L’accès à l’IVG est mal garanti en France

flolalapine

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Région Parisienne
L’accès à l’interruption volontaire de grossesse est mal garanti en France
LE MONDE | 02.02.10 | 10h49 • Mis à jour le 02.02.10 | 12h47

Quatre Françaises sur dix ont un jour recours à un avortement. Alors que le taux de diffusion de la contraception est élevé en France, le nombre d'interruptions volontaires de grossesse (IVG) reste lui aussi stable à 200 000 par an depuis l'adoption de la loi Veil en 1974. L'accès à l'avortement reste trop précaire dans certaines régions françaises.
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Les échecs du modèle français de contraception
Le modèle français de contraception, dominé par la pilule, connaît des "taux d'échecs préoccupants", relève le rapport de l'Inspection générale des affaires sociales (IGAS), publié mardi 2 février. En effet, 72% des femmes qui recourent à l'interruption volontaire de grossesse (IVG) sont sous contraception. Ce constat révèle une inadéquation entre les méthodes préconisées et les pratiques. Malgré une couverture contraceptive étendue (80%) pointe l'IGAS, toutes les femmes n'y ont pas encore facilement accès. Roselyne Bachelot a déjà indiqué sa volonté de permettre aux mineures, dans les zones rurales où les centres de planification sont moins accessibles, de consulter gratuitement et anonymement un généraliste. Plusieurs départements et la région Poitou-Charente ont déjà pris des initiatives pour faciliter l'accès des jeunes à la contraception.


Trente-cinq après l'adoption de la loi Veil légalisant l'avortement, près de 210 000 interruptions volontaires de grossesse (IVG) sont pratiquées chaque année en France. Vous avez vous-même souhaité avorter. Quelles difficultés avez-vous rencontrées ? Vous a-t-on donné le choix entre différentes méthodes d'IVG (chirurgicale, médicamenteuse) ? Avez-vous pu obtenir un rendez-vous rapidement ? Comment s'est passée la prise en charge ? Une sélection de témoignages sera publiée sur LeMonde.fr.


L'accès à l'IVG a connu des progrès mais reste fragile, pointe un rapport de l'Inspection générale des affaires sociales (IGAS), très attendu par les associations, et remis mardi 2 février à la ministre de la santé, Roselyne Bachelot. L'IVG y est défini comme un enjeu de santé publique trouvant "difficilement sa place", le système de santé ne s'étant pas adapté à cette "composante structurelle".

Menée par deux inspectrices de l'IGAS, Claire Aubin et Danièle Jourdaine-Menninger, le rapport avait pour objet de faire le bilan de la loi de 2001, qui avait porté le délai maximal de recours à l'IVG de dix à douze semaines et permis l'accès des mineurs à la contraception sans autorisation parentale.

Leur rapport est une synthèse d'études et d'investigations sur le terrain. Une partie des IVG est évitable car liée à une inadéquation de la méthode contraceptive aux conditions de vie sociales affectives, et sexuelles des femmes. Ainsi, un quart des femmes qui ont avorté en 1998 prenaient la pilule. L'échec contraceptif étant dû à un oubli du comprimé. Par ailleurs, l'IVG apparaît comme une manière de reporter une maternité survenue trop tôt pour les femmes dans une situation professionnelle débutante.

En matière d'accès à l'IVG, le rapport de l'IGAS pointe une situation inquiétante. Si des progrès ont été accomplis dans les délais de prise en charge, raccourcis à moins d'une semaine, des "goulots d'étranglement préoccupants" demeurent, notamment en Ile-de-France et en Provence-Alpes-Côte d'Azur. Confrontées à des délais d'attente trop importants, des femmes sont obligées de partir à l'étranger pour avorter.

L'avortement médicamenteux, introduit il y a vingt ans, a largement progressé, passant de 18 % des cas il y a dix ans à 43 % aujourd'hui. L'IGAS pointe là encore de grandes disparités entre les régions et les établissements.

"PAS DE BONNES CONDITIONS"

Surtout, les auteurs s'alarment d'un risque de généralisation de cette pratique, pas adaptée à tous les cas et de perte de choix pour les femmes. Cette méthode est en effet moins coûteuse que l'IVG chirurgicale, car elle peut-être effectuée par une sage-femme ou une infirmière et ne nécessite pas de bloc opératoire. "La Haute autorité de santé la préconise jusqu'à sept semaines de grossesse, mais des services donnent des comprimés bien après, ce qui aboutit à des expulsions très longues et très douloureuses", s'alarme le docteur Marie-Laure Brival, présidente de l'Association nationale des centres d'interruption de grossesse et de contraception.

"Si le droit à l'IVG semble peu susceptible d'être remis en cause en tant que tel, sa mise en œuvre dans de bonnes conditions ne va pas de soi et divers facteurs doivent inciter à la vigilance", prévient le rapport, estimant que la prise en charge, fragile, pourrait se dégrader, voire être menacée.

De fait, l'IVG est peu valorisée sur le plan professionnel en terme de carrière et d'image, et sur le plan financier. Le départ à la retraite de la génération des médecins militants pourrait poser problème, car la relève n'est pas assurée. En outre, le recours à la clause de conscience des médecins semble s'être accéléré avec l'allongement du délai légal de recours à l'IVG.

Mais le principal problème est celui de la faible rémunération de l'IVG chirurgicale (par aspiration), qui, malgré des hausses successives, ne permet pas de couvrir les coûts. Résultat : le secteur privé s'en est détourné, et le nombre de centres d'IVG est passé de 729 en 2000 à 639 en 2006.

Le rapport prône donc, outre la formation des médecins et l'intégration de l'activité à part entière dans les plans régionaux de santé, la poursuite de la revalorisation de l'acte. Il est facturé de 306 à 442 euros, contre 442 et 976 euros pour une fausse couche spontanée, un geste proche. Surtout, les auteurs proposent son inscription dans le système classique de tarification, fondé sur les coûts, dont l'IVG, payée au forfait, est exclue. Les associations de défense du droit à l'avortement réclament, elles, un tarif équivalent à la fausse couche spontanée.

Mme Bachelot a annoncé une revalorisation de 10 % en 2010, et affirmé dans 20 minutes qu'elle demanderait aux futures Agences régionales de santé de "mailler le territoire pour que toutes les femmes puissent bénéficier d'une prise en charge précoce".

Les associations s'inquiètent par ailleurs du regroupement de centres, faute de rentabilité, comme dans les hôpitaux parisiens, alors que selon elles proximité et bonnes conditions d'accueil sont indispensables. Le débat s'est immiscé dans la campagne des régionales en Ile-de-France.
Laetitia Clavreul
Bon là c'est pareil, il semblerait que Bachelot prenne de bonnes résolutions! :)
 
C'est vrai qu' il y a la diminution constante de centres IVG, à cause entre autres du fait que pratiquer des avortements ce n'est pas valorisé professionnellement.
Il y a aussi en effet le fait que la pilule est la seule méthode donnée pour les femmes en guise de contraception, alors qu'il existe aussi les patches, les anneaux, les DIU, etc...
Et le fait que clairement il y a un souci avec l'éducation sexuelle à l'école: j'entends des amis de fac me sortir de ces âneries, franchement...Entre les garçons qui ne se sentent pas concernés (bah oui, la contraception c'est la fille qui s'en occupe, de toute façon au pire, ce sera elle qui ira se faire avorter à l'étranger si elle dépasse le délai légal >:) oui, je généralise, mais dans certains cas, j'exagère à peine...)
Et les pro-life qui ne désarment JAMAIS (quand est-ce qu'on aura la paix avec ces militants cinglés qui veulent absolument donner mauvaise conscience aux femmes?)
Il y aurait tellement à dire sur l'IVG: c'est un sujet qui me met en colère, parce que c'est sur ce terrain que je constate avec tristesse qu'il n'est jamais garanti à vie d'avoir certains droits qui me semblent pourtant naturels (au sens du droit naturel), ou en tout cas pas pour les femmes.
 
Tout à fait ;)
Ce qui me tue le plus, je crois, ce sont les femmes qui militent contre l'avortement (histoire de revenir à la situation avant loi Veil, c'était tellement mieux :mmm:)
 
Entre les plannings familiales qui ont de gros problèmes, le nombre de gynéco qui chutent, le peu d'information sur les autres moyens de contraception, on est pas dans la mouise mes bonnes dames !

Quand on pense à la dose de sexualité qu'il y a à l'heure actuelle, et le peu d'information contre les MST, et les grossesses non désiré, franchement ça fou le cafard...


Je ne parles même pas des Pro life, qui sont des empêcheurs de faire ce que l'on veut de ses fesses. Ça donne envie de refaire la grêve du sexe version 2010 ! (arf zut moi je la fais déjà depuis 2 ans 1/2) !

Des idées pour refaire pencher la balance dans le bon sens les filles ?
 
Les pétitions: http://www.planning-familial.org/petiti ... -neuwirth/

Adhérer au MFPF: http://www.planning-familial.org/adherer/index.php

Attention ne pas confondre centre d'éducation et de planification familiale (structure départementale, CPEF, +/- centre d'orthogénie = centre d'IVG = CIVG) où travaillent des salariés/fonctionnaires de l'Etat

et le Mouvement Français pour le Planning Familial, MFPF, dit Planning, association 1901, à laquelle on peut adhérer par exemple pour soutenir financièrement, ou y travailler comme bénévole ou salarié.

Le MFPF n'est agréé pas pour s'occuper d'un CPEF (présence obligatoire d'un médecin) mais peut diriger des EICCF, établissements d'information, de consultation et de conseil conjugal.
 
Une pétition ? Ahaha, oui tiens, et pourquoi pas un sitting pendant qu'on y est ? Nan mais faut arrêter, on n'obtient jamais ce qu'on veut en demandant poliment, ça se saurait* :/. Pis faut pas croire, c'est des gratinés les pro life hun, dans leur genre.


*je ne parle pas de demander un verre d'eau ou un livre à la bibliothèque, vous l'avez compris..
 
bof je trouve qu'il y a plein de truc à leur objecter au pro-vie :), pour voir ce qu'il raconter comme connerie et leur vrai arguments j'ai visionner leurs vidéos, leur interviews et tout ca. celle là est assez representative : http://www.dailymotion.com/video/xjadj_ ... tiivg_news
tant d'argument à demonter c'est trop cool, c'est qu'un ramassis de connerie: "ouai c'est la faute de la gauche, les gauchistes ils disent "ni dieu ni maître" blabla" mais oui mon coco, on avait oublié que tout les gens de gauche était anarchistes, et qu'il n'y a qu'un courant anarchistes, mais oui on y croit.
une autre assez drôle "ils disent(les pro-ivg) "on fait ce qu'on veut de notre corps", c'est n'importe quoi, des l'instant ou une femme est enceinte le bébé est un autre partie d'elle même qui ne lui appartient pas"
Bon ok mon corps ne m'appartient pas, ca veut dire que si on me viol, ou que je subis une agression sexuelle je ne peux pas me plaindre, mon corps ne m'appartiens pas. Mouhaha très drôle.
Deuxio c'est un homme qui parle pas une femme, il ne sais pas ce que c'est d'être enceinte, d'avoir ses règles, le syndrôme prè-menstruelle, et toute ses joies du corps féminin! Au vu de tout les forums qui parle de grossesse, d'accouchement de tout les témoignages que j'ai entendu ou lu à ce sujet, ce qu'il en ressort c'est que quand on est enceinte c'est une partie de soi même qui évolue, ce qu'il essaie de nous dire c'est que la femme n'est qu'un support pour la procréation, et que c'est l'homme qui permet la naissance, c'est nier l'importance de la femme (on revient donc à l'image de la femme qui n'est bonne qu'a la maison, puisque c'est l'homme qui est plus important qu'elle), tout les deux ont un rôle égal pour la procréation et que c'est la femme qui subit tout les déagrément de la grossesse pas les mecs, alors quand un connard me dit que l'IVG pas bien mais qu'il ailles se faire f***** .
Ensuite oui c'est notre corps, on en fait ce qu'on veut bordel! Si je veux coucher avec un mec, je le fait, si je ne veux pas et bien je ne le fait pas, si je veux avoir des rapports protégés, personne ne peux me l'empêcher, personne n'a à me dire ce que je dois faire à ce niveau là, je n'ai besoin que de conseils, pas d'ordre! Si on continues à procreer comme des lapins on va arriver à ce qu'il s'appellent la surpopulation, la planéte on la bien fichu en l'air, alors ca ne peux pas continuer comme ca. 15 enfants par femme ce n'ai juste plus possible. Car on reviendrais aussi à un rôle dégradant pour la femme, celle de la bonne nunuche qui reste à la maison, fait la bouffe, le ménage, le repassage, s'occupe des gosses, range la maison pour son mari. Désolé ca ne me tente pas, je préfère réussir mes études, trouver un travail dans lequel je me plait, avoir une vie social autre que les après-midi tuperwar , pouvoir me bourrer la gueule sans qu'on me critique, etc...
Une autre qui me fait rire "c'est un massacre continuel, 650 avortements par jour, et patati et patata"
J'espere pour lui qu'il est vg, le plus grand massacre de tout les temps, le pire génocide, s'effectue dans les abattoir. Tant qu'à faire j'espère qu'il ne se masturbe pas, imaginer le génocide à chaque fois qu'il se masturbe, des millions de spermatozoïdes sont tués sans voir l'ombre d'une ovule! Et pendant que j'y pense aussi, quand une femme à ses règles, c'est con aussi, attendez l'ovule n'a pas vu l'ombre d'un spermatozoïde, c'est un massacre d'ovule ca aussi. A et au fait pendant un rapport sexuelle non protégés il y'a combien de millions de spermatozoides qui crèvent alors qu'il n'y en a qu'un seul qui aura la chance de former avec l'ovule un petit bébé? A oui beaucoup ca aussi c'est un génocide!
Je n'ai pris que trois de ses arguments, pourtant je suis sûre que j'en ai oubliés des très drôle.
 
Je pense que pour défendre efficacement le droit à la contraception et à l'IVG il faut bien connaître et comprendre les points de vue opposés. Dans le DIU de Régulation des Naissances que j'ai suivi l'année dernière, on a eu 1 trimestre de sciences humaines, dont 20 h sur Régulation des Naissances et Religion (cathos, protestants, juifs, musulmans).

Le cours avec l'intervenante catholique était vraiment passionnant. Comprendre les ressorts profonds du pourquoi du refus de l'IVG, voire même de la CONTRACEPTION. Je ne pensais même pas qu'on puisse être contre la contraception avant. D'ailleurs chapeau à ce médecin, catholique, d'être venue nous faire cours, à nous un public résolument pro-IVG...

Je vais faire court:

Le catholicisme marche par dogmes, le Dogme émanant de la hiérarchie, donc des Conciles du Vatican. En médecine on appelle ça des conférences de consensus. Ce qui veut déjà dire qu'on suit ou pas le Dogme. L'Eglise Française ne suis pas forcément le Dogme.

Le Dogme concernant le sujet de la reproduction:

L'homme et la femme s'unissent, dans une relation de couple et d'Amour (un Amour, qui va plus loin que le sens donné à la St Valentin, un Amour dans lequel est compris l'Amour de Dieu pour tous les hommes). Cette relation d'Amour ne doit pas être stérile (ce serait offenser Dieu que de rester sur une relation sexuelle purement charnelle, la relation sexuelle est transcendée par l'Amour, celui avec un grand A, Dieu, les hommes, tout ça). L'Amour doit engendrer => la contraception n'est donc pas autorisée, tout au plus les methodes naturelles qui espacent les naissances (Ogino, Billings, etc).

Pour ce qui est du statut du foetus, on se rapporte aux Evangiles, à la parabole du bon Samaritain: en gros personne (à part Dieu évidemment) ne peut juger qui est digne d'accéder au statut d'être humain. Qui est-on pour déterminer à quel moment un foetus devient humain? La compassion entraine donc un respect immédiat et sans limite de la vie dès le début de son développement.

C'est bien aussi de réfléchir aux autres points de vue. Je suis beaucoup plus tolérante maintenant, je suis capable de discuter avec des opposants à l'IVG, je respecte même leur point de vue... qui n'est pas le mien, mais dans une discussion, dans les relations inter-humaines, le respect entraine le respect, tout comme la violence engendre la violence.
 
moui je comprends ce que tu veux dire, mais tu parles de dogme que les croyants suivent. Pour moi suivre un dogme c'est accepter, sans réflechir par soi même, une vérité unique, refuser une évolution des moeurs, le changement des mentalités...
On accuse souvent les végétariens de suivre un dogme, d'être dans une secte alors des qu'ils s'agit de dogme de croyant ca me hérisse le poil.
Ensuite c'est sûre que le nœud du problème dans ce genre de débat, et le statut qu'on donne au fœtus.
 
Non. Je ne parle pas des croyants au sens large. Je ne saurais définir ce terme, je pense qu'il regroupe énormément de choses, et pas que du religieux.

Je dis juste que l'Église Catholique Romaine produit des dogmes. L'Église gallicane ne les suit pas toujours. Même chez les catholiques il y a des subtilités.
Chez les Protestants, en fonction du rite, Luthérien, Évangéliste, etc. il y a d'énormes différences.
Les Protestants de l'Église Réformée de France ne sont ni contre la contraception ni même contre l'IVG, par exemple.
 
Monbasinstinct":2umqyrlj a dit:
À mon avis, les "pro-life" manquent de respect envers la liberté individuelle des femmes. :(
Tous les religieux sont contre la contraception et l'IVG
C'est très réducteur comme vision... Les protestants (classiques luthériens réformés), les juifs (selon les sectes), les musulmans ne sont pas contre la contraception et l'IVG.


Si je respecte mon interlocuteur, j'ai beaucoup plus de chances que celui-ci me respecte aussi.
 
Teïki":ztvuwref a dit:
parfois c'est aussi un manque d'informations ou bien aussi de l'inconscience de rapports non protégés
Et aussi, un besoin de se rassurer sur sa propre fertilité, une conduite à risques (au même titre que la consommation de stupéfiants), un désir de grossesse non assorti de désir d'enfant; etc...
Il y a beaucoup de raisons pour lesquelles on reste à 200 000 IVG/an en France.
Une des meilleures à mon avis :): à l'heure actuelle la part d'enfants nés de grossesses non désirées a diminué, alors que le nombre de grossesses non désirées interrompues augmente. Ça peut sembler identique mais ce n'est pas le cas. Et moi ça me réjouit :)
 
barbux":2xd8kcuj a dit:
Ce n'est pas identique non. Ça serait encore mieux si les deux chiffres baissaient ensemble.
Ce fut le pari de toutes les politiques de régulation des naissances en France depuis 20 ou 30 ans, contraception d'urgence, etc.
Il y a des ressorts psychiques très complexes derrière le désir de grossesse (qui provoque plus ou moins consciemment des "échecs" de contraception). Il semble qu'on ait vraiment du mal à diminuer le nombre d'IVG.
Les femmes sont complexes et ambivalentes, aucun homme ici ne viendra me contredire je pense...
 
En proportion ça baisse. Le chiffre d'IVG reste stable, mais la population augmente, donc en fait proportionnellement ça diminue. Et ce que les chiffres de Flolalapine nous montrent, c'est qu'aujourd'hui en cas de grossesse non désirée on fait davantage appel à l'IVG et on décide moins de garder l'enfant.
 
Oui, oui, j'ai bien compris ce qu'a dit flo

flolalapine":24ba5hdl a dit:
Il y a des ressorts psychiques très complexes derrière le désir de grossesse (qui provoque plus ou moins consciemment des "échecs" de contraception). Il semble qu'on ait vraiment du mal à diminuer le nombre d'IVG.
Ouais, j'ai pas prétendu que c'était simple.
Le choix de l'IVG ou non doit être extrêmement difficile quand on y est confronté et c'est clair que l'on devrait en facilité l'accès.
 
barbux":visvahfa a dit:
Le choix de l'IVG ou non doit être extrêmement difficile
Pas forcément... ça peut être très bien vécu. Bon forcément avec ce positionnement extrême ultra-pro-IVG j'ai intérêt à être super open avec tout le tout le monde y compris les antis... Mais j'assume ma position, non l'IVG n'est pas un choix désespéré, oui j'ai parfaitement tendance à banaliser, vu qu'une femme sur deux y a recours en France... Je suis toujours à l'écoute mais jamais dans la culpabilisation ni dans la commisération. Je suis empathique, je m'adapte à chacune.
 
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