La tolérance

c'est éthique dans le sens où ça montre que l'on se préoccupe de l'avenir de la planète et des espèces qui la peuplent, quelles qu'elles soient.
d'autres raisons ne sont pas éthiques pour moi, comme par exemple être végétarien pour la santé (ou pour mincir comme ça a été dit dans un autre post), puisqu'on ne se soucie que de soi-même.
en fait, c'est éthique à partir du moment où ce n'est pas égoïste comme choix.
donc même des raisons spirituelles peuvent être considérées comme éthiques, bien que ce ne soit pas la spiritualité en elle-même qui soit éthique mais les principes qu'elle amène à avoir.
 
Se préoccuper de sa santé est une bonne chose je trouve. Je vois pas en quoi ce serait égoïste...

Pour moi l'égoïsme commence là ou son intérêt propre n'est pas remis en question, même si il implique le non respect de l'intérêt d'autrui.

Mais faire quelque chose pour soi n'est pas forcement égoïste.
 
Je pense que l'égoisme n'est pas un défaut. C'est nécessaire.
L'égoisme, c'est se soucier de soi avant tout, ce qui est normal. Chaque être vivant est égoiste, ne serait-ce que pour sa propre survie, il ne faut pas confondre égoisme et individualisme, voire égocentrisme.

Comme toute chose, la mesure est de rigueur. ;-)
 
dire que c'est égoïste, ça ne veut pas dire que c'est mal. effectivement, nous sommes tous égoïstes, ce n'était pas un jugement de valeur. je dis juste que, pour moi, quelque chose d'éthique, c'est quelque chose que l'on fait pour les autres (humains, animaux, environnement,...).
après, je trouve ça tout à fait respectable d'être vg pour sa santé, mais ça n'est pas le sujet.
 
c'est intéressant comme sujet.
la définition d'éthique renvoie à la morale. Et la définition de la morale est la suivante : Ensemble des règles de conduite et des valeurs qui définissent la norme d'une société.
Je n'y vois pas particulièrement de notion d'altruisme. On peut être moral dans un but tout à fait égocentrique, je pense. Il serait intéressant de réussir à trouver les bornes de la morale, pour mieux comprendre et donc discuter.
 
la tolérance, c'est comme le veganisme, c'est un boulot sur soi de tous les jours, inaccessible, pas un but à atteindre... un truc un peu magique, qui si toout le monde progresse de 80 %, le monde sera peut etre plus vivable
 
C'est drôle de voir comment un sujet comme la tolérance peut "dériver" parfois...

Il faut savoir sourire.
Quand quelqu'un m'attaque, je lui demande pardon de l'avoir offensé.
 
C'est avec plaisir que j'ai parcouru ce topic...
Moi qui avais fui les fora végé il y a des années justement à cause d'un gros manque de tolérence envers les "non végé", je vois qu'ici vous êtes capables d'en parler sans vous étriper :D

Pour ma part je ne me heurte pas aux problèmes d'intolérence vis-à-vis de mon choix.
Les personnes qui me connaissent savent qu'il y aura toujours des plats pour leur faire plaisir et d'autres pour moi et mes amies végé. Souvent je fais un seul plat de viande (que je choisis, c'est à dire issue de l'élevage extensif, nourri sans OGM) pour les copains non végé et ils goutent au reste, je fais plein de choses à base de légumes qui leur plaisent aussi.
Les personnes qui ne me connaissent pas n'ont pas à me juger, je mange ce qui me dit et je n'ai jamais eu de remarque désobligente, parfois un regard curieux, auquel cas la conversation peut s'engager et souvent l'avantage c'est que ça débouche sur des réflexions sur le comportement de consommateur, le bio, les OGM... etc, sujets dont j'adore parler et que les personnes peu sensibilisées apprécient également.

Pour finir sur la tolérence, mon point de vue a été parfaitement explicité par barbux donc je ne répèterai pas :)

barbux":2xqr9hg7 a dit:
Je ne pense pas que la tolérance soit la voie de l'immobilisme, mais plutôt le contraire. C'est supporter les différences de l'autre, en particulier les différences culturelles dans ce qui nous préoccupe ici. Ça permet de parler de sujets qui nous divisent sans se foutre systématiquement sur la gueule, ça ne veut pas dire se taire.
barbux":2xqr9hg7 a dit:
Je dirais qu'il faut surtout ne pas juger les autres. On ne peut pas juger quelque chose, quelqu'un, que l'on ne connait pas. On ne se connait déjà pas entièrement soit-même, alors le reste... Il faut faire preuve de discernement sur soit, séparer ce qui nous appartient réellement de ce qui a été ancré de force, par la culture, la morale. c'est ces derniers qu'il ne faut pas mettre en jeu, mais ils ne font pas vraiment partie de soit, pour tout le reste, soit-même, je ne pense pas qu'il faille le mettre de côté, au contraire.
Ce qu'il faut partager à tout prix, c'est notre savoir, notre connaissance.
 
J'avoue que l'intolérance de certains végéta*iens me frappe autant qu'elle me peine. Cela dit, dans un entourage exclusivement omnivore, je suis forcée d'être tolérante... Bien que ma famille réussisse tout de même à me taxer d'extrêmisme, en me demandant, pour ma mère, d'arrêter d'être une donneuse de leçons.

Par contre, je n'ai jamais vu d'intolérance VGR/VGL...
 
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