Le mensonge et ses limites! (suite de la discussion)

Pour l'imagination, les enfants on des livres, des histoires fabuleuses, des illustrations merveilleuses, les histoires improvisées des parents et même plus. Les enfants savent que "c'est une histoire". Par contre pour eux le père noël existe. Je pense que ça peut ne laisser aucun traumatisme comme ça peut en laisser aux enfants, ça dépend vraiment... je préfèrerais ne pas jouer avec comme j'ai été baladée dans le mythe (plus la petite souris etc) qui se veulent réels et qui cassent toute la magie lors de la révélation.
 
Perso j'ai pas d'enfant, mais je pense que si j'en avais je ferais croire que le père noël existe, ainsi que le lapin de pâques etc, mais je rajouterai que ce sont des individus qui sont végétarien, et qui sont aussi des héros et combattent la viande, etc... Je pense que je rajouterai même un super héros quitte à me déguiser, mais un super héros que combattrait les crimes commis sur les animaux etc... Et je rajouterai probablement aussi, une sorte de shinigami des animaux, un dieu de la mort qui emporterait quiconque ferait du mal aux animaux et irait dans un royaume ou la souffrance est reine.
Je pense ouais :)
 
Ici on a jamais cru au père Noel, lapin de Pâques, souris et autre et ca ne m'a pas manqué. Donc je pense que ce sera pareil pour mes enfants.
Ce qui n'empêche pas de manger des lapins en chocolat, de faire une chasse aux oeufs, etc... et aussi si l'occasion se présente d'en parler ou de lire un livre à ce sujet pour le présenter comme une histoire, parce que ca fait partie de notre culture.

Enfin quoique... ici c'est "l'enfant Jésus" qui amène les cadeaux, ce que je trouve perso encore plus bizarre que le père Noel et c'est surtout Saint-Nicolas qui passe dans les écoles, début décembre.
 
vz 33
Perso j'ai pas d'enfant, mais je pense que si j'en avais je ferais croire que le père noël existe, ainsi que le lapin de pâques etc, mais je rajouterai que ce sont des individus qui sont végétarien, et qui sont aussi des héros et combattent la viande,
Mais si tu avais des enfants, tu tolèrerais de leur part quel niveau de mensonge (envers toi pour commencer, par exemple) de 1 à 10?
 
pour le père Noel j'y ai pas cru longtemps, mes parents me l'ont dis j'avais deux ans.
J'ai fais des cauchemars après le père Noel à l'école donc ils m'ont dit, et pour mon fère il me semble que du coup ils lui ont dis aussi à deux ans.
 
Mais si tu avais des enfants, tu tolèrerais de leur part quel niveau de mensonge (envers toi pour commencer, par exemple) de 1 à 10?
Franchement ?! Aucune idée, je veux pas d'enfant, et j'aime pas spécialement ça. A voir quand j'aurais passé la trentaine ?!
Mais je pars du principe que j'ai rien de spécial à exiger ou a tolérer, si je fais un gosse pour moi, autant que j'adopte un Labrador. :D Et puis comme dit Dr House tout le monde ment donc bon.
 
vz 33
Et puis comme dit Dr House tout le monde ment donc bon.
C'est juste! Dans une société où tout le monde ment, pourquoi se faire le champion de la vérité (ou du non mensonge). Alors pourquoi se faire le champion du végétarisme, aussi, dans un monde où tout le monde mange de la viande? Où pourquoi exiger de "jurer de dire le vérité, toute le vérité, rien que la vérité" dans un procès puisque tout le monde ment?
Sinon je prenais l'exemple d'un enfant, mais c'est valable pour tout autre homosapiens-sapiens!
 
janic":1yzm52k1 a dit:
vz 33
Et puis comme dit Dr House tout le monde ment donc bon.
C'est juste! Dans une société où tout le monde ment, pourquoi se faire le champion de la vérité (ou du non mensonge). Alors pourquoi se faire le champion du végétarisme, aussi, dans un monde où tout le monde mange de la viande? Où pourquoi exiger de "jurer de dire le vérité, toute le vérité, rien que la vérité" dans un procès puisque tout le monde ment?
Sinon je prenais l'exemple d'un enfant, mais c'est valable pour tout autre homosapiens-sapiens!
On est sur la même longueur d'onde le sarcasme compris.
 
Ben moi des fois je mens comme je respire, je raconte des histoires à dormir debout à ma fille et elle et moi adorons ça, et ça plus le père Noël et les autres croyances je ne me considère pas comme une menteuse, il faut arrêter de prendre les enfants pour des idiots, ils (la plupart, et ma fille c'est sûr) savent très bien faire la part des choses entre les histoires et le concret. Après c'est à la discrétion des parents, c'est quand même eux qui sont sensés connaitre leur enfant, non ???

Et sinon, dr house je ne connais pas mais je suis d'accord !
 
apple bonjour
Ben moi des fois je mens comme je respire, je raconte des histoires à dormir debout à ma fille et elle et moi adorons ça, et ça plus le père Noël et les autres croyances je ne me considère pas comme une menteuse, il faut arrêter de prendre les enfants pour des idiots, ils (la plupart, et ma fille c'est sûr) savent très bien faire la part des choses entre les histoires et le concret. Après c'est à la discrétion des parents, c'est quand même eux qui sont sensés connaitre leur enfant, non ???
Je comprend ton point de vue, j'ai un membre de ma famille qui ment plus encore qu'il ne respire, mais ne tolère pas qu'on lui mente sur des sujets "sérieux". Une sorte de sens unique. Ensuite, certes les enfants sont plus finauds que souvent les adultes ne le croient, mais si l'enfant est très imaginatif (donc ce n'est pas du mensonge), le lien lui échappe, jusqu'à un certain age, entre imagination et mensonge, alors que l'adulte fait le différence. De plus il ne comprend généralement pas pourquoi le mensonge c'est toléré en certaines circonstances et pas dans certaines autres.Et pour finir, la confiance, que nombre de personnes réclament, s'établit alors sur quels critères surs?
 
Janic, les enfants peuvent faire la distinction: exemple concret toute une joyeuse troupe de 8-12 ans dont je faisait partie dans une colo, les anims avaient organisé une chasse au trésor ou ce sont des animaux qui devaient donner des indices (si on répondais juste à leur question). Bien entendu ce sont eux qui se chargent d'interpréter les animaux (un moutoun, une mouche, un chat, un corbeau ...) bon ben quand on arrivait devant eux, personne n'étaient myope ou débile à ce point pour ne pas voir que c'était pas un mouton ou une mouche on voyait que c'était eux, pourtant on a tous joué le jeu, et fait "comme si" parce que la chasse au trésor était génial et qu'on voulait tous avoir le trésor.

Pour nous tous aucun adulte n'avait menti, ils avaient tous fait un superbe truc pour qu'on s'éclate à ce jeu, du coup on en a profiter sans essayer de chercher la cohérence. On a compris que c'était de la pure imagination et pas un vrai mensonge.

Pareil avant hier, on avait organisé avec des animateurs une petite chasse au trésor dans un parc, et on avait dit au gamin (3-6ans) que c'était le pirate de Paris qui avait été très méchant durant sa vie durant et qui pour se faire pardonner donner des cadeaux aux enfants, qui l'avait caché. Ça leur a permis de passer une superbe aprés-midi, ou ils étaient à fond dedans, je suis à 80 pour cent convaincu que si on leur avait dit que c'était un anim qui avait dessiné la carte et caché le trésor, ils auraient été moins susceptible de le rechercher comme ils l'ont fait. Moins enthousiaste.
Je "mens" pas mal aux enfants, je le reconnais mais ensuite je les laisse divaguer à leur sauce en essayant de ne pas intervenir dans leur imagination, et quand ils nous demandaient "il a des yeux de quelle couleur le pirate de Paris" ou des trucs de ce style je leur disais que je ne savait pas parce que je ne l'avait jamais vu, ce qui est loin d'être faux finalement.
 
Plus serieusement, le mensonge type papa noël j'ai pas trop d'avis comme je disais, je trouve ça et malhonnête nul, mais à la fois magique, et à la fois un pur business, et à la fois un moment où tout brille et c'est jolie. Donc que dire au enfants ?! Noël c'est du business le PN n'existe pas ?! Ou jouer la carte du consommateur... Bah je sais toujours pas.

Mais j'aurais tendance à dire qu'il n'est pas bon de mentir aux mioches, ils sont intelligents, et après peuvent associer le mensonge à quelque chose de normal, et eux mêmes mentiront, et puis il faut je crois aussi penser que c'est la génération de demain, qu'il est bon de leur donner de bonnes valeurs.

Ou sinon faut pas vouloir faire de gosses, la planète ne s'en portera que mieux, puis on a pu oublier notre égoïsme d'omni pourquoi pas l'égoïsme de procréer ?! :D :D
 
Si raconter des histoires à un enfant, c'est le tromper, voilà un bien triste monde. Plus de toothfairy; de lapin de pâques, de père noel, d'histoires; de comtes de fées, de monstre du lochness (ou de monstre du lac léman parfois), plus de déguisements.
Plus de merveilleux; de fantastique, d'imaginaire, c'est vrai que tout cela pourrait être bien traumatisant et induire de mauvaises habitudes, contrairement à la réalité et à la Vérité avec un grand V qui est avérée, c'est certain.
Tiens par contre, quid de faire croire son enfant en dieu et de lui faire lire les "jolies" histoire de la bible, du coran, etc. Non, là c'est permis de faire croire un gamin parce qu'on y croit (sans preuve) soi-même?

Raconter des histoires et y faire croire un enfants inventer des personnages etc, ça n'est pas lui mentir ni le tromper, c'est construire avec lui un autre monde, c'est instaurer une complicité avec celui/celle-ci. J'attends qu'on m'explique en quoi c'est mal.
L’exception se situant au niveau des religions ou des croyances spirituelles propres à chacun (et qui sont du ressort du personnel) qui ont réellement un impact sur la vie des gens de tout âge, notamment en termes d'interdits et autres choses du même acabit.
Le reste est franchement harmless et j'attends l'association des traumatisés du père noêl et du lapin de pâques dans ce cas.
 
Je ne pense pas que les enfants soient traumatisés par le père noel, le lapin, la petite souris ou autre (enfin il y a peut-être une ou deux exceptions comme partout) mais je n'en vois pas l'utilité et je n'estime pas que mon enfance a été plus triste parce que je ne croyais pas qu'un bonhomme barbu m'amenait des cadeaux à Noel... ce qui n'empêche pas de raconter des histoires dessus, comme dit précédemment.
Après chacun fait comme il veut et toute facon je ne pense pas qu'on pourrait fonctionner sans aucun mensonge, comme a dit Nasha, il ne faut pas voir ce mot comme uniquement négatif.

J'ai lu et on m'a raconté des tas d'histoires, et j'y ai "cru" dans un certain sens. Je savais que ce n'était pas vrai mais sur le moment c'était comme si. La plupart des jeux de mon enfance ont été des jeux "d'imagination" on s'inventait des histoires et on était vraiment à fond dedans, au point de hurler de terreur si un parent rentrait alors qu'on attendait un monstre (bah évidemment qu'on savait qu'il n'y avait pas de vrai monstre dans la maison mais voilà...).
Et même aujourd'hui j'ai une très grande préférence pour la littérature de l'imaginaire.

Pour la religion, tu peux difficilement dire que les parents mentent à leur enfants si eux-même y croient. Si tu croyais dur comme fer à l'existence du père Noel, est-ce que tu penserais mentir à ton enfant en lui racontant son histoire?
Le bien ou le mal qui en découle est un autre sujet, du point de vue des parents il n'y a pas de mensonges.
 
Je pense aussi que la religion n'est pas un mensonge, quand on croit en quelque chose c'est normal de l'enseigner à ses enfants.

Pareil pour ce qui est du père noël et du reste, ce sont de jolies histoires qui font rêver, on peut raconter des histoires aux enfants sans pour autant les surprotéger.

En revanche je suis pour la franchise quand l'enfant pose des questions, ne pas trop cacher ses problèmes à l'enfant. Par exemple au lieu de lui faire croire que tout va bien alors qu'on a plus de quoi manger à la fin du mois, au lieu de lui faire croire qu'il n'y a pas de problème lui expliquer rapidement ce qui ce passe.

Perso j'ai cru assez longtemps au père noël, la souris... Je n'en sors pas traumatisée ^^ Ma mère m'avait toujours apprit noël comme un moment de partage, c'était un super moment avec ma famille, donc père noël ou pas chez nous ça n'a jamais été le pur commerce (un peu quand même parce que grand repas et cadeaux mais sans plus). Par contre j'ai eu du mal à plus y croire. Je ne croyais plus à la souris, du coup elle m'a expliqué que non elle n'existait pas (okay), que le père noël non plus (gloups...) et les cloches de pâques non plus (alors ça c'était inimaginable pour moi xD ). Passé la déception j'ai trouvé ça joli à dire à mes petites sœurs, mes cousins et cousines, parce que c'était beaucoup plus sympa un noël avec père noël ^^
 
frago
Janic, les enfants peuvent faire la distinction: exemple concret toute une joyeuse troupe de 8-12 ans dont je faisait partie dans une colo, les anims avaient organisé une chasse au trésor ou ce sont des animaux qui devaient donner des indices (si on répondais juste à leur question). Bien entendu ce sont eux qui se chargent d'interpréter les animaux (un moutoun, une mouche, un chat, un corbeau ...) bon ben quand on arrivait devant eux, personne n'étaient myope ou débile à ce point pour ne pas voir que c'était pas un mouton ou une mouche on voyait que c'était eux, pourtant on a tous joué le jeu, et fait "comme si" parce que la chasse au trésor était génial et qu'on voulait tous avoir le trésor.
Pour nous tous aucun adulte n'avait menti, ils avaient tous fait un superbe truc pour qu'on s'éclate à ce jeu, du coup on en a profiter sans essayer de chercher la cohérence. On a compris que c'était de la pure imagination et pas un vrai mensonge.
Réactions intéressantes. Rappel, le sujet est : « le mensonge et ses limites » donc chercher à définir ces limites en question.
Pour l’exemple que tu as utilisé, il s’agit de métaphores ou chaque partisan est conscient qu’il ne s’agit pas d’une réalité mais d’une transposition comme les fables de la Fontaine.
Pareil avant hier, on avait organisé avec des animateurs une petite chasse au trésor dans un parc, et on avait dit au gamin (3-6ans) que c'était le pirate de Paris qui avait été très méchant durant sa vie durant et qui pour se faire pardonner donner des cadeaux aux enfants, qui l'avait caché.
Là ce n’est plus une métaphore mais un mensonge puisque la conscience de l’enfant n’est pas au même niveau de perception que l’adulte surtout à un âge où l’enfant discerne difficilement entre l’imaginaire et le réel. Ce qui fait dire à bien des parents que leur enfant ment ce qui n’est pas vraiment le cas.
Je "mens" pas mal aux enfants, je le reconnais mais ensuite je les laisse divaguer à leur sauce en essayant de ne pas intervenir dans leur imagination, et quand ils nous demandaient "il a des yeux de quelle couleur le pirate de Paris" ou des trucs de ce style je leur disais que je ne savait pas parce que je ne l'avait jamais vu, ce qui est loin d'être faux finalement.
Réaction intéressante en ce sens que TU perçois que c’est malgré tout un mensonge.

@Vz33
Donc que dire au enfants ?! Noël c'est du business le PN n'existe pas ?! Ou jouer la carte du consommateur... Bah je sais toujours pas.
Ce qui intéresse l’enfant c’est plus les jouets que l’environnement propice à ces cadeaux. Par contre les adultes sont plus émerveillés que les enfants, ça se voit sur les vidéos familiales où les adultes revivent ces moments de leur enfance plus intensément que les enfants eux-mêmes. Surtout à une époque où les enfants sont envahis de cadeaux pour n’importe quel prétexte.
Mais j'aurais tendance à dire qu'il n'est pas bon de mentir aux mioches, ils sont intelligents, et après peuvent associer le mensonge à quelque chose de normal, et eux mêmes mentiront, et puis il faut je crois aussi penser que c'est la génération de demain, qu'il est bon de leur donner de bonnes valeurs.
Elementaire mon cher Watson.

@Jezebel
Si raconter des histoires à un enfant, c'est le tromper, voilà un bien triste monde. Plus de toothfairy; de lapin de pâques, de père noel, d'histoires; de comtes de fées, de monstre du lochness (ou de monstre du lac léman parfois), plus de déguisements.
Plus de merveilleux; de fantastique, d'imaginaire, c'est vrai que tout cela pourrait être bien traumatisant et induire de mauvaises habitudes, contrairement à la réalité et à la Vérité avec un grand V qui est avérée, c'est certain.
D’où la question posée : où commence et où s’arrête le mensonge en question ?
Tiens par contre, quid de faire croire son enfant en dieu et de lui faire lire les "jolies" histoire de la bible, du coran, etc. Non, là c'est permis de faire croire un gamin parce qu'on y croit (sans preuve) soi-même?
Tu as raison c’est du même ordre. Vouloir faire croire en dieu, au hasard ou à la nature comme origine de ce que l’on ignore, c’est du conditionnement assimilable à du mensonge. Pour les preuves c’est plutôt subjectif dans le mesure où les preuves « scientifiques » sont en perpétuel changement et assimilables à des croyances aussi.
Raconter des histoires et y faire croire un enfants inventer des personnages etc, ça n'est pas lui mentir ni le tromper, c'est construire avec lui un autre monde, c'est instaurer une complicité avec celui/celle-ci. J'attends qu'on m'explique en quoi c'est mal.
C’est construire un monde « adulte », l’enfant n’a pas besoin des repères des adultes pour se construire son monde imaginaire. Par contre l’éducation et la culture des « grands » lui permettront progressivement de sortir de ce monde « faux » pour être confronté au monde « vrai » des adultes. Celui où l’adulte dit : « il ne faut pas mentir ». Or pour ne pas mentir il faut définir ce qu’est le mensonge et en mettre les limites acceptables pour la vie en société.
L’exception se situant au niveau des religions ou des croyances spirituelles propres à chacun (et qui sont du ressort du personnel) qui ont réellement un impact sur la vie des gens de tout âge, notamment en termes d'interdits et autres choses du même acabit.
Là, je ne vois pas en quoi les religions devraient faire exception !

@Nodame
Je ne pense pas que les enfants soient traumatisés par le père noel, le lapin, la petite souris ou autre (enfin il y a peut-être une ou deux exceptions comme partout) mais je n'en vois pas l'utilité et je n'estime pas que mon enfance a été plus triste parce que je ne croyais pas qu'un bonhomme barbu m'amenait des cadeaux à Noel... ce qui n'empêche pas de raconter des histoires dessus, comme dit précédemment.
Après chacun fait comme il veut et toute facon je ne pense pas qu'on pourrait fonctionner sans aucun mensonge, comme a dit Nasha, il ne faut pas voir ce mot comme uniquement négatif.
Quels pourraient être les aspects positifs du mensonge, par exemple, sans rester fixé sur les histoires de père noel et cie.
Pour la religion, tu peux difficilement dire que les parents mentent à leur enfants si eux-même y croient. Le bien ou le mal qui en découle est un autre sujet, du point de vue des parents il n'y a pas de mensonges.
En effet, il y a sincérité de la part des parents ou des conducteurs religieux. Ca ne peut donc pas être catégorisé comme un mensonge. Alors que, pour reprendre l’exemple du père noel ou de la souris, les parents savent que c’est faux.

@Dame fée
Je pense aussi que la religion n'est pas un mensonge, quand on croit en quelque chose c'est normal de l'enseigner à ses enfants.
Pareil pour ce qui est du père noël et du reste, ce sont de jolies histoires qui font rêver, on peut raconter des histoires aux enfants sans pour autant les surprotéger
En revanche je suis pour la franchise quand l'enfant pose des questions, ne pas trop cacher ses problèmes à l'enfant. Par exemple au lieu de lui faire croire que tout va bien alors qu'on a plus de quoi manger à la fin du mois, au lieu de lui faire croire qu'il n'y a pas de problème lui expliquer rapidement ce qui ce passe.
Ou expliquer à l’enfant de milieu modeste que le père noel n’offre des cadeaux somptueux qu’aux enfants de riches et des cadeaux chiches aux enfants des moins nantis. Ca leur enseigne probablement le sens de l’équité ou en tout cas à respecter les positions sociales ?
Par contre j'ai eu du mal à plus y croire. Je ne croyais plus à la souris, du coup elle m'a expliqué que non elle n'existait pas (okay), que le père noël non plus (gloups...) et les cloches de pâques non plus (alors ça c'était inimaginable pour moi xD ). Passé la déception j'ai trouvé ça joli à dire à mes petites sœurs, mes cousins et cousines, parce que c'était beaucoup plus sympa un noël avec père noël ^^
Ce n’est pas traumatisant (au sens où l’adulte défini cette notion) mais cela laisse tout de même une sensation amère chez l’enfant quand celui-ci découvre la non fiabilité de la « parole » des adultes et particulièrement de ses proches. Relire l’article de la revue psychologie cité plus tôt.
Mais comme nous sommes dans une société où le mensonge est roi à, tous les niveaux, à commencer par nos dirigeants, il n’est donc pas étonnant que sa banalisation recouvre tout le reste de celle-ci.

vz33
Dame-Fée a écrit:
Je pense aussi que la religion n'est pas un mensonge, quand on croit en quelque chose c'est normal de l'enseigner à ses enfants.
Non, c'est juste le plus gros mensonge jamais inventé. M'enfin bon...
Pas plus! C'est à situer au même niveau que tout ce qui fait appel à la crédulité et qui ne peut s'appuyer sur des preuves "scientifiques" dites traditionnelles, au même titre que le hasard et la nécessité de Monod ou encore Dame Nature comme explication du monde qui est le notre.
 
janic":2sd0wowq a dit:
Quels pourraient être les aspects positifs du mensonge, par exemple, sans rester fixé sur les histoires de père noel et cie.


Ou expliquer à l’enfant de milieu modeste que le père noel n’offre des cadeaux somptueux qu’aux enfants de riches et des cadeaux chiches aux enfants des moins nantis. Ca leur enseigne probablement le sens de l’équité ou en tout cas à respecter les positions sociales ?
J'ai hésité à l'écrire :p c'est effectivement une des choses qui me dérange dans l'histoire du père Noel. Tout comme les cloches ou la souris d'ailleurs... la souris donne plein d'argent pour une dent à l'un et peu à l'autre, etc... mais bon...

Et oui, pour sortir des histoires de père Noel, premiers exemples qui me viennent à l'esprit :

Si quelqu'un demande : est-ce que tu trouves que je suis belle? On ne va pas forcément répondre cash : "non", même si on le pense effectivement.

Si quelqu'un fait une crise angoisse, athme ou autre qui peut mener à des graves conséquences physiques, on peut aussi être amené à raconter des choses pour rassurer sans qu'elles soient vraies pour autant.

Et personnellement, si après avoir fait de nombreuses tentatives auprès des gens pour qu'ils acceptent certaines choses, en vain, cela m'arrive de mentir pour éviter une enième confrontation inutile.

En fait dans des cas où le mensonge apporte un bien ou évite un mal qui peut être conséquent. Reste maintenant que cette notion va aussi varier selon les personnes.

edit : orthographe
 
Nodame bonsoir
Si quelqu'un demande : est-ce que tu trouves que je suis belle? On ne va pas forcément répondre cash : "non", même si on le pense effectivement.

Si quelqu'un fait une crise angoisse, athme ou autre qui peut mener à des graves conséquences physiques, on peut aussi être amené à raconter des choses pour rassurer sans qu'elles soient vraies pour autant.
Bons exemples.
1) "est-ce que tu trouves que je suis belle?" La beauté est une question de gout et de critères personnels. Ce qui plaira à l'un ne plaira pas forcément à l'autre. Pour celui qui aime, l'autre est nécessairement beau ou belle à ses yeux, que cette beauté soit physique (tout le monde ne peut pas être top model) ou autre. La beauté physique (souvent seul critère pris en compte) peut être liée à une apparence esthétique (vétement, maquillage,etc..) qui permettra de dire oui, sans que cela se rapporte à un prix de beauté, ni à un mensonge.
2) "Si quelqu'un fait une crise angoisse, asthme ou autre qui peut mener à des graves conséquences physiques, on peut aussi être amené à raconter des choses pour rassurer sans qu'elles soient vraies pour autant."
Rassurer n'implique pas nécessairement un mensonge. Selon les personnes leur cacher leur état c'est aussi les placer dans une situation de non combat contre la maladie et risquer qu'elle s'amplifie (le médicament ne fait pas tout). Rassurer c'est le rôle du médecin qui seul peut évaluer l'ampleur d'une maladie et proposer une thérapie adéquate. Le rôle des proches, c'est d'apporter un soutien physique ou moral à partir du diagnostic du toubib.
 
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