Féminisme et masculinisme

Oui enfin c'est précisé que c'est culturel, donc comme on baigne tous dans la même culture, parti de là c'est sans surprise.
En ce qui concerne la façon qu'on les hommes de sorienter qui seraient plus performante, marrant, Catherine VIdal, dans son petit livre "Les filles ont elles un cerveau fait pour les maths" démontre justement le contraire et obtient d'autres résultats.
Enfin, depuis que je joue aux jeux vidéos, ma vision 3D s'est complètement développée, au point que je suis d'ailleurs meilleure que les hommes. Quand j'ai dû naviguer (à pieds) avec des plans de ville pour la première fois, non seulement ça m'a aidée à savoir lire une carte mais en plus cela a hyper developpé mon sens de l'orientation.

Conclusion: tout est une affaire de culture et surtout d'entrainement. D'ailleurs, ma mère n'a jamais eu de problème avec l'orientation ou les cartes routières. Pourquoi donc? Ah ben tiens, elle a fait de la montagne/alpinisme pendant 7 ou 8 ans pendant son enfance/adolescence.

Alors par contre, quand plus loin dans l"article je vois "théorie évolutioniste", la je lache l'affaire. Je refuse de cautioner quoique ce soit qui vient de la pire discipline jamais créee. Parce que le "reverse engineering" sur les comportements humains, non merci, surtout quand ça entretien bien (comme par hasard) toutes les inagélités et pseudo différences actuelles. Il n'y a absolument rien qui nous permets de savoir quoique ce soit sur la division des taches.

De plus, une théorie évolutionniste tente d’apporter un semblant d’explication. Cette hypothèse repose sur la répartition du travail entre l’homme et la femme aux temps préhistoriques. Les hommes chassaient et voyageaient en terrain inconnu alors que les femmes s’occupaient des petits et restaient dans leur habitat.

Ca, c'est une grosse connerie, on en sait rien. Toutes les hypothèses qu'il y a sont basées sur l'observation de nos mode de fonctionement contemporains. Et en plus, qui faisaient ces observations à la base, des hommes, qui naturalisaient les comportements et l'infériorités des "races" à tout va. Je me passe des "théories" basées sur ce genre de biais (et il se trouve qu'ils sont hélas encore nombreux à hanter la "science" ou ce qui passe comme tel).
 
J'ai lu cette théorie "préhistorique" sur d'autres sites aussi. Je ne sais pas si c'est fallacieux, ça se pourrait, mais je ne vois pas en quoi par contre ce serait "naturaliste", c'est aussi affaire de "pratiques culturelles", non ? L'homme n'est pas né pour chasser et les femmes pour s'occuper des enfants, c'est une habitude culturelle aussi, à moins qu'on considère que la musculature en moyenne plus développée chez l'homme que chez la femme le prédispose plus facilement à la chasse (?)

Sur le repérage dans l'espace, il se peut que cela ne marche pas pareil de manière innée ou acquise (je ne sais pas, je me documente, mais est-ce que ce serait grave si c'était le cas ?) sans pour autant que cela signifie que cela ne puisse se développer dans un sens ou dans un autre.
A vrai dire, si on prend des exemples de proches, je pourrais dire objectivement pour ma part que ma mère ou ma compagne ont du mal à se repérer sur une carte et à s'orienter dans la "nature" (nord, sud, est, ouest). C'est juste une constatation, après, je ne peux en aucun cas en tirer de généralités. Ma compagne s'est d'ailleurs beaucoup améliorée dans la lecture de cartes à force d'en lire.
 
Picatau":1drchkmn a dit:
A vrai dire, si on prend des exemples de proches, je pourrais dire objectivement pour ma part que ma mère ou ma compagne ont du mal à se repérer sur une carte et à s'orienter dans la "nature" (nord, sud, est, ouest). C'est juste une constatation, après, je ne peux en aucun cas en tirer de généralités. Ma compagne s'est d'ailleurs beaucoup améliorée dans la lecture de cartes à force d'en lire.

C'est sûr qu'on ne peut rien tirer de ce genre de constatation. Je pense que ce genre de difficulté personnelle peut tout à fait être culturel et intériorisé. Si mon compagnon passait par là il dirait que je suis vraiment une grosse quiche en maths, parce qu'au quotidien je fais des erreurs monstrueuses sur des calculs super simples. Pourtant j'ai eu 20 en maths au bac (bac littéraire donc des maths super simples mais quand même). Je sais que si je suis nulle en maths au quotidien, c'est parce que je m'autorise à ne pas faire d'efforts et que ça ne me dérange pas d'être nulle dans cette matière puisque j'ai des qualités dans d'autres, alors je lâche la pression quand il s'agit de faire des calculs. Mais si culturellement j'avais la sensation de "devoir" être bonne en maths, comme j'avais la sensation de devoir l'être pour le bac, je serais sans doute aussi bonne dans cette matière que n'importe qui d'autre.

Je pense vraiment qu'on a énormément tendance à s'amener inconsciemment à correspondre aux clichés que les autres ont de nous. Il faut vraiment faire un effort sur soi pour s'en empêcher. Parce que c'est presque agréable de se laisser aller aux clichés (nulle en maths, en géométrie dans l'espace...) : on est comme excusée d'avance pour nos erreurs, et on reçoit facilement de l'aide de la part de ceux qui sont bien contents de se mettre en valeur. On ne se rend pas forcément compte au quotidien que ça peut être stigmatisant d'agir comme ça.
 
Intéressant ce que tu dis sur la tendance à s'amener (être amené ?) à correspondre aux clichés. C'est ce qui se produit avec la publicité montrant des femmes correspondant aux canons du moment qui influencent les jeunes filles sur leurs comportements sociaux et esthétiques. Je ne sais pas dans ce cas si cela les dédouane d'autre chose, peut-être le sentiment d'être plus à l'aise, plus conforme, dans la société normée, normalisée.
En tous cas, je serais d'accord avec cette idée que de se faire/vouloir correspondre aux clichés que les autres ont de nous "excuse" d'avance pour nos erreurs. C'est vrai pour n'importe quels clichés d'ailleurs, cela ne s'appelle-t-il pas conformisme au juste ? Mais on peut en avoir ras la casquette de se faire assigner une étiquette qu'on ne trouve pas non plus juste.
 
Picatau":qly48zne a dit:
Mais on peut en avoir ras la casquette de se faire assigner une étiquette qu'on ne trouve pas non plus juste.

C'est sûr que moi je m'en fiche, parce que ce n'est pas dans les mathématiques que je cherche à montrer ma valeur, mais peut-être que par ce genre d'attitude je ne favorise pas la tâche de celles qui ont besoin d'être reconnues dans leur matière. D'un autre côté ce n'est pas facile de se dire qu'on doit être une incarnation de la femme forte qui échappe à tous les clichés. Je succombe peut-être à ce cliché-là mais dans d'autres domaines je n'hésite pas à "faire tache". Le problème se situe peut-être plutôt dans l'attitude qui consiste à généraliser un cas spécifique (même issu d'un conditionnement culturel) en caractéristique d'un genre. Car comme le disait Fabicha quelque part, les féministes ont aussi le droit d'être des clichés dans certains domaines (femme au foyer, femme fatale...), ce qui ne justifie pas de les enfermer dedans.
 
Salut, je viens vite fais vous montrer une chaine youtube très dangereuse.

http://www.youtube.com/user/MathieuPicardwillman?feature=watch

C'est un partisan d'extreme droite qui tient des discour et des "analyses" anti femministes mais aussi pro raciste, anti ecologie, pro homophobie, etc...

Je met des plaintes sur un maximum de ses vidéos mais je ne sais pas comment mettre une plainte sur la chaine en generale.
 
Picatau":z3nn1cci a dit:
Intéressant ce que tu dis sur la tendance à s'amener (être amené ?) à correspondre aux clichés.

Ca s'appelle la menace du stéréotype, Antisexisme en parle ici et ici un papier sur le sujet.

En ce qui concerne la musculature pus développée des hommes, il y a de plus en plus d'études qui semblent aller dans le sens du culturel pour expliquer cette différence: privation de nourriture et d'activité physique qui au fil des siècles a modifié notre ossature et musculature.

Ce qui, j'avoue, me gonfle, dans toutes les études sur les différences hommes-femmes, c'est que d'une, on continue à faire des recherches sur les différences comme s'il en fallait absolument, plutôt que de se consacrer à autre chose. La vulgarisation est extrêmement mal fait, si bien que les média continu à perpétuer et entériner auprès du grand publique l'existence de ces différences, ce qii empêche tout travail de déconstructions de celles-ci.
Les femmes qi ne savant pas se repérer? Oui, parce qu'elles n'y sont pas encouragées et ce dès la plus tendre enfance. Qu'on arrête de me dire que c'est naturel! Et encore une fois ma mère n'a aucun de ces problèmes d'orientation habituellement attribués aux femmes.
Et je dois dire qu'un des admins de ce site a aussi un sens de l'orientation désastreux, pourtant c'est un homme (il se reconnaitra :whistle:).
En plus, il est bien mentionné que le culturel joue énormément. MAis qu'est-ce que les gens en retiennent? Qu'il y a des différences et que donc ça permet de continuer à perpétuer des clichés et des inagalités.
A titre personnel, ça me gonfle d'entendre à mon égard que je suis "pas trop mal pour une femme; je sais lire une carte". J'en déduis donc que femme (catégorie à laquelle je m'identifie) = gourdasse? Ben non, j'ai appris, y'a pas de miracle, rien d'inné et mon frère a appris aussi... en licence de géo et plus tard à l'armée. Quant à s'orienter dans l'espcace, prendre des repères, etc et bien lui avait le droit d'aller super loin à vélo, tout seul, moi je devais systématiquement être accompagnée, sinon, pas le droit de dépasser les limites du village à vélo (ou à pieds).
Bref, ces études/recherches et la manière dont elles sont exploitées me gonflent profondément! :cartonR:
 
Jezebel, quelques questions me viennent dont je n'ai pas radicalement les réponses mais je compte sur toi pour m'en apprendre davantage. Voilà donc pêle-mêle mes questions :
S'il n'y a pas de différences, comment peut-on les déconstruire ?
Une différence d'origine culturelle est-elle plus négligeable, moins absolue, plus relative, plus "déconstructible", que si elle était d'origine naturelle ?
Est-ce que le problème, ce sont les différences, naturelles ou culturelles, en elles-mêmes ou ce qu'on leur fait dire ?
Ne vaut-il pas mieux déconstruire les représentations figées, les stéréotypes, plutôt que les différences éventuellement avérées en fait ?
Est-il nécessaire de déconstruire tout caractère d'origine biologique/inné (en vérité souvent acquis en fait dans l'histoire des hommes) pour aboutir à une égalité hommes/femmes ou si tu préfères d'humain à humain ?

Je ne me prononce pas sur le fait qu'il existe fondamentalement des différences essentielles et avérées entre hommes et femmes car je ne suis pas scientifique mais certaines de mes lectures me disent qu'ils existeraient malgré tout bien des différences, au moins d'origine culturelle, qui ne posent un problème en fait que si l'on s'en sert pour établir une hiérarchie entre individus.
J'imagine bien que tu as dû répondre à ce genre de questions plusieurs milliers de fois, alors, sorry, mais le besoin de poser un "postulat" (qui en reste un pour moi dans la mesure où je n'ai pas de référence absolue) d'identicité biologique entre hommes et femmes m'interroge parce-que je me dis que cela aussi peut constituer un a priori et biaiser les études.
 
Le problème, c'est qu'on trouve une différence et qu'on l'applique ensuite à l'ensemble de la population de manière systématique alors qu'au final, ce sont tous les individus qui sont différents, quelque soit leur sexe.
Si on faisait ce genre d'études sur les juifs ou les noirs, on crierait au scandale (à juste titre, bien sûr), mais c'est la même chose pour les femmes et les hommes.

Pour l'ensemble de tes questions, je t'avoue je ne comprends pas trop, il me semble effectivement y avoir répondu plusieurs fois (enfin moi et d'autres). Je t'avoue, je trouve que c'est du chipotage et je pense que ça éloigne du problème des inégalités. Ca n'est pas de ton fait à toi seulement, hein, c'est assez général comme tendance.
Donc, encore une fois au lieu de se focaliser sur des prétendues différences (qui si elles sont culturelles n'ont donc pas lieu d'être ou du moins pas à être réparties systématiquement en fonction du sexe biologique des personnes) on s'occupait de diminuer l'étalage de stéréotypes genrés qu'on se prend quotidiennement?
A quand des études montrant les similarités entre humains? Ou alors est-ce qu'on tient à maintenir l'autre dans l'altérité asolument? (comme parhasard, toujours les catégories de populations discriminées).

Bref, désolée je ne crois pas que ça soit très clair, mais en résumée, voilà: intérroge toi sur pourquoi tergiverser sur des différences avérées ou non est important.
 
Jezebel":18t0in4a a dit:
En ce qui concerne la musculature pus développée des hommes, il y a de plus en plus d'études qui semblent aller dans le sens du culturel pour expliquer cette différence: privation de nourriture et d'activité physique qui au fil des siècles a modifié notre ossature et musculature.

Sur la question, ça n'engage que moi, mais en y réfléchissant par moi-même et la logique simple dont il m'arrive de faire preuve, j'en suis arrivé à la conclusion et suis de plus en plus convaincu qu'il s'agit certes de caractéristiques dites "naturelles" à l'échelle de l'individu (inné génétique, bla bla), mais qui ont une origine sociale et acquise au fil des générations par justement ces habitudes de sur-protection des filles, de bonne tenue, de douceur, de moules divers à intégrer, et d'association "naturelle" des garçons avec les jeux violents, les bagarres, les fringues crasseux, les sports violents élitistes et compétitifs...

Je parlerais d'eugénisme social involontaire (enfin je l'espère...)


Tout une bouillabaisse d'habitudes culturelles plus ou moins implicites, exercées dès la naissance(*) qui petit à petit ont fait glissé la silhouette médiane féminine (notamment osseuse) vers ce vers quoi les clichés médiatiques actuels voudraient nous vendre, tout en parachevant le portrait virile du beau mâle taillé en V, musclé, bronzé, et ténébreux...

(*) Le docu de Patric Jean l'exprime bien dans le témoignage de ce médecin obstétrique qui parle d'un test très simple d'une vidéo montrant à un panel de gens un bébé en train de pleurer. Si on leur dit qu'il s'agit d'une fille ils vont aussitôt évoquer du chagrin, de fragilité , alors qu'en disant à un autre groupe test qu'il s'agit d'un garçon (alors que c'est le même bébé, la même scène de pleurs), ils vont parler de colère, de caractère fort...

Comme extrêmement bien résumé : avant même la naissance de d'un enfant, la connaissance de son sexe fait appliquer par ses parents tout un univers genré sur son existence (vécu, expérience, gouts, chgoix, etc) pourtant encore inexistante.
 
J'entends bien que les stéréotypes liés au genre sont à déconstruire car tout stéréotype est en soi une "caricature", quelque chose qui existe avant tout dans la tête, qui n'est pas fondé et surtout, capable d'engendrer des souffrances. Aucun problème là dessus, 100% d'accord.

Sinon, allons-y pour ma "psychanalyse".
Si je tergiverse sur altérité vs identicité, c'est pour au moins deux raisons :
- d'une part, je cherche une vérité scientifique fiable et non biaisée en laquelle je peux avoir confiance (et je ne suis pas encore satisfait)

- d'autre part, étant donné que je ne supporte pas l'idée que JE ne sois pas singulier et qu'en ce sens, tout ce qui tend à assimiler mon identité individuelle unique me fait violence, je projette facilement cette même idée sur des groupes dont l'identité serait éventuellement niée (hommes, femmes, peuples, homos...).
Bien que mettant l'accent sur l'individu, je ne nie pas les caractères de groupes, l'humain étant un animal social, et j'estime que ce serait violence de les nier (les homosexuels ont à mon sens absolument raison de revendiquer quelque chose pour leur groupe).
De plus, ce qui différencie les humains m'intéresse autant, sinon plus, que ce qui les fait semblables car, comme écrivait Saint-Exupéry, malgré tout ce qu'on peut lui reprocher, "Si je diffère de toi, loin de te léser, je t'augmente." Je pense aussi que sans singulier, pas de pluriel et que sans pluralité, pas de liberté.
D'ailleurs, si je réclame le respect envers les animaux, ce n'est pas du tout parce-que je les vois comme mes parfaits semblables, et même, je me contrefiche, sur le plan éthique, qu'ils soient différents de moi. J'estime les animaux non humains dignes de respect car, avant tout, ils vivent, fuient la mort, et que de plus ils éprouvent la souffrance.
Je ne considère ma pensée ni comme différencialiste ni comme égalitariste (au sens de tous semblables tous identiques) mais bigrement moins binaire, qui repose sur une ligne particulièrement ténue, une posture quasiment impossible à tenir d'ailleurs et j'en suis fier car, comme ça, je suis singulier et mieux, cela m'extrait en quelque sorte du genre humain que j'abhorre à mes heures les plus sombres.
Je réfute le postulat simpliste qui pose "différents donc inégaux" (ce qui d'ailleurs n'a aucun sens en soi : inégaux en quoi ?). Je lui préfère l'idée "different but equal" même si cela ne me satisfait pas non plus complètement car je sais combien les hommes instrumentalisent la différence (c'est d'ailleurs le seul argument qui me convaincrait d'adopter l'égalitarisme radical car quand je vois les bas de plafond qui mettent en avant la différence pour mieux discriminer, ça me révulse).
Je suis un homme blanc, cis et hétéro très banal mais, ça, je ne l'ai pas choisi.
Bref, si les femmes, les animaux, les bi, trans, gays, lesbiennes, papous, bretons, chômeurs, trisomiques diffèrent en effet de moi, que cela soit d'origine culturelle ou naturelle, je m'en fous, mais alors, je m'en fous au dernier degré, mieux, je trouve ça salutaire, et jamais, mais vraiment jamais, je ne serai assez con pour en faire mes subordonnés, mes inférieurs, mes esclaves.
Voilà le fond de ma pensée.
Ah, j'oubliais, avant qu'on me dise que je fais partie de la catégorie dominante et que je suis mal placé pour exprimer un point de vue, pas d'accord, je fais aussi partie de différentes minorités, je suis même la minorité par excellence car je n'ai jamais trouvé mon semblable et vous savez quoi, en totale immodestie, c'est jouissif.
 
Et ça ne te gène pas d'attibuer des différences à l'ensemble d'un groupe de façon hétérogène?
Parce que ce discours c'est aussi un peu "facile" quand on ne souffre pas des différences plaquées ou en tout cas pas autant et pas de la même manière.
Bref, c'est un discours assez privilégié que de choisir d'ignorer les conséquences de certaines pratiques/ politiques/traditions. Toi, peut être que tu t'en fous, que tu te demandes pourquoi on en fait tout un plat, mais tout simplement parce que c'est ce qu'on vit au quotidien. Donc non, moi et d'autres, on a pas envie que des caractères soient d'emblée attribués à nos personnes juste parce qu'ils se trouve qu'on a un chromosome en commun.
Oui, les différences enrichissent, les différences de tout le monde sans classification et cherchage de petite bête pr savoir le milimètre d'écart.
Moi j'en ai ras le bol, mais à un point que je me retiens vraiment pour rester calme et polie, qu'on me renvoie systématiquement à des p*t**n de différences présumées sois disant partagées par toutes celles de mon sexe.
Je pense que y'a franchement plus important pour la lutte de mes droits et mon émancipation du patriarcat que de savoir si mon comportement serait peut être éventuellement de temps à autre influencé par telle ou telle composante biologique de ma personne.
Je refuse que mon sexe, ma classe soit réduite ou ramenée sans cesse à un comportement sois-disant biologique ou culturel et que celà sois utilisé pour me décrire. Et ça me met littéralement hors de moi qu'on vienne ensuite me dire que ces différences ne sont pas graves, on s'en fout on est tous égaux. Ben non, on est pas tous égaux, too bad!

Bref, je vais arrêter là, je vais essayer de faire en sorte que le sujet reste clots de mon côté.
 
Egaux en quoi Jezebel ?
Non, nous ne sommes pas tous égaux, ni biologiquement car il y a des inégalités entre individus (je pense par exemple aux trisomiques mais pas seulement), ni en droits ni en bien d'autres choses. C'est la merde, c'est la nature même de cet univers pourri jusqu'à la moelle.
Que les hommes soient très cons pour hiérarchiser en fonction des différences, c'est cela que je dis, je ne nie en rien justement que des gens souffrent des discriminations produites par la connerie des humains. Mais croire résoudre le problème par des postulats d'identicité, j'y crois pas une seconde.
Que tu me dises que je souffre moins que toi parce-que je serais moins discriminé, ça ça a du mal à passer, tu ne sais pas ce que je vis Jezebel. Ma vie est un enfer, c'est pour ça que je ne veux pas me reproduire, je ne supporte pas l'idée que quelqu'un que j'aurais contribué à mettre sur Terre endure ce que j'ai vécu.
Je ne nie pas ta souffrance en tant que femme mais, non, je ne tolère pas qu'on me dise que je ne souffre pas avec tout ce que j'ai connu, ça jamais.
 
C'est vrai que dire qu'on est tous pareil est faux déontologiquement parlant. Il y'a des différences réelles entre chaques individus, groupes etc.

Un homme et une femmes ont des différence, un homo et un hetero ont des difference, ...

Après il faut voire qu'elles sont les différences, entre un homme et une femme par exemple ca concerne le sexe, la possibilité ou non de porter un enfant, ... Mais pas de différences en terme d'égalité, de force (Dans la mesure où les hommes comme les femmes pourraient tout deux s'entrainer), d'intelligence où autre.

Etre différent n'est pas un mal, etre discriminé pour sa différence c'est un mal réel.

Parce que qu'on le veuille où non, un homme restera toujours un homme et une femme toujours une femme (d'un point de vue physiologique.) par contre est-ce que cela doit jouer dans les relations, etc...

Quand on dit que l'amitié intersexe n'est pas possible, c'est du bidon sexiste.
Par contre quand on dit qu'un homme ne portera jamais la vie et qu'une femme ne pissera jamais à plus de 2m d'elle, c'est la nature (Désolé l'expression, je vois pas trop de quoi les femmes sont physiologiquement incapable par rapport aux homme si ce n'est pisser loin...)

Egaux oui, différent oui, identique jamais :)

Ceci est l'avis d'un exterieur non cultivé par la culture femministe qui appose juste un avis au passage, qui commence un peu à se documenter mais qui n'as pas encore les années de données accumulées dans sa caboche.

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Question que je me pose, pourquoi certaines femministes sont opposées au coit? Je sait qu'une femme peut jouir d'autre manieres que par la pénétration, mais de la a dire que non c'est pas acceptable, je trouve ça un peu chelou...

Concernant les positions où l'homme est au dessus genre missionaire, je concoit que se limiter à c'elle la c'est discriminatoire (Et royallement chiant...), mais enchainnée avec d'autres comme le classique Endromaque (Où la femme chevauche le mec.), c'est pas un peu plus acceptable?

Puis autemps le coit n'est pas un aboutissement pour la femme, autemps pour l'homme les caresses ne le sont pas et je pense que dans un couple hetero sans dominant/dominé s'il y'a sexe il doit y'avoir un peu des deux (A moins que l'un des deux aie des raisons de ne pas le faire autre que penetration=soumission.)

Aussi concernant le point G, il est où le problème de concevoire qu'une femme peut AUSSI jouir vaginalement? Nous les hommes somment bien sensible de la prostate pourtant c'est pas gay de dire: Oui c'est techniquement possible de prendre son pied dans son cul... (Pardonnez l'expression.)
De plus le point G est selon certains prouvé scientifiquement (je suis pas sur donc je m'avance pas sur le sujet.). Concernant mon experience, après je suis pas dans la tete de ma nana mais je lui fait confiance, il est possible pour une femme de jouir d'un coit vaginal (Parait qu'en penetrant, le penis glissant sur le clitoris et poussant dessus le fait réagire. Dailleurs dans une penetration je pense que les 3-4 premiers cm apportent du plaisir a la femme et le reste à l'homme (où au deux selon la femme.) mais bon ce n'est que ma croyance de mec n'ayant jamais eu de vagin (Si quelqu'un qui en as un, j'entend par la une femme, pas un sadique qui en concerve dans des bocaux de phormol peut m'expliquer plus clairement...)


Je ne cherche en rien à être rassurer ni à troller où froisser qui que ce soit, juste à connaitre les avis de chacuns sur le sujet et peut être trouver une lumiere à cette question.
De plus je pense que l'avis de femmes sur le sujet pourrais peut-être faire avancer les hommes dans la maniere de partager le plaisir du sexe avec les femmes de facon plus optimale et donc ces reponses seraient profitable aux hommes ET aux femmes de ses hommes.
 
Ce que Jezebel disait, c'est que c'est assez inutile de faire des catégories "hommes" "femmes" et d'ensuite dire "les hommes ceci, les femmes cela". parce qu'il y a une telle diversité à l'intérieur du groupe (homme ou femme) que cela n'a juste aucun sens. Et qu'en relevant les différences, on les amplifie (besoin de se couler dans la norme ou obligation de...)
(Jezebel, j'espère ne pas déformer tes idées)

Aredros":3m8kikc1 a dit:
Question que je me pose, pourquoi certaines femministes sont opposées au coit? Je sait qu'une femme peut jouir d'autre manieres que par la pénétration, mais de la a dire que non c'est pas acceptable, je trouve ça un peu chelou...
Et pourquoi le coït est-il un incontournable pour certains (beaucoup en fait) hommes? :whistle: Les féministes que je connais ne sont pas contre le coït dans l'absolu, mais plutôt contre le fait qu'il soit vu comme indispensable. Parce que ce n'est pas la seule possibilité pour partager du plaisir à deux (et d'ailleurs pas la manière la plus adéquate pour qu'un orgasme féminin soit de la partie). Et un homme peut aussi jouir d'autres manières.
Les caresses peuvent être un aboutissement, que ce soit pour un homme ou pour une femme. On appelle d'ailleurs communément cela masturbation. ;)

La stimulation du point G n'est rien d'autre qu'une stimulation du clitoris via l'intérieur du vagin. (oui, le clitoris, ce n'est pas que le petit morceau que tu vois)

Sur ce sujet enfin, l'organe le plus important pour le plaisir, c'est le cerveau et les choses que l'on se permet ou pas. Dernièrement, j'ai eu des relations sexuelles avec un homme. Mes caresses lui apportaient un plaisir bien plus intense que la pénétration qui avait eu lieu plus tôt. Plaisir si intense qu'il souhaitait absolument pouvoir me pénétrer pour pouvoir éjaculer. Techniquement, physiquement, rien ne l'empêchait de pouvoir éjaculer à l'air libre, c'est dans sa tête que cela bloquait. On a trouvé une façon de faire qui convenait (plus ou moins) à tous les deux. Mais cela aurait pu être tout simple, qu'il jouisse simplement de la caresse et se laisse aller. Désacraliser le coït, c'est tout le monde qui a à y gagner.

PS: Je ne suis la femme d'aucun homme. Je suis une femme qui entretient des relations avec des hommes. Nuance.
 
Merci Nurja, de prendre le relais quand je perds ma patience. :)
 
Nurja":14oiks1r a dit:
Aredros":14oiks1r a dit:
Question que je me pose, pourquoi certaines femministes sont opposées au coit? Je sait qu'une femme peut jouir d'autre manieres que par la pénétration, mais de la a dire que non c'est pas acceptable, je trouve ça un peu chelou...

Et pourquoi le coït est-il un incontournable pour certains (beaucoup en fait) hommes? :whistle: Les féministes que je connais ne sont pas contre le coït dans l'absolu, mais plutôt contre le fait qu'il soit vu comme indispensable. Parce que ce n'est pas la seule possibilité pour partager du plaisir à deux (et d'ailleurs pas la manière la plus adéquate pour qu'un orgasme féminin soit de la partie). Et un homme peut aussi jouir d'autres manières.
Les caresses peuvent être un aboutissement, que ce soit pour un homme ou pour une femme. On appelle d'ailleurs communément cela masturbation. ;)

La stimulation du point G n'est rien d'autre qu'une stimulation du clitoris via l'intérieur du vagin. (oui, le clitoris, ce n'est pas que le petit morceau que tu vois)

Sur ce sujet enfin, l'organe le plus important pour le plaisir, c'est le cerveau et les choses que l'on se permet ou pas. Dernièrement, j'ai eu des relations sexuelles avec un homme. Mes caresses lui apportaient un plaisir bien plus intense que la pénétration qui avait eu lieu plus tôt. Plaisir si intense qu'il souhaitait absolument pouvoir me pénétrer pour pouvoir éjaculer. Techniquement, physiquement, rien ne l'empêchait de pouvoir éjaculer à l'air libre, c'est dans sa tête que cela bloquait. On a trouvé une façon de faire qui convenait (plus ou moins) à tous les deux. Mais cela aurait pu être tout simple, qu'il jouisse simplement de la caresse et se laisse aller. Désacraliser le coït, c'est tout le monde qui a à y gagner.

PS: Je ne suis la femme d'aucun homme. Je suis une femme qui entretient des relations avec des hommes. Nuance.

Moi je suis l'homme de ma femme est ma femme est ma femme, c'est notre avis à tous les deux (qu'elle m'as donné spontanément.) Je respecte les gens qui se disent libre et indépendant mais ce n'est pas le cas de tous et l'interdependance dans un couple n'est pas quelque chôse de sale et de mauvais où tout du moins à mes yeux.

Je suis ok, la masturbation et les caresses apportent beaucoups de plaisir aux deux, j'adore caresser et me faire caresser, mais le coit est très important pour moi, peut-être parce que je suis un connard de sexiste mysogine, peut-être aussi parce que j'aime ça (Je sait pas si ca peut passer par la tête de tout le monde.), je pense pas que ma nana deteste (au contraire...).

Le coit n'est pas le SEUL truc, mais le bannir, parce que c'est pas la facon optimal de prendre du plaisir pour une femme... C'est mal connaitre certaines femmes, mal connaitre l'amour (Qui est un partage et non un plaisir donné de l'un a l'autre à sens unique où je pense que tout les pratiquant DOIVENT prendre du plaisir, sinon j'appel ca une contrainte et faire du sexe une contrainte c'est triste et déprimant.)

Par contre le plaisir n'est pas que dans la pénétration c'est sur, beaucoups dans le cerveau (Pour ma part la vue, le bruit et le toucher apportent autemps que le coit en lui même.)

Donc pour résumer, ok y'a pas que la qu'il y'a du plaisir mais dire que ce n'est pas la meilleure facon, ca dépend des nanas, certains sont peu sensible au caresses et prefere une penetration réelle (Qui sur le cerveau as un impacte aussi je le rappelle de se sentir l'un DANS l'autre.) donc ca dépend des nanas, des mecs, de la situation et de tout un tas de chôses. Après je suis pas une femme mais j'ai tendance à faire confiance à la femme que j'aime dans la mesure où on est super complice.

Et ca vas paraitre sexiste mais pour moi qu'une femme dise qu'il est impossible pour une femme d'avoir un orgasme par le coit, c'est vrai pour elle mais pas pour toute je pense et ce n'est pas parce que certaines ont des preferences où des zones erogenes differentes que toutes sont comme elles.
Après dire que le plaisir par le coit est le propre de l'homme c'est pas justement du differentialisme entre les genre? Un peu sexiste?
 
1. tu quotes comme une quiche. ;)
2. Merci de venir nous expliquer notre sexualité, des fois qu'on sache pas comment, à titre individuel, on marche, ce qu'on préfère, etc. Nan c'est vrai, ces idiotes de féministes avaient pas réalisé que chaque femme était différente.

Dernière chose, on te parle de conditionement social, de rapport de pouvoir au sien de la relation homme-femme, pouvoir qui s'exprime, entre autre par une certaine sexualité normée, des attentes de la part des homme à laquelle les femmes doivent souvent se plier, même inconsciemment et tu nous ramène à du sexisme anti-homme. Gé.Nial...
 
Jezebel":2bf0gu01 a dit:
1. tu quotes comme une quiche. ;)
2. Merci de venir nous expliquer notre sexualité, des fois qu'on sache pas comment, à titre individuel, on marche, ce qu'on préfère, etc. Nan c'est vrai, ces idiotes de féministes avaient pas réalisé que chaque femme était différente.

Dernière chose, on te parle de conditionement social, de rapport de pouvoir au sien de la relation homme-femme, pouvoir qui s'exprime, entre autre par une certaine sexualité normée, des attentes de la part des homme à laquelle les femmes doivent souvent se plier, même inconsciemment et tu nous ramène à du sexisme anti-homme. Gé.Nial...

Je ramene pas sa a du sexisme anti homme, relis moi. Je dit justement que dire que le coit est le propre de l'homme niveau plaisir c'est sexiste. J'entend par la que c'est aussi vis a vis des femme de ne pas admettre qu'il est possible pour elles de jouir.

Je n'explique pas la sexualité des femmes, j'explique juste que les preference d'un individu ou d'un groupe d'individu ne sont pas forcément identiques a tous les individus (On me propose un plan SM je part en courant, y'en as qui kiff... C'est pareil pour le coit.)

Concernant le quote j'ai edité, il reste une balise en trop, excuse moi...

Concernant les attentes des hommes auquel les femmes doivent ce plier, je suis d'accord, mais sa n'empeche que certains hommes se plient aux désire des femmes (J'aurais jamais un orgasme en faisant un cuni, mais ca fait plaisir, donc je le fais et ca m'apporte un plaisir, different mais un plaisir quand même.), si pour toi se donner du plaisir mutuel est mauvais et que tu est la seule a pouvoir en attendre et ne jamais chercher a satisfaire ton/ta compagnon(ne) c'est bien triste, après je dit pas que c'est ce que tu fait mais je crois que dans le sexe le plaisir ce partage, biensure si tu as un probleme avec quelque chôse (le coit par exemple.) il est normal de le bannir, mais le bannir parce qe sa apporte du plaisir a l'homme...

Après oui faut etre très con pour ne trouver son plaisir que la dedans et se cantonner au coit mais de la a dire que c'est le cas de tous les mecs c'est ridicule.

Le sexe n'est pas normaliser pour tous, sinon il n'y aurais QUE le missionaire. Il y'a des gens SM, des fetishiste, la sodomie (Qui est une norme du porno mais pas dans tous les couples loin de la.), etc

Ce n'est pas parce que le coit n'est pas un absolu qu'il ne peut pas être un composant du sexe...
 
Oui, je pense qu'on avait bien réalisé que les sexe n'était pas normalisé pour tous, effectivement.

Bref, ça sert à rien de s'étendre sur la question. Tout ce que tu nous dis, on a pas attendu ton intervention pour le savoir. Si malgré tout tu préfère persister à nous expliquer le pourquoi du comment alors que des féministes comme Dworkin on pensé et théorisé tout ça dans les 70s, libre à toi.
En revanche, je pense que nous on dépense suffisemment d'énergie pour pas grand chose au final.
 
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