je suis désolée, je n'ai pas lu les 4 pages, mais j'ai lu certains posts
. J'espere ne pas dire quelquechose qui a deja été écrit.
la tolérance implique un jugement negatif non? Si on tolere quelque chose, disons que notre conjoint aime ses lentilles accompagnées de lardons, c'est qu'on le réprouve, mais par amour, ou encore par refus d'un conflit, on finit par l'accepter.
Pourquoi ne pas essayer de voir le coté de positif dans le discours ou le comportement de la personne en face. "les lardons sont la seule viande qu'il mange".
j'ai vécu cette situation il y a peu:
"Pourquoi es-tu vegetarienne?
-parce que je n'accepte pas la cruauté envers les animaux d'élevage (0 tolérance pour ça!!
)
-Ah oui, c'est vrai, la cruaté, je reconnais...mais un bon steak ça ne te manque pas?
- -Mine de dégout-
-un bon steak de cheval? Je rigole, pas la peine de devenir verte avec des grosses gouttes de sueur comme ça!!!"
Je sais qu'au moment ou j'ai donné ma raison, il l'a entendue et a même reconnu que cela existe. Je trouve que c'est dejà pas mal. je n'ai pas fait de cette personne un adepte du vegeta*isme, mais l'idée a fait un bout de chemin, j'était plutot contente (et pas verte du tout en fait
)
En parlant de mon mode alimentaire, ma seule ambition est de montrer que c'est possible et que ça ne rend pas malade ni malheureux, et je trouve que ça marche plutot pas mal, un bon nombre de mes collègues me posent des questions, soit dietetiques soit, d'organisation. par ex: une d'entre elles a vu
un reportage sur le contenu carné des aliments apparament non carnés (gelatine de porc...). Je lui ai expliqué que je ne mangeais pas de bonbons gelatineux, que je n'achetais pas de 0% (avec les yahourts de soja pas necessaire), et que je sucrais mon café au rapadura. Elle avait l'air plutot convaincue.
Par contre avec certaines personnes qui ont declaré la guerre au vegetarisme, je reconnais que cette technique risque de s'averer plutôt ardue.