera encore majoritairement que les plus désœuvrées... Enfin c'est un autre débat.
Le bouquin est pas long et plutôt intéressant en tout cas.
Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, Olympe de Gouges.
Déjà qu'aujourd'hui nos gros machos de dirigeants ne considèrent pas la place de la femme assez digne pour mettre en place des politiques égalitaristes dignes de ce nom, alors à l'époque de la Révolution Française, fallait en avoir dans le ventre pour être une Olympe de Gouges. Elle en avait tellement dans le ventre qu'on lui a fait tomber la tête. Bizarre qu'on nous en parle pas en fac d'histoire ou même dans le secondaire quand on étudie les droits de l'HOMME....
En ce moment
Reflets dans un oeil d'homme, de Nancy Huston.
4eme de couv :
"
"Nous incarnons bien moins que nous le pensons, dans notre arrogance naturelle et candide, la femme libre et libérée. Nous montrons du doigt les femmes qui se couvrent les cheveux; nous on préfère se bander les yeux"
Toutes les différences entre les sexes sont socialement construites; ce dogme est ressassé à l'envi dans la société française d'aujourd'hui. Pourtant il y a bien un impératif de reproduction - chez les humains comme chez tous les autres mammifères - qui induit un rapport à la séduction différent selon que l'on naît garçon ou fille.
Partant de ce constat simple mais désormais voué à l'anathème, Nancy Huston explore les tensions contradictoires introduites dans la sexualité en Occident par la photographie et le féminisme. Ainsi parvient-elle à démontrer l'étrangeté de notre propre société, qui nie tranquillement la différence des sexes tout en l'exploitant et en l'exacerbant à travers les industries de la beauté et de la pornographie.
Ce livre brillamment dérangeant a suscité les réactions de nombreux lecteurs, dont certaines lettres sont ici reproduites en fin d'ouvrage."
J'adore. Effectivement, des fois je sursaute un peu, je lis un truc et je me dis "oh non quand même", puis à travers des analyses comportementalistes assez fines et du beau travail de recherche, je comprends où l'auteure veut en venir et oui, nous sommes différents, dans notre façon de voir l'amour, le sexe etc etc et c'est juste ancré génétiquement depuis des milliers d'années. Certains comportements, pensées, ressentis, ne peuvent s'effacer de l'histoire humaine en seulement 50 ans de prise de conscience. Ca aide aussi à moins se taper sur les doigts et à mieux accepter certains comportements qu'on pourrait rejeter.
Quel regard porte chaque sexe sur l'autre depuis la nuit des temps, pourquoi, comment ça se traduit aujourd'hui. A quel point on croit "faire ce qu'on veut" mais on oublie qu'on reste des mammifères avec des besoins et notamment celui de faire perdurer la race. Bref, c'est assez éclairant, même si je l'ai pas finit du tout (j'en ai lu un tiers pour le moment).